Estréelles
Localisation
Estréelles : descriptif
- Estréelles
Estréelles est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France
Ses habitants sont appelés les Estréellois. La commune fait partie de la communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois qui regroupe 46 communes et compte 65 760 habitants en 2021.
Géographie
Localisation
La commune, située dans le sud-ouest du département du Pas-de-Calais, se trouve dans la vallée de la Course et à 5 km au nord de la commune de Montreuil-sur-Mer (chef-lieu d'arrondissement).
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 3,18 .
Hydrographie
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par la Course, un cours d'eau d'une longueur de 24,72 affluent droit du fleuve côtier la Canche. La Course prend sa source dans la commune de Doudeauville et se jette dans La Canche au niveau de la commune d'Attin.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 amplitude thermique annuelle de 12,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Touquet-Paris-Plage à 14 vol d'oiseau, est de 11,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Paysages
La commune est située dans le « paysage montreuillois » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL),. Ce paysage, qui concerne 98 communes, se délimite : à l’Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l’Authie, et à l’Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette…, offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy….
Milieux naturels et biodiversité
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1 : la vallée de la Course à l'aval d'Enquin-sous-Baillon. Le périmètre de la ZNIEFF présente un réseau hydrographique complexe associant plusieurs cours d’eau (Course, Bimoise, Baillons, rivière des Fontaines…) et de nombreuses sources, ainsi que des plans d’eau d’origine artificielle (ballastières, cressonnières, piscicultures, mares de chasse).
et une ZNIEFF de type 2 : la vallée de la Course. Elle se situe dans le pays de Montreuil et plus précisément dans l’entité paysagère des ondulations montreuilloises.
-
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesCassini
- « », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- Sandre, « » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- DREAL, « » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- DREAL, « », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
Erreur de référence : Des balises <ref>
existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/>
correspondante n’a été trouvée
Toponymie
Attestations anciennes
Le nom de la localité est attesté sous les formes Strales en 1121 ; Estraielles de 1132 à 1135 ; Straeles en 1117 ; Estrieles et Estraheles en 1134 ; Estraeles en 1150 ; Straellae en 1169 ; Straheles en 1170 ; Straeles en 1173 ; Strahelae en 1177 ; Estraieles en 1227 ; Estrayelles en 1252 ; Estreel en 1263 ; Estrels en 1269 ; Estrayeles, Estraieles et Estraeles en 1311 ; Estreieles au , Estreelles en 1793 ; Etréelles et Estréelles depuis 1801.
Étymologie
- Le nom Estrées est un terme d'ancien français, issu du latin strata (via), qui désignait une « voie couverte de pierres plates », par opposition à rupta (via) > route. Il s'est conservé dans la plupart des langues romanes (cf. l'italien et le roumain strada) et a été emprunté par le germanique (cf. l'anglais street, l'allemand Straße et le néerlandais straat). Le mot estrée a disparu du français à la fin du Moyen Âge, mais il demeure dans un grand nombre de toponymes, particulièrement dans le nord de la France, signalant la proximité d'une voie romaine, ici, la voie romaine, via Agrippa de l'Océan, dite Océane, reliant Amiens (Samarobriva) à Boulogne-sur-Mer (Gesoriacum), aujourd'hui ex. RN 7 et ex. RN 1
- Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 139-140.
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesCassini
- John Ayto, Dictionary of Word Origins, Arcade Publishing, New York, 1990, 584 pages, pg 506
- Stéphane Gendron, La Toponymie des voies romaines et médiévales, éditions errance, Paris, 2006, 200 pages, pg 32
Étymologie
- Le nom Estrées est un terme d'ancien français, issu du latin strata (via), qui désignait une « voie couverte de pierres plates », par opposition à rupta (via) > route. Il s'est conservé dans la plupart des langues romanes (cf. l'italien et le roumain strada) et a été emprunté par le germanique (cf. l'anglais street, l'allemand Straße et le néerlandais straat). Le mot estrée a disparu du français à la fin du Moyen Âge, mais il demeure dans un grand nombre de toponymes, particulièrement dans le nord de la France, signalant la proximité d'une voie romaine, ici, la voie romaine, via Agrippa de l'Océan, dite Océane, reliant Amiens (Samarobriva) à Boulogne-sur-Mer (Gesoriacum), aujourd'hui ex. RN 7 et ex. RN 1
- John Ayto, Dictionary of Word Origins, Arcade Publishing, New York, 1990, 584 pages, pg 506
- Stéphane Gendron, La Toponymie des voies romaines et médiévales, éditions errance, Paris, 2006, 200 pages, pg 32
Histoire
Ce qui suit est la reproduction in-extenso du texte figurant sur une plaque émaillée offerte au public installée à proximité de la mairie. L'auteur n'y est pas indiqué.
