Hayange est une ville française située dans le département de la Moselle en région Grand Est.
Ses habitants, appelés les Hayangeois, sont au nombre de 15 968 en 2021.
Géographie
Localisation
La commune de Hayange se trouve en Lorraine, dans le pays thionvillois, à 12 Thionville, à la sortie de la vallée de la Fensch.
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Communes limitrophes d’Hayange
Nilvange
Thionville
Florange
Knutange
Serémange-Erzange
Neufchef
Ranguevaux
Fameck
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Fensch et le ruisseau le Marspich.
La Fensch, d'une longueur totale de 15,2 Fontoy et se jette dans la Moselle à Illange, après avoir traversé huit communes.
L‘arrêt progressif de l’exploitation minière dans le bassin ferrifère a conduit à des modifications importantes du régime des eaux souterraines et superficielles.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification, dont le territoire correspond aux anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins bassins versants associés, d'une superficie de 2 418 région Grand Est. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse.
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Fensch, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité.
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat du Grand Est et Climat de la Moselle.
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 amplitude thermique annuelle de 16,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Malancourt », sur la commune d'Amnéville à 10 vol d'oiseau, est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
↑ Carte Michelin
↑ Sandre, « »
↑ Schéma d’aménagement et de gestion des eaux. Bassin ferrifère : Plan d’Aménagement et de Gestion Durable.
↑ « », sur gesteau.fr (consulté le ).
↑ « », sur eau-rhin-meuse.fr (consulté le ).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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↑ « », sur drias-climat.fr (consulté le ).
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Toponymie
En lorrain roman : Hauyanche.
En francique lorrain et luxembourgeois : Héngen, Heengen et Haiéngen.
En allemand : Hayingen.
Formes anciennes
Hayange est attesté sous les formes anciennes : Hainges et Haingas en 875 ; Haenges et Heinga en 1067 ; Haingas en 1139 ; Heinga en 1161 ; Heenges en 1181 ; Heicinga en 1194 ; Heiinga en 1225 ; Heingen en 1236 et 1237 ; Haienges en 1241, 1260 et 1363 ; Heyngen en 1255 ; Heingen en 1403, ; Heyngen en 1528 ; Hayinga, Heinga, Heyenga et Heynga en 1544 ; Heyingen en 1572 ; Heyngin en 1605 ; Hayengen en 1762 ; Hayingen au ; Hayange ou Heyingen en 1845 ; Heichingen en 1863,.
Étymologie
Albert Dauzat et Charles Rostaing expliquent le premier élément Hay- par l'anthroponyme germanique Hago, alors qu'Ernest Nègre y voit le nom de personne germanique Haius en latinisant la désinence.
Le second élément semble être le suffixe germanique -ing(en) qui marque la propriété. Il a été romanisé en -ingas, d'où les formes en -anges dans la région, puis -ange. Le suffixe -ange est la forme donnée (renommage administratif) à la place du suffixe germanique -ing (« domaine »), lors de l'avancée du comté de Bar vers 1250.
Dans le Bade-Wurtemberg (Jura souabe), près de Stuttgart, existe également une localité du nom de Hayingen.
↑ Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, ISSN 0762-7440).
↑ a b c d e f g h et iErnest de Bouteiller, « Hayange », dans Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868 sous les auspices de la société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, , 316 lire en ligne), p. 115.
↑ a et bErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Nègre 2 786
↑ a b c d e f g et h(de) Burkhard Dietz, Helmut Gabel et Ulrich Tiedau, Griff nach dem Westen : die "Westforschung" der völkisch-nationalen Wissenschaften zum nordwesteuropäischen Raum, Waxmann,
↑ a b et cThéodore de La Fontaine, « Essai étymologique sur les noms de lieux du Luxembourg germanique : troisième division, Luxembourg français », Publications de la Société pour la recherche et la conservation des monuments historiques dans le Grand-Duché de Luxembourg, Luxembourg, V. Buck, vol. XVIII, , p. 203
↑ a et bAlbert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 (ISBN ), p. 346.
