Vic-sur-Aisne

Localisation

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Vic-sur-Aisne : descriptif

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Vic-sur-Aisne

Vic-sur-Aisne (/vik syʁ ɛn/) est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France

Bureau centralisateur éponyme du canton, regroupant vingt-cinq communes et 10 625 habitants. Ses habitants sont les Vicois.

Géographie

Localisation

Commune française frontalière du département de l'Oise, dans l'arrondissement de Soissons, le département de l'Aisne et la région Hauts-de-France. Géographiquement, la commune, est située en Picardie, dans le Soissonnais, aux confins des départements de l'Aisne et de l'Oise.

Communes limitrophes

Rose des vents Saint-Pierre-lès-Bitry
Oise
Saint-Christophe-à-Berry Rose des vents
Bitry
Oise
N Berny-Rivière
O    Vic-sur-Aisne    E
S
Montigny-Lengrain Ressons-le-Long

Du fait de sa position géographique, elle subit d'ailleurs l'influence de nombreuses villes et agglomérations alentour, dans, et en dehors de la Picardie :

Vic-sur-Aisne - Distance des villes principales les plus proches et leurs influences
Ville / Département Statut Fonctions et attraits principaux Distance orthodromique Distance routière Direction
Soissons 02 Sous-Préfecture administration, commerces, culture, emploi, enseignement, justice, soins, transports
15,5 km
17,3 km
Est
Villers-Cotterêts 02 commerces, emploi, enseignement
16,9 km
20,0 km
Sud
Compiègne 60 commerces, culture, emploi, enseignement, soins, transports
20,9 km
23,7 km
Ouest
Noyon 60 emploi
21,0 km
26,8 km
Nord-ouest
Chauny 02 emploi
24,5 km
32,4 km
Nord-est
Crépy-en-Valois 60 emploi, transports
24,9 km
34,8 km
Sud-ouest
Laon 02 Préfecture administration, justice
40,5 km
53,8 km
Nord-est
Reims 51 commerces, culture, emploi, enseignement, soins
68,5 km
76,1 km
Est
Amiens 80 Capitale régionale administration, enseignement, justice, soins
80,2 km
100,0 km
Nord-ouest
Paris 75 Capitale nationale administration, commerces, culture, emploi, enseignement, soins, transports
82,6 km
101,0 km
Sud-ouest

Géologie et relief

D'une superficie de 5,23 Soissonnais, est principalement composé de champs céréaliers et de bois privés.

Tout comme l'ensemble de la vallée de l'Aisne, Vic fut l'objet d'une campagne de forage entre 1982 et 1985, destinée à vérifier l'éventuelle présence d'hydrocarbures, sans succès. Deux puits furent creusés ; le premier d'une profondeur de 54 mètres, sur le port ; le second au lieu-dit le Fief, à l'ouest du bourg, d'une profondeur de 80 mètres.

Lieux-dits et hameaux

Le site à la particularité d'englober plusieurs hameaux des communes avoisinantes, notamment la Vache Noire (communes de Ressons-le-Long et de Montigny-Lengrain) et la Fabrique (commune de Berny-Rivière).

Communes limitrophes

Distances orthodromiques des communes dont le territoire est limitrophe ou distant de moins de 5 .

Communes limitrophes de Vic-sur-Aisne
Saint-Pierre-lès-Bitry (3,5 km) Saint-Christophe-à-Berry (2,3 Autrêches (4,3 km) Saint-Christophe-à-Berry (2,3 km)
Bitry (2,8 Attichy (4,8 km) Vic-sur-Aisne Berny-Rivière (1,8 km)
Courtieux (2,7 Jaulzy (4,1 km) Montigny-Lengrain (4 km) Ressons-le-Long (3,2 km)

Hydrographie

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie,. La commune s'étend de part et d'autre de la rivière Aisne, qui la traverse d'est en ouest, et y compte trois îlots. Elle est également traversée dans un axe nord-sud par le ru d'Osier, qui y rejoint l'Aisne.

L'unique source présente sur le sol de la commune, la source de Lœuilly, se situe à proximité du ru d'Osier, en retrait de la route de Noyon et du pont de la Tournelle.

