Choisy-la-Victoire

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Choisy-la-Victoire : descriptif

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Choisy-la-Victoire

Choisy-la-Victoire est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Choisiens et les Choisiennes.

Géographie

Description

La commune de Choisy-la-Victoire se situe à 61 kilomètres au sud d'Amiens, à 37 kilomètres à l'est de Beauvais, à 18 kilomètres à l'ouest de Compiègne et à 60 kilomètres au nord de Paris

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Choisy-la-Victoire
Bailleul-le-Soc Estrées-Saint-Denis
Moyvillers
Avrigny Choisy-la-Victoire Blincourt
Sacy-le-Petit
Sacy-le-Grand Saint-Martin-Longueau

Géologie et relief

La commune s'étend entre 34 mètres et 113 mètres au-dessus du niveau de la mer. La mairie du village se situe à 80 mètres d'altitude. Le point le plus élevé du territoire se situe à la lisière du bois de Châalis, sur la limite communale avec Moyvillers. Le point le plus bas se trouve à la limite sud du territoire, dans les marais de Sacy, à la limite de cette commune. Le territoire communal se trouve sur une pente culminant au nord et descendant vers le sud. Le hameau de Froyères se situe à 104 mètres au-dessus du niveau de la mer et le village entre 84 et 76 mètres. Le territoire, présente, du nord au sud, un développement de plus de 8 kilomètres, tandis qu'il n'atteint pas le quart de cette dimension dans sa plus grande largeur. Sa région méridionale forme un prolongement étroit et dirigé au nord vers le canton d'Estrées-Saint-Denis. Le sol, généralement uni, est cependant divisé en trois terrasses descendant au sud.

La craie occupe le territoire sur un petit pli de terrain au bas du village pour tourner au sud vers le canton de Pont-Sainte-Maxence. Les cailloux sont brisés en petits fragments, comme on le voit au sud de la commune. L'argile à silex est présente à Choisy-la-Victoire. La commune se trouve en zone de sismicité 1, c'est-à-dire très faiblement exposée aux risques de tremblement de terre.

Hydrographie

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau,.

Quelques ruisseaux intermittents se trouvent à la pointe sud du territoire, dans les marais de Sacy-le-Grand. Une mare se trouve dans le village, au bord de la grande rue. Un château d'eau, une station de pompage de l'eau et une prise d'eau complètent les besoins en eau de la commune. Les marais de Sacy-le-Grand, le sud du territoire et une partie à l'est du village se situent au-dessus de plusieurs nappes phréatiques sous-affleurantes.

Réseau hydrographique de Choisy-la-Victoire.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 amplitude thermique annuelle de 14,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 15 vol d'oiseau, est de 11,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels

Hormis les zones bâties, qui couvrent 3 % de la commune sur 30 hectares, le territoire se compose à 90 % de cultures sur 910 hectares. Les espaces boisés, à savoir le bois de Choisy à l'est, les parcelles à proximité des marais de Sacy-le-Grand, près des lieux-dits « Haut du moulin », « la Chapelle » rassemblent 65 hectares pour 6,5 % de la superficie. Les espaces herbacés humides des marais de Sacy s'étendent sur 5 hectares de la surface communale,.

L'ensemble de ces marais fait partie du réseau natura 2000 et est également inscrit en Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1. Il constitue une zone importante pour la protection des oiseaux (ZICO).

  1. a b et c «  » sur Géoportail..
  2. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, page 72
  3. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, pages 12 et 13
  4. Claude Teillet, Histoire de Clermont-en-Beauvaisis, des origines à nos jours, 1995, page 14, Office d'édition du livre d'histoire
  5. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
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  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

La commune a porté les noms suivants au cours de son histoire : « Soisi » en 1182 et 1303, « Soisiacum » en 1201, « Soisy-en-Beauvoisis » en 1311 et 1569, « Soisy-lez-Avregny » en 1452 et « Choisy » depuis 1517. Cette localité ajoute à son nom primitif l'indication de l'abbaye à laquelle elle appartenait depuis 1469, l'abbaye de la Victoire près de Senlis ayant alors acheté la seigneurie de Choisy saisie sur Godefroy de Caen, écuyer.