↑ Administration générale des postes, Dictionnaire des postes aux lettres, contenant les noms des villes, communes et principaux lieux habités de la France, Paris, Imprimerie Royale, 1845, p. 334
↑ Véronique Lucas-Ory, Dictionnaire des noms de Lieux de la Moselle, Archives & Culture, (ISBN ).
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Étymologie
Albert Dauzat et Charles Rostaing expliquent le premier élément Hay- par l'anthroponyme germanique Hago, alors qu'Ernest Nègre y voit le nom de personne germanique Haius en latinisant la désinence.
Le second élément semble être le suffixe germanique -ing(en) qui marque la propriété. Il a été romanisé en -ingas, d'où les formes en -anges dans la région, puis -ange. Le suffixe -ange est la forme donnée (renommage administratif) à la place du suffixe germanique -ing (« domaine »), lors de l'avancée du comté de Bar vers 1250.
Dans le Bade-Wurtemberg (Jura souabe), près de Stuttgart, existe également une localité du nom de Hayingen.
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↑ Véronique Lucas-Ory, Dictionnaire des noms de Lieux de la Moselle, Archives & Culture, (ISBN ).
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Histoire
Moyen Âge
L’histoire de Hayange remonte à l’époque des Mérovingiens. En effet, un cimetière mérovingien a été découvert par des mineurs de fer dans la vallée de Hamévillers, à la sortie de la ville. La voie romaine Reims-Metz épousait d’ailleurs le tracé de la vallée. À l’époque franque, le fer était déjà exploité puisque des « loupes de fer » datant des temps romains ont été retrouvées.
Le premier acte officiel connu portant le nom de la ville est daté de 821, sous le règne de Louis le Pieux, fils de Charlemagne, empereur d’Occident et roi des Francs.
En 1269, il y avait à Hayange plusieurs fiefs mouvant de divers lieux : le fief de la maison forte d’Hayange du comté de Bar, celui de la vouerie de Saint-Villibrod d’Echternach de la seigneurie de Mouaville et celui de Sainte-Glossinde de Metz de la seigneurie de Norroy-le-Sec.
Hayange a longtemps existé en tant que seigneurie autonome. Des partages de famille firent passer une partie de cette seigneurie dans celle de Cattenom et, en 1272, Théodoric de Hayange en vendit une autre partie au comte Henri II de Luxembourg. Plus tard, la totalité de la seigneurie hayangeoise est passée sous la juridiction prévôtale de Thionville.
Hayange est partagée, au Moyen Âge, entre le duché de Bar et le duché de Luxembourg (dont on retrouve les armoiries sur le blason communal). L’exploitation des mines de fer remonte à cette époque, puisqu’au Thierry, seigneur de Hayange autorise , comte de Bar à extraire du minerai de fer sur ses terres. Le développement de Hayange est dès lors lié à l’extraction du minerai de fer et à la création de petites forges pour la traiter. Mais, les ravages de la guerre de Trente Ans sont particulièrement néfastes à Hayange et empêchent son développement.
Selon .
Temps modernes
Domaine royal de 1659 (Traité des Pyrénées) jusqu’à la Révolution de 1789, Hayange fait partie du bailliage de Thionville durant cette période.
Sur le plan spirituel, cette ville était le siége d’une cure de l’archiprêtré de Thionville, qui avait pour annexes : Algrange, Erzange, Knutange, Nilvange, Suzange et les fermes de Hune ou Hamévillers et de Bellevue. Cette cure dépendait de l’abbaye Sainte-Glossinde de Metz.
Les forges d’Hayange, fondées en 1660 par François de la Roche-Hullin, ont pris la place de plusieurs petites usines qui étaient établies sur les bords de la Fensch sous les noms de Fontoy, Gustal, Maximilien, Gengerns, Claustremont, Simon Féron, Henry et Pleischied. J. A. Lecomte, gendre et successeur du fondateur, exploitait en 1699 un domaine industriel composé de : 1° la forge appelée Rodolphe-forge, 2° une maison de maître située en face, 3° une platinerie construite au-dessous de la forge, 4° une fonderie au-dessous de la platinerie, 5° un fourneau dit de la Madeleine situé au bout de la ville. Débiteur envers l’architecte d’une somme qu’il ne put rembourser, il se vit exproprier par autorité de justice et ses forges, mises en vente, furent achetées en 1704 par de Wendel, étant le trisaïeul des propriétaires qui ont fait d’Hayange un centre industriel d’une « importance exceptionnelle ».
