Ban-de-Laveline
Localisation
Ban-de-Laveline : descriptif
- Ban-de-Laveline
Ban-de-Laveline est une commune française située dans le massif des Vosges, dans le Pays de la Déodatie, à l'est du département des Vosges
Située dans la région historique et culturelle de Lorraine, la commune fait maintenant partie de la région administrative Grand Est. Le nom de Ban-de-Laveline a été substitué à celui de Laveline par décret du 15 août 1903
Ses habitants sont appelés les Lavelinois.
Géographie
Localisation
Le village dépend du canton et de l'arrondissement de Saint-Dié-des-Vosges, s'étend sur plusieurs petites vallées entre les montagnes de la Croix-aux-Mines au sud, Wisembach à l'est, Bertrimoutier au nord et Coinches à l'ouest.
Le village est parcouru par plusieurs rivières dont la principale est la Morte, affluent de la Fave, qui prend sa source sur la commune de la Croix-aux-Mines au lieu-dit du Pré de Raves.
Géologie et relief
Géographiquement, la commune appartient à la région des Hautes-Vosges, au contact de la ligne de crête séparant la Lorraine de l'Alsace.
C'est une des 201 communes du parc naturel régional des Ballons des Vosges, réparties sur quatre départements : les Vosges, le Haut-Rhin, le Territoire de Belfort et la Haute-Saône.
Au sud et à l'est, le massif forestier n'offre pas de passage vers l'Alsace limitrophe. L'altitude atteint 994 mètres à la Tête du Violu et culmine à 1 031 mètres au-dessus du col du Pré de Raves.
Le village est traversé par la D 23 venant de Raves au nord et de la Croix-aux-Mines au sud. Deux chemins vicinaux vont l'un à Coinches à l'ouest et l'autre à Gemaingoutte au nord-est. La commune de Ban-de-Laveline est limitrophe de six communes vosgiennes : Gemaingoutte, Wisembach, Bertrimoutier, Raves, Coinches, La Croix-aux-Mines et une commune alsacienne : Sainte Marie-aux-Mines, Haut-Rhin.
Ban-de-Laveline se situe à moins de 15 min en voiture de Saint-Dié-des-Vosges (12 Fraize (14 Colmar (55 Nancy (100 Strasbourg (84 km).
Communes limitrophes
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 amplitude thermique annuelle de 17,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ste Croix aux Mines », sur la commune de Sainte-Croix-aux-Mines à 12 vol d'oiseau, est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 094,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,8 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Hameaux
Algoutte
Algoutte se situe à une altitude moyenne de 460 mètres. D'une superficie d'environ 70 hectares, le hameau est limitrophe des hameaux de La Praye, de Coinchimont, d'Omégoutte et de Verpellière.
En 1867, le hameau comptait 68 habitants, répartis en 14 maisons : soit 3% de la population de la commune à l'époque.
La Praye
La Praye est limitrophe des hameaux d'Algoutte et de Verpellière. D'une superficie d'environ 7 hectares, le hameau est traversé par deux cours d'eau : la Morte et le ruisseau de Raumont, affluent de la Morte.
Marimont
Marimont est limitrophe du hameau de Coinchimont et au centre bourg. D'une superficie d'environ 22 hectares, le hameau est considéré comme un écart ou un lieu-dit au vu de sa faible densité de population.
Bréhagoutte
Bréhagoutte se situe à une altitude moyenne de 589 mètres. D'une superficie d'environ 40 hectares, le hameau est limitrophe du hameau de Québrux. Bréhagoutte est considéré comme un écart ou un lieu-dit au vu de sa faible densité de population : il est traversé par le ruisseau de Québrux.
Baudifosse
Baudifosse se situe à une altitude moyenne de 630 mètres. D'une superficie d'environ 17 hectares, le hameau est limitrophe des hameaux de Lauterupt et de Raumont.
En 1867, le hameau comptait 19 habitants, répartis en 5 maisons : soit 0,8 % de la population de la commune à l'époque.
