Romescamps
Localisation
Romescamps : descriptif
- Romescamps
Romescamps est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
Géographie
La commune de Romescamps se situe à l'extrémité ouest du département de l'Oise, en bordure du département de la Somme. Le village est situé à 10 Formerie. Le relief est peu marqué, l'altitude varie entre 174 et 217 m.
Le centre est bâti sur le schéma type du village-rue que l'on retrouve dans la Picardie Verte : les habitations sont réparties de part et d'autre de l'ancienne route nationale 319 aujourd'hui départementale 392 qui relie Abancourt à Poix-de-Picardie, formant ainsi l'axe principal du village. Ces habitations sont souvent mitoyennes.
Communes limitrophes
Gourchelles | Escles-Saint-Pierre | Fouilloy | ||
Lannoy-Cuillère | N | Hescamps | ||
O Romescamps E | ||||
S | ||||
Abancourt | Moliens | Saint-Thibault |
Habitat
Logements | Nombre en 2016 | % en 2016 | nombre en 2011 | % en 2011 |
---|---|---|---|---|
Total | 259 | 100 % | 248 | 100 % |
Résidences principales | 223 | 86,4 % | 213 | 85,8 % |
→ Dont HLM | 25 | 11,3 % | 30 | 14,2 % |
Résidences secondaires et logements occasionnels |
11 | 4,4 % | 14 | 5,5 % |
Logements vacants | 24 | 9,2 % | 22 | 8,7 % |
Dont : | ||||
→ maisons | 242* | 93,6 % | 228 | 91,8 % |
→ appartements | 16 | 6,4 % | 19 | 7,5 % |
Selon le rencensement de 2016, 75,1 % des résidences principales sont occupées par leurs propriétaires.
Hydrographie
La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins hydrographiques Artois-Picardie et Seine-Normandie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 amplitude thermique annuelle de 14,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Arnoult à 9 vol d'oiseau, est de 10,4 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Atlas des paysages de l'Oise, Diren Picardie, 2005
- Tableaux LOG T2 et LOG T7, Recensement général de la population 2016, document mentionné en liens externes.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « », sur meteofrance.fr, (consulté le )
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Toponymie
Le village est mentionné sous les formes suivantes :
- Romiscans, en 1190 (Charte de l'abbaye de Saint-Germer. archives de l'Oise) ;
- Romescans en 1203 (Charte, collection Dom Grenier) ;
- Romecan en 1450 ;
- Fief de Romescams, au XIVe siècle ;
- Romeschamp, vers 1475 ;
- Romescamps en 1517 (Titres terriers, titres ecclésiastiques, archives de l'Oise).
- F. Gellée, « Essai étymologique sur les noms de lieux habités et les lieuxdits territoriaux du canton de formerie », Mémoires de la Société académique d'archéologie, sciences et arts du département de l'Oise, lire en ligne, consulté le ) sur Gallica.
Histoire
Romescamps se trouve sur l'emplacement de l'ancienne voie romaine reliant Amiens à Rouen, dont des vestiges auraient subsisté dans le village jusqu'au-delà de la Première Guerre mondiale. « On suppose que des Romains de passage y établirent une station ou tout au moins une halte comme semblent le prouver les médailles d'or' et de bronze avec des objets divers recueillis sur le territoire de cette commune ».
En 1855, des auteurs scolaires mentionnaient que la commune avait une activité textile de production de serge, comme de nombreuses localités des cantons de Grandvilliers et de Crèvecœur-le-Grand..
En 1864 était mentionné l'existence d'une foire ou d'un marché au village chaque .
La commune d'Abancourt est rattachée à Romescamps entre 1791 à 1823.
- Première Guerre mondiale
Lors de la Première Guerre mondiale, afin de permettre à l'armée britannique de desservir ses troupes sur les fronts français, une gare régulatrice est construite de toutes pièces par le génie militaire français sur le territoire de Romescamps.
