Forbach

Localisation

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Forbach : descriptif

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Forbach

Forbach (prononciation française : /fɔʁ.bak/) est une commune française du département de la Moselle en région Grand Est

Localisée en Lorraine, dans la région naturelle du Warndt, c'est avec 21 130 habitants en 2021 la commune la plus peuplée de l'ancien bassin houiller lorrain et la quatrième de son département. Forbach est la "capitale"[Quoi ?] de la Moselle-Est et forme avec Sarrebruck une agglomération transfrontalière de presque 1 million d’habitants et l‘aire urbaine de Forbach compte un peu moins de 100 000 habitants; côté français, l'agglomération compte 15 communes et l'aire d'attraction de Forbach se situe dans le bassin houiller lorrain

Forbach, sous-préfecture de la Moselle, est le chef-lieu de l'arrondissement de Forbach-Boulay-Moselle (251 054 habitants) et le siège de la communauté d'agglomération de Forbach Porte de France.

Géographie

Les communes limitrophes sont Behren-lès-Forbach, Etzling, Morsbach, Œting, Petite-Rosselle, Schœneck, Spicheren, Stiring-Wendel, Großrosseln et Sarrebruck.

Localisation

La ville de Forbach se situe dans la dépression du Warndt, une demi-boutonnière verte au cœur d’un espace fortement industrialisé.

Les communes limitrophes sont Stiring-Wendel, Behren-lès-Forbach, Morsbach, Œting, Schœneck, Spicheren et Petite-Rosselle ainsi que Emmersweiler et Sarrebruck du côté allemand.

Communes limitrophes de Forbach
Petite-Rosselle Sarrebruck
(Allemagne)
Schœneck,
Stiring-Wendel
Großrosseln
(Allemagne)
Forbach Spicheren
Morsbach Œting Etzling,
Behren-lès-Forbach

Hydrographie

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Rosselle, le ruisseau le Morsbach et le ruisseau du Muhlbach.

La Rosselle, d'une longueur totale de 32,8 Boucheporn traverse treize communes françaises puis, au-delà de Petite-Rosselle, poursuit son cours en Allemagne où elle se jette dans la Sarre.

Réseaux hydrographique et routier de Forbach.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 amplitude thermique annuelle de 17,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Seingbouse », sur la commune de Seingbouse à 10 vol d'oiseau, est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,9 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.


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  1. Sandre, «  »
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. «  », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. «  », sur meteofrance.com, (consulté le ).


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Toponymie

Le nom de la commune est prononcé ['] en français et ['] en allemand. En francique lorrain la ville se nomme Fuerboch et Fùrbach.

Attestations anciennes

La cité est mentionnée pour la première fois au . Suivent alors les attestations suivantes :

Année Forme du nom
1015 Forbacum
1147 Forsbas
1277 Forperch
1278 Furpage
1288 Forbach prope Linpach
1291 Fourpach, Forpach, Forpac, Fourpac
1297 Furpach
1338 Forbacleum
1348 Fourpac
1399 Furpach, Furbach
1429 Fortspach
1508 environ Forparum
1645 Fortbach, Fyrtbach, Fourbach
1793 Forbache

Étymologie

Le second élément -bach ne pose pas de problème aux toponymistes, il représente le vieux haut allemand bak, bah « cours d'eau, rivière » (allemand standard Bach « cours d'eau, rivière », francique Baach), appellatif hydronymique devenu également toponymique et fréquemment attesté dans la région (Merlebach, Morsbach, Bousbach, etc.).

Le premier élément For- est plus difficilement identifiable. Albert Dauzat propose l'ancien haut allemand forha (ou foraha > allemand Föhre « pin ») auquel il donne le sens d'« épicéa », alors qu'il signifie « pin ». D'ailleurs l'épicéa ne croissait pas à l'état naturel dans la région, mais bien le pin. Il faut noter que la région se trouve à la limite de l'aire de répartition naturelle du pin sylvestre. L'explication par le vieux haut allemand forst « forêt, pinède » > allemand moderne Forst « forêt aménagée, cultivée », parfois proposée, ne repose que sur des formes anciennes isolées et tardives comme Forstpach en 1429. L'ancien haut allemand forst est peut-être issu du bas latin forestis désignant une forêt aménagée (> ancien français forest > forêt) d'étymologie discutée, mais peut-être aussi d'origine germanique ou influencé par le germanique *forhist « pinède, sapinière, forêt », lui-même dérivé de forha, ce qui rejoint la première étymologie.

