Fitz-James
Localisation
Fitz-James : descriptif
- Fitz-James
Fitz-James est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Elle s'appelait Warty avant mai 1710, date où elle devint le chef-lieu du duché-pairie de Fitzjames en faveur du maréchal de Berwick
Ses habitants sont appelés les Fitz-Jamois et les Fitz-Jamoises.
Géographie
Localisation
Fitz-James est situé à 60 Paris, 26 Beauvais, 29 Compiègne et 57 Amiens à vol d'oiseau.
Il est à noter que la commune se trouve également proche du centre géographique de l'Oise.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Airion, Clermont, Agnetz, Breuil-le-Sec et Erquery.
Géologie et relief
La commune s'étend entre 47 et 113 Erquery et le point le plus bas se situe dans les marais Brêche à la limite avec la commune de Clermont de l'Oise. Le territoire, dont le périmètre forme un pentagone irrégulier, est coupé par trois ravins (dont le fond de Béronne, à l'est) descendant au sud vers la Brêche qui coule au sud-ouest sur la limite.
La craie se montre dans la vallée de la Brêche, jusqu'à Fitz-James et contient beaucoup de fossiles sur le territoire. On voit des cailloux en abondance dans le parc du château de Fitz-James. On remarque également des dépôts d'argile fine, peu compacte, de couleur fauve. De larges bandes de terrains argileux font apparaître des graviers et limons anciens, sur la rive droite de la Brêche, au confluent de l'Arré, entre la commune et Breuil-le-Sec. Des alluvions modernes tapissent les vallées de la Brêche et de l'Arré. À l'est de la route qui mène de Clermont à Saint-Just-en-Chaussée, depuis Fitz-James jusqu'à Airion, on trouve un dépôt meuble limoneux, très argileux, exploité jadis sur le territoire pour la fabrication de briques et de tuiles. La commune se situe en zone de sismicité 1.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Brèche, la Béronnelle, l'Arré et un autre petit cours d'eau,.
Fitz-James est située sur la rive gauche de la Brêche, sous-affluent de la Seine prenant sa source à Reuil-sur-Brêche et se jetant dans l'Oise à Villers-Saint-Paul. Elle permet de délimiter la limite communale avec Clermont. Il s'agit du principal cours d'eau présent sur le territoire. Celle-ci se divise en plusieurs bras en amont du hameau du Grand-Fitz-James. L'Arré, prenant sa source à Saint-Just-en-Chaussée, conflue avec la Brêche à la limite sud-ouest du territoire. Son cours marque la limite communale avec Agnetz.
La Béronnelle, d'une longueur de 13 Erquery et se jette dans la Brêche à Mogneville, après avoir traversé six communes. Elle traverse l'annexe du CHSI puis se jette dans la Brêche à Liancourt.
L'Arré, d'une longueur de 16 Saint-Just-en-Chaussée et se jette dans la Brêche à Agnetz, après avoir traversé huit communes.
Deux étangs se trouvent dans la commune : le premier en amont du Grand-Fitz-James et le second entre ce dernier hameau et le chef-lieu, appelé « étang des Nacots ». Les zones les moins élevées du territoire se situent au-dessus de plusieurs nappes phréatiques sous-affleurantes.
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La Brêche à Fitz-James.
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Réseau hydrographique de Fitz-James.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 492 bassin versant de la Brêche. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte du Bassin Versant de la Brèche (SMBVB).
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 amplitude thermique annuelle de 14,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 15 vol d'oiseau, est de 11,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Hormis le tissu urbain, qui représente 10,7 % de la superficie de la commune, le territoire est constitué à 46,3 % de zones cultivées et à 35,1 % d'espaces boisés (344 hectares), que l'on retrouve tel que le bois du Parc (à l'ouest), le plus étendu, entre chef-lieu et l'Arré ou les bois de la Frête, de Béronne et Saint-Jean, tous contigus au nord-est. La Garenne de Villers et le Plant Chardon, à l'est, s'étendent jusqu'à Erquery par les coteaux du Fond de Béronne. Le bois dit du Vignoble domine le centre-ville. Enfin, quelques parcelles composent le fond de la vallée de la Brêche. Les vergers et prairies rassemblent 60 hectares (6,1 %) et les zones humides, mares et marais ne réunissent qu'1,8 hectare (0,2 %), concentrées près de la Brêche et de l'Arré. Les délaissés urbains et ruraux ainsi que les jardins et espaces verts concentrent 14,2 hectares, soit 1,5 % de la superficie totale de la commune,. Les bois de la Frête, de Béronne et Saint-Jean sont inscrits en Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1.
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Lisière entre le bois Saint-Jean et le bois de la Frête.