Les gares régulatrices mises en place par l'armée étaient des sortes de vastes gares de triage et de déchargement destinées, selon l'article 23 du règlement du sur les transports stratégiques, à se tenir « en relation avec l'armée ou les armées que leurs lignes sont amenées à desservir ; elles reçoivent les demandes de transport, de ravitaillement ou d'évacuation, et y donnent satisfaction ». Le choix de l'emplacement de la gare régulatrice était destiné à lui permettre « de recevoir les envois des trois bases maritimes (c'est-à-dire à l'est de Serqueux), mais également ceux des grands dépôts créés à Abancourt et Blargies, ce qui obligeait à la placer au-delà d'Abancourt; le terrain, très accidenté en se rapprochant de Poix, ne laissait pas beaucoup d'espace pour trouver un emplacement favorable. Pour tous ces motifs, l'on fit choix de Romescamps, où l'on pouvait, avec des terrassements d'importance moyenne, réaliser une installation remplissant toutes les conditions voulues. (...) Complètement terminée en juillet [1916], elle avait demandé, pour sa construction, la main-d'œuvre suivante : trois compagnies de notre Génie, une section d'ouvriers en bois, un bataillon territorial, 200 Kabyles. Elle comportait 32 kilomètres de voies, 90 000 mètres cubes de terrassement et 7 000 mètres carrés d'empierrement.
Elle avait, comme l'on voit, été complètement réalisée par la main-d'œuvre française; les Britanniques n'y avaient participé, au début, que pour quelques installations annexes, camps, baraquements, etc.
D'ailleurs, les autorités britanniques, qui avaient fait quelques objections à la création d'une G. R. intermédiaire entre les bases et la région d'Amiens, n'en sentirent vraiment toute l'utilité qu'au moment des opérations de la Somme, pendant lesquelles le ravitaillement par les bases du Sud et les évacuations vers ces bases auraient été impossibles sans l'existence de Romescamps, remarquable instrument d'exploitation qui a permis de rendre plus active la circulation sur la ligne Rouen - Amiens, d'alléger le travail des bases maritimes et d'augmenter ainsi leur rendement ».
Cette gare comportait deux faisceaux de triage, de part et d'autre de la ligne Amiens – Rouen ainsi qu'en gare d'Abancourt et comprenait deux parcs de matériels, celui de Blargies-Nord consacré à un dépôt de munitions britannique, et celui de Blargies-Sud servant au Génie britannique situés de part et d'autre de la ligne vers Beauvais et Paris. Un dispositif complexe de boucles de raccordement à double voie permettait une desserte commode de toutes les directions, y compris vers la ligne stratégique de Feuquières à Ponthoile construite de mai à , et dite ligne de 100 jours, qui servit lors des grandes offensives alliées de la fin de l'été et de l'automne 1918,. Elle disposait d'une annexe pour les munitions à Formerie, où l'on construisit six grands groupes d'entrepôts au moyen d'éléments standardisés en bois
À la suite de la Première Guerre mondiale, Romescamps reçoit la Croix de guerre 1914-1918, avec la citation suivante à l'ordre de l'armée : « A supporté courageusement les violents bombardements par avions, dont elle a été l'objet au cours de la guerre.
Malgré ses deuils, les souffrances endurées et les dégâts commis, a toujours fait preuve de la plus grande confiance dans la victoire finale ».
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- Alexandre Pinet et Adolphe Guérard, Géographie départementale historique de l'Oise : à l'usage des écoles primaires, Paris, Librairie élémentaire de E. Ducrocq, , 102 lire en ligne), Gallica.
- Almanach de Beauvais et du département de l'Oise : : administratif, scientifique, littéraire, historique, Beauvais, Librairie Victor Pineau, , 136 lire en ligne), Gallica.
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesCassini
- Aurélien Prévot (LR Presse, , 423 ISBN ), p. 53, 61, 216-217.
- Colonel Le Hénaff et capitaine Henri Bornecque (lire en ligne), Gallica.
- M. Moutier, « Note sur quelques-unes des dispositions techniques adoptées pendant la guerre sur le réseau du Nord », Revue générale des chemins de fer « lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
- M. Javary, L'effort du réseau du Nord, pendant et après la Guerre : Conférence faite à la Société industrielle du Nord de la France à Lille le 16 janvier 1921, Lille, Imprimerie L. Danel, , 124 lire en ligne), p. 34 sur Cnum - Conservatoire numérique des Arts et Métiers.
- Décret du 6 avril 1922, Journal officiel du , page 3817.
- « On décore toujours : M. Chéron distribue des Croix de guerre », Le Rappel, lire en ligne, consulté le ).
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Romescamps dans la littérature
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