Élincourt-Sainte-Marguerite

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Élincourt-Sainte-Marguerite : descriptif

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Élincourt-Sainte-Marguerite

Élincourt-Sainte-Marguerite est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France

Ses habitants sont appelés les Élincourtois et les Élincourtoises.

Géographie

Entourée par les communes de Marest-sur-Matz, Mareuil-la-Motte et Vandélicourt, Élincourt-Sainte-Marguerite est située à 12 Compiègne, la plus grande ville des environs, à 55 Beauvais, 55 Amiens, 24 Montdidier et 15 Noyon.

Elincourt-Sainte-Margueritte, desservie par plusieurs routes départementales, est aisément accessible depuis l'autoroute A1 et l'ancienne route nationale 32 (actuelle RD 1032). Le chemin de grande randonnée GR123 passe dans la commune.

Le village se situe à 80 mètres d'altitude.

Louis Graves indiquait en 1850 qu'Élincourt-Sainte-Catherine était une « Grande commune qui occupe le versant septentrional de la vallée du Mats, et qui est couronnée au nord par des coteaux garnis de bois. Le village est assis sur la déclivité dè ces coteaux, près de leur base; il est formé de six rues principales qui partent de la place, près de laquelle est l'église paroissiale : ces rues sont pavées. La rivière du Metz traverse la région inférieure de la commune, et le ruisseau du Roue descend des coteaux vers le lit de cette rivière : plusieurs vallons à bords escarpés divisent .l'ensemble du territoire ».

Le site forestier départemental d'Elincourt-Sainte-Marguerite, d'une surface de 127 espace naturel sensible.

Communes limitrophes

Communes limitrophes d’Élincourt-Sainte-Marguerite
Mareuil-la-Motte Thiescourt Cannectancourt
Margny-sur-Matz Élincourt-Sainte-Marguerite
Vandélicourt Marest-sur-Matz Chevincourt

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Matz, le fossé du Rhuis, le Marais d'Elincourt, le Rhosne,,.

Le Matz, d'une longueur de 25 Canny-sur-Matz et se jette dans l'Oise à Montmacq, après avoir traversé 17 communes.

Réseau hydrographique d'Élincourt-Sainte-Marguerite.
Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 013 bassin versant de l'Oise moyenne. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE est, en 2024, encore en élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte du SAGE Oise-Moyenne (SMOM).

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 amplitude thermique annuelle de 15 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 11 vol d'oiseau, est de 11,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Lassigny, arrondissement de Compiègne (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 116 lire en ligne), Google Livres.
  2. «  », sur Oise, Le département (consulté le ).
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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme Aquilinicurtis en 923, Aquilinicurt en 936, Elencurt en 1118, Aelicurt en 1206, Eslencourt vers 1517.

Il s'agit d'un type toponymique médiéval en -court au sens ancien de « cour de ferme, exploitation rurale » (calque du germanique -hof « cour, ferme »), précédé du nom de personne germanique Agilin, autrement noté Agilenus.

Remarque : Aquilinicurtis est une latinisation fallacieuse inspirée d'une forme hypothétique *Aiglincurt, *Eglincurt, *Aillincurt dans lequel l'élément *Aiglin-, *Eglin-, *Aillin- a été perçu comme un dérivé du mot aigle (anciennement eigle, egle et aille qui sont des formes médiévales du mot aigle). En effet, ce dernier est issu du latin aquila, dont le dérivé est précisément aquilinus « courbé en bec d'aigle », d'où la latinisation Aquilini- (aquilin est un emprunt savant au latin langue d'oïl), d'où Élin-. En outre, les toponymes en -court sont presque exclusivement composés avec des anthroponymes germaniques.
Ni cette latinisation, ni l'étymologie populaire n'ont altéré le nom d'Élincourt, contrairement à ce qui s'observe dans Aiglemont (Ardennes).

Sainte-Marguerite fait référence à un prieuré clunisien fondé à la fin du  siècle à la suite d'une donation d'Hugues de Coudun,.

Bellinglise est une formation toponymique médiévale composée avec un autre nom de personne germanique, voir Bellinglise.

  1. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 261b.
  2. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume II : formations non romanes ; dialectales, Librairie Droz, Genève, 1996, Ve partie, p. 890, N° 15718 (lire en ligne) [1].
  3. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
  4. Ernest Nègre, op. cit.
  5. Maurice Lebègue, Les Noms des communes du département de l'Oise, Musée de Picardie, , p. 85.
  6. Bulletin, vol. 7, Société historique de Compiègne, , p. 268.

Histoire

Élincourt a une origine ancienne : on a, en effet, découvert sur son territoire des instruments (1873, hache de pierre dans le jardin du sieur Devillers) et des sépultures au lieu-dit le Rosier datant de l'époque celtique (1842), ainsi que différents objets de la période gallo-romaine (des tuiles et un sarcophage) près du château de Bellinglise (1861) et en 1875, au lieu-dit le Jonquoy , un chapiteau de pierre parfaitement conservé, monument chrétien des premiers siècles[réf. nécessaire].

Élincourt est mentionnée pour la première fois dans une charte de 922, dans laquelle il est stipulé que le village, ainsi que la chapelle de Sainte-Marguerite « et autres religieux de Saint-Corneille de Compiègne, étaient dotés d'un presbytère et des revenus nécessaires aux frais du culte et aux besoins d'un prêtre qui le desservait. Le prieuré de Sainte-Marguerite, établissement social en 1119 et prieuré conventuel à partir de 1245, puis la maladrerie, créée à la suite des croisades ( siècle), dépendait de l'évêché diocésain et « rendit de grands services »[réf. nécessaire].

Louis Graves indique qu'il « y avait à Elincourt un prieuré de l'ordre de S. Benolt, dépendant du monastère de Lihons en Santerre , fondé vers 1245 par Raoul de Condun, soixante-troisième évêque de Soissons. Cet établissement, sous le titre de Sainte-Marguerite (Sancta Margarita de Elincuria), était conféré par l'abbé de Cluny, et était placé au-dessus du village, sur la montagne du côté de Mareuil. Il devait contenir douze moines qui acquirent avec le tems une grande aisance ; les fermes de Porte , de Reverie,. de Revenne, d'Attiche, d'Orval, leur furent successivement données, ainsi que les dîmes de Remy, Welles-Pérennes, Lécouvilton, Ressons, Margny-sur-Matz, Ecuvilly, la carrière de Ville, etc., etc., (...) L'église et les cloîtres, vendus, dans la révolution, ont été démolis (...)
On trouvait encore à Élincourt une Maison-Dieu ou hospice, et une maladrerie dont la chapelle fut dotée en 1207 par le comte de Saint-Pol, et à laquelle nommait l'évêque diocésain.
Le Château de Bellinglise, domaine moderne avec parc et étang, forme un écart au nord du 'chef-lieu, dans un vallon entre les montagnes d'Élincourt et de Jérémie.».

En 1850, la commune était propriétaire de son presbytère. On comptait dans le territoire communal une carrière, une cendrière, une tuilerie, un moulin à vent et deux moulins à eau. Une partie de la population tissait des tissus de conton.

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Héraldique

Blason
Parti : au premier de gueules aux deux fasces d'argent, celle en pointe chargée de trois étoiles de sable, au second d'azur à l'épée d'argent garnie d'or, surmontée d'une couronne royale du même et accostée de deux fleurs de lys aussi d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-hdf/274714.html

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