Cinqueux

Localisation

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Cinqueux : descriptif

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Cinqueux

Cinqueux est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Cinquatiens et les Cinquatiennes.

Géographie

Description

La rue de Liancourt et les commerces.

À vol d'oiseau, la commune se situe à 66 kilomètres au sud d'Amiens, à 34 kilomètres au sud-est de Beauvais, à 24 kilomètres au sud-ouest de Compiègne et à 52 kilomètres au nord de Paris.

Le territoire s'étend sur 675 hectares.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Cinqueux
Rosoy Sacy-le-Grand
Angicourt Cinqueux Monceaux
Rieux Brenouille

Topographie et géologie

Paysage au sud du village : la montagne de Rocq se trouve à gauche, la montagne de Moymont à droite.

Cette commune occupe une partie des coteaux qui constituent la région méridionale du canton de Liancourt. Elle s'étend vers le nord jusqu'aux marais de Sacy-le-Grand. Le chef-lieu est situé dans une gorge qui sépare les collines dites de Roc, de Moimont, de Verderonne (ou montagne de Berthaut) et de Catiau.

La commune s'étend entre 31 NGF dans les marais de Sacy-le-Grand et 118 mètres d'altitude au sommet de la montagne de Berthaut. Voici quelques altitudes : 33 mètres dans le marais, à la rencontre de la RD 75 et de la grande allée Coutard, 41 mètres à la ferme de Monvinet, 50 mètres au centre du village, 62 mètres à la butte des Montilles, 76 mètres au sommet de la butte Aigumont (limite orientale du erritoire), 105 mètres au point culminant de la montagne de Roc, 112 mètres à la montagne de Moimont et 115 mètres à Catiau. Les deux monts Berthaut et Catiau sont proches l'un de l'autre, mais sont séparés par une dépression dite Entre-deux-Monts. Les collines isolées faisaient partie du massif comprenant ces coteaux eux-mêmes et les montagnes de Liancourt et de Cambronne-lès-Clermont avant les derniers bouleversements auquel la contrée a été soumise.

Les collines de Verderonne, de Moimont, de Roc et de Catiau présentent un ensemble et une disposition de couches conformes en tout à celles du plateau de Liancourt. Il existe des fossiles à Cinqueux même et dans plusieurs autres lieux. On remarque sur les pentes, notamment à Moimont, de gros blocs de roche descendus des bancs supérieurs, lorsque le sable sur lequel ils reposaient a été enlevé. Des coquilles brisées pareilles à celles qui accompagnent les lignites du Soissonnais se retrouvent en fragment au bas du village. Toutes ces couches appartiennent au calcaire grossier inférieur et moyen.

Le terrain de la commune est tourbeux dans l'ancien lac de Longa Aqua. Les terres de transport et les argiles à lignite se situent vers Monceaux, les sables glauconneux avec fossiles sur les pentes, et le calcaire grossier constitue la charpente des monticules.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Frette et le cours d'eau 01 de la commune de Cinqueux,,.

La fontaine Saint-Martin est tarie. Elle s'écoulait dans un ruisselet qui se réunit à un autre également de peu d'importance pour rejoindre près de Monceaux le fossé des Champs Baron, lequel se déversant dans le ruisseau de Popincourt peu avant son confluent avec l'Oise. Mais délimitant la commune au nord, coule en ligne droite sur 1,5 . Elle traverse la zone des marais dits de Sacy-le-Grand, laissant sur Cinqueux une centaine d'hectares de marais et étangs. Les zones les plus basses du territoire se situent au-dessus de plusieurs nappes phréatiques sous-affleurantes. Les zones les plus basses du territoire sont situées au-dessus de plusieurs nappes phréatiques sous-affleurantes.

Cinq plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le plan d'eau 1 du le marais de Cinqueux (2,3 ,.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 789 bassins versants en totalité ou en partie (Aisne, Oise et Aronde). Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le , puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte Oise-Aronde.

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 amplitude thermique annuelle de 14,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 8 vol d'oiseau, est de 11,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Les marais de Sacy-le-Grand.

Hormis l'espace urbain, qui occupe 13,7 % du territoire sur 92 hectares, la commune se compose à 40,8 % d'espaces boisés sur 275 hectares. Ces derniers s'étendent sur les coteaux des collines de Roc, Moimont, Catiau, Berthaut, des buttes d'Aigumont et des Montilles ainsi que dans le fond de la vallée de Cinqueux (bois des Petimbré) jusqu'au marais de Sacy-le-Grand. Les cultures rassemblent 18,3 % de la surface sur 123 hectares.

Les marais de Cinqueux, compris dans les marais de Sacy-le-Grand, constituent 17,4 % de la superficie sur près de 118 hectares. Cette zone humide constituée de mares et d'étang occupe le nord du territoire. La commune comporte également 54 hectares de vergers et prairies ainsi que 9 hectares de landes,.

Les marais de Sacy-le-Grand sont classés zone natura 2000, en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1 ainsi qu'en zone importante pour la protection des oiseaux (ZICO). Les collines de Verderonne, de Berthaut et de Catiau sont également inscrites en Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1. La commune est traversée par plusieurs corridors écologiques potentiels.


