Lévignen

Localisation

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Lévignen : descriptif

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Lévignen

Lévignen est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Géographie

Localisation

Lévignen est un bourg périurbain du Valois jouxtant par le sud-ouest Crépy-en-Valois et situé à vol d'oiseau à 24 km à l'est de Senlis, 14 km au sud-ouest de Villers-Cotterêts, 15 km à l'ouest de La Ferté-Milon, 26 km au nord de Meaux et à 10 km de Nanteuil-le-Haudouin.

La commune se trouve dans l'aire d'attraction de Paris, dans la zone d'emploi de Soissons et dans le bassin de vie de Crépy-en-Valois.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Bargny, Betz, Boissy-Fresnoy, Crépy-en-Valois, Gondreville, Ormoy-le-Davien, Ormoy-Villers et Rouville.

Communes limitrophes de Lévignen
Rouville Crépy-en-Valois Gondreville
Ormoy-Villers Lévignen Ormoy-le-Davien
Boissy-Fresnoy Betz Bargny

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 13,90 .

Louis Graves indiquait en 1851 que le territoire de la commune figurait un rectangle qui occupait « une grande partie du plateau entre le falaise de l'ancien Valois et le cours de la Grivette. Il n'y a .point d'eau ni de mou:veulent prononcé de-terrain dans cette étendue. Les sections de l'ouest et du sud-ouest sont sableuses et couvertes de bois ou à l'état de friche ; le reste est une plaine consacrée à la production des céréales.
Le chef-lieu, à-peu-près central, comprend deux rues principales, l'une plus grande, nouvelle, à tracé ondulé sur la route de Paris à Soissons; la deuxième sur la route de Crépy.
L'ensemble .a l'aspect d'un bourg
 »
.

Hydrographie

Réseau hydrographique
Réseau hydrographique de Lévignen.

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Grivette,.

La Grivette, d'une longueur de 15 canal de l'Ourcq à Neufchelles, après avoir traversé huit communes.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 287 bassin versant de l'Automne. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat d'aménagement et de gestion des eaux du Bassin Automne (S.A.G.E.B.A).

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 amplitude thermique annuelle de 14,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Plessis-Belleville à 16 vol d'oiseau, est de 11,4 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.


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  2. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Betz, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 178 lire en ligne), Google Livres.
  3. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  4. Sandre, «  »
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  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Lévignien en 1182, Luviniacum en 1190, Levigniacum en 1255, Levegnem en 1277, Lévignem, Lévignent, Lévignan en 1544.

Il s'agit d'un type toponymique gallo-roman en (autrement noté -acum), dont le premier élément est l'anthroponyme gallo-romain LEVINIU (Levinius) ou LUPINIU (latin Lupinius). Éventuellement, on peut y voir le nom du loup (< gallo-roman LUPU, latin lupus), suivi du suffixe allongé -INIACU, d'où le sens global de louvière « endroit où il y a des loups ».
Cependant, dans ces deux derniers cas, l'évolution régulière aurait dû se faire en Louvigny, comme Louvigny (Calvados, Loveneium en 1082), Louvigny (Sarthe, Lupiniacus en 1210), etc..

Remarque : la terminaison -en pose un problème, car on attendrait -y (anciennement -ei, -i). L'absence de formes suffisamment anciennes ne permet pas de déterminer si cet élément -en représente l'appellatif germanique ham « maison, village » (ancien français ham > hamel > hameau) qui a parfois évolué en hem dans le nord de la Picardie (ex. Hem-Hardinval). On le retrouverait ici en composition -hem comme dans Tournehem (Tournehan en 1793). La présence de ce type de composé serait alors inédite.

  1. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Betz, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, 1851, 178 p.
  2. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, page 608[réf. incomplète].
  3. Albert Dauzat et Charles Rostaing, DENLF, p. 399b.[réf. incomplète]

Histoire

Ancien Régime

Ancien site gallo-romain, ce village a eu, dans l'histoire du comté puis duché de Valois, une place très importante, du fait de sa situation au croisement de routes empruntées pour les échanges entre les villes du Nord vers les foires de Champagne mais aussi de Paris jusqu'en Belgique. Sa très grande proximité avec le pouvoir royal y a contribué.[réf. nécessaire]

Charte de Louis X de 1314 confirmant à son oncle Charles de Valois ses droits sur les villages de Gondreville et Lévignen.

