Fouilleuse
Localisation
Fouilleuse : descriptif
- Fouilleuse
Fouilleuse est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
Géographie
Localisation
Le village de Fouilleuse est situé à 65 Paris, 33 Beauvais, 21 Compiègne et à 55 Amiens.
Louis Graves indique en 1838 que le territoire de Fouilleuse, « de figure irrégulière, donne naissance à plusieurs vallons descendant vers le midi. Le villagé qui touche à la limite nord ne comprend qu'une rue tortueuse, dont la continuité est interrompue par deux grandes mares. Il n'y a pas d'eau courante dans le pays ».
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Cernoy, Épineuse, Bailleul-le-Soc, Maimbeville et Noroy.
Géologie et relief
La commune s'étend entre 105 et 156 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le village (mairie) se trouve à 147 mètres d'altitude. Le point le plus bas se situe au fond d'un vallon situé dans le prolongement de la fosse Monet, à 105 mètres au-dessus du niveau de la mer, à la limite communale de Maimbeville, au sud du territoire. Le point le plus élevé se trouve à la limite communale avec Noroy proche du lieu-dit la Petite Montagne. Le territoire, forme irrégulière, il donne naissance à plusieurs vallons descendant vers le midi (fosse Monet, vallée des Chats-Huants).
Les cailloux sont accumulés au fond d'une couche de diluvium argileux, roux ou brunâtre, compacte, dans le voisinage de la roche crayeuse aux approches du village. Des limons de plateaux se sont formés dans le sol. La commune se trouve en zone de sismicité 1, c'est-à-dire très faiblement exposée aux risques de tremblement de terre.
Hydrographie
La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau,.
Deux mares (à l'origine au nombre de trois) se trouvent dans le village le long de la RD 532. La formation du relief vallonné au sud de la commune montre toutefois une ancienne présence d'eau sur le territoire. La commune ne se situe pas au-dessus de nappes phréatiques sous-affleurantes.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 amplitude thermique annuelle de 14,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Godenvillers à 18 vol d'oiseau, est de 11,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
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- « » sur Géoportail..
- Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, page 117
- Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, page 13
- Claude Teillet, Histoire de Clermont-en-Beauvaisis, des origines à nos jours, page 14, Office d'édition du livre d'histoire
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Toponymie
Voici la liste des différents de noms de la commune, : « Foliosae » ou « Fouillouses » en 1173, « Folloses » en 1186, « Foilleuses » en 1190 et 1198, « Feulleules » en 1197, « Fouilleusæ » ou « Foillouse » en 1201, « Foilloses » en 1206, « Filiosa » vers 1230, « Foulleuses » en 1240, « Feulleuses » en 1255, « Folleuses » en 1275, « Fouleuzes » en 1284, « Foulleuse » en 1303 ainsi que « Fouilleuze » en 1597 puis le toponyme actuel de « Fouilleuse ».
L'une des premières formes du nom de la commune, « Foliosae » (1173) est un adjectif féminin, variante attestée de feuilleuse. Ce terme dérive du latin folia (feuille) qui, par extension, a pris le sens de « bois », avec le suffixe collectif latin -osœ. Fouilleuse a été nommée ainsi à cause de sa naissance au milieu de l'un de ces grands espaces boisés qui couvraient alors le pays,.
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- « Fouilleuse a perdu ses feuilles », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
Histoire
Préhistoire et Antiquité
L'origine du village est très ancienne.
Dès l'époque du Néolithique, son territoire était déjà occupé par des hommes, comme en témoignent les outils de pierre trouvés lors de travaux agricoles. Par la suite, Celtes et Gaulois ne laissent aucune trace et ce n'est qu'à partir du siècle.
Moyen Âge
Le territoire est boisé pour la plus grande partie au défriché par les religieux de l'abbaye Notre-Dame d'Ourscamp, auxquels Raoul, dit le Roux, comte de Clermont et seigneur de Breteuil avait concédé en 1173 l'investiture d'un bois situé entre Fouilleuse et Cressonsacq.
