Neufchef
Localisation
Neufchef : descriptif
- Neufchef
Neufchef [nœfʃɛf] est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est.
Géographie
La ville de Neufchef se situe dans le département de la Moselle. La ville a été construite sur le plateau entre la vallée de la Fensch et le vallon du Conroy à une altitude moyenne de 310 Hayange. C’est le long de la route, qui reprend cet axe naturel de communication, que la ville s’est établie.
Sous le plateau, où se trouve la ville, les galeries de la mine d’Hayange engendrent des zones d’effondrements comme dans de nombreuses communes de cette région.
Le point culminant de la commune est de 354 Fontoy.
Depuis peu, les quelques maisons de la cité artisanale et ses habitants qui étaient sur la commune de Hayange, ont été rattachés administrativement au ban communal de Neufchef.
Les forêts alentour sont traversées notamment par le sentier de grande randonnée 5 (GR5), qui part des Pays-Bas jusqu'à la Méditerranée.
Accès
Communes limitrophes
Fontoy | Knutange-Nilvange | Hayange | ||
Lommerange | N | Serémange-Erzange | ||
O Neufchef E | ||||
S | ||||
Avril | Moyeuvre-Petite | Ranguevaux |
Paysage
Le vallon du Conroy est classé en loristique de type 1 (ZNIEFF).
Communauté d'agglomération du Val de Fensch
La ville de Neufchef et neuf autres communes (Algrange, Fameck, Florange, Hayange, Knutange, Serémange-Erzange, Nilvange, Ranguevaux et Uckange, soit près de 70 000 habitants) constituent la communauté d'agglomération du Val de Fensh CAVF, entité homogène et cohérente. Son siège se trouve à Hayange, commune voisine de Neufchef.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Conroy.
Le Conroy, d'une longueur totale de 20,9 Boulange et se jette dans l'Orne à Moyeuvre-Grande, après avoir traversé sept communes.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification, dont le territoire correspond aux anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants associés, d'une superficie de 2 418 région Grand Est. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse.
La qualité du ruisseau le Conroy peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 amplitude thermique annuelle de 16,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Malancourt », sur la commune d'Amnéville à 11 vol d'oiseau, est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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- Sandre, « »
- « », sur gesteau.fr (consulté le ).
- « », sur eau-rhin-meuse.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- « », sur meteofrance.com, (consulté le )
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Toponymie
- Formes anciennes: Neufchiefs (1183), Nuefchiefz (1490), Muslinsen Neuchif (1544), Neunheuser et Neunhäuser (1605), Noufchetz (1689), Neufchief (1749), Neunhäuser (1910-1918), Neunhausen (1940-1944).
- En francique lorrain : Näinhaiser et Néngsen. En lorrain roman : Nieufchi.
Hameviller
- Formes anciennes, : Homeyrvilla (875), Hummervilla (962), Homervilla (1139), Humeiviller (1206), Humevillers (1236), Hune (1606), La cense d'Homervillers (1749), Homesviller (sans date), Homesweiller (1817), Hamevillers (1868).
- En lorrain roman : Hemvlé.
- Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
- Die Fränkischen und Alemannischen Siedlungen in Gallien Par Adolf Schiber
- Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, ISSN 0762-7440).
- Viville, Dictionnaire du département de la Moselle, 1817.
Histoire
L’origine de Neufchef remonte à l’époque gallo-romaine.
Dans la vallée du Pérotin, se situait un petit hameau dénommé Tondar ; il semble que les conditions climatiques dans la vallée du Pérotin aient poussé les habitants de Tondar à s'installer sur la plateau actuel, aux conditions de vie plus clémentes.
De ce fait, l'origine du nom de Neufchef reste controversée : Tondar aurait possédé neuf maisons où peut être neuf chefs de familles y auraient vécu d’où l’origine de Neufchef (de familles), l'autre version soutenue par le Dictionnaire étymologique des noms et lieux de France, suppose que le nom de Neufchef provient simplement du latin Nova (nouvelle) et Casa (maison), nom obtenu lors de l'implantation du village sur le plateau.
