Cambronne-lès-Clermont

Localisation

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Cambronne-lès-Clermont : descriptif

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Cambronne-lès-Clermont

Cambronne-lès-Clermont est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Cambronnais et les Cambronnaises.

Géographie

Description

Le centre du village.

Cambronne-lès-Clermont est un bourg périurbain picard situé à 52 Paris, 26 Beauvais, 32 Compiègne et à 63 Amiens

Il est aisément accessible depuis l'ancienne route nationale 16 (actuelle Rd 1016).

Le territoire comprend environ 933 ectares.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Cambronne-lès-Clermont
Ansacq Neuilly-sous-Clermont
Cambronne-lès-Clermont Rantigny
Bury Rousseloy Cauffry

Topographie et géologie

La commune se situe entre les vallées de la Brêche et du Thérain, en partie au pied du coteau de Cambronne et en majorité sur un plateau en grande plaine découverte.

En bordure est de ce coteau se sont bâtis le chef-lieu, Cambronne et ses hameaux, Ars et les Carrières. Au pied se sont installés Vaux, la Croix-de-Vaux et Despoilleux.

Le territoire s'étend vers l'ouest jusqu'à environ 2,5 méridien de Paris, qui traverse la commune voisine de Bury, en se localisant entre 46 et 132 mètres d'altitude. La mairie du village se trouve à 120 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le hameau d'Ars se trouve à 106 mètres.

Le hameau de Vaux se trouve à 75 mètres et celui de la Croix-de-Vaux à 62 mètres. Despoilleux se situe à 66 mètres d'altitude. La partie centrale de la commune ainsi que Cambronne et Ars se trouvent un plateau culminant à 132 mètres au-dessus du niveau de la mer au lieu-dit le Buisson Magister, au nord du territoire.

Les hameaux de Vaux et de Despoilleux se situent dans le vallon de la vallée de Vaux, à l'est. À l'ouest, près de la limite communale avec Bury se localisent les fond de Berneuil et le vallon dit de la Gueule de Berneuil, rejoignant la vallée du Thérain. Au sud-est, près du hameau d'Ars se trouve un dernier vallon descendant vers la commune de Cauffry, où se trouve le point le plus bas du territoire, à 46 mètres d'altitude.

Comme la plupart des communes de la vallée de la Brêche, Cambronne a possédé des carrières de pierre de taille. Le détail d'une coupe du terrain d'une carrière montre, à titre d'exemple selon Louis Graves : de la terre végétale, du calcaire de décombres, brisé en moellons, suivi par un banc de massif calcaire appelé Vergelet, et du calcaire gras.

L'étude géologique indique, outre le calcaire grossier relaté ci-dessus, qui constitue la masse de la colline, des grès épars en surface, des sables glauconieux sur les pentes des terrains d'apport dans la vallée. Au-dessus de Vaux, le sous-sol recèle probablement du lignite, comme il en a été trouvé à Neuilly-sous-Clermont et sur d'autres territoires voisins. Des limons des plateaux qui débutent depuis Agnetz se prolongent jusqu'à Cambronne.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le cours d'eau 01 du Marais de Sailleville et le Rayon,,.

La commune se situe à la limite de partage des eaux des bassins versants de la Brêche (à l'est) et du Thérain (à l'ouest).

Réseau hydrographique de Cambronne-lès-Clermont.
Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 492 bassin versant de la Brêche. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte du Bassin Versant de la Brèche (SMBVB).

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 amplitude thermique annuelle de 14,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 10 vol d'oiseau, est de 11,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Hormis le tissu urbain qui compose la commune à 6,3 % (59 hectares), les cultures couvrent près de 60 % de la superficie du territoire.

Les espaces boisées s'étendent sur 290 hectares (31 %), qui se situent essentiellement sur les coteaux des vallées de Vaux, du fond de Berneuil et du vallon de la Gueule de Berneuil, aux limites du plateau ainsi que dans le vallon d'Ars (bois d'Ars). Les abords du ruisseau du Rayon sont également boisés.

