Strazeele
Localisation
Strazeele : descriptif
- Strazeele
Strazeele (Strazele en néerlandais) est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.
Géographie
Situation
Strazeele se trouve à mi-distance entre Hazebrouck et Bailleul.
Communes limitrophes
Particularité : le centre du village est partagé entre Merris, Méteren, Flêtre et, bien sûr, Strazeele.
Communications
Strazeele est une commune très bien desservie, elle est concernée par de nombreux axes de transit.
Routes
- Une voie romaine menant de Cassel au pont d'Estaires, par Caëstre, Vieux-Berquin et Neuf-Berquin, passait par Strazeele. Des fers à cheval et des armes romaines ont été retrouvés à proximité.
- La RD 642 (ancienne RN 42) reliant Hazebrouck à Bailleul traverse le village d'est en ouest.
- La RD 947 (ancienne RN 347) reliant Bray-Dunes à Lens traverse la commune du nord au sud.
Train
La commune est desservie par la ligne Lille-Hazebrouck continuant vers Calais et Dunkerque. (voir Gare de Strazeele)
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Plate Becque et l'Acker Becque,,.
La Plate Becque, d'une longueur de 16 Pradelles et se jette dans le canal d'Hazebrouck à Merville, après avoir traversé six communes.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Lys ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 bassin versant de la Lys. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le , puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte pour l'élaboration du SAGE de la Lys (SYMSAGEL).
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 amplitude thermique annuelle de 14 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Steenvoorde à 10 vol d'oiseau, est de 11,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Année 1858, lire en ligne
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- « », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Histoire
Du point de vue religieux, la commune était située dans le diocèse de Thérouanne puis dans le diocèse d'Ypres, doyenné de Bailleul.
L'histoire de Srazeele est fortement liée au culte rendu à Notre-Dame de Consolation et de Délivrance, honorée dans la paroisse.
Culte rendu à Notre-Dame de Consolation et de Délivrance
Les annotations ci-dessous proviennent du livret de neuvaine établi par le curé de Strazeele en 1935 (neuvaine du 2 au 11 février 1935, abbé Joseph Woets; retranscrit par Jean-François Beck, petit-neuveu de l'abbé).
Origine du culte : le Chevalier aveugle
Notre-Dame de Strazeele apparaît dans l'histoire religieuse de la Flandre, vers le milieu du IXe siècle. À cette époque, le seigneur du lieu, gardien de la Steenstraet (voie de pierres qui allait de Cassel au Pont d'Estaires), aurait présenté lui-même la Madone à la piété des habitants de la région. Atteint de cécité, il était surnommé « le chevalier aveugle ».
La légende raconte que la Sainte Vierge lui apparut pour lui indiquer le moyen de recouvrer la vue : « À quelque distance de ton château, lui dit-elle, dans le bois voisin, trois vierges gisent à terre ; des brigands les ont assassinées ; leur sang coule encore... Va, mon fils, trempe ton doigt dans le sang de ces martyres ; frotte tes yeux avec ce sang, tu seras guéri... Des oiseaux te conduiront auprès des cadavres ».
Ces trois vierges, princesses saxonnes, connues sous les poétiques noms d'Édith, Elfrides et Sabina, avaient quitté leur patrie pour se rendre en pèlerinage à Rome. Elles furent assassinées près de l'endroit où devait s'élever le village de Caëstre, vers 850.
Le chevalier aveugle commande à son écuyer de seller son cheval. En mettant le pied à l'étrier, un essaim d'oiseaux se serait regroupé autour de lui et de son escorte, lui servant d'éclaireurs jusqu'à l'orée d'une clairière située sur le futur emplacement de Caëstre, où il découvrit les cadavres des trois vierges. Le chevalier s'agenouille auprès d'elles et fait le geste que lui a recommandé la Madone, et la légende veut qu'il ait recouvert soudainement la vue.
