Varennes-sur-Amance est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
Géographie
Localisation
La commune de Varennes-sur-Amance est située dans le sud-est du département de la Haute-Marne, à proximité des départements des Vosges et de la Haute-Saône. Elle est à 22 Langres, au centre du triangle formé par les villes de : Bourbonne-les-Bains, Fayl-Billot et Montigny-le-Roi.
Le village est situé sur une colline à 370 m d'altitude dominant la vallée de l'Amance.
Communes limitrophes
Communes limitrophes de Varennes-sur-Amance
Celles-en-Bassigny Lavernoy
Vicq
Coiffy-le-Bas
Marcilly-en-Bassigny
Arbigny-sous-Varennes
Champigny-sous-Varennes
Chézeaux
Géologie et relief
La commune est située dans le territoire Apance-Amance, constitué de collines rapprochées entre lesquelles coulent de nombreux petits cours d'eau. La forêt y est très présente, couvrant environ 35 % de la surface. Au nord-ouest de la commune s'étendent les prairies de la plaine du Bassigny.
Le village de Varennes-sur-Amance repose sur une strate de grès infraliasiques du Rhétien-inférieur.
Voies de communication et transport
La commune est desservie par le réseau routier départemental. La route D 14 est le principal axe qui traverse la commune. Il s'agissait anciennement du chemin de grande communication Dammartin à Bettoncourt. L'accès autoroutier le plus proche est la sortie 8 de l'A31, située au niveau de Montigny-le-Roi, à environ 16 km au nord-ouest.
Les gares ferroviaires les plus proches sont celles de Culmont-Chalindrey (à 24 Langres (à 27 ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville.
Des navettes assurant des liaisons hebdomadaires avec les villes de Bourbonne-les-Bains et Langres ainsi que des bus scolaires constituent l'offre en transports en commun.
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Saône au sein du bassin Rhône-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par la Petite Amance, le ruisseau de Bouillevau, le ruisseau des Prés Rougets, le ruisseau du Gravier, le ruisseau de la Souèvre et le ruisseau de Pré Soir.
La Petite-Amance, d'une longueur de 19 Saulxures et se jette dans l'Amance à Bize, après avoir traversé neuf communes.
Pont sur la Petite Amance.
Réseau hydrographique de Varennes-sur-Amance.
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat du Grand Est et Climat de la Haute-Marne.
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 amplitude thermique annuelle de 17,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fayl-Billot_sapc », sur la commune de Fayl-Billot à 13 vol d'oiseau, est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 995,6 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 38,5 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
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Histoire
Au saint Gengoulf, illustre guerrier devenu connétable de France sous Pépin le Bref. Saint Gengoulf y réside et y fait bâtir une église. À sa mort en 760, sans héritier, la maison de Choiseul prend possession de Varennes et d'une partie de ses autres domaines.
En 1084, Renier, le seigneur de Choiseul, cède « pour le salut de son âme et de ses prédécesseurs » l'église de Saint-Gengoulf de Varennes à l'abbaye de Molesme et y fonde un prieuré, avec l'approbation de Hugues-Renaud de Bar, évêque de Langres. En 1101, Renier cède également l'ensemble de ses droits sur Varennes, qui devient ainsi une seigneurie ecclésiastique. Ce prieuré devient l'un des établissements religieux considérables de la lisière est du diocèse de Langres.
Au commencement du comte de Champagne. Cet acte est conclu en 1250.
Pendant les Guerre de Trente Ans, le Baron de Clinchamp, capitaine du duc Charles De Lorraine, s'empare du prieuré et fait pendre le gardien et capitaine du prieuré qui s'était rendu.
Article détaillé : Prieuré de Varennes.
Ce n'est qu'après le rattachement au royaume de France de la Franche-Comté en 1678 et du duché de Lorraine en 1766 que le village retrouve un climat plus paisible. Louis XVI y institue en 1789 un marché tous les samedis et cinq foires y ont lieu chaque année. Varennes est un bourg considérable, plein de richesses : « Le terroir du pays est admirable pour la culture, et abonde en vins, en fruits, en jardinages, en gibiers et en bois de haute-futaye : il est sablonneux, et les sources d'eau jaillissent en mille endroits ».
À la Révolution, le prieuré de Varennes et ses terrains sont vendus aux particuliers.
La commune de Varennes prend le nom de Varennes-sur-Amance le .
Au cours de la seconde guerre mondiale, le maquis de Varennes, mené par plusieurs militaires de réserve, s'illustre dans une embuscade le
Le
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↑ P. Anselme, Histoire de la Maison Royale de France, et des grands officiers de la Couronne, Compagnie des Librairies, 1728, 3e édition, t.4, p.817
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Héraldique
Blasonnement :
De gueules au lévrier passant d'argent colleté du champ, surmonté d'un croissant d'or.
Commentaires : ces armoiries sont celles de Marie Gabriel Louis Texier d'Hautefeuille, prieur de Varennes de 1765 à 1790.
↑ G. Eysenbach, Histoire du blason et science des armoiries, Mame, 1848, p.335
↑ Léon Frémont, Revue de Champagne et de Brie, H. Menu, 1894, p.704
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