Noroy

Localisation

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Noroy : descriptif

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Noroy

Noroy est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France

Ses habitants sont appelés les Noroysiens.

Géographie

Localisation

Communes limitrophes.

Noroy est une commune située à 66 km au nord de Paris, 30 km à l'est de Beauvais, 24 km à l'ouest de Compiègne et à 52 km au sud d'Amiens.

Communes limitrophes de Noroy
Erquinvillers Pronleroy
Cuignières Noroy Cernoy
Rémécourt Saint-Aubin-sous-Erquery
Maimbeville
Fouilleuse

Topographie et géologie

La commune s'étend de 103 mètres au sud de la commune à 159 mètres d'altitude à la limite sud-ouest du territoire. Elle se situe sur le plateau picard, laissant apparaître plusieurs points culminants au-dessus de 120 mètres au-dessus du niveau de la mer, comme la « Grande Montagne » (159 mètres) au sud-est et la « Montagne Sèche » au nord (125 mètres). Le relief peu marqué s'exprime par la présence de plusieurs vallées sèches s'orientant au nord et au sud. Le village s'étale de 127 à 137 mètres au-dessus du niveau de la mer. La commune se trouve en zone de sismicité 1, c'est-à-dire à très faible risque sismique.

Hydrographie

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau,.

Les seuls élements aquatiques sur le territoire sont un petit étang situé au sud du village ainsi qu'une mare rue Dufour. La présence de vallons témoigne d'une ancienne présence de ruisseaux, s'orientant au sud vers le bassin versant de la Brêche et au nord vers le bassin versant de l'Aronde. Le village n'est pas situé au-dessus de nappes phréatiques sous-affleurantes, qui lesquelles se situent uniquement au point le plus bas du territoire communal.

Réseau hydrographique de Noroy.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 amplitude thermique annuelle de 14,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Godenvillers à 16 vol d'oiseau, est de 11,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels

Hormis le bâti, qui s'étend sur une vingtaine d'hectares, la surface communale est composée à plus de 75 % de cultures sur 412 hectares. Les espaces boisés sont majoritairement présents sur les coteaux au sud avec les bois du Grand Terrier, des Cailloux, de la Vieille Carrière, du Cerbullé, et du Courroie. On retrouve également quelques parcelles à l'est du village au lieu-dit la Motte et près de la Montagne Sèche, rassemblant au total 70 hectares pour 12.8 % de la superficie. Enfin, la commune comprend 48 hectares de vergers et prairies,.

  1. «  », sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
  2. a b et c «  » sur Géoportail (consulté le 26 août 2016)..
  3. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  4. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  5. «  », sur innondationsnappes.fr (consulté le ).
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  8. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  12. «  », sur donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).


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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Noerium (1150) ; Noeretum (1173) ; Petrus de Noereto (1173) ; de Noereto (1198) ; de Noerio (vers 1200) ; Noeroi (1203) ; Symon dominus de Noeroy (1218) ; Noueroi (1222) ; Nosroy (1244) ; « la grange dimeresche de Nooroi » (1252) ; Nouroy (1255) ; Nouenroi (1258) ; Jehenne de Nover[oi] (1258) ; Noueroy (1258) ; Simon de Noerio (XIIIe) ; le granche de Noueroy (vers 1290) ; Nouroy en Beauvoisis (1466) ; eccl. de Nourroi (XVIe) ; Nourroy (1613) ; Noroy (1652) ; Norroi (XVIIe) ; Nourné (1794).

Le toponyme, orthographié au Moyen Âge Noeroi, proviendrait du bas latin Nucaretum, du picard noier nuier « noyer » et serait l'indication d'un lieu planté de noyers.

  1. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l'Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 397.
  2. Philippe Boulfroy, Nom de lieux Picards et particularismes de l'Oise, , p. 19.

Histoire

Le long de l'antique chemin de Fouilleuse à Lieuvillers qui subsiste actuellement comme chemin d'exploitation, des relevés aériens ont décelé les fondations de villas gallo-romaines[i].

Sous les Mérovingiens, une petite agglomération se crée dans le vallon du Cerbullé. Les fouilles exécutées en 1863 et 1864 ont révélé l'existence d'un cimetière de 349 sépultures[ii]. Les nombreux artefacts découverts ont été déposés au Musée de Picardie, à Amiens.

La toponymie[iii] nous apprend qu'une motte féodale existait au nord-est de la commune, à cheval sur celle de Trois-Etots, au lieu-dit La Motte Héron. A la suite, vraisemblablement, des périodes d'insécurité des Xe et XIe siècles, le seigneur du lieu construisit un château fort dont les restes subsistent encore actuellement au centre du village.

Le premier nom d'un seigneur de Noroy apparait dans le chartrier de l'abbaye Saint-Martin-aux-Bois[iv]. Il s'agit de Pierre de Noroy, chevalier, en 1173. En 1373, nous trouvons Colart dit Le Borgne, écuyer, qui tient du châtel de Clermont, la seigneurie de Nouroy.

La seigneurie est acquise au XVe siècle par Guillaume Bochart, gentilhomme servant du roi Charles VII, dont la famille est originaire de Vézelay, en Bourgogne[v].

Après les destructions de la Guerre de Cent ans qui affectent toute la région[vi], Jean II Bochart qui a épousé une riche héritière, Jeanne Simon, la nièce de l'évêque de Paris, reconstruit[vii] et décore richement l'église de Noroy qui est consacrée en 1522 sous le vocable de l'Assomption de Notre-Dame.

A la Révolution, les héritiers du dernier seigneur ayant émigré, les propriétés sont saisies et vendues comme biens nationaux[viii]. En 1843, le château et la ferme sont allotis par adjudication à onze habitants de la commune[ix].

En septembre 1914, c'est la première bataille de la Marne ; les Allemands occupent Noroy pendant une semaine. Ensuite, des troupes françaises seront en cantonnement[x] à Noroy en 1915, en 1917 et en 1918, lors de la seconde bataille de la Marne.

En 1940, au cours d'un combat de retardement, le Groupement de reconnaissance divisionnaire 97 perd plusieurs soldats sur le territoire de la commune dont son commandant, le lieutenant-colonel Lacombe de La Tour[xi].


  1. [i] Georges-Pierre Woimant Carte archéologique de la Gaule, L'Oise, 1975 pp338-339 [ii] A.P.-M. Bazot, Cimetière mérovingien de Noroy, Mémoires de la Société des antiquaires de Picardie, 3e série, t II, 1868, pp 1-74 (consultable sur Gallica) [iii] Le cadastre « napoléonien » de 1823 [iv] AD 60, cote H 237 [v] R. Descimon et P. Hamon (études réunies par) Les noblesses à l'époque moderne, Revue d'histoire moderne et contemporaine n°46-1, janvier-mars 1999 [vi] Louis Graves, Les Précis statistiques du département de l'Oise, cantons de Resson/Matz & Ribécourt, t XIII, p 48 [vii] AD 60, 1Q 3-724 [viii] AD 60, 1Q 3-724 [ix] AD 60, 3Q 8439 [x] Bruno Jurkiewicz Le Plateau picard pendant la Grande Guerre, collection Tranchées, YSEC, 2018 et archives communales déposées récemment aux AD de l'Oise [xi] Yves Dodeman Noroy au fil du temps, édité par la commune de Noroy en 2020, pp 80-81

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Noroy dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
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