Trois grandes crues ont pu être observées sur le territoire de Vic depuis qu'il y existe des relevés officiels. La première en 1882, avec un niveau des eaux de la rivière supérieur de 2,48 mètres à son niveau habituel ; la seconde en 1958, présentant un niveau supérieur à la normale de 2,45 mètres ; la dernière et plus importante datant de 1993, avec un niveau des eaux établi à 2,78 mètres.

Réseau hydrographique de Vic-sur-Aisne.

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : le plan d'eau du Bois des Grevières (0,3 ,.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 amplitude thermique annuelle de 15,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 21 vol d'oiseau, est de 11,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. P. (17 ?-18 ) Éditeur scientifique Roger et J. (18-18 ) Graveur Schwaerzlé, «  », sur Gallica, (consulté le )
  2. a et b Sources : bases de données de l'Insee - http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/default.asp?cx=011031962541167842879%3Aradlwwkh1lw&ie=ISO-8859-1&nojs=0&q=vic+sur+aisne&sa=&page=services%2Frecherche.htm&cof=FORID%3A9 - cf. reste de l'article wikipédia pour les détails afférents à chaque domaine ayant permis la constitution du tableau
  3. «  », sur distance2villes.com (consulté le ).
  4. Itinéraire linéaire le plus rapide, http://www.distance2villes.com/
  5. http://ficheinfoterre.brgm.fr/InfoterreFiche/ficheBss.action?id=01057X0164/CPE168
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  7. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
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  9. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  10. http://ficheinfoterre.brgm.fr/InfoterreFiche/ficheBss.action?id=01057X0082/HY
  11. Plan de prévention des risques inondations et coulées de boue - Vallée de l'Aisne entre Montigny-Lengrain et Evergnicourt, Préfecture de l'Aisne, direction départementale de l'équipement, pages 17 à 21, Archives de l'Aisne, Laon (2008)
  12. «  », sur eaufrance.fr (consulté le ).
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Toponymie

Le nom du village est mentionné sous la forme latine [municio] Vici en 893, puis sous la forme latinisée Vicus super fluvium Axone (Axona est une forme ancienne de l'Aisne) et française Vy en 1358.

Il s'agit du gallo-roman VICU, attesté sous la forme vicus dans les documents de l'époque carolingienne et qui est issu du latin vicus « groupe d'habitation, village ». La forme de 1358 montre que le [c] final s'est amuï au Moyen Âge et l'on disait [vi] conformément à ce que l'on observe pour ce type toponymique au nord de la France, cf. Neuvy, Vieuvy, Viévy, etc. L'ajout du c latinise. Il semble que l'adjonction du déterminant complémentaire sur Aisne soit ancienne.

  1. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 711a
  2. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne)
  3. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit., p. 711b.

Histoire

Antiquité

Seuls deux vestiges témoignent de l'existence de Vic-sur-Aisne à l'époque romaine :

  • La voie romaine (également « chaussée Brunehault »), qui s'étend sur quelques kilomètres en longeant l'Aisne depuis l'entrée du village en direction de Soissons. Au nord, la route départementale 2 recouvre la chaussée en direction de Noyon.
  • La borne milliaire, visible dans la cour du château, devant l'entrée du donjon. Il s'agit d'une colonne haute d'environ 1,60 m, portant l'inscription suivante :
           IMP.CAES.          Sous l'Empereur Cesar,
M.AVRELIO.AN Marcus Aurelius Antoninus (Marc-Aurèle),
TONINO.PIO.AVG. Pieux, Auguste,
BRITANNICO.MAX. Grand Vainqueur des Bretons,
TRIB.POT.XIIII.IMP. revêtu 14 fois de la puissance tribunicienne,
II.COS.IIII.P.P.PRO acclamé deux fois Imperator, quatre fois Consul,
COS.AB.AVG SUES. père de la patrie et Proconsul, depuis Augusta Suessionum (soissons),
LEVG.VII la septième lieue.

Un troisième vestige était encore visible partiellement, uniquement durant les jours les plus secs de l'année, jusqu'à la construction de l'écluse et du barrage attenant :

  • Les restes de piliers d'un pont enjambant l'Aisne, au niveau du-dit barrage.

