Voulpaix
Localisation
Voulpaix : descriptif
- Voulpaix
Voulpaix (prononcé [vulpe] ; en prononciation ancienne [vupe]) est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France. Situé en Thiérache, le village de Voulpaix est une commune rurale du canton de Marle, établie sur deux coteaux séparés par une étroite vallée qui est traversée par une rivière appelée le Beaurepaire
Bourg rural avec des champs de blé, de betteraves et de maïs ainsi que des paysages de bocage, celui-ci subit un exode rural, perdant une part importante de sa population à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle
Le village comporte aussi des écarts avec les fermes du Haut Goulet et du Val Fleury qui se situent sur le territoire de la commune. Les habitants de la commune s'appellent les Voulpaisiens et les Voulpaisiennes.
Géographie
Localisation
Voulpaix, commune de la Thiérache, est situé dans le nord de la France, dans le département de l'Aisne en région Hauts-de-France.
À vol d'oiseau, elle se situe de 5,5 arrondissement auquel la commune appartient. Elle est distante de 11,9 Marle, bureau centralisateur du canton, de 34,2 Laon, préfecture du département, de Lille de 103,2 et de 153,1 Paris.
Voulpaix est limitrophe de six autres communes : Fontaine-lès-Vervins, Gercy, Haution, Laigny, La Vallée-au-Blé, Lemé et Saint-Pierre-lès-Franqueville. La commune fait partie du bassin de vie de Vervins.
Géologie et relief
Voulpaix a un sous-sol datant essentiellement du crétacé supérieur, lorsque le bassin parisien était recouvert d'eau de mer.
Au niveau local, le sol géologique de la commune est principalement composée d'un limon lœssique, favorable à une production de brique ou extraction de sable. Dans la vallée où coule le Beaurepaire, des alluvions modernes forment le sol géologique dû au cours d'eau. Des couches de l'époque stratigraphique turonien sont également observables. Une ancienne carrière d'extraction ayant servi dans l'extraction de matériaux destinés à la construction, permet de mieux connaître en profondeur le sol de la commune.
Le risque sismique est considéré comme très faible soit en zone 1 selon la carte du zonage définie par le gouvernement,. Cependant la commune se trouve à quelques kilomètres de communes étant en zone sismique 2 soit de niveau faible comme Saint-Algis, à 6,7 kilomètres de Voulpaix.
La commune se situe entre deux lignes de crête. La première culmine à 187 mètres altitude, et descend progressivement jusqu'au village de Voulpaix à 114 mètres d'altitude. Le terrain remonte ensuite vers la seconde crête, variant entre 177 mètres et 184 mètres d'altitude. L'altitude de la commune varie de 114 mètres à 187 mètres avec une moyenne de 150,5 mètres.
Hydrographie
La commune est située dans le bassin Seine-Normandie,. Voulpaix est principalement traversé par Le Beaurepaire qui prend sa source à Laigny, au lieu-dit du même nom. Cette rivière reçoit le cours de petits ruisseaux tel le Goulet jaillissant au bois de la Reculée situé sur la commune. Voulpaix se situe ainsi sur le bassin versant de la Seine car le cours d'eau du Beaurepaire se jette dans le Vilpion. Ce cours se conflue alors avec la Serre, qui est un sous-affluent de la Seine car il se jette dans l'Oise. La présence de ces petits ruisseaux ou de sources d'eau a permis leur utilisation par des fontaines publics ou des lavoirs.
Pour faire face au risque d'inondation et de coulée de boue à cause de la topographie des lieux, la commune a adopté un PPR pour prévenir ces risques. Ce plan a été approuvé par la préfecture en 2008. Le PPR de la commune définit des interdictions sur les aménagements de nouvelles constructions postérieurs à la date d'approbation.
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Réseau hydrographique de Voulpaix.
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La rivière le Beaurepaire à Voulpaix.
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : l'étang (0,8 ,.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 amplitude thermique annuelle de 15,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fontaine-lès-Vervins à 5 vol d'oiseau, est de 10,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Voies de communication et transports
Voies routières
Voulpaix est au carrefour de deux routes départementales. La première, la D 771 arrive de Saint-Pierre-lès-Franqueville en provenance de Gercy par Saint-Gobert et elle traverse le village pour rejoindre ensuite Laigny. La deuxième route est la D 960. C'est un des axes de moyenne importance au niveau du département. Elle relie Vervins à Cambrai par Guise. Voulpaix se situe ainsi à 5,7 kilomètres de Vervins et à 16,1 kilomètres de Guise. Des petits chemins communaux relient aussi les communes d'Haution, de Gercy, de Franqueville, de Saint-Pierre-lès-Franqueville, de La Vallée-au-Blé et de Laigny.