À l’aube du Famille de Wendel qui a profondément marqué l’histoire de cette ville comme en témoignent dans l’Église Saint-Martin d'Hayange, des vitraux représentant l’épouse de Henri de Wendel avec ses trois fils, l’épouse de Robert de Wendel et ses deux enfants. Cette église de style Renaissance italienne, construite en 1884 (pendant la période allemande), sur le modèle français de l'Église de la Sainte-Trinité de Paris (paroisse parisienne des Wendel qui demeuraient rue de Clichy) comporte également d’intéressants vitraux de sainte Barbe (protectrice des mineurs), et de saint Éloi (patron des ouvriers d’usine). Des dix-neuf verrières que comporte l'édifice, dix-sept ont été dessinés par Laurent-Charles Maréchal, un des peintres verriers les plus importants de France dans la deuxième moitié du École de Metz. Deux peintures ornent le transept sont l’œuvre du peintre-verrier Casimir de Balthazar, originaire d'Hayange.
Hayange compte d’autres témoins de cette époque faste, notamment la statue de la Vierge qui surplombe la ville, la chapelle, ou encore le plus grand des orgues de Moselle.
Linguistiquement, la commune était germanophone (luxembourgeoise) jusqu'au lorrain roman ont fini par s'imposer.
Depuis 1870
Comme les autres communes de l'actuel département de la Moselle, Hayange, rebaptisée Hayingen est annexée à l’Empire allemand de 1871 à 1918. C'est une période faste pour l'industrie sidérurgique. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les Mosellans de souche se battent malgré eux pour l’Empire allemand. Beaucoup de jeunes gens tomberont sous l’uniforme allemand, sur le Front de l’Est, mais aussi à l’Ouest. Les Mosellans, très majoritairement restés fidèles à la France, accueillent avec joie la fin des hostilités et la paix retrouvée ; Hayingen redevient enfin Hayange.
Avec l’arrivée massive des émigrants italiens, polonais, russes, espagnols, cette communauté humaine du fer a vu tout à la fois son identité particulière se transformer et perdurer à travers une communauté de valeurs : l’espoir, la solidarité, le travail, ou le respect, valeurs chères au monde ouvrier.
La Seconde Guerre mondiale et le drame de l'Annexion marqueront longtemps les esprits. La ville est libérée le .
La commune a été décorée, le
Après la Seconde Guerre mondiale, ce sont les Maghrébins qui ont intégré la communauté ouvrière de Hayange. En 1954, Hayange comptait douze mille habitants dont près du quart d’origine étrangère, ce qui a en fait l'une des villes les plus cosmopolites de Moselle.
Hayange, ville active et en expansion, s’est enrichie dans les années 1970, de plusieurs quartiers : Marspich, Le Konacker et Saint-Nicolas-en-Forêt. Grâce aux efforts de la commune pour créer des passerelles entre les quartiers existants et le centre historique, Hayange forme aujourd’hui une ville à part entière.
Marspich
Mentionné Marxbach en 821, Marspich au platt Maaschpich — étymologiquement de bach / bich, « ruisseau » et merich / mersch, « marécage » changé en mass.
En 1817, Marspich, village de l’ancienne province des Trois-Évêchés (de 1659 à 1790), avait pour annexes les fermes de Leyrange et Konacker. À cette époque il y avait 285 habitants répartis dans 45 maisons. En 1960, on compte 2 924 habitants. Le dernier maire avant la fusion avec la commune de Hayange en 1971 a été Maurice Cometto. Le blason représente un lion emblème des seigneurs de Florange, qui possédaient Marspich. La bordure, symbole de Sainte-Glossinde, rappelle le patronage qu’exerçait sur l’église l’abbaye messine. L’église paroissiale de 1892 a été construite par la famille de Wendel.
Saint-Nicolas-en-Forêt
Depuis 1970, Saint-Nicolas-en-Forêt appartient à la commune de Hayange. Le lieu fut nommé Saint-Nicolas-en-Forêt en hommage au patron des Lorrains et des travailleurs du métal.