Ces trois éléments confirment le tracé antique d'une voie romaine importante reliant Durocortorum (Reims) à Rotomagus (Rouen) d'une part, et à Samarobriva (Amiens) d'autre part, passant par les sites d'Augusta Suessionum et de Vicus.

Moyen Âge

Après la chute de Syagrius face à Clovis (486 ap. J.-C.), et avec lui du dernier territoire encore officiellement Romain en Occident, la bourgade ne fait plus parler d'elle pendant près de trois siècles.
Une référence au territoire de Vic paraît par un acte daté de 814, par lequel Berthe, fille de Charlemagne, fait don, à la mort de ce dernier, de ces terres au monastère de Saint-Médard-les-Soissons.
En 889, face à l'avancée des Vikings, qui remontent l'Oise jusque Choisy et Noyon, Eudes, comte de Paris, auquel revient de protéger Saint-Médard et ses dépendances, entreprend la construction d'un premier château sur le promontoire de Vic. Les fortifications et sa garnison tiendront leur rôle. Jamais les Normands ne remonteront l'Aisne.
Au cours des et  siècles, le château est la scène des luttes opposant les Seigneurs de Coucy, les moines de Saint-Médard, et les Rois de France, passant plusieurs fois de l'un à l'autre. Les moines finissent par placer le domaine de Vic sous la protection des seigneurs de Pierrefonds, qui y entretiennent une garnison permanente jusqu'à la fin du XIIIe siècle.
Le bourg devient à cette époque siège d'une châtellenie, dépendante de Pierrefonds, puis vicomté, vassal des comtes de Soissons.

Période de la Renaissance

, puis Henri II, profitant de leurs fréquents séjours au château de Villers-Cotterêts, feront quelques détours par la châtellenie de Vic-sur-Aisne.
Par une lettre datée du mois de , accorde à Vic l'organisation de deux foires commerciales par an, l'une en date du , la seconde au  ; ainsi que l'organisation d'un marché hebdomadaire le lundi. Henri II déplacera en 1581 le marché hebdomadaire au vendredi ; puis par lettres patentes datées de 1602, Henri IV le déplacera au mercredi.

Cette époque est synonyme de prospérité. L'alliance des étendues céréalières alentour, de la rivière, du bourg et du port font de Vic le grenier à blé de la région. Soissons et Compiègne, Villers et Noyon se disputent les réserves des entrepôts Vicois. Les moines peuvent même se permettre le luxe de fixer les prix du grain.
Les bacs de Vic et de Fontenoy (dépendant de la châtellenie de Vic) sont les seuls points de passage sur l'Aisne entre Soissons et Choisy, ce qui permet au territoire de percevoir des droits de péage.

Droits de péage au bac sur l'Aisne, XVe siècle
Traversant Tarifs
Habitant de la châtellenie 1 pain de fourrage annuel
Personne seule 1/5 de denier
Cheval 2 deniers
Chariot 6 deniers
Charrette 8 deniers
Chariot de vin 12 deniers


La première guerre de Religion (-) n'affectera pas la région, malgré la proximité immédiate de Noyon et de Calvin, natif de cette ville. Le , les rumeurs estivales d'une attaque imminente des huguenots se révèlent être fondées. Soissons rend les armes dans la journée, Vic tombe quelques jours plus tard. La ligne de front se fixe entre Vic et Attichy. Le château passera à tour de rôle sous le contrôle de la Ligue puis sous celui des huguenots. Les combats cessent en 1597. Les troupes royales occupent la place.

