Pulligny
Localisation
Pulligny : descriptif
- Pulligny
Pulligny est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Géographie
Localisation
La commune est à 10,3 km de Neuves-Maisons et 21,9 de Nancy.
Sismicité
Commune située dans une zone 1 de sismicité très faible.
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le Madon, le ruisseau de Ceval, le ruisseau de Chardonnot et le ruisseau de la Pachée,,.
Le Madon, d'une longueur de 97 Vioménil et se jette dans la Moselle à Pont-Saint-Vincent, après avoir traversé 47 communes. Les caractéristiques hydrologiques du Madon sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 10,2 . Le débit moyen journalier maximum est de 284 débit instantané maximal est quant à lui de 371 .
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montagnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 amplitude thermique annuelle de 16,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey à 15 vol d'oiseau, est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 810,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Informations sur les risques naturels et technologiques
- Ruisseau de Ceval
- Ruisseau de la Pachée
- « », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « »
- « », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Histoire
Antiquité
Pulligny a des origines très anciennes selon l'abbé Eugène Martin. Il évoque une villa romaine dont on aurait découvert "des restes de construction assez importantes dans les fossés du château", ainsi que des tuiles romaines, des pièces de monnaies, des restes de poteries. Toujours selon cette source, le nom de la commune pourrait dériver de Pullus, nom propre qui serait le premier possesseur de ce domaine.
Par ailleurs, une pétition de villageois à la fin du 19e siècle contre le nouveau tracé de la route de Flavigny comporte un plan sur lequel on peut lire la légende "voie romaine" sur le tracé de l'actuel chemin du Grand Mont, mention conforme à la tradition orale locale.
Moyen Âge
La plus ancienne source écrite mentionnant Pulligny est un parchemin en latin daté de 1264. C'est une renonciation de Perrin d'Escrines [Acraigne, aujourd'hui Frolois, commune voisine de Pulligny], écuyer, à toutes les prétentions qu'il avait sur les biens de Pulligny appartenant à l'abbaye de Clairlieu, notamment sur des vignes. Un canton nommé "En moines" sur le cadastre de Pulligny garde sans doute la mémoire de ces possessions. Dans un parchemin de 1314, Gérard, chevalier, sire de Pulligny, fait une donation à cette abbaye pour sa sépulture future et pour la célébration de messes à son intention et gage la dépense sur les recettes de "nostre molin de Pulligney". Ces documents attestent la présence très ancienne de la vigne et du moulin à Pulligny.
Un pouillé [dénombrement des bénéfices et biens ecclésiastiques] du diaconné [doyenné] du Saintois, datant de 1743, indique que "Le bourg de Pulligny a donné son nom à une illustre famille de l'ancienne chevalerie qui a donné de grands hommes, ce pendant plusieurs siècles. Car Jehan de Pulligny fit bâtir le château en 1187." Ce document évoque aussi Vautier de Pulligny, qui prêta 1200 livres à la duchesse Marie de Blois (veuve de Raoul, duc de Lorraine) en 1338, et son fils, Jehan, qui fut doyen de la cathédrale de Toul.
On sait également que les Pulligny furent des alliés matrimoniaux de familles réputées comme les Joinville dont les armes figurent sur une des clé-de-voûte de l'église (15e s., inscrite au titre des monuments historiques en totalité). Une stèle funéraire dans la chapelle seigneuriale, ou Haute-Chapelle de l'église, est dédiée à Perrin de Pulligny dont une fille, Jeanne de Pulligny, fut la fondatrice du couvent des Cordeliers de la Chapelle-aux-Bois.
Les sires de Pulligny, portaient d'azur au lion d'argent, armé, lampassé et couronné d'or. La seigneurie comportait Pulligny, Ceintrey et Voinémont et ses sires obtinrent diverses possessions à Pierreville, Ochey, Dieulouard, Tonnoy... Cette famille est à l'origine de la construction de l'église au milieu du XVe siècle et s'est éteinte peu après 1466 selon l'abbé Martin.
Le Madon marquait la frontière entre le duché de Lorraine et le comté de Vaudémont, dont les princes furent souvent en conflit. Thiébaut II, duc de Lorraine, fut battu à Pulligny en 1306 par Henri III, comte de Vaudémont.
