Drachenbronn-Birlenbach

Localisation

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Drachenbronn-Birlenbach : descriptif

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Drachenbronn-Birlenbach

Drachenbronn-Birlenbach est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le 1er janvier 2021, dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est. Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace et fait partie du parc naturel régional des Vosges du Nord.

Géographie

Localisation

Les communes avoisinantes sont Keffenach au sud, Lampertsloch à l'ouest, Cleebourg au nord, Ingolsheim et Hunspach à l'est.

Le chef-lieu de canton, Soultz-sous-Forêts, se trouve à cinq kilomètres.

Communes limitrophes de Drachenbronn-Bierlenbach
Cleebourg
Soultz-sous-Forêts Drachenbronn-Bierlenbach Ingolsheim
Keffenach Hunspach

Géologie et relief

La commune de Drachenbronn-Birlenbach s'établit sur les contreforts du piémont des Vosges, au pied du massif du Hochwald entre Haguenau et Wissembourg. La morphologie urbaine des deux villages est de type village-rue. Leur développement s'est fait le long du ruisseau Birlenbæchel.

La commune est située dans le périmètre du "Parc naturel régional des Vosges du Nord" qui regroupe 113 communes, et classé Réserve Mondiale de la Biosphère en 1989.

Les terres agricoles occupent 62 % de la surface communale, les espaces naturels (forêts, prés, vergers) en occupent 28 %.

Sismicité

Commune située dans une zone de sismicité moyenne.

Hydrographie

La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Wintzenbach, le ruisseau la Heimbachgraben et le ruisseau le Birlenbach,.

Le Wintzenbach, d'une longueur de 11 Soultz-sous-Forêts et se jette dans le Haussauerbach à Hoffen, après avoir traversé sept communes.

Réseau hydrographique de Drachenbronn-Birlenbach.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Vosges » et « Alsace ».

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 amplitude thermique annuelle de 17,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Preuschdorf », sur la commune de Preuschdorf à 7 vol d'oiseau, est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 834,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,8 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Voies de communications et transports

Voies routières
  • Commune desservie par les D 77, D 65, D 51.
Transports en commun
Gare de Soultz-sous-Forêts.
  • Le réseau de transport interurbain.
  • Régie autonome des transports scolaires des Drachenbronn-Birlenbach.
Lignes SNCF
  • Gare de Soultz-sous-Forêts,
  • Gare de Wissembourg.
Transports aériens
  • Aéroport de Karlsruhe-Baden-Baden.

Intercommunalité

Commune membre de la communauté de communes du Pays de Wissembourg.

  1. Didacticiel de la règlementation parasismique
  2. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  3. Sandre, «  »
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  11. Desserte de Drachenbronn-Birlenbach
  12. Le réseau de transport interurbain : Le Réseau 67 dans le département


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Toponymie

  • Dràchebrunn-Bírlebàch en francique méridional.

« Drachenbronn » signifie littéralement « La fontaine du dragon ». « Birlenbach » signifie « Le ruisseau aux saules », matière première pour la vannerie. Depuis 1298, où les villages sont mentionnés la première fois, on trouve différentes orthographes dans les archives : « Trachenburg », « Trachenburn », « Drachenborn », « Drachenbrunn » ; et « Birlebach », « Birelbach », « Bürlebach », « Berlebach ». Concernant Drachenbronn, deux hypothèses étymologiques peuvent être avancées :

  • le mot Trachen peut venir de drehen (= tourner, serpenter), Drachenbronn est effectivement situé sur un méandre du Birlenbächel ;
  • « Drachen » = « Le dragon » qui était associé dans la mythologie franque à des ruisseaux à débordements ravageurs et imprévisibles (dragon vomissant son eau). Le Birlenbächel a déjà prouvé à plusieurs reprises (1888-1980) qu'il est de cette catégorie. Il y a également une légende selon laquelle un dragon descendait de la montagne afin de s'abreuver à la fontaine du village.