Sobriquets

  • Anciens sobriquets désignant les habitants : Die Kappelberger (les habitants du Kappelberg), Die Eckesteher (ceux qui se tiennent dans les coins).
  1. Geoplatt
  2. Le Platt lorrain Pour les Nuls, Éditions First, 2012 (ISBN ).
  3. a b c d e f g h i j k l et m Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Paris, Imprimerie nationale.
  4. Visible sur la Carte "Ducatus Lotharingie" http://bmn-renaissance.nancy.fr/viewer/show/1907#page/n0/mode/1up
  5. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  6. Cercle Die Furbacher - Histoire locale de Forbach no 62 - 2008

Étymologie

Le second élément -bach ne pose pas de problème aux toponymistes, il représente le vieux haut allemand bak, bah « cours d'eau, rivière » (allemand standard Bach « cours d'eau, rivière », francique Baach), appellatif hydronymique devenu également toponymique et fréquemment attesté dans la région (Merlebach, Morsbach, Bousbach, etc.).

Le premier élément For- est plus difficilement identifiable. Albert Dauzat propose l'ancien haut allemand forha (ou foraha > allemand Föhre « pin ») auquel il donne le sens d'« épicéa », alors qu'il signifie « pin ». D'ailleurs l'épicéa ne croissait pas à l'état naturel dans la région, mais bien le pin. Il faut noter que la région se trouve à la limite de l'aire de répartition naturelle du pin sylvestre. L'explication par le vieux haut allemand forst « forêt, pinède » > allemand moderne Forst « forêt aménagée, cultivée », parfois proposée, ne repose que sur des formes anciennes isolées et tardives comme Forstpach en 1429. L'ancien haut allemand forst est peut-être issu du bas latin forestis désignant une forêt aménagée (> ancien français forest > forêt) d'étymologie discutée, mais peut-être aussi d'origine germanique ou influencé par le germanique *forhist « pinède, sapinière, forêt », lui-même dérivé de forha, ce qui rejoint la première étymologie.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Pierre celte

Forbach est situé dans une région habitée depuis fort longtemps. Des vestiges des époques celtique et surtout romaine ont été trouvés sur son ban.

Le nom Forbach est germanique et décrit la situation de la ville : un ruisseau (Bach), près d’une forêt (Forst). À l’époque gallo-romaine, la grande route militaire de Metz à Mayence passait au sud-est de la forêt du Warndt, par la région de Forbach. Cette route a certainement favorisé le développement de la bourgade blottie au pied de la colline.

Détails

La Wendelstein est l'un des vestiges de l'habitat celte entre -700 et 200 de la région et se peut être admirée à l'entrée de l'hôpital Marie-Madeleine. Une pointe de flèche en silex y a été découverte en 1924, et en 1966 des outils, des clous, des urnes funéraires et des poteries. L'endroit est aussi appelé Hexenplatz, sa fonction étant de servir de pierre à sacrifice.

Du Moyen Âge à la fin de l’Ancien Régime

La tour du Schlossberg, reconstruite en 1891, est le symbole de la ville.
La chapelle gothique Sainte-Croix est l'un des monuments les plus anciens de la ville.

Le château fort est construit sur la colline du Schlossberg à la fin du 1550, relié à la ville par un mur d’enceinte. Entre le Johann Fischart, écrivain satirique prolifique, surnommé le Rabelais Allemand, a œuvré comme bailli au château de Forbach où il séjourna de 1583 à 1590.

La chapelle Sainte-Croix de Forbach est évoquée dès 1338 dans une lettre de l'évêque de Metz Adhémar de Monteil sous le nom de capella sancta crucis juxta Forbachum, elle est sans doute construite au Hombourg-Haut depuis 1257. Elle est très endommagée pendant la guerre de Trente Ans.

Comme pour l'ensemble de la région, La guerre de Trente Ans fut particulièrement douloureuse et dévastatrice. Le duché de Lorraine est occupé par la soldatesque française en 1634. Le château du Schlossberg et le mur d’enceinte sont démantelés en 1635 sur ordre du ministre Français Richelieu. La chapelle Sainte-Croix est dévastée à la même période.

En 1697, le duc Léopold Ier de Lorraine est rétabli dans ses droits par le traité de Ryswick qui met fin à la guerre de la Ligue d'Augsbourg.

Le , le baron suédois Henning von Stralenheim achète la seigneurie forbachoise. Un plus tard, , duc de Lorraine, érige la seigneurie en comté. Henning y fait construire, sa nouvelle résidence, le château Barrabino. Pour exploiter plus rationnellement la forêt, principale richesse du comté et assurer l’avenir de sa seconde épouse, Sophie de Wasaborg, il installe une nouvelle verrerie, qu’il baptise de son nom.