Du au de la même année, l'Oise, et tout particulièrement le Clermontois, est le théâtre d'une révolte de paysans, connue sous le nom de Grande Jacquerie. Privés pour un temps de leur chef Guillaume Carle, menant avec une partie de ses troupes une expédition contre le château d'Ermenonville, ceux des Jacques qui sont restés dans le Beauvaisis cherchent des hommes capables de les commander. C'est ainsi qu'ils sollicitent un habitant de Fouilleuse, Nicolas Dufour dit Melin. Celui-ci ayant refusé, ils le menacent de lui couper la tête et d'incendier sa maison. Ainsi enrôlé, Nicolas Dufour chevauche en leur compagnie pour attaquer Mello. Mais, s'il faut l'en croire, il s'échappe dès qu'il en a l'occasion. La révolte terminée, les nobles, animés d'une haine farouche, se montrent impitoyables dans la répression, se jetant sur tous les lieux habités et les incendiant, poursuivant et traquant les gens épouvantés, qu'ils aient ou non pris une part active à la rébellion. Nicolas Dufour doit, pour sauver sa vie, aller vivre avec sa femme dans des lieux cachés. Pour mettre fin à cet esprit de revanche, l'autorité royale intervint et accorda des lettres de rémission qui faisaient grâce à tous ceux qui peuvent prouver qu'ils avaient été entraînés par force ou par peur. Ce qui est le cas pour Nicolas Dufour.
Époque moderne
La mairie possède une armoire en chêne, à deux battants, avec corniche horizontale de style transition entre Louis XIV et Régence. Elle est offerte en 1732 à la paroisse d'Ivillers (Villeneuve-sur-Verberie) par le prieur des lieux. La raison de sa présence dans la mairie de Fouilleuse est inconnue.
La cure de Saint-Nicolas de Fouilleuse était à la nomination de l'évêque de Beauvais : le curé avait les grosses dîmes de la paroisse et la jouissance d'un presbytère légué par Antoine Delacourt, curé du lieu. Le total de ces revenus était évalué, en 1789, à 1500 livres.
À l'origine, la paroisse de Fouilleuse relevait, pour le religieux, de l'archidiaconé de Breteuil. Sur le plan de l'administration civile, Fouilleuse était comprise dans l'élection de Clermont-en-Beauvaisis, instituée en 1483.
Révolution française et Empire
Le , les habitants de Fouilleuse réclament, dans leurs cahiers de doléances, l'égalité devant l'impôt du clergé, de la noblesse et du tiers état, la suppression de la gabelle et des aides, le payement des impôts, moitié par le propriétaire et moitié par le fermier; ils exposaient que le territoire peu étendu de leur paroisse était endommagé par « les grandes bêtes », qui venaient des capitaineries voisines se réfugier dans les petits bois environnants. Les députés de la paroisse, à l'assemblée du bailliage de Clermont, sont : Jean Coutellier et Pierre Lambert, syndicaliste[C'est-à-dire ?].
Au mois de mai 1791 le compte de Franclieu émigre avec sa famille et rejoint à Worms le Prince de Condé qui en fait un aide de camp. En prairial (mai-juin 1794), ses biens situés à Fouilleuse, comprenant un corps de ferme, 47 mines de bois et un moulin à vent sont confisqués et vendus comme biens nationaux. Le revenu annuel que le comte de Franclieu tirait de ses biens à Fouilleuse s'élevait à 5760 livres. La ferme et 470 mines sont adjugées ensemble. Le reste fut divisé en 120 lots, permettant ainsi à de nombreux d'habitants de se rendre acquéreurs d'une partie des biens de leur ancien seigneur.