Coinchimont
Coinchimont se situe à une altitude moyenne de 515 mètres. D'une superficie d'environ 75 hectares, le hameau est limitrophe des hameaux d'Algoutte, d'Omégoutte et de Marimont.
En 1867, le hameau comptait 176 habitants, répartis en 31 maisons : soit 7,7 % de la population de la commune à l'époque.
Honville
Honville se situe à une altitude moyenne de 450 mètres. D'une superficie d'environ 45 hectares, le hameau est limitrophe des hameaux de La Truche et de Québrux et du centre bourg et est traversé par le ruisseau de Québrux.
En 1867, le hameau comptait 124 habitants, répartis en 30 maisons : soit 5,5 % de la population de la commune à l'époque.
L'un des bâtiments notables du hameau est l'école, fondée en 1884 et mise en vente au privé à partir de 2013.
Lauterupt
Lauterupt se situe à une altitude moyenne de 548 mètres. D'une superficie d'environ 53 hectares, le hameau est limitrophe des hameaux de Raumont, de La Truche, de Baudifosse et de Québrux et est traversé par le ruisseau Basse de la Grande Goutte.
En 1867, le hameau comptait 195 habitants, répartis en 45 maisons : soit 8,5 % de la population de la commune à l'époque.
D'après la prospection minière de 1993, durant le siècle, l'industrie minière dans la commune était concentrée principalement à Lauterupt.
Omégoutte
Omégoutte se situe à une altitude moyenne de 599 mètres. D'une superficie d’environ 16 hectares, le hameau est limitrophe des hameaux d'Algoutte, de Coinchimont et de Verpellière.
En 1867, le hameau comptait 112 habitants, répartis en 22 maisons : soit 5 % de la population de la commune à l'époque.
Québrux
Québrux se situe à une altitude moyenne de 504 mètres. D'une superficie d'environ 66 hectares, le hameau est limitrophe des hameaux de Lauterupt et de Bréhagoutte et est traversé par le ruisseau de Québrux, dont le nom est une référence directe au hameau qu'il traverse.
En 1867, le hameau comptait 338 habitants, répartis en 73 maisons : soit 14,8 % de la population de la commune à l'époque.
L'un des bâtiments notables du hameau est la chapelle Sainte-Claire.
Raumont
D'une superficie d'environ 1 .
En 1867, le hameau comptait 272 habitants, répartis en 30 maisons : soit 12 % de la population de la commune à l'époque.
La Truche
D'une superficie d’environ 14 hectares, La Truche est limitrophe des hameaux d'Honville et de Lauterupt et est traversé par le ruisseau Basse de la Grande Goutte.
En 1867, Le hameau comptait 109 habitants, répartis en 24 maisons : soit 5 % de la population de la commune à l'époque.
Velupaire
D'une superficie d'environ 24 hectares, Velupaire est un hameau limitrophe du centre bourg.
En 1867, Velupaire comptait 75 habitants, répartis en 14 maisons : soit 3 % de la population de la commune à l'époque.
Durant les années 2010, une centrale de méthanisation, gérée par l'entreprise SEML Methaval, s'installe dans le hameau : à partir de juin 2018, date de la liquidation judiciaire, l'activité de production d'énergie est à l'arrêt.
Verpellière
Verpellière se situe à une altitude moyenne de 504 mètres. D'une superficie d'environ 72 hectares, le hameau est limitrophe des hameaux d'Omégoutte, de Raumont, d'Algoutte et de La Praye et du centre bourg.
En 1867, le hameau comptait 451 habitants, répartis en 70 maisons : soit 19,8 % de la population de la commune à l'époque.
L'un des bâtiments notables du hameau est l'école, fondée en 1846 et transformée depuis 2013 en locaux communaux.
Hydrographie et les eaux souterraines
Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :
- Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
- Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
- Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.
La Morte prend sa source à La-Croix-aux-Mines dans le massif des Vosges et rejoint la Fave à Neuvillers-sur-Fave après un parcours de 14,3 .