Avec la D 960, Voulpaix se situe à 5,2 kilomètres de la RN 2 et à 17,6 kilomètres de la D 1029 (ex-RN 29). Ces deux axes sont des axes majeurs au niveau département et national. La sortie d'autoroute la plus proche du village est la sortie 13 de l'A 26 qui est à 32,6 kilomètres du village. La préfecture, Laon, est à 39 kilomètres et Paris est à 223 kilomètres.
Transports
Au niveau du réseau ferroviaire, l'ancienne ligne ferroviaire de Romery à Liart a desservi la commune avec une gare, ouvert en 1912. La ligne a été en activité de 1912 à 1951, date à laquelle la ligne cesse d'être en activité ainsi que la gare. La gare, actuellement la plus proche de la commune, est celle de Vervins, située sur la ligne de La Plaine à Hirson et desservie par la ligne 19 (Laon ↔ Marle-sur-Serre ↔ Hirson) du TER Hauts-de-France.
La ligne 460 du réseau de la Régie des transports de l'Aisne (RTA) traverse la commune. Elle relie Hirson ↔ Vervins ↔ Sains-Richaumont ↔ Saint-Quentin. Aucune ligne du réseau RTA ne permet de relier Voulpaix à Guise. Pour se rendre à Guise, deux arrêts à Sains-Richaumont sur la ligne 460 permettent de reprendre la ligne 350 reliant Guise ↔ Sains-Richaumont ↔ Crécy-sur-Serre ↔ Laon. Cependant, un service de transport à la demande, dénommé Herbus, permet aux habitants de relier, des bourgs de la Thiérache vers d'autres bourgs de la même région ou du département comme Vervins, Guise, Sains-Richaumont et Hirson. Ce service a été mis en place par le pays de Thiérache en .
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Bospatium au ), puis sous les formes latinisées altare de Vulpasio en 1065, puis Vulpasium en 1130. De plus, elle est mentionnée sous sa forme picarde Woupais sur une carte du .
L'étymologie du nom de Voulpaix est obscure. Des auteurs comme Albert Dauzat, Charles Rostaing et Ernest Nègre n'ont pas traité cette question dans leurs ouvrages respectifs, sans doute parce qu'ils n'ont pas trouvé d'explication satisfaisante.
À partir de la forme Bospatium, Jacques Chaurand évoque une hésitation ou une alternance entre B et W initiaux, ensuite, le passage de B à W d'où Wospais, Woupais, etc. puis de W à V, forme moderne, ce qui signifie que les formes primitives ont d'abord été en B- puis en W- et que le passage à V- est postérieur. Il rejette donc les formes latinisées tels que Vulpasio, ou Vulpasium comme étant fautives et provenant des étymologies de clercs. De plus, même si dans le groupe -ul- devant consonne, le [l] s'est effectivement vocalisé en français, d'où -ou-, ce n'est pas le seul cas : le groupe -os- a aussi évolué en -ou-, comme dans « coût » (ancien français coste) ou « broutter » (anciennement broster), ce qui est tout à fait conforme à la nature des formes anciennes de Voulpaix.
- Nouvelle revue d'onomastique n°41-42, (lire en ligne), p. 109.
- Dom. Jacques Bouillart, Histoire de l'Abbaye royale de Saint Germain des Prez, Paris, Chez Grégoire Dupuis, (lire en ligne), p. XVIII.
- Auguste Matton, Dictionnaire topographique du département de l'Aisne, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 301.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ).
- , Toponymie générale de la France, vol. 1-4, Librairie Droz, Genève.
- Jacques Chaurand, « À propos du nom de Voulpaix », Revue internationale d'onomastique, ISSN 0048-8151, lire en ligne, consulté le ).
Histoire
Moyen Âge
Peu de trace existent avant l'attestation du nom de la localité par Charles le Chauve, mais des silex découverts sur le territoire de la commune, datant de l'époque moustérien,, indique une présence humaine dans la région.
