Bouxières-aux-Chênes
Localisation
Bouxières-aux-Chênes : descriptif
- Bouxières-aux-Chênes
Bouxières-aux-Chênes est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Géographie
Localisation
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Situé au nord-est de Nancy sur la route de Nomeny, le village de Bouxières-aux-Chênes est l'un des plus grands de Meurthe-et-Moselle par sa superficie d'environ 2 000 hectares. Placé idéalement sur le coteau est du plateau du Grand Couronné, il est resté agricole avec un développement urbain dans les années 1970. D'anciennes vignes côtoient des vergers de mirabelliers.
Écarts et lieux dits
- Cheval Rouge.
- Écuelle.
- Moulins.
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Gencey, le ruisseau de Moncel, le ruisseau des Étangs, le ruisseau Rupt du Bois et le Rupt de Voidoncourt,.
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : l'étang de Quercigny (0,1 ,.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 amplitude thermique annuelle de 17 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine à 10 vol d'oiseau, est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 746,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Histoire
Histoire écrite par Lepage en 1843 et 1853 :
« Il est fait mention de Bouxières (Buxeriœ Majores) dans la confirmation des biens et des privilèges de l’abbaye de Saint-Pierre de Metz par l’empereur Othon II, le 11 mai 967.
Ce village est appelé Buxeriæ subter Amanciam. dans une lettre donnée par le duc Mathieu, en 1249, pour l’abbaye de Clairlieu. (Abb[1]. de Clairlieu.)
Le village de Bouxières-aux-Chênes, nommé anciennement Bouxières-sous-Amance et Grand-Bouxières, est mentionné pour la première fois dans des titres qui remontent au Henri de Vaudémont échange avec le duc Ferri III le fief de Bouxières-sous-Amance, qu’Erard de Vendières, seigneur d’Autrey, tenait de lui en fief et hommage. En 1294, ce fief fut de nouveau échangé, par le duc de Lorraine, avec Vautrin de Rosières, contre ce que ce seigneur possédait ès ville et saline de Rosières. Enfin, en 1457, le duc Jean engagea la moitié des villes, terres et seigneurie de Bouxières pour prix de l’acquisition qu’il avait faite, sur Isabelle de Nancy, veuve d’Henri de Lenoncourt, des ville, terre et seigneurie de St.-Dizier devant Nancy. Le duc Jean, dès l’an 1448, avait octroyé aux habitants de Bouxières des chartes, qui furent confirmées par le duc Antoine en 1508. On y voit que leur taille était fixée à 80 livres, plus un droit particulier, appelé l’Orme de Nancy, duquel étaient exempts les maire, échevins, clercs tonsurés et gens de noble lignée. Le maire et la justice du ban et de la ville de Bouxières avaient toute connaissance sur le fait de la justice haute, moyenne et basse, sur toutes amendes, épaves et forfaits. Les habitants étaient tenus de suivre la bannière d’Amance quand elle était mandée pour les affaires du duc, sur la réquisition du prévôt de cette ville et ceux qui manquaient à l’appel étaient passibles d’une amende. Il parait, d’après la charte dont nous parlons, que les gens et la justice de Bouxières avaient coutume, depuis un temps immémorial, « d’aller quérir leur premier appel de plaid et jugement au lieu de Vendières. » Cette servitude fut abolie, et les appels durent se porter devant la justice de Nancy. La cure de Bouxières fut unie à la collégiale St-Georges de Nancy par Hector d’Ailly, évêque de Toul, qui commença à siéger en 1524. »
Bouxières-aux-Chênes est composé de trois principaux hameaux : Moulin avec le prieuré de Blanzey, Bouxières et Ecuelle avec le Château. Sur la commune de Bouxières-aux-Chênes, en haut du hameau de Moulins, il y a Blanzey avec la chapelle Sainte-Agathe, ancienne ferme des ducs de Lorraine devenue un prieuré au Sainte-Marie-au-Bois, construite à côté du site probable d'une ancienne villa gallo-romaine appelée Blanca.
Le hameau de Moulins qui en dépend, appelé autrefois Molendinum, était un village assez important, uni à l’abbaye Sainte-Marie de Pont-à-Mousson et qui avait pour patron saint Hilaire ; le duc de Lorraine en était également seigneur. La ferme de Blanzey était un prieuré du nom de Sainte-Agathe et qui appartenait à la mense de l’abbaye de Sainte-Marie. Les ducs de Lorraine en avaient fait auparavant le chenil de leurs meutes de chasse, mais la duchesse Berthe le donna, avec les terres qui en dépendaient, à l’abbaye de Sainte-Marie, dans le XIIe siècle. Le hameau de Moulins doit son nom aux nombreux moulins qui profitaient du ruisseau puissant qui traverse le hameau et qui bénéficie d'un débit constant toute l'année et de la forte pente à cet endroit pour moudre le grain. Il reste quelque rare exemplaire de cette architecture transformée en maisons d'habitations.
Bouxières-aux-Chênes doit son nom au terme ancien signifiant Buisson, en latin Buxieræ, est un ancien village. Il dépendait autrefois de la seigneurie d’Amance et fut probablement bâti par quelque chevalier de ce nom. Il passa ensuite aux ducs de Lorraine, suivait les coutumes de la province et répondait au parlement de Nancy, bailliage de Nomeny.
Au centre de Bouxières-aux-Chênes se trouve un lavoir qui a été sauvé de la destruction et rénové par l'équipe du maire Bertrand Hirtz dans les années 1980 et qui est maintenant[Quand ?] classé. Un magnifique cadastre napoléonien de Bouxiéres, sauvé de la destruction à la même période, se trouve dans les archives de la commune.
L'église ancienne de Bouxières se situait à la place du cimetière actuel. Elle fut déclarée en ruine vers 1780. La nouvelle église, bombardée du 4 au 12 septembre durant la bataille du Grand Couronné fut reconstruite en 1923-1924 au centre du village.
Pendant la guerre de 1870, les Uhlans (lanciers de la cavalerie allemande) firent des passages de nuit sur la route départementale pour provoquer la garnison de Nancy et effrayer les populations.
Bouxières-aux-Chênes fut en 1914 au centre du dispositif de défense de Nancy et les combats firent rage dans ce secteur durant la bataille du Grand-Couronné (début septembre 1914). De nombreuses destructions ont eu lieu à la suite des bombardements, comme en témoignent les cartes postales de l'époque.
- José Parent, « Bouxières aux Chênes, un village pendant la Grande Guerre », Villages lorrains, vol. No 164, , p. 5-14
- « », sur Commune de Bouxières aux Chênes, (consulté le ).
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Bouxières-aux-Chênes dans la littérature
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