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  1. a b et c «  » sur Géoportail..
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Toponymie

Le nom de cet ancien vicus se trouve mentionné pour la première fois sous la forme Senquatium dans une charte de Robert II de France, datant de 1014, ensuite dans un diplôme de Philippe Ier, de 1060, sous la dénomination de Senquatium. Parmi plus de cinquante autres, voici quelques formes anciennes postérieures au Creil en 1571 ; audict Cinqueulx en 1587 ; Ceinct queulx en 1602 ; Saingueux en 1613 ; Cinqueux sur une carte de 1630 ; Cinq queux en 1646 ; Cinqueux en Picardie en 1661 ; Cinquiez au diocèse de Beauvais de 1710, Senqueux en 1741 ; Cinqueux sur la carte de Cassini de 1756 ; Cinquieux en 1769 ; Cinq queulx en 1711.

L'origine et la signification du nom demeurent obscures. Selon Paul Lebel (1950) il est vraisemblable que le nom primitif soit celui d'un dieu gaulois, (Senquatium en 1014) renvoie sans doute à Sinquatis, divinité gauloise des sources. D'autres auteurs disent qu'il s'agit d'un nom romain. Une autre origine a été avancée : Cinqueux indiquerait « un golfe tranquille » jadis formé par les lacs de la Grande Mer entre Cinqueux et Monceaux. Mais les érudits considèrent cette origine comme fantaisiste. Cependant, la désignation sous la forme Saint-Queux est une erreur. Pareille méprise s'est reproduite en d'autres lieux où la première syllabe du nom a été modifiée par analogie avec le mot saint. Ainsi ont été cités des noms de saints qui n'ont jamais existé.


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  1. a et b Émile Lambert, Dictionnaire topographique du département de l'Oise, Amiens, , p. 140.


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Histoire

Cinqueux par la carte de Cassini.

La charte de 1014, émanant de Robert le Pieux, que les historiens ont cité comme étant le plus ancien document écrit constatant l'existence de Cinqueux, concernait également Rosoy et Verderonne. En 1060 Philippe Ier donne à l'abbaye Saint-Lucien de Beauvais tous les droits qu'il possédait sur les trois mêmes paroisses. Cet établissement avait encore ces biens en 1699. Mais il ne figurait plus sur la liste des propriétaires lors de la vente des biens nationaux sous la Révolution française.

D'autres communautés religieuses possédaient aussi des fiefs à Cinqueux : les prieurés de Saint-Christophe-en-Halatte et de Saint-Leu-d'Esserent, les abbayes de Chaalis, du Moncel et de la Victoire, le couvent des Carmes de Senlis et la prévôté d'Angicourt.

Émile Lambert a établi que 24 communautés avaient eu des biens sur la commune[réf. nécessaire]. Louis X le Hutin, qui régna de 1314 à 1316, avait commencé à émanciper les serfs qui vivaient sur le domaine royal. Cependant, en 1334, Béatrix de Bourbon, comtesse de Clermont et dame de Creil, mariée à Jean de Luxembourg, roi de Pologne et de Bohême, avait encore des serfs à Cinqueux et aux Ageux.

Il existait au Moyen Âge une forteresse dépendant du domaine royal, qui est démantelée par la jacquerie et par les guerres des Anglais, puis rasée sous Charles VII. À cette époque du Rieux et d'autres lieux), était presque vide d'habitants par suite de guerres.

Cinqueux est alors le siège d'une juridiction particulière sous le nom de Mairie royale, qui ressortait de la châtellenie de Creil, elle-même mouvant du puissant comté de Clermont. Toutefois les droits de la Mairie, en particulier la basse justice, ne s'appliquaient qu'à une partie de la paroisse. La ferme de Monvinet, qui avait appartenu à l'abbaye de la Victoire et relevait directement de la seigneurie de Choisy-la-Victoire avait constitué le fief de Monvinet-Longueau. Celui-ci passa successivement aux sieurs d'Harbonnières, de Boulainvillers et de La Boissière. Les La Boissière possédaient aussi, vers 1602, Brenouille et Verderonne. La terre de Cinqueux est acquise en partie, le , par Louis IV Henri de Bourbon-Condé, prince de Condé. Son fils Louis V Joseph de Bourbon-Condé la possède encore en 1789. Elle faisait partie du comté de Clermont.

Signalons que la Caisse d'épargne[Laquelle ?], dès sa création en 1836, ouvre une succursale à Cinqueux. Elle la supprime en 1850, la commune étant alors desservie par la Caisse de Liancourt.

En 1836, deux moulins à vent sont exploités dans le territoire communal, dont la population vit uniquelent de l'actiuvité agricole. A cette époque, la commune est propriétaire du presbytère, d'une école, de tourbières, et de pâtures

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Héraldique

Blason
'Écartelé en sautoir au 1 de sinople chargé de cinq monts de sables, qui sont la butte Catiau, la butte des Aigumonts, la montagne de Roc, la montagne de Berthaut et la montagne Moimont, au 2 de gueules au moulin d'or et ailes de sable qui représentent les moulins à vent de Roc, de Berthaut et de Moimont, au 3 de gueules à l'église d'or, couverte de sable qui est l'église Saint Martin, au 4 parti à dextre d'azur au roseau de sable sur ondes d'azur et d'argent, que sont les marais. Parti à senestre d'or aux cerises de gueules et feuilles de sinople que sont les fruits rouges, sur le tout ; Ecartelé au 1 et au 4, d'azur aux trois fleurs de lys d'or. Au 2 et au 3, d'argent aux trois lions de gueules, lampassés de même, qui sont la Picardie.
Détails
Les armes de Cinqueux sont issues d'un concours lancé par la municipalité de Cinqueux en 2003 et remporté par M. Liennard de Clermont.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
  1. «  », sur armorialdefrance.fr.

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Cinqueux dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-hdf/275153.html

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