L'existence de la localité est attestée, par un acte de Charles le Chauve en 867, parlant de la donation d'une villa carolingienne, Bospatium, à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés à Paris. Le roi donne 70 manses avec tous les hommes et les femmes travaillant sur ces terrains à l'abbaye. Cette villa est mentionnée à nouveau en 871 sur un nouvel acte du roi à la même abbaye. Ce domaine comportait également trois chapelles dans la donation. Le village apparaît à nouveau en 1065 sur un acte sous le nom de « Altare » et l'historien régional Maximilien Melleville mentionne également qu'en 1066, l'évêque Élinand de Laon donne l'autel de l'église du village au chapitre de Saint-Jean-au-Bourg à Laon. Au siècle, la localité comportait également un hospice. Pendant cette période, Voulpaix est une seigneurie dépendant du comté de Marle. Cela est attesté par la charte dressée par Raoul de Coucy donné à la ville de Vervins en 1163 qui affranchit ses habitants et l'érige en commune. Des seigneurs locaux ont signé cette charte dont Mathieu, seigneur de Voulpaix.
Voulpaix est cependant un bourg comportant deux châteaux en motte féodale d'où la mention de deux fiefs par Maximilien Melleville dans son recensement des seigneurs du village. Il donne une liste des seigneurs laïcs :
- ?-1120? : à Guy Ier de Voulpaix, qui a pour enfant Clarembaud, Mathieu et Hugues, où ce dernier devient seigneur de Beaurepaire.
- 1120-1144?: à Clarembaud de Voulpaix qui est le fils du précédent
- 1144-1169 : à Mathieu Ier de Voulpaix qui est le frère du précédent
- 1180-?: Guy II de Voulpaix qui est le fils de Mathieu Ier). Celui-ci est le neveu de Godefroi de Hauteville. Il est marié avec Catherine et a pour enfants Mathieu, Hugues, Pierre et Guillaume.
- 1236-1274 : à Mathieu II de Voulpaix qui est chevalier
- 1324 : à Gérard de Neufmenil, qui est chevalier et également seigneur de Lerzy. Il est marié avec Luce de Lerzy
- 1353-1363: à Jean Ier de Beaurepaire qui est écuyer
- 13? : à Jean II de Beaurepaire
- 1438; à Bicher le Bosseux qui est marié avec Pierrette. Il est l'héritier du précédent seigneur.
Il recense également deux seigneurs dans le second fief du village, dénommé fief de la Motte:
- 1311: à Raoul de Coucy-Vervins
- 1530: à Pierre de Fay qui est souligné comme bâtard de Marfontaine et avec pour femme, Marie de Monampteuil
La seigneurie de Voulpaix demeure indépendante jusqu'en 1438, selon l'historien, date à laquelle le village entre dans les possessions des seigneurs de Vervins et celle-ci le reste jusqu'à la révolution française
Époque moderne
Vers le milieu du Thiérache avec deux foyers principaux basées à Lemé et Landouzy-la-Ville, une petite communauté protestante s'établit à Voulpaix, ayant laissé une trace dans la toponymie locale avec une rue baptisée « Rue des Protestants ».
Entre le rois de France et les rois d'Espagne et la proximité de la frontière entre les Pays-Bas espagnols et la France entrainent la fortification des églises par les communautés villageoises, dont celle de Voulpaix, face aux risques de pilleurs espagnols et des campagnes militaires menées dans la région par les Espagnols.
En 1598, la signature de l'édit de Nantes et la paix de Vervins permettent de ramener le calme dans la région et à Voulpaix. Lors de la guerre franco-espagnole de 1635 à 1659, Turenne s'installe dans le village le , avec ses troupes, pour reprendre la ville de Vervins, aux mains des troupes espagnoles depuis l'été 1652. Celle-ci est reprise rapidement en deux jours, puis il repart avec ses soldats.
La révocation de l'édit de Nantes par l'édit de Fontainebleau en 1685 entrainent la fuite des huguenots vers l'étranger, mais certains décident de rester et de pratiquer leur culte en secret. Une correspondance du comte de Pontchartrain adressé à l'intendant de la généralité de Soissons en 1703 demande au nom du roi un procès contre des Voulpaisiens qui se sont rebellés contre un messager du roi. Celui-ci devait arrêter une nouvelle convertie.
Sous l'Ancien Régime, Voulpaix se situait dans la province de Picardie. Elle relevait également de la généralité de Soissons, du bailliage et élection de Laon. Elle faisait partie du diocèse de Laon.
- Les églises fortifiées
Lors de la guerre franco-espagnole de 1635 à 1659, les villages de la région furent constamment ravagés aussi bien par les troupes françaises qu'étrangères. C'est à cette époque que les villages de Thiérache, comme Voulpaix, transforment leur clocher en forteresse pour permettre aux habitants de s'y réfugier an cas d'attaque.
- Carte de Cassini
La carte de Cassini montre qu'au paroisse située sur le ruisseau de Beaurepaire.
