Blesmes
Localisation
Blesmes : descriptif
- Blesmes
Blesmes est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Blesmois.
Géographie
Localisation
Le village est situé dans la zone d'appellation Champagne de l'Aisne, à 3,5 Château-Thierry. La commune de Blesmes s'étend sur 970 hectares et à une altitude qui va de 67 à 229 mètres, soit un dénivelé de 162 mètres. Les principaux cours d'eau qui traversent la commune sont la rivière de la Marne, le Ruisseau de Chierry, le ru Moret, le ru Tonnant. Le village est délimité géographiquement par les communes de Chierry, de Fossoy, de Courboin, de Pétret Nesles la Montagne.
Communes limitrophes
Brasles | Gland | |||
Chierry | N | Fossoy | ||
O Blesmes E | ||||
S | ||||
Nesles-la-Montagne | Courboin |
Hydrographie
La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Marne, l'aqueduc de la Dhuis, le ruisseau de Chierry, le fossé 01 de la Toiterie, le ru Moret, le ru Tonnant et un autre petit cours d'eau,.
La Marne prend sa source sur le plateau de Langres, dans la commune de Saints-Geosmes (Haute-Marne) et se jette dans la Seine entre Charenton-le-Pont et Alfortville (Val-de-Marne) dans le quartier de Conflans-l'Archevêque. Les caractéristiques hydrologiques de la Marne sont données par la station hydrologique située sur la commune de Château-Thierry. Le débit moyen mensuel est de 223 . Le débit moyen journalier maximum est de 478 débit instantané maximal est quant à lui de 484 .
L'aqueduc de la Dhuis est un un aqueduc souterrain d'Île-de-France et d'Aisne, construit entre 1863 et 1865. Il sert à fournir en eau les communes du Val d'Europe, dont le complexe Disneyland Paris à l'est de l'Île-de-France.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 amplitude thermique annuelle de 15 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,8 | 0,9 | 2,9 | 4,9 | 8,2 | 10,9 | 12,9 | 13 | 10,3 | 7,7 | 4 | 1,6 | 6,5 |
Température moyenne (°C) | 3,1 | 3,8 | 6,9 | 9,8 | 13,2 | 16,3 | 18,7 | 18,7 | 15,2 | 11,3 | 6,6 | 3,8 | 10,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,5 | 6,7 | 10,9 | 14,7 | 18,3 | 21,6 | 24,4 | 24,4 | 20,1 | 14,9 | 9,3 | 6 | 14,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−15,3 12.01.1987 |
−14,3 07.02.1991 |
−11,5 13.03.13 |
−6,4 08.04.03 |
−0,7 06.05.19 |
0,3 04.06.1991 |
4,4 26.07.1987 |
4 29.08.1993 |
1,6 27.09.1990 |
−4,2 24.10.03 |
−10,2 30.11.10 |
−11,4 29.12.1996 |
−15,3 1987 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15 05.01.1999 |
19,1 27.02.19 |
22,6 31.03.21 |
27,5 20.04.18 |
30,8 28.05.17 |
34,7 21.06.17 |
40,3 25.07.19 |
38,5 12.08.03 |
33 15.09.20 |
26,8 01.10.11 |
20,4 07.11.15 |
15,8 16.12.1989 |
40,3 2019 |
Précipitations (mm) | 63,7 | 52,3 | 52,7 | 48,2 | 64,1 | 55,5 | 57,8 | 61,7 | 53,3 | 64,6 | 61,8 | 77,3 | 713 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
5,5 0,8 63,7 | 6,7 0,9 52,3 | 10,9 2,9 52,7 | 14,7 4,9 48,2 | 18,3 8,2 64,1 | 21,6 10,9 55,5 | 24,4 12,9 57,8 | 24,4 13 61,7 | 20,1 10,3 53,3 | 14,9 7,7 64,6 | 9,3 4 61,8 | 6 1,6 77,3 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
- Sandre, « »
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- Sandre, « »
- Sandre, « »
- « », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
- Sandre, « »
- « », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
- Sandre, « »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.com, (consulté le ).
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Belesmia (1131) ; Ville et terroir de Belesme (1337).