Les vergers et prairies rassemblent 21 hectares, soit 2,3 % de la commune et les délaissés agricoles et urbains 0,5 %, soit 4,5 hectares,.

Les coteaux de Mérard et de Cambronne-lès-Clermont, à l'ouest du territoire, comprenant le fond et la gueule de Berneuil sont inscrits en Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1. Les différents coteaux présents sur le territoire constituent plusieurs corridors écologiques potentiels.

Le nord-est de la commune se situe également sur un biocorridor de grande faune, notamment pour les sangliers et chevreuils (cerfs).


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  1. a et b «  » sur Géoportail..
  2. Claude Teillet, Histoire de Clermont-en-Beauvaisis, des origines à nos jours, 1995, page 15, Office d'édition du livre d'histoire
  3. Sandre, «  »
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  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Camboriacum en 857, Camberona en 1244, Camberonne puis Cambronne. Ce nom a une origine antique. Il est formé de camp (champ) et de onna (source), mot qu'on retrouve dans Béronne, Verderonne et qui se justifie par l'existence de sources à mi-côte, sous le village. Cependant cette explication est incompatible avec la nature des formes anciennes, toutes en *Camb- et non pas *Camp-. En outre, un hypothétique composé *Camp-onna aurait donné *Camponne, ce qui n'a rien à voir avec les formes anciennes, ni la forme actuelle.
Albert Dauzat considère Camberona comme un composé des éléments gaulois *cambo- « courbe », un suffixe -ar et onna « rivière ». Xavier Delmarre ajoute à cambo- la signification de « méandre ». Ce mot se retrouve dans le vieil irlandais camb, camm « courbe, courbé, tordu »; gallois camm et vieux breton camm « obliquus » > breton kamm « courbé, tordu, de travers ».
La préposition « lès » permet de signifier la proximité d'un lieu géographique par rapport à un autre lieu. En règle générale, il s'agit d'une localité qui tient à se situer par rapport à une ville voisine plus grande. La commune de Cambronne indique qu'elle se situe près de Clermont.

Le hameau d'Ars est mentionnée sous les formes Ars (1194) ; campus de li art (1206) ; Aveline d'arz (1281) ; vies Arse (1271) ; Ars vers (1380) ; Ard (XIVe) ; ars soux cambronne (1384) ; ars soubz canberonne (1545) ; Ars sous Cambronne (XVIIIe), du pluriel de l'oïl arc, dans le sens de « arches de pont, pont à arches ». Une arche indique généralement le voisinage d'un pont en pierre.

L'écart de Despoilleux s'est nommé au , comme la commune du canton de Saint-Just : Valescourt. L'étymologie de son nom est la même pour tous ceux en -court, d'origine mérovingienne, qui signifie « ferme, exploitation agricole », issu ultimement du latin cortis précédé d'un nom de personne sans doute germanique. Une carte de 1710 le dénomme encore ainsi. Puis Cassini l'appelle Despoilleux, du nom d'une famille du lieu. Un bois de la commune, en bordure de Bury, porte toujours le nom de Valescourt (qui se prononce Valecourt). Jules Crépin rapporte un dicton concernant ce hameau. Les habitants de Vaux disaient volontiers autrefois, au sujet de leurs voisins, « Despoilleux, huit maisons, neuf voleux ». Les historiens ignorent toutefois sa véritable existence.

L'ancien écart de Damaslieu est attesté sous les formes Damasselieu et Damachelieu. Il est mentionné vers 1240 : domini locus vers 1240, Domage lieu en 1352, Damalieu au  siècle, Damas lieu en 1710. Édouard Lambert indique comme origine du premier élément dam « seigneur » (ancien français dom, dam). La signification globale serait « lieu seigneurial »[Information douteuse]. Cette explication est cependant incompatible avec la nature des formes anciennes, car elles devraient toutes être du type Damlieu, Domlieu, tout comme la forme contemporaine.

Durant la Révolution, la commune porte le nom de Cambronne-le-Mont-Brutus.