Reste que la date approximative de la migration du village de la vallée du Pérotin à son emplacement actuel reste inconnue.
Le village dépendait de la seigneurie de Sancy, dans l’ancienne province du Barrois.
La carte archéologique, conservée au Service régional d’archéologie de Metz, nous apprend que des éléments de colonne datant de la période franque ont été retrouvés sur le site du Pérotin. Mais le plus intéressant est la découverte de nombreux restes de bas-fourneaux. Neufchef se situe au cœur du bassin ferrifère lorrain. L'exploitation du minerai de fer et son traitement remonterait donc remonter à cette époque.
La première mention du village de Neufchef, à proprement parler, date de 1183. On y constate une migration de la population du vallon du Conroy vers le plateau, ce qui permet aux habitants d'étendre les zones de culture.
Neufchef, dépendance de la seigneurie de Sancy, est un village du duché de Bar, proche du duché de Luxembourg qui, est alors possession bourguignonne puis espagnole. Le traité des Pyrénées de 1659 entre l'Espagne et la France, en donnant Thionville et sa région à la France donne à Neufchef un voisin plus dangereux. Le village devient Français en 1766 quand le duché de Bar est rattaché à la France.
En 1790, lors eu découpage de la France en départements par l'assemblée constituante, Neufchef est rattaché au département de la Moselle dont le chef-lieu est Metz.
En dehors des données iconographiques du cadastre napoléonien de 1826. Le village s’étend alors le long de la rue principale qui relie la vallée de la Fensch au vallon du Conroy.
En 1817, Neufchef avait pour annexes la ferme de Homesweiller et le moulin du Pérotin (Pirotin en 1779), ce qui représente 434 habitants répartis dans 100 maisons.
En 1871, le traité de Francfort qui met fin à la première guerre franco-allemande donne Neufchef à l'Allemagne. Neufchef devient alors un village frontalier.
En 1918, l'armistice qui met fin à la Première Guerre mondiale refait de Neufchef un village français. En 1940, Neufchef est de nouveau allemand mais redevient français en 1944.
Les grands changements dans l’urbanisme de Neufchef vont se manifester à partir des années 1950. L’économie à nouveau florissante et la création de la Communauté européenne du charbon et de l’acier transforment cette région de Lorraine en véritable eldorado.
Les entreprises De Wendel, propriétaires de la mine d’Hayange, aident à la construction des premières cités. La cité artisanale en 1951, puis les cités Pinay, Castors, CECA, et Cherez sortent rapidement de terre. La ville va continuer sa progression durant les années 1960 et 1970.
À partir des années 1970, la sidérurgie lorraine en déclin entame sa reconversion. Usinor-Sacilor qui a fédéré une grande partie de la sidérurgie lorraine va commencer à fermer les mines. Neufchef marque donc un temps d’arrêt dans sa croissance.
À partir des années 1980, le développement ne s’opère plus par la construction de lotissements avec une unité architecturale. C’est l’explosion du pavillonnaire.
Proche de la ville de Luxembourg, de nombreux travailleurs transfrontaliers viennent s’établir dans cette partie de la Lorraine. La vallée de la Moselle, entre Metz et Luxembourg voit de plus en plus la construction de lotissements. La constitution de ce type d’habitat pose des problèmes en ce qui concerne la gestion de l’espace, la relation avec le paysage, l'environnement urbain et la collectivité. Il arrive souvent de voir certains lotissements former de véritables écarts avec la ville. Ce genre d’intervention pose donc le problème très actuel de la vie au sein d’une commune et d’une communauté.
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Héraldique
Blason | D'azur au massacre crucifère d'or, surmonté d'une étoile à six rais du même. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Neufchef dans la littérature
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Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-ges/35568.html
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