Ernest Nègre (Toponymie générale de la France) y voit le nom de la déesse gauloise Belisama, composé du thème bel- et d'une désinence superlative féminine -isama, Le sens du nom est donc « la très brillante ».
- Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l'Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 30.
Histoire
Protohistoire et période romaine
« La Roche aux Fées » ou « Pierre aux Fées », à Blesmes, fait partie des pétroglyphes mésolithiques des massifs gréseux du Bassin parisien. Elle est située sur la pente gréseuse de la rive gauche de la Marne. Cet abri fut découvert au Dhuis. Cette grande cavité servait de grotte sépulcrale aux Néolithiques. Au-dessus et autour de la grotte, d'autres cavités géodiques présentent quelques gravures d'époques différentes.
La voie romaine Reims - Château-Thierry - Meaux, traversait la commune. Une occupation romaine, en relation avec une installation portuaire fluviale, fut également observée lors de prospections au sol à Blesmes, sur la rive droite de la Marne. Enfin, un rapport a été établi en 1903 sur une petite collection de vieilles monnaies et médailles par M. Morégnaux dans l'A.S.H.A.C.T..
Des fouilles archéologiques ont été également effectuées à Blesmes, dans le cadre de l'extension vers le nord de la zone artisanale qui se situe au nord du village, entre la RD 1003 et la voie de chemin de fer Paris-Strasbourg, dans l'ancien parc du Château, aujourd'hui détruit. Cette opération a été menée, en décembre 2006 et janvier 2007, par l'unité d'Archéologie du service du patrimoine de la ville de Château-Thierry, en convention avec l'Inrap, sur une superficie de 2 ha. Cela a permis de mettre au jour de nombreux fragments de céramiques à usage culinaire (gobelet caréné à pâte noire lissée, avec décor en deux bandes de molette simple à petit carré et, une fibule skeuomorphe de type peltoïde, dont la datation est communément admise et comprise entre 25 et 100 apr. J.-C. Ces données apportent ainsi des éléments supplémentaires à la connaissance de l'occupation antique de Blesmes.
Du | ]
Au lépreux étaient soignés). Cette maladrerie était attenante au ru de Chierry, le long de la route d'Allemagne (route D 1003). Elle était située à 1 ordonna le rattachement d'une vingtaine de maladreries aux alentours à l'Hôtel-Dieu de Château-Thierry, dont celle de Blesmes.
Sur la commune de Blesmes, de nombreuses fermes sont situées sur la route de Courboin, datant du XIVe siècle :
- La ferme du Rocq et le château du Rocq : peu de temps avant la Révolution, Charles David du Temple de Rougemont avait acquis cette ferme et le château à la famille Lesguisé. Ensuite, ils ont appartenu à différents propriétaires et, en 1921 à Charles Blanche, architecte à Paris. Le château est toujours dans la famille Blanche et, la ferme ainsi que les terres appartiennent à Jean Baptiste Delerue.
- La ferme du Houy : Louis Marquet de Mont-Saint-Peyre, receveur général des finances, acheta cette ferme en 1751 à Suzanne d'Argouges, veuve de Louis de La Rochefoucauld, marquis de Montendre. Il imposa au laboureur le marnage des terres. Après, pendant plus d'un siècle, la ferme fut cultivée par plusieurs générations de Hourdry. Aujourd'hui, et ce, depuis 1935, elle est le domaine des descendants d'Émile Saint.
- La ferme des Aulnes Bouillants a appartenu à l'oncle de Jean de La Fontaine. Jean de La Fontaine en parle dans une lettre qu'il a adressé le 16 mars 1658 à son oncle monsieur Jacques Jannart, conseiller de Sa Majesté le roi Louis XIV et substitut de Nicolas Fouquet dans la charge de Procureur général au Parlement.
