Escalles
Localisation
Escalles : descriptif
- Escalles
Escalles est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France
Ses habitants sont appelés les Escallois. La commune fait partie de la communauté d'agglomération Grand Calais Terres et Mers qui regroupe 14 communes et compte 98 828 habitants en 2021
Avec 216 habitants au dernier recensement de 2021, elle en est la plus petite commune. Village de la Côte d'Opale, il est principalement connu pour abriter le cap Blanc-Nez, l'un des principaux sites touristiques du nord de la France
Le village est ainsi l'une des huit communes formant le Grand site des Deux Caps, labellisé « Grand Site de France » depuis 2011. Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.
Géographie
Localisation
C'est une commune située au sud-ouest de Calais, limitrophe, au nord, de Sangatte au pied du cap Blanc-Nez (altitude 151 m).
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes et de la Manche :
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 7,29 .
Hydrographie
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau,.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 amplitude thermique annuelle de 12,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Marck à 17 vol d'oiseau, est de 11,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Paysages
La commune s'inscrit dans les « paysages des falaises d'Opale » tels qu'ils sont définis dans l'atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL),.
Ces paysages, qui concernent 30 communes, s'étendent le long de la côte, d'Équihen-Plage à Sangatte, sur une bande d'environ 50 kilomètres de long et d'un maximum de 5 kilomètres de large, l'autoroute A 16 étant la frontière à l'est. Ils sont constitués, d'une part, par les falaises d'Opale où se trouve le grand site des Deux Caps qui, avec le cap Blanc-Nez, culmine à 150 mètres, ces falaises offrent un belvédère sur le pas de Calais avec la possibilité de voir les côtes d'Angleterre, et d'autre part, vers l'intérieur des terres, avec les paysages littoraux qui jouxtent ceux des coteaux calaisiens et du pays de Licques, d'un paysage alternant collines, vallons et bocages.
L'occupation des sols se répartit en 43 % de cultures pour les paysages arrière-littoraux, 20 % de sols artificialisés, 20 % de prairies et forêts et 10 % de plage.
Les crans constituent une des particularités de ces côtes à falaises. Les crans sont des vallées suspendues qui se sont retrouvées le « nez en l'air », soit du fait de l'affaissement du pas de Calais, soit par la baisse du niveau de la mer comme le cran d'Escalles, le cran Mademoiselle, le cran Poulet, le cran Barbier, le cran des Sillers, le cran de Quette et le cran aux Œufs, situés, eux, sur la commune d'Audinghen.
Ces paysages sont traversés par trois fleuves côtiers, la Liane (Boulogne-sur-Mer), le Wimereux (Wimereux) et la Slack (Ambleteuse), et par le ou GR littoral, appelé aussi sentier des douaniers, qui chemine le long de ces paysages et offre un magnifique panorama.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés et gérés
La protection réglementaire est le mode d'intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée.
Dans ce cadre, la commune fait partie de quatre espaces protégés et gérés :
- le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d'une superficie de 132 499 ;
- le cap Blanc-Nez, terrain acquis par le Conservatoire du littoral, d'une superficie de 343 ;
- le petit Blanc-Nez, terrain acquis par le Conservatoire du littoral, d'une superficie de 13,87 ;
- le Cap Blanc Nez, protégé par un arrêté préfectoral de protection de biotope, d'une superficie de 129,36 .
Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1 : le site du Cap Blanc-Nez, mont d'Hubert, mont Vasseur et fond de la Forge. Ce site marque la fin de la partie nord des collines de l'Artois sur laquelle se trouve la seule falaise crétacique littorale de la région Nord-Pas de Calais, culminant à plus de 150 mètres.
Patrimoine géologique
Sur le territoire communal se trouve le site des formations crétacées dans les falaises du Cap Blanc-Nez. Il est inscrit à l'inventaire national du patrimoine géologique et on y trouve des roches sédimentaires déposées entre l'Albien et le Turonien supérieur.
Site Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles.
Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : les falaises et pelouses du cap Blanc-Nez, du mont d'Hubert, des Noires Mottes, du fond de la Forge et du mont de Couple, d'une superficie de 728 hectares dont 40 % de superficie marine, avec une altitude maximum de 162 mètres.
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesCassini
- « », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- DREAL, « » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- DREAL, « », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- », sur European Environment Agency (consulté le ).
- « », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
Erreur de référence : Des balises <ref>
existent pour un groupe nommé « Carte », mais aucune balise <references group="Carte"/>
correspondante n’a été trouvée
Erreur de référence : Des balises <ref>
existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/>
correspondante n’a été trouvée
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Scala en 844-877 ; Scalas ou Scalae en 1040 ; Scales en 1107-1112 ; Scalae Bertiniacae au ,, Ecalles en 1793 et Escalles depuis1801.
