Pierrevillers
Localisation
Pierrevillers : descriptif
- Pierrevillers
Pierrevillers (prononcé [pjɛʁvile]; parfois en allemand Petersweiler) est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est. C'est un village de l'aire d'attraction messine se situant au nord de l'ancienne région historique de Lorraine
Ses habitants sont appelés les Pierrevillois, ou les Gossets en patois local[source secondaire souhaitée].
Géographie
Situation
À 15 Metz et à une distance égale de Thionville, le village de Pierrevillers se situe au nord-ouest de la Moselle. En bordure des côtes de Moselle, il fait partie de la vallée de la Moselle tandis que la ville voisine de Rombas se trouve dans la vallée de l'Orne. Elle se situe également à côté de la commune de Marange-Silvange.
Voies de communications et transports
L'autoroute A4 reliant Paris à Strasbourg est à 1 route nationale 52, dont le tracé est modifié à la fin des années 2010 pour en doubler les voies, tronçon nommé "VR 52". L'ancien tracé, toujours ouvert, donne au village la particularité d'avoir une rue nommée "Route nationale".
Ces axes en font un village bien desservi par les axes routiers. Proche d’agglomérations périphériques, il reste un village assez peu peuplé comparé aux communes voisines.
Transports en commun
Routier
Pierrevillers est desservie à ce jour (septembre 2024) par trois lignes de bus interurbains du réseau Fluo Grand Est, directement héritées de lignes de l'ancien réseau TIM :
- Ligne 50, ligne régulière reliant Florange et Metz
- Ligne 71, ligne ponctuelle reliant Sainte-Marie-aux-Chênes et Mondelange
- Ligne 75, ligne régulière reliant Hagondange et Metz mais dont certains services ponctuels desservent Marange-Silvange et Pierrevillers (au lieu de Maizières-lès-Metz et Hagondange)
Ferroviaire
La commune n'est pas desservie ni traversée par une voie ferrée, et ne possède donc pas de gare ferroviaire. Toutefois, elles est située à proximité de deux lignes de chemin de fer, la rendant proche de plusieurs communes environnantes qui elles possèdent leur propre gare :
- Ligne de Saint-Hilaire-au-Temple à Hagondange
- Gare de Moyeuvre-Grande
- Gare de Rombas - Clouange
- Gare de Gandrange - Amnéville
- Ligne de Metz-Ville à Zoufftgen
- Gare de Walygator-Parc
- Gare de Maizières-lès-Metz
Communes limitrophes
Topographie et géologie
Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :
- Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
- Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
- Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.
Sismicité
Commune située dans une zone 1 de sismicité faible.
Hydrographie et les eaux souterraines
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Barche.
La Barche, d'une longueur totale de 10,5 Moselle à Hagondange, après avoir traversé six communes.
La qualité du ruisseau la Barche peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 amplitude thermique annuelle de 16,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Malancourt », sur la commune d'Amnéville à 5 vol d'oiseau, est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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- Sandre, « »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- « », sur meteofrance.com, (consulté le )
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Toponymie
- Petræ Villare (960), Steynwilre (1443), Pierviller (1544), Pierreviller (1627), Piereviller (1705), Piervillers (1793), Petersweiler (1915-1918 et 1940-1944).
- En francique lorrain : Stenweller.
- International Centre of Onomastics - Onoma, Volumes 36 à 37 (2001)
Histoire
Dépendait de la châtellenie de Briey, qui était Jadis possession des ducs de Mosellane.
Antiquité
Les premières traces d’habitat humain relevées à Pierrevillers sont bien excentrées de ce qui constitue aujourd’hui l’agglomération, puisqu’elles sont situées au plus haut de la forêt, en bordure du territoire de la commune de Rombas, au lieu-dit du Château de Drince. On y a repéré et signalé, au début du siècle, les vestiges d’un habitat retranché antérieur à la colonisation romaine. Les vestiges de cet oppidum remarquable sur la côte de Drince, demeurent bien visibles et attestent de la présence dans la région du peuple celte, les Médiomatriques (env. IIIe siècle).
La commune possède une origine gallo-romaine probable, une charte de 960 en fait état sous le nom de Petraevillare, ce qui signifie villa (domaine agricole) construite sur la pierre. À quelques pas de la mairie, des tessons de poteries gallo-romaines du IVe siècle ont été mis au jour quelques années après la guerre de 1940, à l’occasion des travaux de construction d’une maison d’habitation.
Le , des fouilles préventives dans la cour des Templiers mettent au jour une villa romaine avec hypocauste.
Un dépôt de dix-sept objets métalliques datant de l'Âge du bronze a été découvert à Pierrevillers sur la côte de Drince en 2014. Ces objets font partie des collections du Musée de la Cour d'Or.
Moyen Âge
Les Templiers et les Hospitaliers
Au Templiers. Ceux-ci possédaient à Pierrevillers une commanderie et étaient titulaires des droits de seigneurie, à la suite d’un legs qui leur fut consenti en 1213 par le comte de Bar .