Louis Graves indiquait : « Lévignen, ainsi que Bargny, passa du domaine royal à celui des comtes de Valois.
Dans le partage que Raoul II, :comte de Senlis et de Valois, fit au commencement du onzième siècle de ses domaines entre ses fils, le domaine de Lévignen fut compris au nombre de ceux qui échurent à Thibaut I de Crépy avec Retz et Nanteuil-le-Haudoin. Depuis, tette terre suivit les mêmes chances que celle de Nanteuil, à laquelle elle était conjointe.
Thibaut, chantre de Beauvais, la possédait vets 1250 en même tems que Betz. Après lui, Lévignen passa vers 1768 dans une autre maison par le mariage d'Alix, dernier rejeton de Nenteuil, avec Pierre seigneur de.Pacy-en-Valois, de la maison de Châtillon-sur-Marne.
Philippe III, fils de Pierre, affranchit en 1313 les vassaux de sa seigneurie, les déclarant quittes de toute servitude,. leur permettant de disposer librement de leurs biens, de se marier où bon leur semblerait, et de se faire raser. Ce dernier privilége fut celui, dit Cartier, qui les flatta le plus ; ils se firent tous couper les cheveux en signe de délivrance : de là le sobriquet de tondus, qui est encore donné aux habitant; de Lévignen.
Mais ce domaine avait déjà subi, quelque démembrement car on apprend par les titres que Gauthier d'Aulnay céda au mois de décembre 1314, au comte de Valois, les droits qu'il avait à Lévignen en même tems que ceux de Gondreville dont il a déjà été parlé. Cette part fut comprise avec Gondreville encore dans la cession faite par Philippe-de-Valois, moyennant trois cents livres de pension. viagère, à Filipe d'Holande, son maître d'hôtel.
Le fief du Donjon, qui était distinct de la seignetarie principale, fut vendu le trente décembre 1440, à Rodolphe Billard, vicomte d'Orival, moyennant douze cent soixante-dix écus d'or payés.comptant par Charles d'Orléans, duc de Valois, qui avait besoin de cet argent pour se racheter des prisons d'Angleterre, où il avait été conduit après la bataille d'Azincourt.
Et le dix-sept septembre 1469, Jeanne de Billard, veuve de Colas de Blois et fille de Rodolphe, revendit les mêmes terres à Jean de Georgias, dit Porc Espy, seigneur de Sersoy en Bourgogne et de Brégy-en-Mulcien.
Les descendans de celui-ci achetèrent dans les siècles suivans différentes dépendances du domaine de Leivignen ; Michel Georgias acquit le douze janvier 1543, moyennant trois cent vingt livres, la mairie et la justice avec plusieurs autres droits royaux, et,Nicolas Georgias, seigneur d'Espondoux, le vingt-un juin 1615, d'autres cens moyennant quatre cent vingt livres. Cette famille posséda ,dès-lors la moitié de la Seigneurie.
L'autre moitié demeurée dans la maison de Passy, constituait le fief de Saint-Blaise. dont le nom fut adopté par les propriétaires. Louis de Saint-Blaise rendit foi et hommage en 1474 pour la terre de Lévignen, que sa !fille apporta plus tard en dot à Auger, baron de Changy.
Charles de Romain, seigneur de Betz et de Sennecterre, chevalier de l'ordre du roi, acquit en 1581 le fief de Saint.Blaise. Son fils y réunit peu après l'autre moitié de la seigneurie, dont les Georgias se défirent.
Le tout fut vendu en 1636, sur la succession du dernier Charles de Romain, à Jean d'Autry déjà seigneur de Betz.
À la mort du fils de celui-ci, Jean Gaillardon, sieur du Boullier, receveur général des finances de la généralité de Soissons, achete Lévignen et Retz des directeurs des créances par-contrat du treize janvier 1678.
Jean-Baptiste-Jacques Gaillurdon, fils du précédent; vendit le vingt septembre 1706 toutes ses terres à Charles Louis Lallemant, qui avant déjà la charge du père.
Ce Lallemant, devenu fermier général, obtint au mois de décembre 1723 des lettres-patentes portant érection de la terre de Lévignen en comté.
Louis-François Lallemant, comte de Lévignen, intendant de la généralité d'Alençon, fils de Charles-Louis, réunit à ses domaines les autres parties de l'ancienne seigneurie qui en avaient été démembrées anciennement, entr'autres ce qu'on appelait les francs-fiefs, dont-le siége était dans une grosse tour octogone entre le château et l'église, et de laquelle relevaient les friches plantées du côté de Rouville et de Fresnoy.
Enfin, cette grande terre fut acquise en même tems que Betz par la princesse de Monaco.
Le duc de Valois avait un droit de travers ou péage, appelé le travers de Crépy, qui s'étendait depuis l'orme de Saint-Lazare près de Crépy jusqu'au rû de Betz, et qui se prélevait à Crépy, Lévignen, Gondreville, et Pisseleu (Aisne). Le duc d'Orléans, apanagé du Valois, y fut maintenu par arrêt du conseil tenu à Versailles le vingt-un avril 1785.
Charles VII séjourna dans l'année 1441 au château de Lévignen. Il y signa, te onze mars de cette année, des lettres portant cession au sieur Enguerel de la verrerie qui existait alors au Four-d'en-Haut, avec droit d'usage dans la forêt de Compiègne »
.

