La Thieuloye

Localisation

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La Thieuloye : descriptif

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La Thieuloye

La Thieuloye est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. La commune fait partie de la communauté de communes du Ternois qui regroupe 103 communes et compte 37 469 habitants en 2021.

Géographie

Localisation

La Thieuloye se situe près de Saint-Pol-sur-Ternoise sur la départementale 77, elle est pratiquement au carrefour des nationales 939 et 941 près de l'axe Saint-Pol - Béthune à 15 minutes de la rocade minière.

C'est un village typique du Ternois, avec des fermes bâties au carré qui ont leurs façades exposées plein sud.

Les limites du territoire communal.
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

Communes limitrophes de La Thieuloye
Bours Diéval Bajus
Brias La Thieuloye
Monchy-Breton Magnicourt-en-Comte

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 4,06 .

Paysages

La commune s'inscrit dans les « paysages du Ternois » tels qu'ils sont définis dans l'atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL),.

Ces paysages, qui concernent 138 communes avec trois pôles d'attraction que sont Hesdin à l'ouest, Saint-Pol-sur-Ternoise à l'est et, dans une moindre mesure, Frévent en lisière sud, sont délimités par deux cours d'eau : la Canche au Sud et la Ternoise au Nord. Ces paysages sont composés de plateaux, de vallées et de bocages. Les plateaux du Ternois montrent une structure tabulaire assez plane et une altitude assez régulière avec des points culminants entre 150 et 160 m.

Le territoire d'une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud et d'Est en Ouest, est traversé par la D 939 reliant Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, par la D 912 entre Saint-Pol-sur-Ternoise et Frévent et par la ligne ferroviaire de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples dans la vallée de la Canche. La position excentrée, en l'absence de grands axes autoroutiers ou ferrés structurants, a permis au Ternois de conserver un caractère rural et une certaine qualité de paysage.

Au niveau de l'occupation des sols, les surfaces cultivées sont omniprésentes sur les plateaux, avec majoritairement la culture de la betterave et de la pomme de terre, et représentent près de 72 % de la surface totale de ces paysages du Ternois, les espaces artificialisés, cantonnés dans les fonds de vallée, représentent 13 % et les surfaces boisées, présentes dans les deux principales vallées de la Ternoise et de la Canche, ne représentent que 6 %.

Hydrographie

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau,.

Réseau hydrographique de la Thieuloye.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 amplitude thermique annuelle de 13,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fiefs à 13 vol d'oiseau, est de 10,4 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

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  2. DREAL, «  » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  3. DREAL, «  », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  4. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Le Tieulloie (1312) ; Le Thiulloye (1313) ; La Tiulloie (1323) ; La Tuilloie (1324) ; La Tieuloye (1329) ; Thieulois (1429) ; Le Thilloye (1474) ; Thieulloy (1720) ; La Thieuloy (XVIIIe siècle) ; La Tieuloye-lez-Wachin (1739).

Étymologiquement, le nom qui est issu de tegula (tuile) et signifierait « la tuilerie »[source insuffisante].

  1. Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 368.
  2. Pierre Miquel, Petite histoire des noms de lieux, villes et villages de France, Albin Michel, (lire en ligne), p. 152.

Histoire

La terre et seigneurie de La Thieuloye est érigée en vicomté le au bénéfice de Charles de Bernemicourt, seigneur du lieu, descendant des marquis de Saluces. Il a combattu au service de ses princes et a été fait prisonnier de guerre.

En 1761, La Thieuloye compte 76 manoirs autour d'un château féodal[Passage problématique]. Ce dernier appartient au comte de Saint Pierre mais celui-ci qui était situé rue de l'École et dont l'avenue principale était la rue du Calvaire a été détruit lors de la Révolution française en 1789. Au cours de laquelle l'église n'a pas été vendue nationalement car elle a été conservée pour les assemblées républicaines.

Mais cette église était ébranlée fortement et disloquée en plusieurs endroits. Aussi, depuis longtemps déjà les habitants avaient exprimé le désir d'en bâtir une nouvelle. À l'arrivée de M. l'abbé Pauchet comme curé de la paroisse (1861), les habitants reprirent courage. Ils connaissaient son zèle, ses aptitudes et les divers travaux qu'il avait heureusement exécutés ailleurs, ils ne doutaient pas du succès de leur entreprise, si elle était dirigée par lui. Ils le prièrent donc de faire le plan et le devis d'une nouvelle église. Cette œuvre, en 1868, était assez complète pour qu'elle fut consacrée, et l'évêque Lequette accomplissait cette auguste cérémonie le . Soixante ecclésiastiques, entre autres l'évêque Scott, doyen d'Aire, camérier du souverain pontife, M. Boyaval, grand doyen de Saint-Pol et M. Capron, chanoine d'Arras et curé de Wingles, prenaient part au dîner offert à Sa Grandeur par M. Pauchet le curé de la Thieuloye, ainsi qu'un grand nombre de laïques parmi lesquels on comptait M. le comte de Bryas, M. le comte de Saint-Pierre Jette de Bruxelles, etc. (Cf Annuaire du Diocèse d'Arras 1869, 1878).

Cette nouvelle église, dont le promoteur était Hubert Victor Pauchet, curé de La Thieuloye, a une forme de croix grecque et son clocher dominant est très fin et très haut. Celle-ci est placée sous l'invocation de la Vierge que l'on révère sous le nom de Notre Dame du Mont-Ferat. Selon les anciens plusieurs miracles eurent lieu dans ce lieu de culte. Au cours de ses restaurations successives des paroissiens ont fait don de vitraux magnifiques classés au patrimoine, ils sont donc sous la surveillance attentive et la protection de la municipalité.

Pendant la Première Guerre mondiale, La Thieuloye était située en arrière du front de l'Artois. Des troupes sont passées par la commune, par exemple en avril 1915, où des soldats retirés du front d'Ypres, ont embarqué dans des trains à Bergues à destination de Pernes et de là ont gagné La Thieuloye et Diéval.

Le , le général commandant la Croix de guerre au drapeau du .

  1. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, lire en ligne.
  2. «  », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  3. «  », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )

Héraldique

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
de gueules au lion d'hermine.

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La Thieuloye dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-hdf/275276.html

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