Le Ruisseau de Verpelliere est un cours d'eau naturel non navigable de 4,4 Morte : il doit son nom au hameau de Verpellière dont y longe l'artère routière principale. Il ne possède pas d'affluents : sa source se situe dans le hameau de Raumont et il se jette dans la Morte au niveau du hameau de La Praye.
Le Ruisseau Basse Perreux est un cours d'eau naturel non navigable de 2,64 affluents : sa source se situe dans le hameau de Raumont et se jette dans le Ruisseau Basse de la Grande Goutte au niveau du hameau de Lauterupt.
Le Ruisseau Basse de la Grande Goutte est un cours d'eau naturel non navigable de 6,43 Morte. Il possède deux affluents : le Ruisseau de Québrux et le Ruisseau Basse Perreux. Sa source se situe dans le hameau de Lauterupt et il se jette dans la Morte au niveau du centre de la commune, proche du hameau de Marimont.
Le Ruisseau de Québrux est un cours d'eau naturel non navigable de 4,56 et il se jette dans le Ruisseau Basse de la Grande Goutte au niveau du hameau d'Honville.
- Liste des 201 communes adhérentes au parc naturel régional des ballons des Vosges, 3e Charte 2012 - 2024.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Deux théories existent quant au nom de la commune : ou bien la déformation du mot aveline de l’occitan avelana (« noisette ») venant du latin abellana ; ou bien une déformation de la racine « aqua », fréquente dans les lieux où passent des ruisseaux.
- Aquilina, 1270 ; Le ban de Laweline (1238) ; Li bans de Lawelinne (1270) ; T. de Aquilina (1278) ; Le bans de la Welinne (an II) ; Laveline-devant-Saint-Dié (1859 - arr. préf. 5 déc).
Le ban désigne le territoire où s'exerce la juridiction d'un suzerain. Le ban permettait en outre au seigneur d'exiger un droit de passage sur ses terres, un péage.
- Le chanoine Ruyr l'appelle ainsi, parce que dit-il y coulent plusieurs ruisseaux et qu'il était autrefois le chef-lieu d'un ban.
Histoire
Les débuts
Ban de Laveline (Laveline, Avelines) nommée Aquilina dit le chanoine Ruyr, parce que plusieurs ruisseaux y découlent, était autrefois le chef-lieu d'un ban. Le village doit probablement son existence grâce à l'arrivée des moines du chapitre de Saint-Dié qui s'y sont fixés, établissant une cellule dédiée à l'Assomption de Marie, entre 670 et 700 près du hameau de Honville. C'est ainsi qu'est créée la première exploitation agricole autour de laquelle s'est développé un bourg appelé grande ferme de Hunnus, d'où est dérivé le nom du hameau de Honville. Vers l'an 850, le nombre d'habitants augmenta rapidement. La défense du domaine contre les invasions étrangères, fut confiée à des sous-voués lorrains qui exercèrent leur charge au nom du duc de Lorraine.
En 1270, le duc Ferry donna en fief et hommage à Aubert de la Haute-Pierre et à ses hoirs, le plaid du palais que lui devait le ban de Laveline. Nous lisons, au sujet des servitudes dues par les villages voisins au château du Spitzemberg : messire Aubert de la Varêne doit la garde, an et jour, et dit aussi la moitié de la barre, de la clef, de la serrure et de la porte du château, et sa part de la palissade et du mur. Il est fait mention d'Andoin de Laveline dans un traité de partage fait en 1284 entre Renaud de Neufchâtel et Jean, son neveu, voué de Nomeny. Dans un autre traité de partage fait entre les mêmes, en 1285, il est dit que Renaud emporte pour sa part le fief que Messire Aubert de Laveline tenait au ban de Laveline.Le 24 avril 1488, Jean de Bouzey vendit au duc René un tiers de la seigneurie de Laveline et d'autres héritages à Chipaul (Chipal), Saint-Nicolas-de-la-Croix, Sardray et Quebrux.