En , à la suite du licenciement de l'armée du Prince de Condé, le comte de Franclieu revient avec sa famille en France. À plusieurs reprises, an IX et an X, il sollicite sa radiation de la liste des émigrés, ainsi que celles de ses enfants et des autres personnes de sa famille qui pourraient se trouver prévenues d'émigration. Sa demande est agréée par le citoyen Joseph Bonaparte qui veut bien marquer au citoyen Franclieu beaucoup d'amitié, et voulait bien de porter caution de sa moralité. Le dernier seigneur de Fouilleuse se retire à Airaines où il meurt le 18 pluviôse ()[réf. nécessaire].
En 1790, quand la France est divisée en départements, Fouilleuse forme avec Bailleul-le-Soc et Maimbeville le canton de La Neuville-Roy, compris dans le district de Clermont. Le 23 vendémiaire (), un arrêté du gouvernement réduit à 18, le nombre de cantons de l'arrondissement de Clermont. Le canton de La Neuville-Roy supprimé, Fouilleuse se retrouve englobé dans un nouveau canton avec Bailleul-le-Soc pour chef-lieu. Quelques mois plus tard, le 26 ventôse (), les consuls prennent un nouvel arrêté qui supprimait le canton de Bailleul-le-Soc. Fouilleuse est incorporée au canton de Clermont.
Époque contemporaine
Au début du . La commune est rattachée à celle de Maimbeville de 1828 à 1834.
Une station de télégraphe Chappe est établie à quelques centaines de mètres au nord-ouest du village, au lieu-dit « le Moulin de Fouilleuse » en 1794 sur la ligne Paris - Lille et elle est utilisée jusqu'en 1853 : ce point, à 150 mètres d'altitude, situé à l'extrémité d'une croupe, domine toute la région environnante. L'aspect y avait, selon Louis Graves, plus d'étendue qu'au télégraphe de Clermont. En 1853, tout le matériel télégraphique est vendu, et le bâtiment démoli. Ce poste correspondait au sud avec celui d'Agnetz (à 12,5 Belloy (à 14,6 Boulogne-la-Grasse,.
En 1838, outre le moulin et le télégraphe, toute la population était occupée à l'activité agricole. On comptait alors 37 maisons.
Trois mares fournissaient l'eau en bétail. Dans les années de sécheresse, lorsque ces mares sont à sec, les habitants s'approvisionnaient d'eau à Cernoy. Un seul puits public, situé au centre de la commune, profond d'environ 100 mètres, fournissait une bonne eau potable.
En 1890, le village se composait de 23 maisons réparties en deux rues, la Grand'rue et la rue de l'église. Aujourd'hui, le village compte une trentaine d'habitations réparties en quatre rues.
Depuis le exode rural important et une restructuration des finages.
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Héraldique
Blason | De gueules papelonné d'argent entre-semé de trèfles renversés du même, au franc-quartier de sable chargé d'une tour d'or coulissée, ajourée et maçonnée du champ. |
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Détails | Le blason des Fouilleuse est fait d'une facture assez rare, le papelonné (si on excepte la Famille Champenoise des Angures). Les seuls seigneurs portant les mêmes armes sont les Ronquerolles, seigneurs du hameau du même nom de la commune d'Agnetz, et pour une autre branche de cette famille seigneurs de Ronquerolles (Val d'Oise) située près de Chambly, la commune du Val-d'Oise utilise pour son blason les armes des seigneurs de Ronquerolles. Il semble que les armes des Fouilleuse soient une brisure du franc-quartier avec en surcharge un roc d'échiquier, un annellet, une étoile (ou molette d'Éperon) et un écusson. D'autres familles recensées dans le comté de Clermont en 1375 portaient d'autres brisures (Béronne, Erquinvillers, Crapin, Noroy, qui possédaient un lion à deux faces, un chevron, et une bordure). A l'occasion des festivités marquant la fin des travaux de rénovation de la tour du moulin (21 juin 1997) la municipalité de Fouilleuse décide de choisir pour emblème du village un blason de l'un de ses anciens seigneurs. |
- « ».
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Fouilleuse dans la littérature
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