Sainte-Maure

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Sainte-Maure : descriptif

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Sainte-Maure

Sainte-Maure est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Géographie

Communes limitrophes de Sainte-Maure
Saint-Benoit-sur-Seine Feuges Vailly
Saint-Lyé Sainte-Maure
Barberey-Saint-Sulpice La Chapelle-Saint-Luc Lavau

Le cadastre de 1837 montre au territoire : Beurville, Charley, Culoison et mont de Culoison, Davau, Dames de Saint-Pierre, le bois de Feuges, Guignon-ville, Laine-au-bois, Maison-Brûlés, Massonville, Maladière, Marnay, Montaiguillon, Planche-Quenat, Quincampoix, Rhèges, le ruisseau Araigne, Semoux, Vanne, Vaulx, le Veilleux et Vermoise.

Hydrographie

La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Seine, la Fausse, le Melda, le Petit Melda, un bras du Fossé d'Araignée, le canal, le Fossé 01 des Areniers, le Fossé d'Araignée, la Gue Tortue, le Melda, la rivière de la Vignotte et divers autres petits cours d'eau,.

La Seine, un fleuve long de 775 , coule dans le Bassin parisien et notamment dans le département de l’Aube en le traversant du sud-est au nord-ouest. Elle longe la commune sur un petit tronçon au sud-ouest.

La Fausse, d'une longueur de 10 Melda à Villacerf, après avoir traversé six communes.

Le Melda, d'une longueur de 24 Lavau et se jette dans la Seine à Savières, après avoir traversé huit communes.

Réseau hydrographique de Sainte-Maure.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 amplitude thermique annuelle de 15,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Troyes-Barberey », sur la commune de Barberey-Saint-Sulpice à 2 vol d'oiseau, est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 644,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,8 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. Ancien fief qui devint une ferme intégrée au château de Sainte-Maure.
  2. Fut un temps auberge et ferme.
  3. Ancienne léproserie qui, en 1761, avait 120 livres de revenus.
  4. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  5. Sandre, «  » (consulté le ).
  6. Sandre, «  »
  7. Sandre, «  »
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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Histoire

Sainte Maure († 850) fut une jeune chrétienne morte à l'âge de vingt-trois ans qui consacra sa jeunesse à secourir toutes les misères. Les pauvres de la région et les fidèles témoignèrent de leur admiration en venant en pèlerinage pour demander son intercession auprès de Dieu.

Les seigneurs étaient le comte de Champagne et le sire de Chappes, par donations le chapitre Saint-Étienne, le chapitre Saint-Pierre, l'abbaye Saint-Martin et Notre-Dame-aux-Nonnains le devinrent aussi.

Avant de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes, au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Mont-Bel-Air-Net.
Le 27 pluviôse an III, la commune a absorbé celles voisines de Culoison et de Vannes.

Vannes

Même si l'on utilise aujourd'hui la graphie Vannes, ce ne fut pas toujours le cas : la graphie d'usage, désormais peu usitée était Vanne.

La seigneurie appartenait au chapitre cathédral de Troyes jusqu'à la cathédrale. En 1188 l'évêque Manassès II de Pougy donnait une partie de sa seigneurie et le moulin qu'il avait acheté à Geoffroi de Villehardouin,.
Le plus ancien bail fut donné à Jean Nêplot le 30 novembre 1392, puis à Colin Bonnelin le 23 mmai 1437, ce dernier payant quinze setiers de seigle par an. Le 3 juillet 1458 Felizet Salomon et Perrotin Sergent, papiratores à Troyes prenaient bail du moulin. Puis ce fut Jean Slomon et Guillaume Sémillard qui prenaient bail le 19 septembre 1473, où est cité moulin à blé et à papier, ils payaient quarante livres tournois et quarante mains de papier comme location annuelle. Vers 1580 Nicolas le Bé louait le moulin aux Gouault et Jacques le Bé avec Edmond Denise l'achetèrent le 16 novembre 1600, il y avait alors deux moulins à papier, deux à blé et un à chanvre. Le dernier du nom, Nicolas marié à Marie-Anne Sageon, mourait en 1743 et laissait les moulins à ses neveux Marie-Barbe et Françoise Massey, Edme-François dit le Balloy et les autres moulins étaient dans les mains de la famille Denise.
Ancien hameau qui formait une communauté de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes ; les droits royaux relevaient de la Mairie de la Grande-Rivière.

Du 29 janvier au 27 novembre 1790, Vanne qui inclut Vermoise forme une commune du canton de Villacerf ; à partir de cette date, Vanne passe au canton de Creney. Vanne comptait 136 habitants en 1787 et 150 en 1790.

Culoison

En 1789, c'était une communauté de 251 habitants qui dépendait de l'élection de Troyes et de la Maire royale de la Grande-Rivière. C'était un arrière-fief relevait du comte de Champagne. Vers la fin du  siècle un moulin était en activité.

Charley

C'était un fief qui relevait de Saint-Sépulcre et de la Mairie royale de Grande-Rivière. Le premier seigneur relevé était Jeanne dite la Garnière, fille de Guillaume des Moulins et Guillemette de verdun, dame de Charley en 1399. Pierre Nicolas de Chavaudon de Sainte-Maure en était le seigneur en 1734 et son fils Pierre III se disait seigneur de Charley en 1762.

Marney

Aussi orthographié Marnay, était un franc-alleu dont les seigneurs se confondaient souvent avec ceux de Culoison, la Vallotte et Vau ; il comprenait aussi les Maisons-Brûlées et dépendaient de la Mairie royale de Grande-Rivière.

Guignonville

Ancien fief relevant de Saint-Sépulcre.

Le Davau

Ancien domaine qui était au finage de Vannes et dépendait du chapitre Saint-Pierre de Troyes ; gagé, il appartenait à Nicolas de Mennat, seigneur de Mailly puis d'autre seigneurs avant d'être racheté par le chapitre en 1732 à Adam de Sommerécourt.

  1. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «  », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  2. Archives départementales de l'Aube, G3378 et 3677.
  3. Nicolas Camusat, Promptuarium sacrarum antiquitatum Tricassinae dioecesis, fol.179.
  4. Archives départementales de l'Aube, G124 inventaire, fol° 505v°.
  5. Archives départementales de l'Aube, G1256 fo;° 85r ; G3693 ; E289.
  6. Archives départementales de l'Aube, 5B231, f° 88.

Héraldique

Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

Écartelé : au 1er de sinople aux deux épis de blé d’or passés en sautoir, au 2e d’azur à l’étoile d’argent, au 3e d’azur au moulin à eau près d’une rivière, le tout au naturel, au 4e d’or à la Vierge au naturel, accompagnée à senestre d’une église du même.

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Sainte-Maure dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-ges/35739.html

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