C'est à un protestant, Jean Hotman, que reviendra la mission de rassembler les fonds et coordonner les travaux de reconstruction du château de Vic-sur-Aisne, ravagé par des années de guerre. Les travaux commencent en 1599, et font travailler tous les artisans de la région. Les charpentes seront conçues à Compiègne, les ardoises de recouvrement à Soissons, les pièces de serrurerie viendront des artisans de Cœuvres, verrerie et menuiseries des villages épars des forêts de Retz, Compiègne et Laigue ; jusqu'au plâtre, qui sera acheminé des faubourgs parisiens. Quant aux carrières de pierres des coteaux de la vallée de l'Aisne, elles seront évidemment sollicitées.
Une épidémie de peste au cours de l'année 1625 freinera quelque peu l'avancée de l'ouvrage. À la mort d'Hotman en 1636, le cardinal de Mazarin obtiendra du roi de pouvoir poursuivre les travaux.
Après la mort de Mazarin en 1661, l'abbaye de Saint-Médard et ses dépendances (dont Vic-sur-Aisne) fut léguée à la Maison de Savoie. À partir de 1674, les travaux de rénovation s'étendent aux fermes et églises avoisinantes.

L'abbé de Pomponne, déjà connu à Vic pour y avoir fondé la l'abbaye de Saint-Maixent proche Poitiers contre celle de Saint-Médard.
Il financera et dirigera les travaux des ponts Notre-Dame et de la Tournelle, enjambant le ru d'Osier au nord et au sud du château. Par raison de salubrité publique, il ordonnera le pavage des rues principales. C'est lui aussi qui sera à l'origine de la construction de la mairie, disparue depuis au cours des bombardements de . Et enfin, l'instigateur de la reconstruction du grand pavillon et des écuries sis à l'entrée du château, ainsi que de la réalisation des jardins en terrasse avec potager, selon les goûts de l'époque.

Révolution et Empire

Durant la révolution, l'ensemble des biens de l'abbaye Saint-Médard fut mis en vente au profit de la nation. Concernant le château de Vic, maître Bricongne, notaire à Soissons, remporte l'enchère pour une valeur de 44 000 livres.
L'enchère fut menée pour le compte de Jean-Baptiste Paul Antoine Clouet. Son fils Anne Louis, général et baron d'Empire, officier de la Légion d'honneur par décret impérial, se lie d'amitié avec Antoine de Reiset, issu de la noblesse alsacienne. De Reiset épouse Amélie Clouet, et prend possession du château de Vic en 1805. Anne Louis Clouet sera maire de Vic dix ans durant, avant de se retirer à Paris, où il décède le .

Restauration et Second Empire

Le retour des Bourbons au pouvoir verra également le retour d'un pont jeté sur l'Aisne, le premier depuis l'antiquité. Charles X approuve par patente royale la concession de droits de passage au sieur Bayard de la Vingtrie sur le pont qu'il se propose de construire, le .
L'ouvrage se présente sous la forme d'un pont suspendu à voie unique, alliant pierre de taille et métal.

Droits de passage au pont sur l'Aisne, 1830
Traversant Tarifs
Personne seule 3 centimes
Cheval et cavalier 6 centimes
Charrette 10 centimes


Sont exemptés de péage les représentants du pouvoir, les militaires, les ingénieurs et constructeurs des Ponts et Chaussées, les fonctionnaires de la navigation, ainsi que les collecteurs d'impôts.
Devenant insuffisant pour le trafic local, et donnant des signes de faiblesses, la concession sera résiliée et le pont détruit et remplacé par un ouvrage entièrement métallique à double voie, inauguré en 1898. Le passage sur ce dernier devient gratuit.

Au cours de la guerre de 1870, les troupes prussiennes ne feront qu'une halte dans la région, préférant poursuivre leur marche en direction de Paris. Les combats auront lieu plus au nord, sur le célèbre chemin des dames.

Première Guerre mondiale

Le château de Vic, situé sur la ligne de front, est déclaré « ambulance » dès le mois d'. Il accueille les blessés des différents camps engagés dans le conflit. Dès septembre, les troupes allemandes prennent possession du bourg. Le baron de Bunha, colonel d'un régiment de hussards, réquisitionne le château. L'occupation ne durera que quelques semaines avant le retour des troupes alliées. Les états-majors alliés se succèdent durant quatre ans : général Saës, général Guillemin, général de Mac-Mahon, général Lucette, général Ségonne, général Trouchaud, général Beyraud-Reynaud, général Hollandin, général Franchet-d'Esperey…

