Rosières-en-Haye

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Rosières-en-Haye : descriptif

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Rosières-en-Haye

Rosières-en-Haye est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.

Géographie

Village situé à 21 km de Nancy, 17 de Toul, 7 de Domêvre-en-Haye.

(Fig. 1) - Rosières-en-Haye (ban communal).

D’après les données Corine land Cover, le ban communal de 1075 hectares comportait en 2011, 56 % de zones agricoles, 12 % de forêts et 32 % de surfaces commerciales (ancien aéroport). Le territoire n'est arrosé que par des ruisseaux intermittents non recensés par le SANDRE.

communes limitrophes

Communes limitrophes de Rosières-en-Haye
Rogéville Villers-en-Haye Saizerais
Manoncourt-en-Woëvre Rosières-en-Haye Saizerais
Avrainville Jaillon Liverdun

Hydrographie

La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau,.

Réseau hydrographique de Rosières-en-Haye.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 amplitude thermique annuelle de 16,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine à 20 vol d'oiseau, est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 746,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. «  », sur sigesrm.brgm.fr (consulté le ).
  2. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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Toponymie

Ecclesia in Rauseras, in comitatu Scarponinsi, 896 - In Rauserias - Ecclesia de Rausariis, 965 - Roseriae, Rozerium, 1146 - Roceres, Roseres, 1188 - Rouzières, 1340 - Rozeriae en Heilz, 1402 - Rouseires, 1421 - Rosierres, Rosierres-en-Heix, 1441 - Rozière-en-Hey, 1500 ; sont les différentes graphies recensées par le dictionnaire topographique de la Meurthe.

L’église de Rosières est implantée au bord d’une légère cuvette dans laquelle jaillissait une source qui alimentait le lavoir municipal. La présence surprenante de cette cuvette humide au milieu d’un plateau plutôt sec et donc la possibilité d’y avoir vu des roseaux pourrait avoir donné le nom de cette commune : soit littéralement « les roseaux dans la forêt de Hêtres » (Haye) (Ros in silva Heis - Rosières-en-Haye).

Cette origine est avancée en rapport avec l'étymologie mise en avant dans le dictionnaire d'Auguste Longnon, article "Rosières" dans laquelle cet étymon dérive du mot roseau en latin (russus) et vieux français (ros).

Ecarts et lieux-dits

Les écarts suivants sont cités dans les chroniques historiques, dont au moins deux ont persisté sur les cartes modernes : le carrefour des Quatre-Vents et la Justice.

CROPELLO, fief à Rosières-en-Haye, érigé en 1712, supprimé on 1725, rétabli en 1736 ; non localisé. QUATRE-VENTS (LES), écart. commune de Rosières-en-Haye, moulin aux vents. SAINT-NICOLAS, anc. ermitage, commune de Rosières-en-Haye, aujourd'hui disparu.

On peut citer aussi LA COTE EN HAYE, peu documenté mais mentionné sur la carte d'état-major (IGN) de 1866 comme ancienne ferme, ainsi que la Justice figurant encore dans la base FANTOIR pour cette commune. (Fig. 1).

  1. a et b Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe : réd. sous les auspices de la Société d'archéologie lorraine, lire en ligne).
  2. Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur galeries.limedia.fr « Le territoire vu à vol d’oiseau peut-être considéré comme une plaine ou un plateau, sauf quelques légères aspérités de peu d’importance… et Pèche : pas de cours d'eau… ».
  3. Auguste LONGNON, Les noms de lieu de la France, Paris, 1920-29.

Histoire

Antiquité et Préhistoire

Le territoire communal semble avoir été depuis longtemps fréquenté par les hommes, puisque Beaupré cite la découverte de «Hache en silex pointes de lances et de flèches, etc., », mais également à l'époque romaine dont on a retrouvé des pièces de monnaie et des substructions (En Hermiterre aujourd'hui Hermé terme) Au  siècle une nécropole mérovingienne et les traces d'activités de fonderie ou de forges ont été signalés

Après la conquête de la Gaule, le territoire fut couvert de villages et de métairies puisqu’il était traversé par la voie de Langres à Metz, par Toul et Scarponne, le chemin royal de grande communication numéro vingt-huit, de Toul à Pont-à-Mousson, par Dieulouard fut établi en grande partie sur cette ancienne voie.

Moyen Âge

Le bourg est cité pour la première fois à la fin du , dans les chroniques d'Adson de Toul, quand Arnalde, évêque de Toul fait l'acquisition de quelques fermes (meix) au village de Rosières. Puis, en 968, saint Gérard évêque de Toul donne à l'abbaye de Bouxières l’église de Rosières.

Par la suite les revenus de ces terres vont à différents seigneurs comme il l'indique dans son ouvrage :

« Il est encore parlé de Rosières, dans une charte de Henri, évêque de Toul (1146) et dans le titre de fondation de la collégiale de Liverdun par Pierre de Brixey (1188). En 1436, René Ier donna à Henri, bâtard de Bar, ce qu'il avait à Rosières, jusqu'au paiement de 300 florins ; et, en 1608, Louis de Guise, baron d'Ancerville, fit ses reprises pour la terre de Rosières, que le duc de Lorraine lui avait donnée ».

Peu après, des comptes extraits des archives des domaines seigneuriaux lorrains dit de l'avant-garde indiquent que le village, comme beaucoup d'autres eut à souffrir des conséquences de la guerre de Trente Ans :

« Le comptable ne rapporte (en 1643) aucune recette du village de Rosières, soit des rentes en deniers, grains, poules et chapons, pour être ledit village désert et abandonné...»

Époque contemporaine

Anecdote

En 1609, Louis de Guise, baron d'Ancerville, à qui la seigneurie de Rosières avait été donnée l'année précédente, obtient la permission de faire ériger dans ce lieu (Fig. 1 ) signes patibulaires, poteaux, piloris et carcan, pour l'exercice de la haute justice.

  • La voie romaine Lyon-Trèves fut détruite en 1738 pour remblayer la GC 28.
  1. Jules Beaupré, Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle : époques préhistoriques, gallo-romaines, mérovingiennes, (lire en ligne), p. 19,124.
  2. Hamm, Gilles., La Meurthe-et-Moselle, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, (ISBN  et , OCLC 890475393, lire en ligne).
  3. a et b Henri Lepage, Les communes de la Meurthe : journal historique des villes, bourgs, villages, hameaux et censes de ce département, lire en ligne), p. 437.
  4. Histoire des Evêques de Toul.
  5. Le domaine de l'avant-garde était l'ensemble des ressources et rentes sur des villages lorrain dont bénéficiaient des seigneurs de Pompey au Moyen Âge.[1]

Héraldique

Blason
Écartelé aux 1 et 4 d'azur semé de croix recroisetées au pied fiché d'or, à deux bars adossés de même ; et aux 2 et 3 d'argent à la gerbe de roseaux de sinople posée en pal.
Détails
Armes parlantes (Rosières: lieu planté de roseaux). Les armoiries de Bar rappellent l'appartenance de Rosières au Barrois.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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Rosières-en-Haye dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-ges/267333.html

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