Felleries
Localisation
Felleries : descriptif
- Felleries
Felleries est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.
Géographie
Localisation
Felleries est un bourg de l'Avesnois sitié situe dans le sud-est du département du Nord (Hainaut), et limitrophe de la Belgique en plein cœur du Parc naturel régional de l'Avesnois, à 8 km d'Avesnes-sur-Helpe, sous-préfecture, et 100 km de Lille, préfecture du Nord. Valenciennes, Mons et Charleroi se trouvent à 45 km.
Felleries fait partie administrativement de l'Avesnois, géologiquement des Ardennes, historiquement du Hainaut et ses paysages rappellent la Thiérache[réf. nécessaire].
Felleriess se trouve dans la zone d'emploi de Maubeuge et le bassin de vie d'Avesnes-sur-Helpe
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Sars-Poteries, Ramousies, Sémeries, Solre-le-Château, Willies, Beugnies, Clairfayts, Flaumont-Waudrechies et Liessies.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 19,49 .
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le ruisseau de la Belleuse, la Perrière, la Taquennerie, le Felleries, le Muid, le Rayt, le Rocinsart, le ruisseau de Bouvret et divers autres petits cours d'eau,.
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Carte hydropgraphique de la commune.
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Réseau hydrographique de Felleries.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sambre ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 253 bassin versant de la Sambre. Le périmètre a été arrêté le
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 amplitude thermique annuelle de 14,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe à 9 vol d'oiseau, est de 10,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Paysages
L'Avesnois est connu pour ses prairies, son bocage et son relief un peu vallonné dans sa partie sud-est (début des contreforts des Ardennes), dite « petite Suisse du Nord ».
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- « », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Felgeriis, 1122, cart. de l'abb. de Liessies. — Feleries, 1186, J. de Guise, XII, 339. — Fullerines, 1250, cart. de l'abb. de Liessies — Feeleries — Fecleries — Fleury, dans titres divers
L'origine du nom provient de Filuhari, anthroponyme d'origine germanique et du suffixe -iacas (le domaine de).
- Bulletin de la commission historique du département du Nord - tome IX - 1866
- Le patrimoine des communes du Nord, Flohic, (ISBN , lire en ligne), p. 140-145
Histoire
Moyen Âge
Le village tire son origine d'une clairière défrigée pendant le haut Moyen Âge. L'église dédiée à Saint Lambert remonte probablement au VIIIe siècle et est donnée à l'abbaye de Liessies avant 1128. Felleries devient le siège d'une paroisse en 1186.
Felleries, quoique n'étant encore, au tailles imposées au clergé du Hainaut par les évêques de Cambrai et d'Arras (cf "Bulletin de la commission historique du département du Nord" - tome IX - 1866).
Temps modernes
En 1602, une nouvelle paroisse est créée. Felleries développe un artisanat puis une industrie de la boissellerie aussi appelé localement bois-jolis. Dès 1600, les habitants fabriquent des sabots, des louches et d'autres ustensiles en bois liés au textile tels que les fuseaux à dentalle, ailettes de rouets, etc. Ce développement se fait en lien avec le développement textile qui s'étend de Fourmies à Avesnes-sur-Helpe.
Révolution française et Empire
1790 : à la suite de la subdivision des départements français en districts, à compter de 1790, Felleries se trouve dans le canton d'Avesnes appartenant au district d'Avesnes jusqu'en 1795, date à laquelle les districts sont supprimés par la constitution du 5 fructidor An III (22 août 1795). Ils seront remplacés par les arrondissements créés par la loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800)
Felleries figure sur les Plans du cadastre napoléonien (1813 et 1868).