En 1736, la Lorraine repasse dans l'orbite française : le duc François III est contraint de renoncer à ses états pour pouvoir épouser l'archiduchesse Marie-Thérèse d'Autriche, héritière de l'empereur. La Lorraine est donnée à titre viager au beau-père du roi de France, l'ex-roi de Pologne en exil Stanislas Leszczynski, avant de devenir une province française en 1766.

Dans le même temps, la danseuse Marie-Anne Camasse, (née en 1734 à Strasbourg), est la seconde comtesse de Forbach. En effet, elle inspira une passion suffisamment vive au duc souverain Christian IV de Deux-Ponts-Birkenfeld pour que celui-ci transgresse les usages de l'époque et l'épouse morganatiquement en 1751. Le duc racheta pour elle le comté de Forbach en 1757. À partir de 1775, la comtesse vécut dans son château de Forbach y entretenant une véritable cour.

En 1738 naquit à Forbach Jean-Nicolas Houchard, futur général de la Révolution dont le nom est gravé sous la voûte de l’Arc de Triomphe à Paris.

Époque contemporaine

Forbach, vue prise de la ruine de Schoeneck, L. Maugendre : Chemins de fer de l'est, Paris 1851-1857.
Château et Schlossberg vers 1900.

Forbach a su très tôt profiter du chemin de fer. La ligne entre Metz et Forbach est ouverte dès 1851. Un an plus tard, la jonction avec la gare centrale de Sarrebruck, en Prusse rhénane, est effectuée.

À partir du milieu du Wendel, les Couturier et les Adt. Les Wendel sont à l'origine de l’industrie houillère à Petite-Rosselle, mais aussi à Forbach et Stiring-Wendel, où ils développent une usine sidérurgique puissante. Les Couturier ont aussi, dans une moindre mesure, pesé sur l'économie locale. Leurs tuileries sont alors parmi les plus importantes de Lorraine, et elles trouveront plus tard leur place sur le marché allemand. La famille de Pierre Adt, fondateur des cartonneries s'illustre aussi à cette époque. Les progrès technologiques de l'industrie, et l'enrichissement progressif des habitants, se traduisent par la construction d'édifices de prestige. En témoignent aujourd'hui la tour du Schlossberg, du Burghof, l'église Saint-Rémi ou encore le château Adt.

Guerre de 1870 et annexion allemande

Au début de la guerre franco-allemande de 1870, la bataille de Forbach-Spicheren, le , sonne le glas des espoirs français. Ses conséquences désastreuses seront terribles pour les Lorrains. Forbach, comme l'ensemble des communes du département de la Moselle, est annexé à l'Empire allemand après le traité de Francfort. Ce territoire restera allemand jusqu’en mars 1919. Sous l'empire allemand, Forbach devient un arrondissement du district de Lorraine, un des trois districts de l'Alsace-Lorraine.

Grâce à ses mines, la région connaît alors une période de paix et de prospérité. Après deux générations, la culture germanique porte ses fruits. La culture allemande, qui prospère sur un terreau culturel où s'enracine le francique lorrain, est florissante. Cette particularité culturelle permet, a de nombreux habitants de la région, de faire des études supérieures en Allemagne, un facteur déterminant dans la promotion sociale à l'époque.

Première Guerre mondiale

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les Mosellans se battent loyalement pour l'Empire allemand. Très rares sont les appelés qui désertent et, parmi eux, beaucoup tomberont au champ d’honneur sous l’uniforme allemand, sur le Front de l’Est, mais aussi à l’Ouest. L'Armistice est cependant bien accepté par les Forbachois, heureux de retrouver la paix.

Entre-deux-guerres

Après le retour à la France, Forbach retrouve sa fonction de ville frontalière, mais elle voit diminuer son importance militaire, en raison de la construction de la ligne Maginot. La ville doit également faire face à des difficultés économiques, après la crise de 1929. Les secteurs miniers et sidérurgiques sont touchés. Dans les années 1930, les Forbachois voient renaître le nationalisme allemand, avec une certaine inquiétude. L'avenir leur donnera raison.

Seconde Guerre mondiale
Entrée d’une colonne allemande à Forbach en 1940.