Entre Choisy-la-Victoire et Bailleul-le-Soc se trouve la ferme de Froyères, nommée « Froerie » en 1154 puis « Froières », qui dut s'appeler primitivement « Frigidaria », c'est-à-dire lieu froid. L'ancienne ferme de la Borde, tient son nom du saxon « Bord », qui veut dire maison, borde et signifie au Moyen Âge ferme, métairie. L'ancienne de Malvoisie se nommait également « Mallevoisine » ou « Malevoisine ». Ces deux fermes ont aujourd'hui disparu.
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Histoire

Des origines au Moyen Âge

Froyères est un lieu habité dès l'époque celtique, puisqu'on trouve aux environs beaucoup de haches en silex. Les médailles qu'on y a découvertes et les nombreux fragments de tuiles qu'on y rencontre prouvent qu'il y eut aussi là une agglomération gallo-romaine.

Au commencement du abbaye de Saint-Denis, qui la vend en 1154 à celles d'Ourscamp et de Chaalis, à charge de payer chaque année par chaque muid de terre quatre mines de grain, excepté l'année où la terre est en jachère, où il n'est rien payé. Elle comprend à l'origine 600 arpents, mais elle est diminuée par la suite. Une partie est réunie à la ferme du Tranloy, dépendant de l'abbaye de Chaalis. La part des religieux d'Ourscamp forma la ferme du Petit-Ourscamp, bâtie sur le territoire de Catenoy.

Cette seigneurie comprend en 1469 : le château de Choisy, à l'entrée duquel était une grosse tour carrée dans laquelle était percée la porte, et, aux coins, deux tours rondes en pierre de taille autour du château. Il y avait un bois de six mines environ contenant de gros chênes et qui servait de garenne à lapins. Dans la cour du château, une chapelle dédiée à saint Vivien, à la nomination du seigneur.

Elle comprend également un grand jardin de trois mines et une pièce de six mines de terre, autrefois en vigne, le tout clos de murs de terre, une garenne à lapins, où nul ne pouvait chasser ou prendre lapins sans la permission du seigneur, « sous peine d'avoir le poing coupé, ou amende arbitraire, à la volonté du seigneur ». La seigneurie possédait aussi 80 muids de terre à Choisy, 287 muids appelés le bois de Choisy, les droits de champarts et de cens, un moulin à vent, les rouages et forage de Choisy, le droit de ban, qui dure six semaines, pendant lesquelles nul ne peut vendre de vin à Choisy, hormis le seigneur.

De cette seigneurie étaient tenus des fiefs à Choisy, Blincourt, Brenouille, Cinqueux, Nogent-sur-Oise et Monchy-Saint-Éloi. La ferme de Malvoisie appartient depuis 1311 à l'abbaye de Saint-Symphorien[Laquelle ?], avec la masure de Malvoisinette, située entre le prieuré de Ladrancourt et Saint-Martin-Longueau.

La cure est à la nomination de l'abbé de Saint-Symphorien-lès-Beauvais, qui perçoit les grosses dîmes du territoire, données à l'abbaye en 1444 par Jean, fils d'Ansel de Creil. Un peu à l'est de Froyères s'élève alors le hameau de la Motte d'Ancourt ou de Froyères, siège d'un fief relevant de la seigneurie de Francières. Le moulin à vent, propriété de l'abbaye de la Victoire, n'existe plus.

Époque moderne

Choisy-la-Victoire, carte de Cassini.

Au sud du village se trouvait une maison appelée chapelle du Crocq : cette chapelle, dédiée à Notre-Dame, dépendait depuis longtemps du prieuré de Landricourt. Ce prieuré et la ferme qui l'avoisinait font longtemps partie de la paroisse de Choisy, mais à la Révolution, ils sont déjà inclus au territoire de Sacy-le-Grand. De même entre Choisy et Catenoy, le hameau de Villers-lès-Catenoy relève longtemps à la paroisse de Choisy.