Au sud, un moulin à eau symbolisé par une roue dentée est représenté. Le château, aujourd'hui disparu, l'est également. En 1826, il subsistait encore quelques vestiges des murailles qui ont été utilisées pour empierrer les chemins communaux.
À l'est sont représentées deux fermes Le Bas Goulet et la Cense Pleurs ou le Goulet. Cette ferme, qui se nomme aujourd'hui la Ferme du Goulet était située sur le ruisseau du Goulet qui prend sa source au Bas Goulet et qui se jette dans le ruisseau de Beaurepaire après un parcours de 2,7 .
- Les papeteries
Les nombreux cours d'eau serpentant en Thiérache en permis l'installation de nombreux moulins à eau : beaucoup ont permis de moudre le grain pour obtenir la farine et d'autres, notamment à Voulpaix , Rougeries, Saint-Gobert, Romery, Wiège-Faty, Franqueville, Vervins, Thenailles, Harcigny sont devenus des papeteries.
La roue à aubes du moulin entraînait un axe sur lequel étaient fixés des plots avec des maillets qui frappaient la matière première composée pour un quart de déchets de chanvre et de chiffons et le reste de papier récyclé. La pâte obtenue était ensuite travaillée en fonction d'un cahier des charges très strict pour obtenir différents types de papiers qui servaient notamment d'emballage des produits alimentaires dans les épiceries.
Le , Claude Roger de Comminge reloue à Gobert Laloux « faiseur de papiers » le moulin à papier de Voulpaix, qui change ensuite de nombreuses fois de propriétaire. En 1802, le moulin comportait 24 maillets et employait 10 ouvriers.
Avant la guerre 14-18, la papeterie appartenait à M. Rathier. Cette papeterie, qui était la propriété de Rathier H. et Cie, était encore en activité en 1938.
Époque contemporaine
Lors de la Révolution française, Voulpaix fut alors érigé en commune indépendante avec un hameau qui s'appelait « la Vallée aux Bleds ». La commune est rattachée au canton de Vervins dans le district du même nom. Lors de la création des arrondissements, le , la commune est rattachée à l'arrondissement de Vervins.
Le , le hameau de « la Vallée aux Bleds » est érigé en commune, le territoire communal est amputé pour former la nouvelle commune.
Lors de la guerre franco-prussienne de 1870, le village fut occupé par les troupes ennemies en . Avec le traité de Francfort, les Prussiens quittent Voulpaix en pour rejoindre l'Allemagne.
En , l'Allemagne déclare la guerre à la France. À la fin du mois, une bataille eut lieu dans la région. C'est la bataille de Guise où son front s'étend jusqu'à Voulpaix. Après cette bataille, la commune sera occupée jusqu'à la fin de la guerre.
Le , la matrice cadastrale établit la superficie de la commune. Celle-ci est de 1113 ha 38 a 33 ca, il résulte que 172 ha 38 a 40 ca auraient été distraits au profit de La Vallée-au-Blé lors de son érection en commune.
Lors de la débâcle de , la commune fut de nouveau occupée et fit partie de la zone de peuplement allemand décidée lors de l'armistice avec les Allemands. Cette zone interdisait le retour des réfugiés. Voulpaix est libéré le par les Américains.
Depuis la guerre mondiale, Voulpaix a connu une désertification des services au profit de Vervins. En , la commune est rattachée au canton de Marle.
- Édouard Fleury, Antiquités et monuments du département de l'Aisne, lire en ligne), p. 84.
- Alain Brunet, « Société archéologique de Vervins et de la Thiérache », dans Fédérations des Sociétés d'Histoire et d'Archéologie de l'Aisne, Mémoire, lire en ligne [PDF]), p. 192.
- Roger Agache, « Informations Archéologique : Circonscription de Picardie », dans Gallia Préhistoire : Fouilles et monuments archéologiques en France métropolitaine, ISSN 0016-4127, lire en ligne), p. 427.
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- Dom Jean Becquet (lire en ligne), p. 236.
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- Maximilien Melleville, Dictionnaire historique, généalogique et géographique du département de l'Aisne, Laon-Paris, (lire en ligne), p. 298.
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- Auguste Matton, Les anciennes papeteries de l'Aisne, Laon, Imprimerie du Journal de l'Aisne, lire en ligne).
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- Auguste Matton, Les anciennes papeteries de l'Aisne, Laon, Imprimerie du Journal de l'Aisne, lire en ligne), p. 26.
- Celle-ci prit plus tard le nom de la Vallée-au-Blé en 1961
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