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Chemin longeant la limite ouest du bois de la Frête.
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Fond de Béronne et bois de la Frête à l'arrière-plan.
- « » sur Géoportail (consulté le 20 septembre 2011)..
- Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, page 113
- Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, pages 12 à 14
- Claude Teillet, Histoire de Clermont-en-Beauvaisis, des origines à nos jours, 1995, Office d'édition du livre d'histoire, pages 14 et 15
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Toponymie
Warty, ancien nom de la localité, est attesté sous les formes Garti en 1150, Vuarti en 1186, Warti en 1190, la cauchie de Wartie en 1263, Warty en 1303, Warty-Saint-Pierre en 1373, Ouartis en 1450, Warty-les-Clermonts au ,.
Ce nom de Warty était un type toponymique en -(i)acum, suffixe d'origine gauloise marquant la localisation, puis la propriété. Il est précédé du nom de personne germanique Warto, à moins qu'il ne s'agisse d'un nom gaulois ou gallo-romain influencé phonétiquement à l'initiale par le germanique plus tardivement (v → w (français central g)). La nature des formes anciennes ne permet pas de proposer le gallo-roman *WARACTIACU (dérivé en -iacum de *WARACTU, altération du latin vervactum, latin médiéval waractum, d'où guéret « terre en friche, en jachère », + -iacum).
Fitz-James s'est substitué à Warty en 1710 ou 1760 en l'honneur de Jacques, duc de Berwick, fils naturel de Jacques II, roi d'Angleterre,. Fitz est issu de l'ancien normand fiz « fils de » dans les anthroponymes de la noblesse normande médiévale. En Grande-Bretagne, il a fini par désigner par euphémisme le fils naturel d'un roi. En l'occurrence le roi James, James étant la forme anglaise de Jacques, issue elle-même de l'ancien français James (cf. Saint-James, Manche).
Le hameau de Bécrel est mentionné sous les formes Bekerel en 1201 ; le cauchie de Becquerel en 1356 et Becquerel en 1840.
L'ancien hameau de Béronne (lieu détruit) est attesté sous les formes Reinaldus de Berona en 1201 ; Berogne en 1255 ; village de Béronne en 1635 ; ferme de Béronne en 1743.
La ferme du Bois Saint-Jean apparaît comme le Boz Saint-Jehan.
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- Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), page 112
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 289b.
- (lire en ligne)
- Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l'Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 581.
- Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l'Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 55.
Histoire
Moyen Âge
Les premiers seigneurs de Fitz-James portent le nom de Warty.
L'ancien hameau de Béronne était le siège d'une seigneurie importante, mais depuis le manoir seigneurial et une ferme.
Il y avait à Béronne une chapelle, sous l'invocation de Notre-Dame et Saint-Antoine, qui était à la nomination de l'évêque.
La ferme du Bois Saint-Jean, est , au Trinitaires, qui lui donnent le nom de Saint-Jean, en l'honneur de Saint Jean de Matha, fondateur de leur ordre, mort en 1213. Ils s'établissent en 1244 dans l'ancien hôtel-Dieu de Clermont, qui devient le couvent de Saint-André, mais conservent la propriété de la ferme du bois Saint-Jean jusqu'à la révolution française.
Temps modernes
Philippe seigneur de Warty en 1553, gentilhomme de la chambre du roi, épouse en 1575 Judith de Montberon, mais leur mariage est dissous par l'évêque de Beauvais à cause de la différence de religion des époux, occasionnant un fort mécontentement qui amène l'armée protestante à faire de grands ravages dans la commune.
Les seigneurs de Warty sont alors presque tous protestants, et le château de Warty est le rendez-vous ordinaire des chefs calvinistes de la région. Les ligueurs surveillent également la région
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Jacques Fitz-James duc de Berwick, maréchal de France et fils naturel du roi d'Angleterre Jacques II, achète le château et la seigneurie en 1704 (d'après Louis Graves), ou encore par contrat des 9, 10 et 11 mai 1710 (suivant Levantal), et obtient son érection en duché-pairie en mai 1710 sous le titre de Duché de Fitz-James, pour lui-même et ses héritiers mâles, notamment le fils aîné de son second mariage, qui mourra avant lui,
La paroisse prend dès lors, suivant l'usage suivi pour les pairies, le nom de son seigneur, dénomination qu'elle a conservé jusqu'à nos jours.
Le duché comprend alors les terres de Warty, Airion et Fournival. Le maréchal y ajoute en 1711 celle d'Erquery puis en 1732 les seigneuries d'Étouy, Litz et La Rue-Saint-Pierre.