L'invasion suédoise de 1635
Durant la guerre de Trente Ans, les Suédois, alliés du Dauphin, envahissent la Lorraine occasionnant de nombreux dégâts en amenant avec eux la peste. Les ravages sont terribles. La population n'ayant plus de quoi se nourrir disparait peu à peu du fait de la famine et du fléau de la peste. Les habitants qui restent en vie doivent payer au prix fort la nourriture qui fait l'objet de spéculations, appauvrissant encore un peu plus la population. De nombreux champs n'étant plus labourés retournent à l'état sauvage et se couvrent peu à peu d'épines et de ronces. On voit apparaître des loups dans la région, sortant des bois en meute pour attaquer la population affaiblie. Les traités de Westphalie (1648), des Pyrénées (1659) et de Nimègue (1679) mettent progressivement fin à ce chaos. La paix retrouvée, en Lorraine, l'activité économique repart tout doucement, soutenue par une immigration encouragée.
Le village sur le plan spirituel
Sur le plan spirituel, Laveline était une paroisse du doyenné de Salm, et avait comme annexe La Croix-aux-Mines. Le droit de présentation à la cure de Laveline appartenait au chapitre de Saint-Dié, qui percevait les dîmes. En 1710, une bulle du pape Clément XI maintient au chapitre le droit de patronage qui lui était contesté. En 1716 les habitants de Laveline, assemblés dans le cimetière, obéissant aux injonctions du sergent de justice du sieur de Cogney, maltraitent les représentants du chapitre, et refusent de faire mise sur la dîme des pommes de terre.
Mines
On a exploité près du Ban-de-Laveline, du minerai de manganèse composé, d'après une analyse de Berthier, sur cent parties, de 76,2 manganèse rouge, 5,5 oxygène, 7,8 eau, 5,5 oxyde de fer, 5,0 argile. Une prospection effectuée en 1993 fait suite à une cartographie-inventaire datant de 1989-1990, révélant l'existence de plus de 50 sites de fonderies au début du siècle et à une première campagne de prospection conduite en 1991, conduite sur les communes de La Croix-aux-Mines et de Ban-de-Laveline. Elle a concerné 4 site de la vallée de Lauterupt, en ce qui concerne la commune de Ban-de-Laveline.
Château de Laveline
Il existait autrefois un château sur le ban de Laveline dont il ne reste plus rien. Ce château construit au 1642 par les Suédois. Il n'a semble-t-il pas été reconstruit par les derniers propriétaires. Ce château était entouré de ruisseaux.
École et mairie
La mairie et l'école de garçons et des filles du village, ont été construites en 1865. L'école de Honville a vu le jour en 1884 et celle de Verpellière en 1846 : ces deux écoles avec celle maternelle (située en rez-de-chaussée de la mairie) ont été transférées au groupe scolaire Simone Veil, à partir de l'été 2012.
Les registres
Les actes de baptême, de mariage et de sépulture commencent en 1638. Les registres pouvaient également contenir des détails sur l'administration globale de la paroisse, autre que les actes religieux, tels que des obligations, des legs, des dons ou les événements notoires. D'après une note d'un de ces registres, Louis XIV aurait diné à Laveline le 4 août 1675.
Le passage de Louis XIV
Le 13 octobre 1681, Louis XIV et sa cour se rendent à Ban-de-Laveline pour diner. Le roi accompagné par la reine Marie-Thérèse, du ministre Louvois s'arrêtent à l'Hoste du Bois qui se trouvait au pied de la montagne. Après le diner il repartit pour Sainte Marie-aux-Mines où il coucha avec sa suite. Son objectif était de se rendre à Strasbourg pour y faire construire une citadelle. Il y arriva finalement le 23 octobre et repartit le 27 octobre pour Saint-Germain-en-Laye qu'il atteignit le 16 novembre.