Histoire

Préhistoire

La vallée du Birlenbaechel était déjà habitée à l'âge de pierre, puisqu'on a trouvé plusieurs vestiges préhistoriques dont une hachette néolithique dans le lit du ruisseau près du Tiergartel (M. Trautmann de Soultz) et un silex taillé en couteau (6 cm de long sur 1,5 de large) dans la forêt (section Sommerholz).

Antiquité

En remontant la rue de l'École (Täufergassel), on trouve une grande quantité de pierres cuites, de tuiles (tegulae) et même de tessons de poterie (sigillés) datant de l'époque gallo-romaine. De plus, au cimetière, le pasteur Charles Ungerer a trouvé des tuiles et quatre pièces romaines datant des IIe et IIIe siècles apr. J.-C. Il a mis au jour une boule de fécondité (65 cm de diamètre) en aval de la Walckmühle dans le lit du Winzenbaechel. Autre curiosité : sur le ban de Birlenbach passe un chemin dit « Römerstrasse » ou « Altstross », chemin ancestral qui reliait Soultz à Wissembourg. Le pasteur Birckel se souvient des dires des anciens qui parlaient des traverses en chêne qui se trouvaient dans les endroits humides dudit chemin.

Moyen Âge

La première mention écrite des deux villages, déjà réunis dans le même document, date de 1298. En effet, il y a 700 ans, Birlebach et Trachenburg appartenaient au même seigneur, le sire de Ribeaupierre (Haute-Alsace). C'étaient les seules possessions de cette puissante seigneurie dans l'Outre-Forêt. En raison de l'éloignement, Birlebach et Trachenburg avaient été donnés en fief aux Chevaliers de Than (Dhan). Une branche de cette famille résidait au château de Birlenbach, mentionné en 1457. La « Hanenburg » était située au nord-est du village, à l'emplacement où s'élèvera plus tard la « Catharinenburg ». Deux colonnes de ce château se trouvent dans la cave du presbytère. Dès le milieu du XIVe siècle, Drachenbronn devient la propriété des barons de Fleckenstein-Soultz. Le protestantisme est imposé successivement par les Dahn (1544) et les Fleckenstein (1554).

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En 1608, les princes protestants du Saint-Empire romain germanique se regroupent pour former une alliance pour s'opposer à la Contre-Réforme. Ils choisissent le comte palatin Jean II des Deux Ponts, propriétaire de Birlenbach depuis l'extinction de la branche des Dahn. En 1618, Jean-Casimir des Deux Ponts, frère cadet de Jean II et son épouse Catherine Vasa (fille de Charles IX de Suède), futurs parents de Charles-Gustave, futur roi Charles X de Suède achètent le village de Birlenbach et y font construire un château : le Catherinenbourg. Ils n'y resteront pas longtemps, préférant fuir les menaces de guerre.

La guerre de Trente Ans dévaste, en effet, les deux villages et le château de Birlenbach est démantelé. Le village fut rattaché illégalement au bailliage de Cleebourg, mais la petite-fille de Jean-Casimir récupéra symboliquement son héritage quelques années plus tard en faisant sonner les cloches de l'église, et dont l'une conserve encore des inscriptions relatant cet événement.

Les villages à l'époque de la Révolution française

Lettre de baptême
(Birlenbach, 1858).

À la Révolution, Drachenbronn et Birlenbach furent intégrées au canton de Soultz-sous-Forêts. Le pasteur Schweppenhaeusser, partisan des idées révolutionnaires, fit danser la carmagnole dans l'église et il fit battre son blé, le jour de Noël 1793, dans la grange du presbytère. Ce bâtiment « historique » existe toujours actuellement, mais son état est préoccupant. C'est l'une des dernières « granges-étables » de presbytère de la région. Les pasteurs, ainsi que la majorité des artisans, ouvriers et instituteurs, cultivaient aussi la terre.