La cité de Saint-Nicolas-en-Forêt a été construite sur le plateau de Morlange, à 290 mètres d'altitude, parcelles de Fameck et de Ranguevaux. C'est en 1952 que la première famille s'est installée dans un des 475 logements commandés. Au commencement, les habitants étaient d'ailleurs dépendants de ces deux communes, sur 475 logements, 25 étaient à Fameck et 450 à Ranguevaux. Très vite, les autorités se sont rendu compte que la situation était trop compliquée, les gens ayant peu de véhicules, ils étaient trop éloignés des deux villages. C'est ainsi que l'idée de créer la commune est née, en 1953–1954, à la suite de nombreuses pétitions créées par les habitants. En effet, à cette époque, il y avait plus d'habitants à Saint-Nicolas qu'à Fameck et Ranguevaux. La création de Saint-Nicolas-en-Forêt s'est faite le
Saint-Nicolas-en-Forêt a été créé pour loger les ouvriers des usines Sollac de la vallée de la Fensch. Durant l'urbanisation de la cité, entre 1954 et 1962, des personnes de tous horizons ont emménagé à Saint-Nicolas-en-Forêt, ce qui offre une richesse interculturelle très importante. Au début des années 1960, sur 450 familles, 128 venaient du Nord, 87 de l'Est de la France, 39 de l'Île-de-France, 29 du Midi, 18 du Centre et 33 de pays étrangers, notamment l'Italie, la Pologne, l'Algérie et le Maroc. En 1964, des familles espagnoles sont arrivées. Cette année-là, 7 % des familles nicoforestières étaient étrangères et 5 % naturalisées françaises.
En 1957, l'Immobilière Thionvilloise (I.T.) qui avait en charge une partie des logements de Saint-Nicolas-en-Forêt, avec une société de HLM, constitua la Société civile immobilière de construction de la place Sainte-Rita en collaboration avec des commerçants qui disposent chacun d'une part de la société. L'établissement comportait huit commerces, tenus par les commerçants actionnaires et d'autres venus par la suite. La société Les Trois Vallées fit construire d'autres magasins. Saint-Nicolas avait sa pharmacie, sa banque, son épicerie, ses magasins d'alimentation, sa papeterie, son débit de tabac, son marchand de journaux, son salon de coiffure, son café-restaurant, son dépôt de pain, sa mercerie, etc. Ces commerces ont fermé leurs portes durant les années 1990, seuls le tabac-presse et le bureau de Poste ont survécu jusqu'au milieu des années 2000. Désormais, la pharmacie est le seul point de convergence des Nicoforestiers. Un médecin et une infirmière sont également actifs sur le quartier de Saint-Nicolas-en-Forêt.
Au printemps 1956, la construction des « Domofers », des immeubles collectifs dont le matériau principal est l'acier, débute. Elle s'étend jusqu’à l'automne 1957. Vingt Domofers sont construits. Ils forment la rue du Plateau (devenue rue Pablo-Picasso), le boulevard de la Tour-Neuve, la rue Charles-Gambier et on en trouve également sur le boulevard du Jura.
Cet ensemble de Domofers permet à 288 familles supplémentaires de venir s'installer à Saint-Nicolas-en-Forêt. Les logements comportaient trois, quatre ou cinq pièces. Le dernier Domofer a été détruit en novembre 2006.
Charles Krebs avait succédé à . Il est à l'origine de nombreuses améliorations de la commune.
Afin de célébrer les cinquante ans de la naissance officielle de Saint-Nicolas-en-Forêt, en 1958, une exposition rétrospective a été présentée les 7 et 8 juin 2008 à l'annexe-mairie du village avec un historique complet, des photographies d'archives, etc. Dans la foulée, un site Internet consacré à Saint-Nicolas a été lancé.