La ferme de Choisy, appartenant à l'abbaye de la Victoire, est vendue le , et, l'acquéreur n'ayant pas payé, revendue le 25 octobre suivant. La ferme de la Borde, appartenant aux religieuses de l'abbaye du Moncel près de Pont-Sainte-Maxence, est vendue, avec 153 arpents de terre, à 75 verges par arpent, en 1791, moyennant 60 000 livres. La ferme de Malvoisie est vendue avec ses dépendances, comprenant 312 mines de terre, 20 mines de pré, 7 mines de pâture et 10 mines de taillis, en 1791, au prix de 81 500 livres. En 1792, quand la ferme du Petit-Ourscamp est vendue, la ferme de Froyères, dépendant de la manse conventuelle de Chaalis ne comprend plus que 264 arpents de terre et 22 arpents de bois.

Une ordonnance du a réuni en une seule commune, ayant son chef-lieu à Avrigny, les trois communes d'Avrigny, Choisy-la-Victoire et Blincourt. Cet état des choses dure jusqu'au , où une nouvelle ordonnance rend aux trois localités leur existence indépendante.

La sucrerie de Froyères, crée en 1856, change plusieurs fois de propriétaires par la suite.

La ligne Rochy-Condé - Soissons, traversant le nord de la commune, a été naugurée le entre Clermont et le Bois-de-Lihus. Le trafic voyageur cesse le . En 1964, la voie est déclassée entre le hameau de Froyères, où était établi un garage, au nord de la commune, et Estrées-Saint-Denis.

En 1890, sauf une douzaine de personnes est employées toute l'année à la sucrerie de Froyères, le surplus de la population n'a d'autre occupation que l'agriculture. Une halte aux marchandises, avec voie de garage, établie sur la ligne de Beauvais à Compiègne, ouverte seulement à l'époque de la fabrication, permet l'acheminement direct des betteraves jusqu'à la sucrerie de Froyères. À cette époque, le village est peuplé de 181 habitants, la ferme de Froyères de quatre habitants, l'ancien hameau de la chapelle comptait deux résidents et la population de la sucrerie de Froyères s'élevait à 45 habitants.

Époque contemporaine

Le trafic voyageurs de la ligne Rochy-Condé - Soissons cesse dès le à cause de la Seconde Guerre mondiale[Passage problématique]. Par défaut d'utilité, la section entre le hameau de Froyères et Estrées-Saint-Denis est déclassée en 1964. Aujourd'hui, la ligne reste encore en place entre Clermont et Froyères pour le trafic de marchandises.

Une distillerie fonctionne en 1951 sur le site de la sucrerie de Froyères et les fermes de Froyères et de Blincourt ont été adjointes à l'entreprise. La sucrerie ferme ses portes en 1958. Les installations principales ont été rasées et remplacés en 2003 par une base logistique d'automobiles, filiale de la SNCF, sur laquelle est aménagée une installation de production électrique solaire qui s'étend à terme sur 28 hectares partiellement situés à Choisy, et capable de gournir, selon son exploitant. 29 000 égawatt-heure (Mwh) chaque année, soit l'équivalent de la consommation électrique annuelle de 13 200 personnes, chauffage inclus.


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  1. a et b «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur sucrerie-francieres.pagesperso-orange.fr (consulté le ).
  2. José Banaudo, Trains oubliés : 4. l'État, le Nord, les Ceintures, Menton, Éditions du Cabri, 1982, 223 p. (ISBN ), p. 152-153.
  3. a et b Marc Gayda, André Jacquot, Patricia Laederich et Pierre Laederich, Histoire du réseau ferroviaire français, op. cit., p. 154-156 et 188.
  4. a et b Journal Officiel de la République française du 22 février 1964, page 1 828.
  5. Élie Julien, « Oise : 28 hectares de panneaux photovoltaïques protégeront le parc automobile : Les travaux ont débuté sur le site logistique de 15 000 véhicules situé entre Avrigny et Choisy-la-Victoire, au bord de la N31. En 2022, il devrait fournir assez d'électricité pour alimenter plus de 13 000 personnes », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).

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Choisy-la-Victoire dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-hdf/274725.html

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