Ayant baisé avec respect les blessures saignantes des saintes victimes auxquelles il doit sa guérison, il lève ensuite les yeux vers le ciel pour remercier la vierge Marie. Mais, tandis qu'il fixe le ciel, une lumière étincelante resplendit au-dessus de sa tête. D'un nuage d'or, la Madone s'avance, souriante, maternelle, les pieds posés sur un croissant argenté. Elle soutient l'Enfant Jésus du bras droit; Elle étend le bras gauche dans la direction du chevalier. Des anges l'entourent. Le Seigneur de Strazeele, émerveillé de cette seconde apparition, laisse éclater sa reconnaissance et promet de bâtir, à l'endroit où il se trouve, une chapelle qui sera le tombeau des trois vierges et l'ex-voto du miraculé.
Cette légende fondatrice du sanctuaire actuel de Caëstre (chapelle des Trois Vierges) est représentée par les nombreuses peintures qui ornent la chapelle (celles-ci ont été restaurées dans les années 2000). Le Seigneur de Strazeele est représenté sur les deux dernières. La première des deux représente une clairière. Au centre, raidies par la mort, les Vierges, Édith, Elfride et Sabina. À gauche, le chevalier aveugle est debout, mains jointes; à droite, se tient la Madone. Les oiseaux conducteurs sont représentés dans l'horizon. La deuxième peinture représente la scène du miracle : le chevalier a passé sur les paupières son doigt teint du sang des martyres.
L'abbé Vanhove, ancien prêtre de Strazeele, suggère que le chevalier érigea, sur ses domaines, un oratoire destiné à rappeler le souvenir de sa bienfaitrice. Cette légende merveilleuse est rappelée chaque année, à Caëstre, par le jour de la procession. Elle est également représentée à l'avers de la précieuse médaille du Musée de Lille.
La dévotion à Notre-Dame de Strazeele a donc une origine très lointaine. Il n'est pas audacieux de la comparer, pour l'ancienneté, au culte de Notre-Dame de la Treille.
Le Culte à travers les âges : la Statue - la Neuvaine - la Confrérie
Énumérer les emplacements successifs et multiples transformations de la chapelle bâtie sur les terres du Seigneur de Strazeele ; décrire la statue qu'un artiste du IXe siècle aurait sculptée dans le tronc d'un vieux chêne ; indiquer les vocables sous lesquels les protégés du castellum ont désigné leur Madone, fournir de telles précisions est matériellement impossible : de l'aveu des archivistes les mieux informés, les sources historiques semblent taries depuis longtemps.
La première constatation officielle du culte de Notre-Dame de Strazeele date de la fin du XVe siècle.
Le R.P. Jacques Malbrancq affirme qu'il a lu un document d'une authenticité et d'une importance incontestables, sur un acte rédigé en 1493 portant la signature de plusieurs notabilités de Caëstre et transcrit aux archives de l'Évêché d'Ypres (la Flandre dépendait alors de l'évêque d'Ypres). Cet acte, qui relate les miracles obtenus grâce à l'intercession de Notre-Dame de Caëstre, mentionne, d'une façon explicite, le culte rendu à Notre-Dame de Strazeele par les descendants des vassaux du chevalier aveugle.
Quelques témoignages datant de la période de la révolte des gueux au
Le , deux Strazeelois, François Pentafour et Mathieu Bervoet, dans le compte-rendu des réparations faites à l'église, signalent l'achat d'une statue de la Sainte Vierge. Cette statue a été conservée et existe toujours. Elle a échappé aux destructions de la Révolution française et aux flammes de l'incendie lorsque le , la foudre atteignit l'église. On ne préserva du feu que le tabernacle, les stalles et la statue de Notre-Dame de Strazeele.
Quand en 1793, les révolutionnaires tentèrent de mettre la main sur les objets sacrés, ils ne trouvèrent pas la statue de Notre-Dame de Strazeele. Un catholique, dont la ferme était voisine de l'agglomération, l'avait cachée sous des fagots.
La statue de la Madone refait surface au lendemain du Concordat pour être placée sur un des autels latéraux de l'église reconstruite. Elle y reçut les hommages des âmes pieuses jusqu'au mois d', où les obus d'artillerie détruisirent l'église. Le curé de la paroisse, Mr l'abbé Vanrechem, retrouva dans les décombres la statue presque intacte.
Sa popularité augmenta, surtout au XVIIe siècle et pendant une partie du XVIIIe siècle. Une neuvaine, établie en son honneur, était prêchée par les R.P. Pères Jésuites de la résidence de Cassel. Des lettres annuelles ou circulaires notent, à cette occasion, un grand concours de pèlerins et de nombreuses communions (l'abbé Vanhove cite les circulaires de 1654-1655-1660).
