Liancourt-Saint-Pierre

Localisation

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Liancourt-Saint-Pierre : descriptif

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Liancourt-Saint-Pierre

Liancourt-Saint-Pierre est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Géographie

Localisation

Liancourt-Saint-Pierre est une commune du Vexin français bordée par la Troesne et limitrophe par le sud de Chaumont-en-Vexin. Elle est située à vol d'oiseau à 17 km à l'ouest de Méru, 26 km au nord-ouest de Pontoise, 13 km au nord-est de Magny-en-Vexin, 11 km au sud-est de Gisors, 31 km au sud-est de Gournay-en-Bray et 25 km au sud-ouest de Beauvais.

Elle se trouve dans l'aire d'attraction de Paris, dans la zone d'emploi de Beauvais et dans le bassin de vie de Chaumont-en-Vexin.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Liancourt-Saint-Pierre
Chaumont-en-Vexin Loconville Fay-les-Étangs
Reilly Liancourt-Saint-Pierre Tourly
Boubiers Lierville Lavilletertre

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 12,69 .

Le village se trouve sur la totalité de la côte reliant le fond de la vallée de la Troësne et son marais jusqu’au plateau du Vexin en franchissant la la cuesta d’Île-de-France, le long de l’ancienne voie romaine reliant Beauvais à Mantes-la-Jolie, connue sous le nom de Chaussée Brunehaut.
En 1859, Jean-Baptiste Frion indiquait que la commune était assise « sur la pente du plateau de calcaire grossier au midi. Le territoire, dont le périmètre affecte une figure elliptique, s'étend sur ce plateau et sur les marais au nord que traversent parallèlement du sud-est au. nord-ouest la rivière de Troène et au-delà le canal de Marquemont.
Plusieurs sources prennent naissance sur la déclivité du coteau, et s'écoulent dans la rivière ».

Hydrographie

Réseau hydrographique de Liancourt-Saint-Pierre.

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie.

Elle est drainée par la Troesne, la Troesne Ancienne, le canal de la Garenne, le canal Saint-Clair et divers autres petits cours d'eau,.

La Troesne, d'une longueur de 27 Hénonville et se jette dans l'Epte à Gisors, après avoir traversé douze communes.

Le canal de Marquemont, qui se trouve au bas du village, est creusé en exécution d’un arrêt du Parlement de Paris du , afin d'assécher le Grand-Marais et la vallée de la Troësne.

Un moulin à eau sur la Tröesne, dépendant du prieuré Saint-Pierre, est mentionné dès le .

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 amplitude thermique annuelle de 14,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Jaméricourt à 8 vol d'oiseau, est de 11,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.


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  2. a et b «  », sur https://www.liancourt-saint-pierre.fr (consulté le ).
  3. Jean-Baptiste Frion, Nouveau précis statistique sur le canton de Chaumont, Beauvais, Achille Desjardins, , 220 lire en ligne), p. 156-160.
  4. Sandre, «  »
  5. Sandre, «  »
  6. Sandre, «  »
  7. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  8. Sandre, «  »
  9. Benjamin Vuellet, «  », sur http://liancourt-saint-pierre.org/ (consulté le ).
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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Toponymie

Le nom de la localité est mentionné sous la forme Leudone curtis en 862, du nom germanique Ledo et du latin cortem (domaine).

Durant la Révolution, la commune porte le nom de L'Unité-de-l'Oise,.

Saint-Pierre est un hagiotoponyme faisant référence au prieuré fondé en 1055 par Gauthier III. L'église est très endommagée par un violent incendie survenu en 1693 et le prieuré disparaît en 1791.

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  3. Société historique et archéologique de Pontoise du Val-d'Oise et du Vexin, Une visite de Liancourt-Saint-Pierre, vol. Bulletin Annuel, , p. 25.

Histoire

Moyen Âge

Fondé en 1056 par le comte Gauthier III de Vexin, le prieuré dépendait de l'abbaye Saint-Père de Chartres. L'église Notre-Dame appartenait à l'abbaye du Bec-Hellouin et la famille royale de France y possédait également des biens relativement importants jusqu'en 1114, où Louis VI donne à sa fille naturelle Isabelle de France ces possessions à l'occasion de son mariage.

Temps modernes

Le château est construit au milieu du style Renaissance par par l’architecte Pierre Grappin pour le cardinal Nicolas de Pellevé, seigneur de Liancourt. Resté inachevé, il est largement détruit en 1830.