Renaissance
Le village souffrit aussi des guerres de religion qui agitaient le royaume de France. En septembre 1558 l'armée des Reitres protestants commandés par le duc de Bouillon, allié de Henri de Bourbon, futur roi Henri IV, campa à Pulligny et dans les environs. Elle commit des exactions et vida les caves de ces pays vignerons.
Après la mort du dernier sire de Pulligny, la seigneurie échut à six familles nobles, puis fut partagée entre seize "seigneurs de Pulligny, en partie" parmi lesquels on trouve les Rhingraf [les comtes du Rhin], une des deux Maisons qui régnaient en indivision sur la principauté de Salm, mais également des bourgeois anoblis comme les Berman et les Fériet, grands négociants de Saint-Nicolas de Port. Pour gérer une seigneurie aussi émiettée, un accord intervint entre les seigneurs qui nommèrent trois maires. On ignore le lien qui existe entre ces derniers et l'existence à Pulligny de trois grandes maisons seigneuriales du 16e s. (voir § patrimoine). Cette densité seigneuriale explique la présence dans les maisons du village ancien de Pulligny de linteaux à arc trilobé, de fenêtres à meneau, pietà, cheminées et escaliers en pierre, ainsi qu'un nombre élevé de chapelles : dix dans l'église et une en bordure du cimetière. Une douzième a été construite dans les vignes à la fin du 19e s. (voir § patrimoine).
Révolution et Empire
L'abbé Martin relate les démêlés de M. Arnould, curé du village, avec les révolutionnaires du village. Il n'avait accepté la constitution civile du clergé qu'avec restriction et connut des injures, des menaces avant d'être incarcéré à Nancy et privé de tous ses biens. Il sauva sa tête, sans doute en raison de son grand âge, et parvint à s'exiler à Deux-Ponts [Zweibrücken]. De retour en Lorraine, il mourut peu après, le 9 septembre 1795, dans la misère.
Une tombe ancienne dans le cimetière conserve le souvenir de Jean-Pierre Robaine qui obtint de la main de Napoléon la Légion d'Honneur en reconnaissance de son courage lors du combat de Méry-sur-Seine (Aube) en 1814 contre les Russes qui marchaient vers Paris. On retrouve le nom des Robaine dans la liste des maires de Pulligny, dans le nom des donateurs des vitraux de l'église et dans l'histoire du bâtiment actuel de la mairie.
Guerre de 1870-1871
Le monument aux morts de Pulligny, situé dans le cimetière, est antérieur à la guerre de 14-18. Il rend hommage à trois Pullinéens qui moururent pendant la guerre de 1870-1871. Le capitaine Dautel, Camille Crépey et Eugène Simon perdirent la vie au sein des Corps-Francs qui tentaient de résister à l'invasion prussienne. Les citoyens de Pulligny érigèrent ce monument par souscription en leur honneur et, après les autres guerres, on fixa de nouvelles plaques portant le nom des enfants de la commune morts pour la France.
Seconde Guerre mondiale
Le , la Generalleutnant Theodor Endres dont le poste de commandement se trouve à Ceintrey prend possession du village, les transmissions ayant signalé des francs-tireurs qui auraient abattu un gradé allemand sur la route de la gare. Émile Jacquemin, un ouvrier aux aciéries de Neuves-Maisons, dont Roger Bruge indique qu'il a été désigné comme asocial (terminologie nazie pour désigner ceux qui étaient considérés comme bolchéviques) par le maire de la commune, sommé de faire une liste d'otages, est fusillé devant la maison de M. Menet sur l'ordre du général Endres.
Après avoir fait évacuer les habitants sur les hauteurs d'Autrey, les Allemands incendient Pulligny. Cinquante-huit maisons sont totalement détruites, quarante-deux sont très endommagées. Un odonyme local () rappelle ces événements.
Pulligny a reçu la Croix de guerre le des mains du ministre Paul Ramadier.
- Abbé Eugène Martin, Pulligny. Etude historique et archéologique, Nancy, Crépin-Leblond, , 111 p., P. 5
- AD 54 H 531
- Abbé Eugène Martin op. cit. p. 16
- Abbé Martin ibid. p. 76
- Abbé Martin, ibid. pp. 87 à 89
- Les combattants du 18 juin, tome 4 : Le Cessez-le-feu, Fayard, 1988, p. 111
- « », sur pulligny.fr (consulté le ).
- Roger Bruge, Juin 1940 le mois maudit, Fayard, 1980
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Pulligny dans la littérature
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