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  1. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1979 (ISBN ).p. 135.
  2. a et b Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, Arles/impr. en Lituanie, Éditions Errance, , 440 p., p. 99-100
  3. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l'Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 181.
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Histoire

Antiquité

Ars est fort ancien. Ce fut probablement une terre dévolue aux légionnaires romains. Le hameau aurait été fondé sous l'empereur Auguste, petit-neveu de Jules César, par Artenus, l'un des colons romains qui introduisirent en Gaule la culture de la vigne, alors que d'autres vétérans s'installèrent près de là : Calfirus à Cauffry, Unus à Uny. Le fundus Arteniacus était compris dans le vicus de Soterna (hameau de Soutraine, commune de Cauffry). De nombreux fragments de tuiles romaines ont été trouvés à Ars.

Moyen Âge

Le village était connu dès le . On sait que Neuilly-sous-Clermont (alors Nully), ainsi que les hameaux de la Commanderie et Coutances, firent partie de Cambronne. Selon une croyance assez répandue, il y aurait eu à Cambronne et à Ars des couvents dont les murs se retrouveraient en partie dans les constructions actuelles. Il s'agissait probablement de manoirs avec leurs habituelles dépendances : ferme, four, pressoir. Un document de la Bibliothèque nationale, datant de 1194, fait état d'un sentier (l'actuelle rue d'Ars) qui conduisait au monastère d'Ars. D'autre part, il existe dans ce hameau une rue du Couvent. La présence de nombreux couvents et monastères reste inconnue. D'autres hypothèses insistent sur le fait que l'habitation du seigneur a probablement remplacé celle des religieux. À Vaux, le seigneur était en 1340 à Jean de Vaux, qui possédait des terres à Cambronne et également un fief à Breuil-le-Sec. Le hameau de Damaslieu était à la rencontre de chemins qui furent importants, aujourd'hui à peu près complètement abandonnés : de Mouy à Rousseloy et au-delà vers Saint-Leu-d'Esserent et Paris, de Saint-Claude à Clermont et au-delà vers Amiens, de Liancourt à Mouy par Cauffry, Ars, Damaslieu et Bury. Ce fut probablement un établissement religieux.

Damaslieu eut un rôle historique laissant supposer qu'il s'y trouvait un manoir. Dans les Grandes Chroniques de France, il est dit que le , lors de la Guerre de Cent Ans, le roi de Navarre, Charles le Mauvais, qui était logé à Mello, et le régent, duc de Normandie, qui était logé à Clermont, se rendent à égale distance des deux villes pour négocier. Mais cette entrevue des 2 et entre les deux cousinsest sans succès. Aussitôt après l'entrevue les États généraux se réunissent à Compiègne. Quelques jours plus tard, la Jacquerie éclate dans le Beauvaisis. Charles le Mauvais écrase le mouvement et essaye de s'emparer du trône de France avec l'aide d'Étienne Marcel, prévôt des marchands de Paris. Mais la tentative échoue.

Cambronne appartient alors au comté de Clermont, vassal lui-même nominalement de l'évêché-comté de Beauvais. Le hameau d'Ars a toujours constitué une seigneurie séparée. Le territoire comprenait 1 100 hectares lorsque les hameaux de Commanderie et Coutances n'étaient pas rattachés à Neuilly-sous-Clermont. Un autre lieu habitait dépendait de Cambronne : Damaslieu, aujourd'hui disparu. Le dénombrement de 1303 indiquait 583 personnes au seul hameau d'Ars. Au châtelain d'Ars, remplacé en 1373 par Jean Favereau qui, au dénombrement de cette même année, se reconnaissait vassal au comte de Clermont. L'ancien chemin de Paris à Amiens, venant de Saint-Leu-d'Esserent (et plus tard Creil) pour gagner Clermont, passait un peu à l'ouest de la D 110. Il était fort large, probablement à cause de son mauvais état qui obligeait souvent les usagers à s'écarter de la voie centrale. On l'appelait chemin des Postes. Il y avait un relais de poste à l'entrée du ravin de Rousseloy. Des documents de 1427 indiquaient Damaslieu sur le territoire de Rousseloy, d'autres le situent sur Bury. Il s'agissait d'un hameau de masures en pisé, couvertes en chaume, et qu'un fief de ce nom était dans la plaine voisine (où se trouve aujourd'hui le bois de Damalieu). En 1483, l'héritier du seigneur de Vaux, Guillaume le Bègue, vendait ses droits à la seigneurie de Rantigny, qui relevait elle-même du comté de Clermont.

