Villers-en-Haye

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Villers-en-Haye : descriptif

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Villers-en-Haye

Villers-en-Haye est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Géographie

Fig. 1 - Villers-en-Haye (ban communal).

Le village, proche de la forêt de Haye, est situé à 24 kilomètres de Nancy, 23 kilomètres de Toul et 7 kilomètres de Domèvre-en-Haye.

D’après les données Corine land Cover, le ban communal de 737 hectares comportait en 2011, 56 % de zones agricoles, 34 % de forêts et 10 % de prairies. Le territoire communal est arrosé par le ruisseau d'Esche sur un peu plus de 3 kilomètres.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Villers-en-Haye
Gézoncourt Griscourt Dieulouard
Rogéville Villers-en-Haye Dieulouard
Rogéville Rosières-en-Haye Saizerais

Cartographie

Réprésentations cartographiques de la commune
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Communes environnantes

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau d'Esche,.

L'Esch, d'une longueur de 46 Geville et se jette dans la Moselle à Blénod-lès-Pont-à-Mousson, après avoir traversé 19 communes. Les caractéristiques hydrologiques de l'Esch sont données par la station hydrologique située sur la commune de Jezainville. Le débit moyen mensuel est de 1,38 . Le débit moyen journalier maximum est de 34,9 débit instantané maximal est quant à lui de 37,3 .

Réseau hydrographique de Villers-en-Haye.
Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Rupt de Mad, Esch, Trey ». Ce document de planification concerne les bassins versants du Rupt de Mad, de l’Esch et du Trey. Le périmètre a été arrêté le 2 juin 2014, la commission locale de l'eau (CLE) a été créée le , puis modifiée le 0. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Parc naturel régional de Lorraine.

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 amplitude thermique annuelle de 16,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine à 22 vol d'oiseau, est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 746,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

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  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Villaris, 965 - Villare, 1137 - Vileirs, 1305 - Villarium, 1402 - Viller, 1420 - Villers-en-heix, 1441 - Villey-en-heix, 1498 - Villers-en-hey, 1551 - Viller-en-hey, 1702 ; sont les différentes graphies recensées par le Dictionnaire topographique de la Meurthe.

Jusqu'en 1420 environ, Il s'agit d'une toponymie germanique comme celle de Villers-la-Montagne ou de Bergweiler (près de Trêves), par exemple. (Germanité à mettre en relation avec un diplôme de l'empereur germanique Otton, voir ci-dessous en section histoire) ; en effet, Villers-en-Haye se trouvait alors du côté germanique de la frontière linguistique mosellanne.

Forêt de Haye

Haye est une forme ancienne du mot haie. Le germanique haga et ses dérivés - haye, haie - désignent à l'origine, non pas une « clôture végétale », qui est le sens actuel du terme en français, mais une forêt qui entoure un territoire et le protège contre l'ennemi puis, à partir du .

Écarts et lieux-dits

H. Lepage mentionne un écart dont la trace est difficile à trouver dans les archives et les cartes :

« Il existait aussi, autrefois, dans le bois de Villers-en-Haye, une habitation assez considérable, dont il ne reste, depuis longtemps, que des décombres. Le canton où elle était située a conservé le nom de Vaux-des-Rapes, Raptes ou Ropes. C'était, dit-on, dans l'origine, un hôpital qui devint ensuite un ermitage et fut détruit. »

Comme dans la plupart des départements français, les toponymes en rapport avec d’anciens lieux d’exécution et d’exposition (« Justice(s) », « Fourche(s) », « Pilori(s) »…) sont nombreux, la commune en partage un avec Rogéville.

  1. Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe : rédigé sous les auspices de la Société d'archéologie lorraine, Paris, lire en ligne), p. 155.
  2. Mario Rossi, Les Noms de lieux du Brionnais-Charolais : témoins de l'histoire du peuplement et du paysage, Paris, Publibook, , 579 ISBN , lire en ligne), p. 376.
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Histoire

Antiquité et préhistoire

H. Lepage indique, dans sa notice sur ce bourg qu'il aurait existé deux installations romaines, près du lieu-dit Formont, mais que toute trace en avait disparu lors de sa rédaction. Cette hypothèse n'est pas incohérente si l'on ajoute les découvertes de monnaies romaines faites sur le territoire des communes voisines de Saizerais et Rozières-en-Haye, ainsi que sur le territoire même de Villers d'après le répertoire archéologique du comte Beaupré :

« Au Fortmont, à 1200 mètres à l'Ouest du village, substructions avec tuiles plates, meules, etc. En 1882, on trouva deux sépultures formées de pierres plates et recouvertes de dalles, elles contenaient des ossements qui furent laissés en place. »

L'occupation serait même plus ancienne puisque ces mêmes sources citent la découverte près du lavoir communal, de pointes de flèches en silex.

Les archéologues ont analysé le site du For(t)mont comme un oppidum de type éperon-barré ayant pu connaitre une réoccupation romaine puis médiévale, mais sans certitude, ils signalent la présence de débris d'époque romaine dans le Bois-le-Bailly.

Moyen Âge

L'analyse des archives historiques fait remonter la fondation du village, d'après Lepage, avant l'an 965, suivant un diplôme de l'empereur Othon, plus tard, écrit-il, les habitants furent sous la protection du chatelain de Mousson (1342) et du comte de bar (1361) Mais il est probable que les seigneurs locaux se sont plusieurs fois institués protecteurs, comme les comtes de Pierrefort dont le château était tout proche.

Époque contemporaine

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  2. Jules Beaupré, Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle : époques préhistoriques, gallo-romaines, mérovingiennes, (lire en ligne), p. 163 Villers-en-haye, puis Rogéville, Rozières-en-haye et Saizerais..
  3. Hamm, Gilles., La Meurthe-et-Moselle, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, (ISBN  et , OCLC 890475393, lire en ligne).
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Villers-en-Haye dans la littérature

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5164 autres localités pour la Grand-Est

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-ges/267319.html

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