Juvincourt-et-Damary

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Juvincourt-et-Damary : descriptif

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Juvincourt-et-Damary

Juvincourt-et-Damary est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Géographie

Localisation

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Le territoire communal est limité à l'est par l'autoroute A26 et à l'ouest par l'ancienne RN 44 (actuelle RD 1044). L'ex RN 375 (actuelle RD 975) se trouve au sud de la commune.

Rose des vents Corbeny Berrieux Amifontaine Rose des vents
La Ville-aux-Bois-lès-Pontavert N Villeneuve-sur-Aisne
( deléguée de Guignicourt)
O    Juvincourt-et-Damary    E
S
Berry-au-Bac Condé-sur-Suippe

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Aisne, la Miette et le ruisseau de Fayau,,.

L'Aisne est un cours d'eau naturel navigable de 256 km de longueur, traversant les cinq départements Meuse, Marne, Ardennes, Aisne, Oise. Elle est un affluent de rive gauche de l'Oise, ce qui fait d'elle un sous-affluent de la Seine. Les caractéristiques hydrologiques de l'Aisne [partielle] sont données par la station hydrologique située sur la commune de Berry-au-Bac. Le débit moyen mensuel est de 35 . Le débit moyen journalier maximum est de 434 débit instantané maximal est quant à lui de 443 .

La Miette, d'une longueur de 15 Amifontaine et se jette dans l'Aisne en limite de Pontavert et de Berry-au-Bac, face à Cormicy, après avoir traversé cinq communes.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Aisne Vesle Suippe ». Ce document de planification, dont le territoire s'étend sur 3 096 Aisne, Marne et Ardennes) et deux régions (Champagne-Ardenne et Picardie), a été approuvé le 16 décembre 2013. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat d'aménagement des bassins Aisne Vesle Suippe (SIABAVES).

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 amplitude thermique annuelle de 15,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Martigny-Courpierre à 16 vol d'oiseau, est de 10,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

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  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Juvincourt est attesté sous les formes Juvinicurtis (1082) ; Jovincurt (1156) ; Jovinicurtis (1163) ; Givincurt (1165) ; Juvincort (1221) ; Givincourt (1233) ; villa de Gevincort (1234) ; Juvincortis (1238) ; Joviscurtis (1263) ; Gevincourt-Magnus (1340) ; Gevincourt (1343).

Damary, ancien hameau, est attesté sous les formes Damaria, Damerie (1244) ; Damemaria (1246) ; Territorium de Domina Maria (1248) ; Dame-Marie (XIIIe siècle) ; Dame-Marie, Daleiz-Jevincourt (1363) ; Dame-Marie-et-Faiault (1568) ; Dannemarie (1729) ; Damarie (1735) ; Dammemarie.
Damary, du bas latin domna et du nom de sainte Maria : « sainte Marie ».

  1. Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l'Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 147.
  2. Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l'Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 91.

Histoire

Dans une enclave avançant sur la Miette se trouve depuis fort longtemps un regroupement de feux appelé Dame-Marie. La mémoire locale fait remonter la renaissance du village à la donation faite par Elinand, évêque de Laon aux religieux du Mont-d'Hor, en 1087, qui était en désolation. Le village est cité en 1218 dans un cartulaire de Laon par un aveux de Milon, chevalier de Sissone pour la forteresse Munitio et la ville de Dame-Marie, aussi en 1704 comme seigneur Julien Philippe de Billy. Les abbés de Saint-Thierry en étaient seigneurs et ceux de Saint-Remi des décimateurs.

Le site du Gué de Mauchamp à Juvincourt-et-Damary est l'un des rares habitats mérovingiens qui aient fait l'objet d'une fouille presque complète, des tombes furent mises au jour en 1874 sur le petit tertre qui surplombe Damary à ce qui devait être le cimetière qui entourait l'église disparue. Le notaire de Juvincourt, M. Lermier, et son successeur Chemin en avaient décrit les fouilles.

Un important chantier de reconstitution de ce site a été réalisé au musée des Temps Barbares à Marle, sous le nom de « village franc ». Il permet au public de découvrir la vie quotidienne des paysans mérovingiens

Juvincourt et Danemarie sont réunies le par l'assemblée provinciale de Soissons, ce est confirmé lors de la Révolution française, le , par l'arrêté du directoire du département de l'Aisne, formant la commune de Juvincourt-et-Damary.

Sous l'Ancien Régime, Juvincourt est constitué de deux paroisses : le Petit Juvincourt, dont l'église est placée sous le vocable de Saint-Rémy, et le Grand Juvincourt, dont l'église est placée sous celui de Sainte-Preuve. Quasiment accolées, ces deux paroisses sont séparées par la rivière la Miette. La carte de Cassini indique Damary comme un hameau.

Première Guerre mondiale
Le monument aux morts

La commune est occupée par l´ennemi pendant quatre ans et située, en 1917, en pleine ligne de bataille du Chemin des Dames.

Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le .

En 1920, Juvincourt-et-Damary est adopté par le Cantal dans le cadre de l'adoption des communes dévastées par les régions non sinistrées. Afin de reconstruire le village, la coopérative de reconstruction de Juvincourt-et-Damary, constituée le et dissoute le . Elle permit la réhabilitation notamment du lavoir en 1925

L'aérodrome

Le terrain d'atterrissage photographié en 1944 par l'aviation américaine.

Afin de défendre le territoire national dans le cadre de la montée des périls, l'armée française exproprie 120 ha de terrain en 1937 pour y aménager une plate-forme d'opérations, c'est-à-dire un terrain d'atterrissage sommaire pour l'aviation. Ce site, abandonné par l'armée française, est occupé par la Luftwaffe après l'occupation de la France.

La Luftwaffe construit, hors du site initial, un important Flugplätz qui devient l'aérodrome militaire le plus important de la France occupée, constitué de trois pistes d'environ 1 600 × 50 tarmacadam pour les deux autres, ensemble réuni par une voie de circulation empruntant elle-même une section de la R 44. L'aérodrome est alors la base de plus de 300 avions de toutes natures. Parmi eux, certains y réalisent leurs premières missions opérationnelles (Messerschmitt 262, Arado Ar 234)

Après la Libération, l'aérodrome de Juvincourt devient un important centre logistique utilisé pour le rapatriement des prisonniers de guerre vers leur pays d'origine, avant d'être restitué à l'armée Française le . L'équipement est réutilisé dans le cadre des accords interalliés comme base aérienne d'opérations de l'OTAN dotée :

  • d'une piste de 1 850 m utilisant au maximum la piste sud,
  • d'un taxiway parallèle,
  • de 12 aires de départ à chaque extrémité de la piste,
  • de 48 aires de dispersion.

L'aérodrome de Juvincourt sera finalement déclassé du domaine public de l'État en ,.

  1. Abbé Poquet, Almanch...Matot-Braine de 1874, 16e année, Reims, P63
  2. Musée des Temps Barbares
  3. Archives départementales de l'Aisne, «  » (consulté le ).
  4. «  », sur hautsdefrance.fr (consulté le ).
  5. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  6. Journal officiel du 21 octobre 1920, p. 16155.
  7. Inès Guérin, «  », Aisne, Région Hauts-de-France - Inventaire général, (consulté le ).
  8. «  », Atlas historique des terrains d'aviation de France métropolitaine 1919-1947, Anciens aérodromes (consulté le ).
  9. «  », Actualités, sur bosch.fr, (consulté le ).

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Juvincourt-et-Damary dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-hdf/273721.html

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