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Le château de Fitz-James au Tavernier de Jonquières)
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Restitution du grand parterre du château de Fitz-James, XVIIIe siècle
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Le canal des jardins du Grand Fitz James, vu depuis le premier étage du château
Révolution française et Empire
Jacques-Charles, colonel propriétaire du régiment de Berwick-infanterie, gouverneur et lieutenant général du Limousin. Un an avant la Révolution, il a passé en revue son régiment à Fitz-James. Son fils Edouard en était le très jeune colonel.
Les habitants choisissent pour députés aux États généraux de 1789 messieurs Poileux et Beudin.
Le cahier de doléances qu'ils établissent alors mentionne que le sol de cette paroisse est de la culture la plus difficile, tant il est pierreux et montagneux. Il faut employer beaucoup de chevaux et le produit peut à peine faire subsister les habitants. Le vignoble ne suffit pas à produire la boisson nécessaire dans la commune, et les habitants sont obligés de s'en priver. Ce territoire, voisin des marais, a souvent eu à supporter les destructions amenées par les inondations et celles causées par les gelées. Le nombreux gibier qui abonde dans les bois qui entoure les champs mange les récoltes ayant échappé à la gelée. Le prix du sel, la multiplication des droits sur les boissons et les impôts retombant sur le tiers-état sont également cités.
À la suite de l'émigration de Jacques-Charles, duc de Fitz-James et de son fils Edouard, le domaine est confisqué comme bien national et le château est occupé par le dépôt du vers 1809.
Édouard, fils de Jacques-Charles, rentre en possession de Fitz-James à la Restauration. On évalue alors, en 1825, à 831 000 francs la valeur des propriétés des Fitz-James adjugées au département de l'Oise. Le duc reçoit donc une rente en dédommagement. Il fait reconstruire sur la colline, à cent mètres de distance de l'ancien manoir, un nouveau château, qu'il vend avec le domaine en 1833 à Chrestien de Beaumini, ancien maire de Clermont.
Époque contemporaine
En 1789, on cultive dix hectares de vignes à Fitz-James, mais cette surface se réduit à trois hectares en 1815 et un hectare en 1828 avant de disparaitre totalement en 1836.
Jean Guesnet crée en 1797 une blanchisserie de toiles fines, qui devient rapidement importante : 75 ouvriers y étaient employés en 1807. Les toiles étaient étendues dans les prairies voisines
Au milieu du hôpital psychiatrique de Clermont prennent une ampleur considérable, sur une superficie de 10 hectares répartis aux environs de la ville. Afin d'en permettre une meilleure exploitation est créée en 1857 l'annexe de la colonie agricole de Fitz-James, au lieu-dit « la Blanchisserie », sur une propriété appartenant à monsieur Félix Guesnet, maire de Carlepont. La colonie, dirigée par Alexandre Labitte, comprend une ferme, une section destinée aux pensionnaires femmes situées au « petit château » (près de l'église), une blanchisserie, sur l'ancienne ferme de Bécrel à l'extrémité nord-ouest de la colonie.
L'administration de cette annexe dépend alors de l'asile de Clermont. Le personnel encadre les malades « dociles et valides » pour les différents travaux de la ferme de la blanchisserie.
En 1890 la population est principalement agricole,mais on compte également une brasserie et un moulin à eau (qui existe toujours) au Grand Fitz-James. Un certain nombre de femmes et de filles travaillent pour la fabrique de corsets de Clermont. On comptait 446 habitants dans le chef-lieu, 137 habitants au Grand Fitz-James, 313 habitants à la Colonie (actuel hôpital psychiatrique), 3 habitants à Bécrel et 4 habitants à la ferme du Bois Saint-Jean. Cinq maisons du hameau du Pont-de-Pierre, faubourg de Clermont, situé à la limite de cette ville et de Fitz-James, appartenaient à la commune. Elles appartiennent aujourd'hui à la commune de Clermont.
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- « ».
- Levantal, op cité (1996), p 291 : contrat reçu Dutatre (AN, MC LVI, minute en déficit ; voir aussi AN, T 186/5, administration du duché).
- « ».
- Histoire de Clermont-en-Beauvaisis, des origines à nos jours, Claude Teillet, page 192, 1995, Office d'édition du livre d'histoire
Héraldique
Blason | Écartelé : aux I et IV contre-écartelé d'azur à trois fleurs de lys d'or (de France) et de gueules à trois léopards d'or (d'Angleterre) ; au II d'or, au lion de gueules, au double trescheur fleuronné et contre-fleuronné du même (d'Écosse) ; au III d'azur, à la harpe d'or, cordée d'argent (d'Irlande) ; à la bordure componée de douze pièces d'azur et de gueules, chaque pièce d'azur chargée d'une fleur-de-lys et chaque pièces de gueules chargée d'un léopard d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Fitz-James dans la littérature
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