Époque contemporaine
Extrait du livre Description du Nord de F. Grille 1825-1838 : « L'arrondissement d'Avesnes étant couvert de bois, offre de grandes ressources pour le commerce de la boissellerie. Felleries est le centre de cette fabrication, qui s'étend ensuite dans plus de trente à quarante communes aux alentours. Il n'est sorte d'ustensiles que les boisseliers n'exécutent, depuis les cuillers, les écuelles, les égrugeoirs, les livrettes ou machines à mesurer le beurre, les éclissons ou moules pour les fromages, jusqu'aux boîtes à poivre, gobelets d'enfans, pièges pour les souris, robinets, etc. On compte plus de cinquante objets différents fabriqués à Felleries : pelles à remuer le grain, manches d'alênes et de faucilles, attelés pour harnois, ellettes pour filer le lin et la laine, bobines, fuseaux, rouets de toutes qualités, cercles de tambours, sabots ordinaires, sabots flamands, sabots longs dits incroyables. Ces produits et tous ceux de la même nature obtenus dans le Nord sont consommés pour moitié dans le département même ; l'autre moitié s'expédie dans les provinces voisines, soit françaises, soit belges et hollandaises : il en est fait aussi des pacotilles pour l'Amérique. »
La ligne de chemin de fer Avesnes-sur-Helpe - Sars-Poteries. Inscrite dans le plan Freycinet (loi du 17 juillet 1879), concédée à la Compagnie des chemins de fer du Nord par une loi du 20 novembre 1883, est ouverte au public le 20 juillet 1901. Elle relie Avesnes-sur-Helpe à Solre-le-Château, via Flaumont-Waudrechies, Sémeries, Felleries, Sars-Poteries. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale (16 août 1941), le transport des voyageurs est assuré. Ensuite, seul le transport de marchandises composé essentiellement par la livraison de fournitures agricoles (paille, engrais...) subsiste jusqu'en 1953. Les bâtiments existent encore aujourd'hui.
Première Guerre mondiale : après avoir envahi la Belgique, les Allemands entrent en France. Les Français cèdent devant leur poussée. Le 25 août 1914, des soldats français battent en retraite et se dirigent vers Avesnes-sur-Helpe. Les Allemands suivent. Ils incendient l'église de Felleries et 46 maisons dans le village. Felleries se trouvera en zone occupée jusqu'à l'Armistice du 11 novembre 1918.
Le 7 janvier 1929, le Conseil général du Nord adopte le principe de construction d'un sanatorium de 500 lits à cheval sur les communes de Felleries et Liessies. Les travaux débutent en 1931 au lieudit "Beausart". Il comprend 3 pavillons, 2 pour les femmes avec chacun une capacité d'hébergement pour 150 malades, 1 pour les hommes pour 206 malades. Le premier pavillon ouvre en 1933
Seconde Guerre mondiale : venue de Belgique, la Erwin Rommel, arrive dans l'Avesnois le 16 mai 1940 en passant par Clairfayts. Elle progresse très rapidement, rejoignant la route qui mène de Solre-le-Château aux "3 pavés" de Semousies, près de la ferme du Trianon, puis poursuit en passant à Avesnes-sur-Helpe (en empruntant l'avenue du Pont-Rouge) et continue vers Landrecies. Felleries sera ensuite occupée par les Allemands et libérée début septembre 1944 par des troupes américaines.
2015 : Le maire Pascal Noyon et son adjoint aux travaux Jean-Luc Vander Goten initient la création d'un éléphant grandeur nature, en osier sur armature d'acier, en souvenir de Jenny, éléphante du parc zoologique Tierpark Hagenbeck de Hambourg, amenée par les Allemands, durant la Première Guerre mondiale, pour servir de bête de somme et de trait. Aujourd'hui encore, la présence d'un pachyderme dans la campagne avesnoise paraîtrait pour le moins saugrenue ; on conçoit donc aisément qu'il y a un siècle - avant l'invention de la télévision, à une époque où l'on voyageait peu, où les livres et encyclopédies étaient peu répandus, où les jardins zoologiques étaient rares - la vue d'un tel animal, dont certains ignoraient jusqu'à l'existence, ait pu à ce point frapper les esprits et se maintenir dans les mémoires jusqu'à nos jours, par-delà les générations... Cette impressionnante réalisation de deux mètres cinquante de haut pour quatre mètres de long, pesant près de deux cent vingt kilogrammes, est l'œuvre de deux artisans locaux ; Florent Tilmant, coutelier, a construit le squelette métallique, tandis que Pascal Harbonnier, vannier, a réalisé l'habillage en osier. Bien sûr baptisée Jenny, elle est désormais la mascotte de la commune et ne manque aucune festivité...
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- site internet Archives départementales du Nord
- Dan Koehl, « », sur elephant.se (consulté le ).
- L'Observateur de l'Avesnois du vendredi 20 mars 2015
Héraldique
Blason | Bandé d'or et de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Felleries dans la littérature
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