Guerre de 1870

Le 25 juillet 1870, une patrouille de reconnaissance allemande commandée par le capitaine Ferdinand von Zeppelin (qui devint le célèbre constructeur du ballon dirigeable) fit une halte dans le bas du village de Birlenbach pour abreuver les chevaux et pour se restaurer avant de reprendre la route en direction de Wœrth, puis de Schirlenhof où il y eut les premiers morts de cette guerre. De mémoire des anciens, des habitants de Drachenbronn et de Birlenbach ont été réquisitionnés avec chariot et attelage pour ramasser les morts sur le champ de bataille de Frœschwiller.

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Années 1930 : le développement militaire

Avant 1929, la localité de Drachenbronn était en somme peu connue et ne comptait dans la région que par ses cerises et surtout par ses châtaignes. En 1929, Drachenbronn fait en quelque sorte son entrée dans l'histoire avec la construction de la ligne Maginot et de nombreux ouvrages dont la fameuse forteresse du « Hochwald ». C'est l'un des ouvrages géants de la ligne, capable d'abriter 1 200 hommes. Il est entièrement creusé dans la montagne. Construit entre 1929 et 1935, il est le plus puissant d'Alsace. Il comporte 11 blocs actifs, tourelles, casemates d'artillerie, 3 blocs « entrées » et un réseau de galeries reliant ces différents éléments, qui s'étend sur 7 km.

1972 : la fusion des deux villages

La commune devient Drachenbronn-Birlenbach à la suite de la fusion-association, le commune associée).

Drapeau et garde de la base aérienne 901.
1987 : visite du président de la République

Le 16 mars 1987, François Mitterrand fut le premier président de la République à visiter les installations de la base aérienne 901 Drachenbronn dans l'ouvrage du Hochwald, un élément majeur dans le système de défense aérienne.

À sa descente d'hélicoptère, il fut accueilli par le colonel Chabanne, le sous-préfet Coudert et le maire Henri Pflug qui fut le seul civil à s'entretenir quelques instants avec lui.

1998 : le septcentenaire des deux villages

De nombreuses festivités ont eu lieu en cette année :

  • 3 et 4 juillet : spectacle son et lumière joué à guichet fermé.
  • 5 juillet : journée « Portes Ouvertes », 120 acteurs bénévoles ont quitté la scène pour descendre dans la rue en début d'après-midi. Ils étaient accompagnés de plusieurs groupes folkloriques et musicaux pour un cortège historique en 23 tableaux.
  • Une exposition en l'honneur de Louis-Philippe Kamm eut lieu du 5 au 12 juillet. Elle s'est déroulée à l'école primaire de Drachenbronn où se trouvent deux grandes peintures murales (inscrites à l'inventaire des monuments historiques). Cette exposition regroupa essentiellement des œuvres de l'artiste en relation avec Drachenbronn et Birlenbach venant de collections privées, à savoir une quarantaine de tableaux, des livres illustrés par l'artiste et des objets lui ayant appartenu.
  • 700 arbres ont, en raison de cet anniversaire historique, été plantés sur les bans de la commune par les habitants et les jeunes élèves.

Héraldique

Les armes de Drachenbronn-Birlenbach se blasonnent ainsi :
« Accolés, au premier : de sinople à la fontaine d'argent (Drachenbronn) ; au second : d'argent aux trois écussons de sinople (Birlenbach). ».

  1. «  », notice base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. Jean-Paul de Gassowski, «  », sur labanquedublason2.com (consulté le ).

Héraldique

Les armes de Drachenbronn-Birlenbach se blasonnent ainsi :
« Accolés, au premier : de sinople à la fontaine d'argent (Drachenbronn) ; au second : d'argent aux trois écussons de sinople (Birlenbach). ».

  1. Jean-Paul de Gassowski, «  », sur labanquedublason2.com (consulté le ).

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Drachenbronn-Birlenbach dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 12/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-ges/268624.html

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