- La ferme du « Mont de Blesmes » : au « Mont de Blesmes », une ferme est située à 1 [Qui ?] écrit en 1865 : « C'est actuellement une ferme de 110 hectares assise sur un plateau élevé, dans un enfoncement assez sensible, à la naissance d'un ravin qui longe le Bois Pierre. Près de la ferme, au couchant, à 100 mètres se trouve une source abondante et limpide rejetant ses eaux dans le ravin »Histoire de la Lèpre et des Maladeries de l'Aisne, Fédération des Sociétés d'Histoire, et d'ArchéoIogie de l'Aisne[réf. nécessaire]. Une partie des bâtiments d'exploitation utilise encore des restes de la maladrerie. La chapelle de la maladrerie existe toujours, c'est une espèce de petite chambre au premier étage, faisant corps, au nord, avec la maison d'habitation. Dans l'intérieur on y remarque une inscription, à la gauche en rentrant, écrite sur le mur, ainsi conçue : « Cette chapelle a été bâtie en l'honneur de la passion de Notre Seigneur et bénite par Soissons, assisté de Monsieur de Champrépar curé d'Étampes et M. d'Augvy chapelain de l'Hôtel-Dieu en l'année mil six cent nonante (1690), en présence de Madame de l'Hôtel d'Dieu et trois religieuses de sa communauté ».
Sur la route d'Allemagne (D 1003) s'élevait une demeure seigneuriale. Antoine Nicolas Duchesne en 1775, lorsqu'il se rendit à Reims pour assister au sacre du roi en parla en ces termes « un petit fief qui est isolé et entouré d'eau vive sur le bord du grand chemin », (actuellement la route D1003 en 2023). Cette demeure seigneuriale fut la propriété au Jardiland.
L'an II (entre 1793 et 1794) fut terrible à plus d'un titre ; la grêle avait compromis les plus belles récoltes, entraînant une pénurie des denrées alimentaires de première nécessité. À la ferme du Mont de Blesmes, donnée par Jeanne d'Évreux en 1337 à l'Hôtel Dieu, les blés produits en faible quantité, furent réquisitionnés et destinés à la halle d'Égalité-sur-Marne (Château-Thierry) ainsi qu'aux magasins à grains de la capitale pour nourrir le peuple de Paris qui avait faim.
| ]
Un aérodrome est établi dès le 19 septembre 1914. Il était occupé alors par la 49° 00′ 45″ N, 3° 28′ 49″ E . Il avait d'autres appellations : Ferme des Grèves ou Plateau de Nesles, il était situé à environ 7 km au sud-est de la ville de Château-Thierry. En 1918, le 88th Aero Squadron, escadron américain du service aérien, a utilisé cet aérodrome du 4 août 1918 au 6 septembre 1918 et du 9 septembre 1918 au 12 septembre 1918. Il était alors affecté au IIIe Corps de la 1re Armée américaine. Les services techniques de la 6e Armée française avaient préparé la réception du groupe. Hangar hébergement, pour la plupart du type de tente individuelle. Les huttes et les billettes offraient un vaste abri aux divers quartiers généraux et au personnel mis en service et enrôlé. L'aérodrome n'avait aucune défense contre les raids aériens autres que l'artillerie antiaérienne régionale. Les abris contre les bombes existaient sous la forme de tranchées abandonnées et de pirogues construites par les troupes qui avaient récemment combattu sur le sol. Le 88th Aero Squadron a réalisé, durant tout ce temps, des photographies aériennes verticales. Ces photographies, remarquables par leur netteté de détail, ont été prises par le responsable de la photographie du groupe, à l'aide d'une caméra de 50 centimètres montée sur un support de son invention fixé à la tourelle de mitrailleuse de l'observateur. L'aérodrome fut ensuite utilisé par les unités aériennes françaises jusqu'en novembre 1918. Après l'Armistice, l'aérodrome est retourné à l'agriculture, sans indication de son utilisation pendant la guerre.
Décorations françaises
- Croix de guerre 1914-1918 : 11 août 1921[réf. nécessaire].
- , L'Aisne, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, ISBN , lire en ligne), p. 131.
Héraldique
Blason | Coupé de un, parti de trois : au .
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Détails | * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives. Élaboré à partir d'une épitaphe retrouvée dans l'église Saint-Cyr qui représente une gerbe de blés et des abeilles. Adopté par la municipalité. |
- « », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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Blesmes dans la littérature
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