Une confrérie maintenait le niveau de la dévotion et puisait sa propre force dans l'observation d'un règlement très pratique : un opuscule à l'usage des membres de la Confrérie avait été imprimé en 1671, chez A. Debacker, à Ypres.
Notre-Dame de Strazeele était l'élément principal de la paroisse. À l'église, elle avait sa chapelle, un registre de dépenses particulières, un administrateur spécial, peut-être un prêtre attaché à son service. Strazeele en 1789, bénéficiait du dévouement de trois prêtres : le curé, 'abbé Delport ; le vicaire, l'abbé P. Huygge et un autre ecclésiastique, l'abbé Léonard Fauquette; il est donc probable que Notre-Dame de Strazeele avait son chapelain.
Quel nom portait la Vierge vénérée ? Dans quels cas ses dévots serviteurs imploraient-ils son assistance ? La tradition désigne la patronne de Strazeele comme Notre-Dame de la rue, puis Notre-Dame de la Voie Romaine, enfin Notre-Dame de Strazeele. Mr l'abbé Vanhove lui donne les titres de : O. L. Wrouwe van Straet; O. L. Wrouwe van Strazeeele. Elle fut surnommée Notre-Dame de Consolation et Notre-Dame de Délivrance. Les foyers, espérant une naissance toute proche, saluaient en elle Notre-Dame de Délivrance. Ces deux dernières dénominations ont prévalu au cours du XIXe siècle.
Le culte de nos jours : rayonnement progressif de la dévotion à Notre-Dame de Consolation et de Délivrance
La dévotion à Notre-Dame de Consolation et de Délivrance s'est ralentie au début du Première Guerre mondiale. Son nouvel épanouissement est intimement lié à la reconstruction de Strazeele.
Le village est en ruine quand M. l'abbé Vanrechem s'abrite dans une habitation de fortune afin de rallier autour de sa houlette ses paroissiens dispersés. Une grange, puis un étroit baraquement servent de refuge à la Vierge et de chapelle aux Strazeelois.
Bientôt, une équipe de prisonniers construit, en bordure de la grand route une église provisoire plus spacieuse. La statue de Notre-Dame est de moins en moins effacée. D'abord, elle est placée dans le chœur, sur un simple piédestal; Ensuite, elle a son autel, adossée à la muraille gauche, au milieu des fidèles. Il semble que la Bonne Mère veut se pencher davantage sur ses enfants. Ses enfants, heureux de la retrouver, lui confient, avec une ferveur grandissante, leurs peines, leurs angoisses et leurs espérances.
En 1925, M. l'abbé Vanrechem affaibli par l'âge, renonce à son ministère pastoral, emportant dans sa retraite la sympathie de toute la population.
L'autorité diocésaine lui donne pour successeur M. Joseph Woets, installé le de la même année. L'ancien professeur du Petit Séminaire d'Hazebrouck poursuit, dès son arrivée et sans relâche un double but : la construction d'une église définitive et le progrès du culte marial.
L'autorité diocésaine lui donne pour successeur M. l'abbé Joseph Woets, installé le de la même année. L'ancien professeur du Petit Séminaire d'Hazebrouck poursuit, dès son arrivée et sans relâche, un double but : la construction d'un église définitive, le progrès du culte marial.
Tandis que les murs de l'édifice religieux s'élèvent, la confrérie de Notre-Dame de Strazeele se reforme sous le patronage de Notre-Dame du Saint-Rosaire. Le , le R.P. de Kerdanel, procède à l'érection canonique. Les adhérents affluent ; actuellement ils sont 350 inscrits.
Dimanche , le village est en fête, l'église est achevée... Drapeaux, bannières, banderoles, guirlandes ornent les maisons et les rues. Des fausses portes se dressent sur le passage de .
M. l'abbé Woets apporte le Très Saint Sacrement, pendant que la cloche carillonne et que les petits séminaristes, entrainés par la fanfare de Météren, exaltent le Dieu du tabernacle. Des jeunes filles, vêtues de blanc, suivent l'Ostensoir. Notre-Dame de Consolation et de Délivrance fait son entrée sur leurs épaules, parée d'un manteau bleu aux multiples roses.
