Dourlers

Localisation

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Dourlers : descriptif

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Dourlers

Dourlers est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.

Géographie

Dourlers se situe dans le sud-est du département du Nord (Hainaut) en plein cœur du Parc naturel régional de l'Avesnois. L'Avesnois est connu pour ses prairies, son bocage et son relief un peu vallonné dans sa partie sud-est (début des contreforts des Ardennes), dite « petite Suisse du Nord ».

En fait, Dourlers fait partie administrativement de l'Avesnois, géologiquement des Ardennes, historiquement du Hainaut et ses paysages rappellent la Thiérache.

La commune se trouve à 100 Lille (préfecture du Nord), Bruxelles (Belgique) ou Reims (Marne), à 45 Valenciennes, Mons (B) ou Charleroi (B) et à 7 Avesnes-sur-Helpe (sous-préfecture).

Le village est bordé par les communes de Bas-Lieu, Floursies, Semousies.

La Belgique et le département de l'Aisne se trouvent à 15 km.

Dourlers est placé sur l'axe routier connu qu'est la RN 2 (route nationale 2) reliant Paris à Bruxelles (via Laon, Avesnes-sur-Helpe, Maubeuge).

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Dourlers
Éclaibes Floursies
Saint-Aubin Dourlers Beugnies
Saint-Hilaire-sur-Helpe Bas-Lieu Semousies

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Tarsy, le ruisseau d'Eclaibes, le ruisseau Des Marquettes, le Cense du Temple, le ruisseau de la Braquenière et un autre petit cours d'eau,.

La Tarsy, d'une longueur de 15 Beugnies et se jette dans la Sambre canalisée à Leval, après avoir traversé huit communes.

Réseau hydrographique de Dourlers.

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : l'étang de la Buse (0,7 ,.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sambre ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 253 bassin versant de la Sambre. Le périmètre a été arrêté le

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 amplitude thermique annuelle de 14,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe à 5 vol d'oiseau, est de 10,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. Sandre, «  »
  2. Sandre, «  »
  3. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
  4. Sandre, «  »
  5. «  », sur eaufrance.fr (consulté le ).
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  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Durlerum en 1111 (cartulaire de l'église de Cambrai) ; Dourleers en 1186 (J. de Guise, 339) ; Dorleir en 1189 ; Dorlers, Durler en 1206 (cart. de l'abb. d'Alne) ; Dorler en 1252 (id.) ; Dourlers en 1254 (arch. de la pairie d'Avesnes) ; Dourleis en 1254 (cart. du Hainaut) ; Dourleïs en 1273 (,.

  • Dorlaar en flamand.

D'après Maurits Gysseling, Dourlers (comme Deurle) est formé des éléments germaniques dura- signifiant « ivraie, mauvaise herbe » et hlǣri « terrain marécageux boisé », qu'on retrouve aussi dans les toponymes Leers ou Hucqueliers. Albert Dauzat y voit le nom de personne germanique Duro, suivi du germanique lar « clairière » (comprendre vieux bas francique *hlār > ancien néerlandais lār, hlār > néerlandais laar « clairière », sorti de l'usage), d'où le terme d'ancien français larris (variante lairis) « lande, bruyère, terrain en friche » resté dans les dialectes d'oïl, dont picard larris « pelouse sèche, lande », normand brayon larris « pâturage ».

Voir aussi Flers

  1. Bulletin de la commission historique du département du Nord, tome IX, 1866
  2. a et b «  », sur bouwstoffen.kantl.be (consulté le ).
  3. a et b Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l'ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902, p. 728b

Histoire

Près du cimetière, se trouve le "mur des Sarazins" dernier vestige de l'aqueduc qui allait de la fontaine de Floursies (devenue fontaine Saint-Elois au XIe siècle) pour alimenter en eau Bavay alors bagacum en passant par Pont-sur-Sambre dont la patronne Notre-Dame de Quartes a été dérobée dans les années 70. Quartes exprimant à l'origine, la notion de croisement entre la Sambre et l'aqueduc.

Avant la Révolution française, Dourlers est le siège d'une seigneurie. Au  siècle, elle est détenue par la famille Bady dont Pierre, seigneur d'Aymeries.

Antoine François Bady, fils de Pierre Bady seigneur d'Aymeries et d'Anne Charlotte Bodart, écuyer, est seigneur du Sart de Dourlers, Normont, Arbre, Rouville, et grand bailli d'Avesnes. Il est enterré à Dourlers le . Il épouse par contrat du Marguerite de Rouillon de Castagne, fille de François, seigneur d'Arbre, et de Marie Grossaux. Elle meurt en 1768. Le couple a eu 11 enfants.

Antoine François Joseph Bady (1713-1780), fils d'Antoine François, écuyer, seigneur du Sart de Dourlers, nait à Avesnes le . Il est nommé grand bailli d'Avesnes le , et meurt à Chaumont le . Il épouse d'abord le Thérèse Josèphe de la Fitte de Caupenne, fille de François, écuyer et de Marguerite Thérèse de Daries, mort en 1749, puis Anne Louise Lamirault de Cerny. Du premier lit, lui nait une fille morte encore enfant.

À la suite de la subdivision des départements français en districts, à compter de 1790, Dourlers devient Chef-lieu de canton du même nom et appartient au district d'Avesnes jusqu'en 1795, date à laquelle les districts sont supprimés par la constitution du 5 fructidor An III (22 août 1795).

En 1793, le tambour Stroh, âgé de 15 ans, y est tué le 15 octobre 1793.

À la suite de la loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800) qui crée les arrondissements pour remplacer les districts, Dourlers fait partie de l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe créé au regard de l'arrêté en date du 17 ventôse an VIII.

Sur Dourlers existait une carrière de marbre dit brèche du Haynaut car ayant quelque ressemblance avec la brèche d'Alep.

Dourlers figure sur les plans du cadastre du Consulat de 1806 et sur ceux du cadastre napoléonien du 1813 et 1868.

  1. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises », tome 1, dans Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, tome 12, 1906-1909, p. 9, lire en ligne.
  2. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises », tome 1, dans Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, tome 12, 1906-1909, p. 11, lire en ligne.
  3. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises », tome 1, dans Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, tome 12, 1906-1909, p. 11-12, lire en ligne.
  4. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 191, lire en ligne.
  5. site internet des Archives départementales du Nord
  6. site internet des Archives départementales du Nord

Héraldique

Les armes de Dourlers se blasonnent ainsi : "D'azur au lion d'or tenant en ses pattes une clef d'argent, le panneton en haut et à dextre".

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Dourlers dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
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