On y trouvait, depuis longtemps, un marché hebdomadaire et une foire s'installa au [réf. nécessaire].

L'histoire de Lévignen est indissociable de son appartenance au domaine royal.

Érigé en comté en 1723, il connaît alors une position de premier plan, réunissant les domaines voisins de Betz, Maquelines, Gondreville et Ormoy-le-Davien. Les vitraux posés en son église Saint-Aubin-Saint-Jean-le-Baptiste en attestent le riche héritage. Son château a disparu au [réf. nécessaire]

Époque contemporaine

En 1851, la commune dispose d'une école et est propriétaire de terrains en friche situés à l'ouest de son territoire. La population vit alors de l'agriculture.

La circulation sur la RN2

Dans les années 1960, la circulation sur la RN2 traversant le village de Lévignen était très dense et problématique. La RN2, reliant Paris à la frontière belge, connaissait une forte augmentation de trafic routier, en particulier des poids lourds, ce qui causait des nuisances importantes pour les habitants, notamment en termes de bruit, de pollution et de sécurité.

Avant la mise en place du feu tricolore en 1967, la traversée du village devenait de plus en plus dangereuse en raison de l'augmentation des accidents et des difficultés pour les piétons et véhicules locaux de circuler en sécurité. Le flux continu de véhicules sur cette route nationale rendait les traversées piétonnes presque impossibles. Le feu tricolore a donc été installé dans le but de réguler le trafic et d'améliorer la sécurité dans le centre du village.

Cependant, malgré cette amélioration, le problème persista, car le volume de circulation continuait d’augmenter au fil des années. Cela entraîna de nouvelles réflexions sur la nécessité d'une solution plus pérenne, à savoir une déviation pour contourner le village. Cette déviation fut finalement mise en place en 1996, soulageant considérablement Lévignen en détournant le trafic de transit, en particulier les poids lourds, de son centre.

Ces mesures successives ont permis d'améliorer la qualité de vie des habitants en réduisant les nuisances liées à la circulation et en sécurisant le village.

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Héraldique

Blason
Écartelé d'or et de gueules, à 3 besants d'argent 2 en chef et 1 en pointe brochant sur la partition.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
  1. «  », L'Armorial des Villes et des Villages de France (consulté le ).

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Lévignen dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
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