Le , à la fin de l' Offensive de la Sarre, la ville de Forbach est évacuée par la  armée française. Les troupes du général Laure, un proche de Pétain, se retirent sans gloire. C'est l'épisode des « tués de Forbach », où l'armée française, ne souhaitant pas voir ses soldats tomber pour Forbach, se retire et prépare sa défaite. Seul le Corps franc de la Joseph Darnand, futur chef de la Milice, récupère le corps de Félix Agnély. Il est décoré le de la Légion d'honneur et est présenté par la presse, comme le héros de Forbach. Son portrait fait la couverture d'un magazine. La ville est finalement occupée par les troupes allemandes, et la Moselle, de nouveau annexée en juillet 1940.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’annexion de la Moselle au Troisième Reich allemand plonge la ville dans une spirale infernale. Les hommes sont enrôlés de force dans la Wehrmacht — ils seront appelés les Malgré-nous — ou envoyés dans les usines d'armement du Troisième Reich. Ceux qui ne partent pas subissent le joug du régime nazi. 114 membres de la communauté juive de Forbach sont déportés par l’occupant. La synagogue, l'un des monuments les plus anciens de la ville, est profanée, vandalisée et transformée en morgue, puis en dépôt. La commune redevient le siège de l'arrondissement de Forbach, mais cette fois au sein du Gau Westmark, dont le chef-lieu est la ville voisine Sarrebruck, tristement connue pour son camp de la Neue Bremm.

Alors que Nancy et Thionville sont libérées dès , et Metz, après une terrible bataille, le 21 novembre, les Forbachois doivent rester dans leurs caves et les abris anti-aériens durant tout l'hiver 1944-1945, pour échapper aux bombardements américains. Ce n’est que le , soit 9 mois après le débarquement de Normandie, sept mois après la libération de Paris et après de très éprouvants combats, que Forbach est délivrée par les hommes du 27 armée américaine. La libération de la ville mettra fin à plus de cinq années de souffrances, de désespoirs et de deuils.

Après-guerre
La tour du puits Simon no 5 avant sa démolition en 2009.

La vie reprend ses droits. Lors de sa visite à Forbach le 2 juillet 1961, le Général de Gaulle affirmait que Forbach était

« une ville d'avant-garde, d'avant-garde du courage, de tous temps, d'avant-garde de l'épreuve. » Il parlait aussi d'« une ville laborieuse, entouré d'un pays laborieux, le pays des mineurs de Lorraine. Ceux-là sont […] exemplaires. »

Mais dès les années 1960, le charbon recule vis-à-vis du pétrole et du nucléaire, énergies plus rentables. Le bassin houiller, centré sur Forbach, est durement touché. Après une longue période de restructurations et de relances, le siège Simon, l'un des charbonnages les plus importants des houillères de Lorraine avec ses cinq puits de mine, ferme en 1997. Celui-ci sera le témoin de la dernière grande catastrophe minière en France en 1985.

Forbach n'en reste pas moins une ville importante de l'Est de la France, une des principales de Lorraine. 51 ans plus tard, le candidat et futur président François Hollande a choisi Forbach pour terminer sa campagne, à 2 jours du scrutin victorieux. Cette visite prouve une nouvelle fois l'attractivité forbachoise, mais elle est aussi symptomatique d'une crise illustrée par un important vote pour le Front national.

Au début du reconversion post-industrielle. Cette reconversion s’inscrit dans la réalisation de nombreux projets, réussis, puisque la ville améliore très nettement son aspect auprès de ses visiteurs et habitants.

Il faut noter par exemple les travaux de réhabilitation de la gare desservie par le TGV depuis juin 2007, qui place la ville à mi-chemin de la ligne Paris-Est-Francfort HBf ; la rénovation du centre-ville ainsi que la réalisation de nombreux logements, somme toute assez prisés. La ville fait désormais partie des 41 agglomérations françaises dont les loyers des logements sont encadrés depuis 2012.

Le réaménagement actuel de l'entrée occidentale de la ville va permettre une profonde mutation des dessertes de la zone commerciale de l'Europe et du Parc Europa, premier parc commercial de Moselle-Est quant au chiffre d'affaires selon une étude de la chambre de commerce de la Moselle.


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  1. Jean-Claude Flauss, Le Républicain Lorrain du 9 février 2000.
  2. a et b Henri Amouroux, Le Peuple du désastre, chap.Mourir pour Helsinki et non pas pour Forbach, 1976.
  3. Paris-Match du 21 mars 1940.
  4. 1944-1945, Les années Liberté, Le Républicain Lorrain, Metz, 1994 (p. 15).
  5. voir aussi ajpn.org:
  6. .
  7. «  », sur loractu.fr (le 4 mai 2012).
  8. «  », sur loractu.fr (le 26 mai 2015).
  9. «  », sur loractu.fr (le 23 juillet 2012).
  10. «  », sur loractu.fr (le 17 juillet 2012).

Héraldique

Blason
D’argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules.
Détails
Il s'agit des armes des seigneurs de Forbach au .
Alias
Blason à dessiner
D'argent, à une quarte feuille de gueules, mise en coeur.
Armoiries de Forbach en 1723.
  1. a et b Constant Lapaix, Armorial des villes, bourgs et villages de la Lorraine, du Barrois et des Trois-Évêchés, Nancy, Chez l'auteur

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-ges/35293.html

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