En , la ville fut évacuée et subit les bombardements des troupes ennemies. Plus de 75 % des habitations et équipements furent détruits, dont le pont et la mairie. Le même mois, les forces alliées, Français, Belges et Britanniques en tête, se regroupèrent sur Vic. C'est à cette date que les pillages du château commencèrent. L'ensemble des caves contenant champagnes, cognacs, bourgognes et bordeaux, mais également des consoles, guéridons et des statuettes en marbre, des porcelaines de Chine, des Indes et du Japon, des ouvrages et manuscrits russes, furent vidées de leurs trésors. Une grande partie du mobilier fut transféré vers le palais impérial de Compiègne durant l'entre-deux-guerres.

Au total, l'occupation du château par les troupes alliées causa plus de dommages que les bombardements ennemis. 265 000 francs ors de dégâts pour les premiers, contre 70 000 francs ors pour les seconds.

Une nécropole militaire est dressée au sortir de la guerre, en bordure de la route menant à Carlepont.
Elle regroupe les corps de près de 3 500 soldats morts dans les combats alentour.

Les abris étaient très rudes.

Seconde Guerre mondiale

Vic-sur-Aisne - Monument aux résistants.

Le pont reconstruit depuis moins de 20 ans est à nouveau détruit en 1940, au cours de la campagne de France. La région de Vic est une des premières à voir apparaître un mouvement de résistance, concentré entre Soissons et Compiègne. Les résistants de Vic, Montigny, Courtieux, Bitry et Saint-Pierre se regroupent au sein d'une même organisation de résistance, et participent activement à faciliter la libération de la région par les troupes canadiennes francophones en .
La dénomination F.F.I. de la région étant « secteur 138 ».

Au sortir de la guerre, les travaux de reconstruction battent leur plein. Vic redécouvre son statut de chef-lieu de canton. Voient le jour à cette époque la Poste, la Coop (épicerie), deux boulangeries, une boucherie, deux cokeries, une quincaillerie, quatre bars-tabacs, deux coiffeurs, trois banques, un libraire.

  1. Abbé Poquet, Précis historique et archéologique sur Vic-sur-Aisne, Librairie archéologique de Victor Didron, Paris (1854)
  2. Borne trouvée vers 1700 « dans une terre près de Vic-sur-Aisne » (...), et déplacée avant 1724 dans la cour du château. Au moins depuis le CIL XVII-2, 1986, inscr. 506 p. 190 (en ligne) (CIL 17-02, 00506).
  3. Terrier de la châtellenie de Vic-sur-Aisne, manuscrit n°56, Bibliothèque de Compiègne (1447)
  4. Pecheur, Annales du Diocèse de Soissons, tome VI, Archives diocésaines de Soissons
  5. Minute des notaires de Vic-sur-Aisne, Archives départementales de l'Aisne (4 mai 1674)
  6. Gresset, Le parrain magnifique, Renouard (1810)
  7. Q 832, Archives départementales de l'Aisne
  8. Bulletin des lois n°335, p. 756
  9. Le château et les chatelains de Vic-sur-Aisne, Notice inédite, Archives départementales de l'Aisne (1921)

Héraldique

Blason
De gueules au lion d'or, allumé du champ, armé et lampassé de sable.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Il peut être observé sur le blason de la Première Compagnie d'Arc municipale ; et on en retrouve la trace sur plusieurs panneaux de signalisations (entre autres autour de la place ou l'église ; ou encore de l'écluse, ou les couleurs -sic- ont été changées lors de la restauration des-dits panneaux, pour reprendre celles du drapeau Flamand.) ; ainsi que dans l'appellation historique d'un hôtel en centre-ville.

Une partie des archives tant communales que cantonales ou départementales ayant été détruites au cours de la Première Guerre mondiale, on ne peut se baser que sur ces quelques traces locales et les souvenirs des anciens afin d'attester des armoiries de la ville.

En outre, le blason est officiellement reconnu et employé par l'association des commerçants de Vic-sur-Aisne (Vitrines Vicoises - "Vic Dynami'c" ) afin de dynamiser et offrir une signature aux commerces Vicois vis-à-vis des territoires et clients tant intérieurs qu'extérieurs.

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