Du 2 au , de la Purification à l'anniversaire de l'apparition de Lourdes, la neuvaine, longtemps interrompue, est rétablie ; elle se termine par la solennité de l'Adoration Perpétuelle. Le R.P. Vital, de l'ordre des Capucins, réveille dans les âmes la confiance en Marie et fortifie la résolution d'aller par Marie à Jésus. Durant les exercices de ces neuf jours, le vicaire général Delannoy célèbre une messe pour les bienfaiteurs de l'église et pour bénir les quinze vitraux représentant les mystères du Rosaire.
La tradition est donc renouée. Les années suivantes des prédicateurs zélés interviennent pour rapprocher les Strazeelois de leur Madone.
Désormais Notre-Dame de Consolation et de Délivrance sera visitée, invoquée, remerciée, tout au long de l'année.
À son autel, entouré d'ex-voto, le Saint-Sacrifice est offert : le premier samedi de chaque mois pour les pèlerins et pour les bienfaiteurs de l'église ; aux principales fêtes de la Vierge, quand une broderie artistique ajoute de l'éclat des fleurs : le jour de l'obit des membres de la Confrérie du Rosaire.
La flamme des cierges et les Ave Maria montent vers Elle, incessamment, surtout pendant les mois de mai et d'octobre.
À toute époque les mères de famille implorent sa protection en faveur de leurs petits enfants.
Les pèlerins peuvent emporter, comme souvenir, soit la médaille de Notre-Dame de Consolation, soit la photographie de son autel, soit le feuillet des invocations spéciales. La statue de Notre-Dame est assise sur son trône, un sceptre de souveraine à la main, le front incliné vers les pèlerins portant un brillant diadème les attirant à Elle, par l'expression bienveillante de sa physionomie.
Lorsqu'ils gagnent son sanctuaire, ils sont bénis par le Christ Roi qui domine le portail de l'église paroissiale.
Le culte a inspiré plusieurs versificateurs comme le chanoine Joseph Baron :
- « Prends ton essor, pieuse messagère,
- Redis le nom tant de fois séculaire,
- Les faveurs, le pouvoir de Notre-Dame de Strazeele.
- Inspire à ceux que tu frôles de l'aile le désir de La voir.
- Répète à tous, même à l'âme frivole : C'est une Reine : elle accueille, console, quand l'horizon est noir.
- C'est une Mère : elle assiste, délivre, sauve quiconque à sa bonté se livre.
- Elle nous rend l'espoir. »
Pour le moment, avec la raréfaction des prêtres, le regroupement des paroisses et la déchristianisation, le culte est totalement tombé au début du XXIe siècle...
Histoire contemporaine
Strazeele souffrit beaucoup pendant la première guerre mondiale : elle reçut à ce titre la Croix de guerre 1914-1918.
- Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 65, lire en ligne.
- Cette médaille fait partie de la riche collection numismatique de feu M. Dancoisne, achetée par le Musée de Lille, au prix de 25 000 francs
- M. l'abbé Vanhove: Strazeele à travers les âges.
- (discours de M. Tancré, maire de Strazeele, le jour de la Bénédiction de la nouvelle église) - le dernier parti et premier revenu -
- M. l'abbé Broucqsault, Croix du Nord.
- offert par l'association des Jeunes Filles de la paroisse
- de 1931 à 1934, les prédications furent données par MM. les abbés Devos, Olivier, missionnaires diocésains ; les R.P. Dufour, Blanckaert S.J.
- ce magnifique « devant d'autel » est un chef-d'œuvre brodé par les religieuses chinoises de la Mission du R.P. Cousin, des Missions Étrangères, originaire de Méteren.
- le diadème de Notre-Dame de Consolation et celui de l'Enfant Jésus sont dus à la générosité d'une personne reconnaissante, Madame Fraysse, de Toulouse.
- Ce Christ Roi est l'œuvre de M. Ringot, le sculpteur renommé de Malo-les-Bains.
- Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Année 1922
Héraldique
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Les armes de Strazeele se blasonnent ainsi : De gueules à la bande d'or, accompagnée de six étoiles à six rais du même, mises en orle. |
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Strazeele dans la littérature
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