Le début des années 2010 marque un renouveau pour la place Bonnet avec la construction d'une maison de retraite, inaugurée le 19 novembre 2010, et l'édification d'une résidence privée Les Terres de Haut qui accueille plusieurs dizaines de nouvelles familles en 2012. Un pôle commercial doté d'un tabac -presse, d'une épicerie et d'un dépôt de pain était prévu en 2011, une installation préfabriquée fut installée sur le boulevard des Vosges, pour accueillir le commerce provisoire (dépôt de pain, pizza), mais le projet n'a pas abouti. Il devait prendre place à l'ancienne annexe mairie construite en 2005. La place Bonnet a été entièrement rénovée en 2014 avec la création de parking et la plantation de nouveaux végétaux.
Le vendredi 30 août 2019, l'espace vert mitoyen de l'ancienne mairie et accueillant une aire de jeux pour enfants est nommé officiellement "Square Charles Krebs", en présence de membres de sa famille, après vote au conseil municipal du samedi 24 août 2019.
Lotissement des Grandes-Terrasses
Au statut de quartier même, le lotissement des Grandes-Terrasses sera construit en 2006 selon un arrêté municipal,,. Le quartier est donc relativement récent, même si de nombreux travaux fait pour l’agrandir ainsi que pour l’améliorer ont déjà été effectué (et sont encore d'actualités aujourd'hui). Comme la cité voisine (se trouvant à 1 km du lotissement), le lotissement accueille beaucoup de personnes mais uniquement dans des maisons. À côté de celui-ci se trouvent le stade, qui, anciennement détaché de toute communauté, est aujourd'hui administrativement sous le contrôle du lotissement et du collège Hurlevent.
Des enfants ont suggéré l'aménagement d'un terrain pour la circulation à vélo et skateboard.
Histoire industrielle
Les usines de Hayange ont disposé de deux divisions de hauts fourneaux. La plus ancienne, dénommée Fourneau Hayange, a connu au cours de la période moderne quatre hauts fourneaux désignés F1 à F4 et respectivement mis à feu en 1898, 1899, 1923 et 1924. En 1971, cette division est constituée de quatre hauts fourneaux : les hauts fourneaux 3 et 4, à chargement manuel par cambuses qui sont alors en réserve, et les hauts-fourneaux 1 et 2 reconstruits en 1967 et 1968. Ce même site disposait de huit hauts fourneaux XIXe siècle.
La division Patural, située à un kilomètre de la division Fourneau, vers l'aval de la Fensch, et sensiblement plus vaste, a connu six hauts fourneaux (P1 à P6) construits au début de ce siècle entre 1907 et 1913. Trois d'entre eux l'ont été sur le modèle américain. Ces hauts fourneaux sont reconstruits entre 1952 et 1960. En 1975, la division compte quatre hauts fourneaux (P3 à P6), les trois plus gros faisant l'objet dans les années suivantes d'une mutation profonde avec, en particulier, l'installation d'un gueulard Paul Wurth.
En 1993, l'abandon de la minette lorraine au profit de minerais plus riches amène la « mise sous cocon » du P4. Mais en l'absence de perspective de redémarrage, ce haut fourneau est aujourd'hui promis à la démolition. En octobre 2011, les hauts fourneaux sont fermés.
↑ a b c d e et fErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Bouteiller-dic
↑ a b c et dErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Publications Lux 1863
↑ Hayange les maitres de forges visite Val de Fensch.
↑ L'église St Martin
↑ L'histoire de Hayange.
↑ 1944-1945, Les années Liberté, Le Républicain Lorrain, Metz, 1994 (p. 14).
↑ Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945 .
↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
↑ Construction d'une cité ouvrière.
↑ « », sur le site de l'Insee (consulté le 31 juillet 2019).
↑ HAYANGE La construction du lotissement des Grandes Terrasses.
↑ Plan de Prévention des Risques Miniers.
↑ Les vestiges archéologiques : Ferme Malgré l’Eau, lotissement Les Grandes Terrasses, p.66
↑ Les trois hauts fourneaux encore visibles se trouvent à Hayange, place forte de la famille Wendel. P4, P3 et P6 sont sur le site du Patural.
Héraldique
Article connexe : Armorial des communes de la Moselle.
Blason
Les armes d'Hayange se blasonnent ainsi : Écartelé : aux .
Détails
Hayange a adopté ce blason sur proposition de la commission héraldique de la Moselle le 13 avril 1950.
↑ « », sur armorialdefrance.fr (consulté le 7 avril 2023).
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