Skale en flamand.
Il s'agit d'une formation toponymique sans doute médiévale qui consiste en un seul appellatif pris absolument,.
Cependant, plusieurs hypothèses existent sur son origine exacte. Albert Dauzat rapproche Escalles des noms de lieu du type L'Échelle (Ardenne, Scala 1262); L'Échelle (Somme), ainsi que du type occitan Escales (Aude, Scalas 979), auxquels il attribue le sens d'« échelle → pente abrupte ». Cela correspond au site environnant Escales, notamment celui du Mont-Hubert. Maurits Gysseling compare avec les noms de lieux anglais Scales et normands Écalles et suggère de l'interpréter par le vieux norrois skáli « baraque ».
François de Beaurepaire le cite lui aussi avec les toponymes anglais Scales et normands (Estouteville-Écalles , Seine-Maritime, Scalis fin Villers-Écalles, Seine-Maritime, Escalis Foucart, Seine-Maritime, Foucart Escalles jusqu'au anglo-saxon scale de sens proche qui selon lui se retrouve dans Escalles. Il le met en lien avec les établissements [anglo-]saxons du Boulonnais (notamment les noms en -thun, équivalent du -ton anglais). Cependant le mot anglo-saxon *scale ne semble pas attesté et A. D. Mills explique les Scales du nord de l'Angleterre tout comme Gysseling par le vieux norrois skáli. Les noms de lieux germaniques du Boulonnais ont fait l'objet d'une étude plus récente d'Arnaud Fournet dans la Nouvelle revue d'onomastique. Il considère *skal « abri » comme germanique sans plus de précision.
- Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 136.
- Maurits Gysseling, Toponymisch Woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (vóór 1226), 1960, [1].
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesCassini
- Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 258a.
- François de Beaurepaire (Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, (ISBN , OCLC 6403150), p. 68 - 69.
- A. D. Mills, A Dictionary of British Place Names, Publisher: Oxford University Press, Print Publication Date: 2011, Print (ISBN ), Published online: 2011, Current Online Version: 2011 (ISBN ) (lire en ligne anglais) [2]
- Arnaud Fournet, « À propos des toponymes germaniques dans l'ancien comté de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) » in Nouvelle revue d'onomastique, année 2012, pp. 21- (lire en ligne) [3]
Histoire
Des fouilles effectuées en 1863-1864 ont révélé que des mottes, d'une hauteur allant jusqu'à environ un mètre, situées sur Escalles (de même que sur la commune voisine de Sangatte) étaient des tumulus, où ont été retrouvés des ossements, datant possiblement des Gaulois.
Vers 1120, Escalles était une seigneurie dépendant de l'abbaye de Saint-Bertin de Saint-Omer. Les habitants d'Escalles devaient différentes servitudes aux comtes de Guînes, dont à de Guînes en particulier, comme l'obligation de construire des ouvrages en son château de Gu̩înes. En 1124, Lambert, abbé de Saint-Bertin, obtint de Manassès que cette obligation cesse. En échange, Manassès reçut la promesse que les habitants d'Escalles lui apporteraient leur assistance en cas de guerre.
En 1266, un accord est passé entre le comte de Guînes Arnould III de Guînes et l'abbaye de Saint-Bertin au sujet de terres situées à Scales. Et en 1272, le même comte entérine l'accord passé avec l'abbaye au sujet de la libre circulation des tenanciers du monastère demeurant à Scales pour faire commerce de draps et de laines.
- Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1865-1866, onzième volume, p. 288-293, lire en ligne.
- André Du Chesne, Histoire généalogique des maisons de Guines, d'Ardres, de Gand et de Coucy et de quelques autres familles illustres, Paris, 1632, p. 27-28, lire en ligne
- Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome V, Année 1266.
- A. Wauters, op. cit., Tome V, Année 1272.
Héraldique
Blason | D'argent au sautoir de gueules, chargé en cœur d'un tourteau d'azur et accompagné en pointe d'une ombre d'étoile de sable. |
|
---|---|---|
Détails | * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (azur sur gueules). Adopté par la municipalité. |
- « », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Escalles dans la littérature
Découvrez les informations sur Escalles dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.
3796 autres localités pour la Hauts-de-France
Vous pouvez consulter la liste des 3796 autres localités pour la Hauts-de-France sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-hdf/villes.html.
Version en cache
21/11/2024 23:00:14 Cette version de la page est en cache (à la date du 21/11/2024 23:00:14) afin d'accélérer le traitement. Vous pouvez activer le mode utilisateur dans le menu en haut pour afficher la dernère version de la page.Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-hdf/275421.html
L'infobrol est un site personnel dont le contenu n'engage que moi. Le texte est mis à disposition sous licence CreativeCommons(BY-NC-SA). Plus d'info sur les conditions d'utilisation et sur l'auteur.