Vivières
Localisation
Vivières : descriptif
- Vivières
Vivières est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Géographie
Communes limitrophes
Mortefontaine | Soucy | |||
Taillefontaine | N | |||
O Vivières E | ||||
S | ||||
Haramont | Villers-Cotterêts | Puiseux-en-Retz |
|
Vivières est située à 5 Haramont. Les autres communes avoisinantes sont Taillefontaine, Mortefontaine, Soucy et Puiseux-en-Retz. Villers-Cotterêts, chef-lieu du canton, se trouve à 6 km. La commune de Vivières appartient au zone d'emploi Roissy - Sud Picardie qui fait elle-même partie de l'espace urbain Grand Bassin Parisien.
Hydrographie
La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le ru de Vandy et le cours d'eau 01 de Marival,,.
Le ru de Vandy, d'une longueur de 16 Aisne à Cuise-la-Motte, après avoir traversé sept communes.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 amplitude thermique annuelle de 15,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 25 vol d'oiseau, est de 11,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Sandre, « »
- « », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
- Sandre, « »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sancta-Maria-de-Vivariis (1141) ; Vivaria (1215) ; Vivarium (1238) ; Vivers (1273) ; Vivarie (1293) ; Vivyers (1577).
Du latin vivarium (« vivier »). Comme fréquemment le terme latin vivarium qui est du genre neutre et qui a donc un pluriel vivaria a vu sa forme plurielle comprise ou/et traitée comme un mot féminin. Ce vivaria s'il a été traité comme un mot féminin avait donc un accusatif pluriel vivarias qui engendre naturellement l'orthographe moderne Vivières avec ce -S final symptomatique des hydronymes.
Dans le bas de Vivières, appelée « la vallée », se trouvent des sources abondantes. Il a pu y avoir par le passé une quantité d'eau encore plus importante permettant de former des étangs pour élever des poissons.
- Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l'Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 298.
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Histoire
Des fouilles faites, il y a quelques années, pour tirer les pierres nécessaires à l'entretien des routes, ont mis par hasard à jour au sommet de la route du Faîte et sur les deux versants, des tuiles à rebord et des tuiles creuses (imbrices et tegula), des monnaies romaines en bronze en grande quantité (28 kg) des empereurs Maximus, Tétricus, Posthumus et autres ; des ustensiles, des vases, des débris de poteries de toutes sortes et les fondations d'un certain nombre d'habitations. Deux meules de moulins à bras, mola manuaria ou trusatilis, ont été recueillies depuis. […]
Ce sont là des témoins irrécusables prouvant le séjour des Romains. Ces fondations s'étendent sur une longueur de 500 mètres. On voit des tuiles près de la butte appelée Tour Réaumont et tout le long de la route du Faîte jusqu'auprès de la Croix-Morel. Cette agglomération d'habitants a conservé le nom de Houssoye et c'est sans doute ce nom qu'on lui a donné à l'origine. […]
Plusieurs habitants du Houssoye ayant trouvé, dans le voisinage, un étang dans lequel abondait le poisson (ce qu'on appelle communément un vivier), ils construisirent auprès leurs maisons. Ce furent d'abord quelques chaumières éparses que l'on désigna sous le nom de Vivarium, le Vivier. Le Vivier était une dépendance de la colonie du Houssoye.
Plus tard, lors de l'invasion franque, les habitants de la colonie ne se trouvant plus en sûreté sur la hauteur et redoutant les approches des vainqueurs – ou peut-être repoussés par eux – allèrent grossir le hameau du Vivier.
Le seigneur du lieu, satisfait de ce surcroît de population et voulant en augmenter encore le nombre, fit construire un château fort pour protéger ses serfs et ses vassaux. On ne sait pas en quel endroit s'élevait ce château, ni quelle en était l'importance. On sait seulement qu'il existait bien avant le IXe siècle. À cette époque, on ne parlait que des Normands ; ils commençaient leurs incursions dévastatrices et leurs noms seuls terrifiaient les paysans. La terre du Vivier dépendait du domaine de La Ferté-sur-Ourcq (La Ferté-Milon). En 845, Hémogalde, seigneur de ce pays, en fit réparer et augmenter les fortifications pour se mettre à l'abri des barbares. […] Pendant longtemps, les gouverneurs de la Ferté furent aussi seigneurs châtelains (Dominus) de Vivières. Seuls les noms de deux de ces seigneurs sont parvenus jusqu'à nous. L'un se nommait Hugues le Blanc ; il prenait le titre de châtelain de La Ferté-Milon et Vivières et mourut après 1121. L'autre était Hugues Soibers de Laon, qui vivait en 1250. Ils étaient chargés de la défense du fort, y résidaient et en avaient le commandement.
Vivières devint une bourgade importante, tant à cause du fort et des établissements religieux qui s'y fondèrent dans la suite, que des reliques de sainte Clotilde qui attiraient toujours un grand nombre de pèlerins. Un prévôt particulier y résidait et il étendit sa juridiction sur les petites localités d'alentour : Villers-Saint-Georges (Villers-Cotterêts), Pisseleux, le fief de Noue, Dampleux, etc. […] En 1126, Hugues le Blanc établit les religieux prémontrés à Vivières.
À droite de l'église se trouvait dans une cour les vestiges d'une tour, reste du château fortifié par Philippe d'Alsace en 1174, c'est aussi là que vint Philippe-Auguste pour présider l'assemblée qui délimitait en 1215 les bois du Soissonnais et du Valois.
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Vivières dans la littérature
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