Époque moderne

Cambronne-lès-Clermont, carte de Cassini.

Un acte du énumère quatre hameaux faisant partie de la paroisse de Cambronne : Ars, Damaslieu, Nully (Neuilly-sous-Clermont) et Vaux.

D'autre part, une maladrerie a existé entre le village et le grand chemin de Paris, qui passait à l'ouest. Cambronne et Vaux appartinrent longtemps, dans leur plus grande partie, aux seigneurs de Mouy.

Avant la Révolution française, on faisait procession, le jour de la Saint-Marc, au lieu-dit Croix-Rouge ou Croix-Saint-Marc, le chemin qui y conduit portant d'ailleurs ce nom. Il y avait eu à l'emplacement de la ferme du hameau de Damaslieu un couvent des Dames, dépendant de la maison des Ursulines de Clermont. L'atlas du théâtre du Monde, édité en 1627 indique ce petit village avec un clocher. La carte de Mariette publiée en 1646 y situe simplement un lieu habité. Ce bien aurait appartenu au .

En 1635, la seigneurie d'Ars a été vendue par les deux familles qui la possédait, les Macquerel et les d'Hédouville, aux du Plessis-Liancourt. Elle parvint ainsi aux La Rochefoucauld. Un bail du indique que la terre d'Ars se composait de la maison seigneuriale, chambre, salle, cuisine, grande, étables et autres bâtiments colombiers, pressoir, cour, jardin avec toutes les terres, vignes et héritages du seigneur Charles du Plessis précédemment acquis de Charles de Hédouville et de sa femme. Une partie de ce manoir subsiste encore avec une fenêtre à meneaux du XVe siècle.

Du fait du rattachement d'Ars aux seigneurs de Liancourt, lors de la création de l'hospice, en 1645, Ars et Cambronne bénéficièrent des avantages que cet établissement réservait aux 14 paroisses constituant le marquisat. Cette institution s'est maintenue jusqu'à la transformation administrative de cet hospice. La carte de 1710 du diocèse de Beauvais indique Damaslieu comme lieu ruiné, et celle de 1756 de Cassini n'en fait pas mention.

Époque contemporaine

Illustration parue en 1852 dans le Archaeological Journal.

Parmi les doléances des habitants de Cambronne présentées en 1789, on relève la demande d'un impôt unique et surtout l'institution dans chaque commune d'une école gratuite, dont les dépenses seraient prélevées sur les dîmes, celles-ci devant également servir à nourrir les nécessiteux de chaque paroisse.

Au commencement de la Révolution la population se composait de laboureurs, vignerons, journaliers, maçons, couvreurs en chaume et carriers.

La commune a toujours dépendu du canton de Mouy depuis sa création en 1790, sauf du au , où elle a été rattachée à celui de Liancourt. Les hameaux de la Commanderie et de Coutances demeurèrent intégrés à la commune jusqu'en 1804, alors que Neuilly en était séparé beaucoup plus tôt. L'ancien hameau des Carrières n'avait pas d'histoire connue. Louis Graves écrit qu'en 1831, sur l'étendue de la commune, 125 maisons sur 164 étaient entièrement couvertes en chaume.

Ars et Vaux ont fourni les premiers ouvriers à l'industrie naissante dans la vallée de la Brêche, à Liancourt et Rantigny. Jules Crépin indique qu'en 1901, la population se répartissait ainsi : 130 habitants et 44 maisons à Cambronne, 207 habitants et 60 maisons à Ars, 156 habitants et 39 maisons à Vaux et la Croix de Vaux, 43 habitants et 20 maisons à l'ancien hameau des Carrières ainsi que 12 habitants et 5 maisons à Despoilleux.
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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
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