L'actuelle cour des Templiers, que l’on appelle communément à Pierrevillers « la Cour » constituait à l’époque le noyau du village où se trouvaient la commanderie, siège de la seigneurie, l’église et d’autres bâtiments appartenant aux Templiers (logis, pressoirs, granges…). Cette commanderie avait une certaine importance, car en plus de ses biens de Pierrevillers, elle possédait d’autres propriétés et droits dans diverses localités voisines.
Au ordre du Temple, les biens de l’ordre situés à Pierrevillers furent attribués aux Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Ce nouvel ordre conserva les droits de seigneurie jusqu’à la Révolution, mais la commanderie eut moins d’importance que sous les Templiers. Avant la Révolution, elle ne constitua plus qu’une sorte de prébende de l’Ordre, confiée à des fermiers.
De la guerre de Trente Ans à la Révolution
Au guerre de Trente Ans n’épargna pas la commune. Comme bien des villages lorrains, elle fut ravagée et pillée par les différentes troupes qui sillonnaient la région et notamment par les Croates lors de la prise de Pierrevillers en 1636. Pierrevillers fut incendié et détruit. On rattache trop souvent la formation des villages lorrains aux périodes qui suivirent les ravages de la guerre de Trente Ans, mais pour Pierrevillers, il est difficile d’attribuer à une construction existante une date qui remonte avant le XVIIIe siècle. Le plus ancien linteau de porte daté de la commune indique l’année 1709 sans savoir s’il s’agit d’une reconstruction, d’une modification ou d’une extension.
Jusqu’à la Révolution, la vie du village s’organise autour d’une activité principale : la culture de la vigne. Les métiers des villageois comptaient une majorité de vignerons, des tonneliers et des distillateurs. La structure-même du village que l’on connaît encore aujourd’hui, est marquée par cette activité : ruelles étroites, usoirs quasi inexistants, petites maisons avec caves voûtées souvent accessibles par la rue, cuveries annexes placées à l’arrière des habitations.
En 1794, François de Pange et son frère cadet Jacques y furent cachés par la famille Marlier (dont était issu leur serviteur Joseph) avant de rejoindre à pied les Pays-Bas autrichiens.
L’époque industrielle et contemporaine
Le vignoble déclina vers la fin phylloxéra, mildiou) mais aussi par l’accroissement des échanges avec les régions viticoles plus favorisées et par l’important essor industriel de la vallée de l’Orne.
Assez rares dans les anciennes rues, les maisons de laboureurs comptent en plus de l’habitation un logement pour le bétail et une grange accessible par une porte charretière. Plus larges, ces constructions sont plus fréquentes dans la rue de Verdun, elles ont généralement été édifiées au XIXe siècle.
Cette structure urbaine devait être conservée jusqu’à la construction de « la Cité » du carreau de la mine de Pierrevillers, à la fin du minette, strate de minerai de fer affleurant sur la côté en amont de la commune. La première concession minière date de 1898. Livré à l’usine de Maizières-lès-Metz, le minerai faisait vivre environ 150 mineurs, avec une production inférieure à 25 000 tonnes annuelles. La mine cessa son activité entre 1901 et 1913, date de la fusion avec la mine de Marange-Silvange. Les 572 000 tonnes extraites à l'année par 300 mineurs étaient acheminées par câble (des contrepoids de cette ligne dressés au sol, demeurent visibles depuis la route nationale entre Pierrevillers et Marange) vers l'usine de Hagondange nouvellement fondée. La mine ferma définitivement en 1931, étant donné les difficultés du marché de l’acier.
Vers 1900, des maisons sont ainsi construites rue de la Mine, pour loger les ouvriers, ainsi qu'une cantine dont le bâtiment existe toujours au 167 avenue de Verdun.
À partir des années 1950, de nouveaux lotissements sortent de terre (de type Castor notamment) qui, avec la création de nouvelles voiries, constituent pour Pierrevillers l'expansion la plus rapide de son histoire.
- Michel Henry - Itinéraires templiers en Lorraine (1998)
- Le Républicain lorrain, « Une villa romaine dans la cour des templiers, 20 juin 2013.
- Kévin Kazek et Rolande Simon-Millot, Des offrandes pour les dieux ? Les dépôts d'objets métalliques à l'âge du bronze en Sarre et Lorraine, Milan, Silvana Editoriale, , 176 ISBN ).
- Pierrevillers sur le site de la CCPOM.
Héraldique
- Les armoiries de Pierrevillers se blasonnent comme suit : D’azur à une croix de Malte d'argent, cantonnée de quatre croisettes recroisetées au pied fiché d’or.
- Le champ d’azur et les croisettes sont tirés des armes du duché de Bar dont relevait Pierrevillers. La croix de Malte rappelle que la seigneurie appartenait aux chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Pierrevillers dans la littérature
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