Sous l'Ancien Régime, Liancourt-Saint-Pierre relevait du Parlement de Paris et de la chambre des comptes de Paris, de la cour des aides de Rouen, de l'élection de Chaumont, du gouvernement militaire de l'Ile-de-France et de son lieutenant-général résidant à Mantes. La justice était rendue sur la base de la coutume de Senlis notamment par le bailliage subalterne de Chaumont, compris lui-même dans le grand bailliage de Senlis. La paroisse dépendait du comté de Chaumont-en-Vexin qui a cédé ses droits de justice seigneuriale au prieuré de Saint-Pierre puis aux seigneurs en partie de Notre-Dame de Liancourt.

Révolution française et Empire

En application de la constitution civile du clergé, les deux anciennes paroisses de Notre-Dame et de Saint-Pierre (dont le prieuré éponyme avait été fondé en 1055 par Gauthier III, seigneur du Vexin) sont réunies le pour former celle de « Notre-Dame de Liancourt Saint-Pierre ».

La commune, instituée par la révolution française, porte en 1793 le nom de L'Unité de l'Oise.

En 1802, le moulin appartient à Philippe Dumont. Il ne mouds que trois quintaux de blé par jour, alors que les meuniers voisins de Tourlu, de Touvoye et de Marquemont en traitaient dix par jour.

Époque contemporaine

Sept carrières sont exploitées (dès 1790 pour la première) à la sortie nord du village, vers Chaumont, ainsi qu'une, au lieu dit « la carrière aux ronces" », exploitée à partir de 1820. Les pierres renfermaient de nombreux fossiles de coquillages, dont une partie, constituant la collection de Raymond Pollon, a été léguée à la ville de Chaumont-en-Vexin. En 1859, outre les carrières, une tourbière est exploitée, et la population vit de l'agriculture.

Durant la Guerre franco-allemande de 1870, le village est occupé quelques jours par l'ennemi et astreint à d'importantes réquisitions

La gare de Liancourt-Saint-Pierre est ouverte en 1873 sur la ligne de Saint-Denis à Dieppe, facilitant les déplacements des personnes et le transport des marchandises.

En 1912, la commune transforme le moulin en usine élévatoire en l'équipant d'une turbine, pour alimenter en eau les fontaines du village.

  1. « Résumés », Bibliothèque de l'École des chartes, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, lire en ligne Accès libre, consulté le ).
  2. Benjamin Vuellet, «  », sur http://liancourt-saint-pierre.org/ (consulté le ).
  3. Chanoine Pihan, Notice sur Liancourt-Saint-Pierre, ouvrage mentionné en Bibliographie, p. 10.
  4. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Notre village
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  6. Benjamin Vuellet, «  », sur http://liancourt-saint-pierre.org (consulté le ).
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  8. Chanoine Pihan, Notice sur Liancourt-Saint-Pierre, ouvrage mentionné en Bibliographie, p. 113.

Héraldique

Blason
Parti, au premier de gueules à la tête d'homme au naturel posée de face au poil levé d'or surmontée d'un outil préhistorique d'argent, au deuxième d'or à deux clefs de sinople posées en sautoir, surmontées d'un casque gaulois et d'une couronne de laurier, le tout de même.
Ornements extérieurs
L'écu est surmonté d'une couronne murale à 3 merlons d'or et il est entouré de deux épis de blés au naturel.Il est soutenu d'un listel portant le nom Liancourt-St-Pierre en lettres onciales de sable
Détails
La tête au "poil levé d'or" représente le blason de la famille Pellevé, seigneurs importants des lieux. Les clefs représentent les armes parlantes du village de Liancourt réunit à la paroisse de Saint-Pierre. Le parti rappelle les deux paroisses réunies en une seule à la Révolution. L'outil préhistorique, le casque gaulois et la couronne de laurier concernent les différentes époques de la commune et les éléments archéologiques qui ont été trouvés. Les couleurs rouge et jaune sont celles de la commune. L'écu est entouré de deux épis de blé pour signifier l'aspect rural de la commune. La couronne murale représente le château construit vers 1560 par Jean Grappin pour le cardinal Nicolas de Pellevé et détruit en 1830.
Réalisé par les enfants des classes de CE1 & CE2 de l'année scolaire 1998-1999
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Liancourt-Saint-Pierre dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 12/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-hdf/274787.html

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