Estréelles
Stratella
Niché au fond de fa vallée de la Course, Estréelles s‘étire le long de la rive droite de la rivière. Le village tire son nom de stratella qui évoque la voie romaine dite Océane reliant Amiens à Boulogne-sur-Mer. La présence romaine est confirmée par la découverte de monnaies et de fibules.
La paroisse d’Estréelles est attestée en 1134 date à laquelle l'autel est concédé par l'évêque de Thérouanne à l’abbaye de Saint-Josse-sur-Mer.
La Seigneurie d'Estréelles appartient d’abord à une famille de ce nom dont le plus ancien membre connu est cité au XIIe siècle. Elle passe ensuite aux Nazart et aux Hardenthun. Vers 1530, Françoise de Hardenthun épouse Francois de Louvigny. La seigneurie est transmise aux du Blaisel en 1634 puis au baron Victor Morand en 1862.
En 1567, Claude de Louvigny, seigneur d'Estréelles converti au protestantisme, fait construire une maison forte flanquée d'une tour à mâchicoulis et entourée d’un fossé à proximité de l’église. Elle sert de lieu de culte aux protestants des environs, qui, selon la tradition, attaquaient les paroissiens se rendant à la messe.
En 1572, peu après la Saint-Barthélemy, le «fort» est assiégé par la garnison de Montreuil-sur-Mer. En 1591, les biens de Claude de Louvigny sont confisqués par la Ligue. Le gouverneur de Montreuil obtient temporairement la jouissance de la maison forte. Le «fort » change de propriétaires au gré des mariages. Désaffecté, il fait Office de grange jusqu’en 1970, année de sa démolition. Le soubassement est conservé, sauvé de l’oubli par les propriétaires actuels.
L’église Saint-Omer conserve les traces de la générosité des seigneurs d'Estréelles. Le chœur est reconstruit en 1779 par les du Blaisel. En 1862, Caroline du Blaisel fait édifier la sacristie et la flèche d’ardoise qui remplace l'ancien clocher-mur. De 1884 à 1889, la baronne Morand finance une importante campagne de travaux. Les murs de la nef sont rehaussés d‘un mètre et percés de quatre fenêtres en plein cintre. les voûtes et la charpente sont remplacées. Une toiture d’ardoise est substituée à la couverture de tuile. L’église s‘enrichit d'un nouveau mobilier. Les travaux sont inaugurés le 13 décembre 1885 en présence du chanoine Queste, grand doyen de Montreuil.
Héraldique
Blason | D'hermine au temple [de l'église reformée] de gueules, ouvert et ajouré de sable, posé en perspective. |
|
---|---|---|
Détails | Le "temple du lieu" est en fait l'ancien fort d'Estréelles, où se pratiquait la religion réformée, effondré en partie en 1969 puis détruit en 1970. Le champ d'hermine est emprunté, lui, aux armes des derniers seigneurs d'Estréelles aux XVIIe siècle et XVIIIe siècle : les Du Blaizel, qui portaient « d'hermine à cinq losanges de gueules mis en fasce ». Adopté par la municipalité. |
- « », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Estréelles dans la littérature
Découvrez les informations sur Estréelles dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.
3796 autres localités pour la Hauts-de-France
Vous pouvez consulter la liste des 3796 autres localités pour la Hauts-de-France sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-hdf/villes.html.
Version en cache
21/11/2024 22:25:12 Cette version de la page est en cache (à la date du 21/11/2024 22:25:12) afin d'accélérer le traitement. Vous pouvez activer le mode utilisateur dans le menu en haut pour afficher la dernère version de la page.Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-hdf/275409.html
L'infobrol est un site personnel dont le contenu n'engage que moi. Le texte est mis à disposition sous licence CreativeCommons(BY-NC-SA). Plus d'info sur les conditions d'utilisation et sur l'auteur.