Le village change de nom
Dans sa séance du 2 novembre 1902, le maire fait connaître à ses conseillers, qu'il existe dans les Vosges trois communes portant le nom de Laveline : Laveline devant Bruyères, Laveline du Houx (canton de Bruyères) et Laveline (canton de Saint-Dié). Pour éviter des confusions toujours possibles, il suggère d'ajouter devant Laveline le nom de Ban. Il est arrivé dit-il "que des lettres ou des colis destinés à notre commune soient acheminées vers les autres localités, occasionnant des retards considérables dans l'acheminement du courrier". Il propose donc de modifier l'appellation de la commune de Laveline en Ban-de-Laveline d'autant plus que les habitants ont déjà pris l'habitude d'adopter ce nom. L'arrêté présidentiel en date du 15 août 1903 entérine le nouveau nom de Ban-de-Laveline.
Première Guerre mondiale
Village situé près de la ligne de front, de violents combats se déroulèrent occasionnant de nombreuses pertes de part et d'autre. Pendant 17 jours, la commune est le théâtre d'assauts répétés entre les troupes françaises et allemandes pour tenir ce point stratégique, à quelques kilomètres de la Tête des Faux. Le 23 juillet 1923, en présence de tout le conseil municipal, la commune reçoit la croix de guerre 1914-1918 des mains du ministre de la Guerre, en récompense des nombreux sacrifices consentis par la population. M. René Fonck (1894-1953), député des Vosges était présent à cette cérémonie.
Deuxième Guerre mondiale
Libération en 1944
Occupée depuis le 22 juin 1940, Ban-de-Laveline a été libérée de l’occupation allemande le 26 novembre 1944 après une série de bombardements d'obus au cours du mois de novembre 1944. Les troupes américaines entrèrent au centre du village, dit Laveline, à 10h00 le 24 novembre 1944 en venant de la haute Mandray par le Chipal. Les habitants avaient été évacués en partie dans la nuit du 23 au 24 novembre par les troupes allemandes. Seuls les hameaux de Lauterupt et du Haut de Raumont n'ont été libérés que le 26 novembre 1944 vers 15h00, lorsque les troupes américaines se sont mises à la poursuite des troupes allemandes, s'enfuyant par les forêts alentour.
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- Annick Petitdemange, 57 J 32 Archives paroissiales de Ban-de-Laveline (1567-1952), Epinal, Archives départementales des Vosges, , 9 lire en ligne), p. 1-9.
- Mais que venait donc faire le Roi Soleil à Ban de Laveline ?, France Bleu - France 3
- Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918.
- « », sur mairie-bandelaveline.fr (consulté le ).
- « », sur histoire-lorraine.fr (consulté le ).
Histoire
Le bâtiment est lié à l'histoire de la commune. Avant sa fonction actuelle, le bâtiment a été, chronologiquement :
- Un marché aux bestiaux (fonction originelle du bâtiment).
- Une église provisoire, pendant la construction de l'église de Notre-Dame-de-l'Assomption actuelle (au début du siècle).
- Un marché couvert, cœur commercial de la commune, avant la Première Guerre mondiale.
- Un hôpital temporaire, pendant la Grande Guerre.
- Un marché couvert jusqu'à la reconstruction après la Seconde Guerre mondiale.
À partir de 1945, le bâtiment obtient sa fonction actuelle de salle des fêtes : cependant, elle fut converti en chapelle ardente lors du rapatriement d'un jeune lavelinois mort pendant la guerre d'Algérie.
Héraldique
Blasonnement :
D'azur, à la barre d'or chargée d'un poisson d'argent accosté de deux chaises de sable, accompagnée en chef d'une lettre L majuscule de sable et en pointe d'une branche de noisetier au naturel, feuillée de sinople, à la coquerelle de gueules mise en barre.
Commentaires : La barre et le poisson symbolisent la richesse en eau du lieu. Le L majuscule et la coquerelle ou branche de noisetier évoquent le nom de la localité, une aveline étant une noisette. Les chaises ou bancs sont un jeu de mots avec le ban de Laveline.
Ces armes sont fautives car elles ne respectent pas la règle de contrariété des couleurs. |
- Site des généalogistes lorrains.
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Ban-de-Laveline dans la littérature
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