Les Loges-Margueron

Localisation

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Les Loges-Margueron : descriptif

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Les Loges-Margueron

Les Loges-Margueron est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Géographie

Localisation

Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune des Loges-Margueron se trouve au sud du département de l'Aube, en région Grand Est. L'altitude moyenne est de 150 m et la surface du territoire communal est de 3120 ha.

Elle se situe à 26  de Troyes, préfecture du département, et à 28 Riceys, bureau centralisateur du canton des Riceys dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales. Le village des Loges-Margueron se trouve à côté de la D 444 qui relie Troyes à Tonnerre.

Les communes les plus proches sont : Metz-Robert (1,2 Chaource (3,8 Les Granges (5,2 Maupas (6,0 La Loge-Pomblin (6,6 Jeugny (7,3 Machy (7,4 Lagesse (7,5 km).

Communes limitrophes des Loges-Margueron
La Vendue-Mignot Montceaux-lès-Vaudes Rumilly-lès-Vaudes
Jeugny
La Loge-Pomblin
Loges-Margueron Lantages
Metz-Robert Chaource

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Armance, le canal 01 de la Forêt Domaniale d'Aumont, le canal 02 de la Forêt Domaniale d'Aumont, le ru de Brevant, le ru des Naues, le canal 01 de la Forêt Communale de la Loge Pomblin, le canal 02 de la Forêt Communale de la Loge Pomblin, le Fossé 01 de la Petite Ecluse, le Fossé 01 de la Vendue Charles, le Fossé 01 des Charmillères, le Fossé 02 de Corbery, le ru des Naues, le ruisseau des Louvières et le ruisseau des Louvières,.

L'Armance, d'une longueur de 48 Chaource et se jette dans l'Armançon à Saint-Florentin, après avoir traversé 19 communes.

Réseau hydrographique des Loges-Margueron.

Neuf plans d'eau complètent le réseau hydrographique : Carpière Cadet (1,4 ,.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Armançon ». Ce document de planification concerne le territoire du bassin versant de l'Armançon qui s’étend sur 3 100 Aube, l'Yonne et la Côte-d'Or). Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte du bassin versant de l'Armançon (SMBVA).

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 amplitude thermique annuelle de 15,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chessy-les-Prés_sapc », sur la commune de Chessy-les-Prés à 16 vol d'oiseau, est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 756,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,4 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

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Toponymie

Le toponyme Loges est dérivé de l'ancien français loge désignant une hutte ou cabane couverte de feuillage, du germanique *laubja, en vieux bas francique signifie « abri de branchages, cabane de feuillages, hutte ».

Ici, Les Loges sont accompagnées du nom de leur propriétaire.

  1. et , Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
  2. Marianne Mulon, Noms de lieux d’Île-de-France, Paris, Bonneton, , 231 ISBN ).

Histoire

Palluau

Vue du château, archives départementales de l'Aube C 1421.

Ancienne seigneurie qui a été un village de l'élection de Troyes. Il a aussi été nommé Maison-Neuve et comprenait un bois, huit fermes et un château, un étang et un moulin. Ce château avec chapelle, quatre tours et bâtiments est attesté jusqu'en 1741.

Divers

Le nom de Loges dérive du germanique laubja signifiant "cabane couverte de feuillage" et peut par conséquent avoir désigné un abri ou un habitat plus ou moins provisoire établi sur les lieux à défricher. Margueron se réfère à un nom de personne.

Montchevreuil.

Le domaine de Montchevreuil en pleine forêt d'Isle, était occupé depuis fort longtemps puisqu'en 1336, le duc de Bourgogne y avait installé un veneur qui pratiquait la chasse aux loups et l'élevage de sangliers. L'actuel chalet, en bordure de la route Troyes - Chaource fut construit en 1631 sur l'emplacement d'une grange appartenant à l'abbaye de Mores, par Louis de Vienne, seigneur de Presle (Savoie).

Ce charmant chalet à pans de bois et briques est accolé de deux petites tourelles. En 1893, il y avait encore la chapelle, détruite depuis, où l'on célébrait la messe, le jour de la Saint-Louis. L'édification de cette chapelle avait été autorisée à l'issue du démembrement de la paroisse d'Isle-Aumont entre 1508 et 1515. Une tuilerie avoisinant le chalet, construite en 1842, donc peu après la construction de la route Troyes - Tonnerre, fonctionnait jusqu'à la fin du XIXe siècle.

La décharge Chazelle

En 1989, les Établissements Chazelle annonçaient la création d'un site de stockage de déchets industriels banals au lieu-dit le Bois du Petit Palluau, plus connu sous le nom de ferme des Colons, sur le territoire de la commune, dans le massif forestier de Chaource-Rumilly.

Ce projet, une fois connu, devait entrainer une réaction rapide des opposants qui créèrent en 1990 l'Association de défense de la forêt de Chaource et du Vaudois. Ceux-ci se heurtent d'abord au conseil municipal des Loges, intéressé par les retombées économiques et financières espérées, et qui propose une modification de son plan d'occupation des sols pour permettre la création de la décharge sur son finage.

Après étude, le préfet de l'Aube, par arrêté du , autorise l'ouverture de cette décharge. Cette action déterminante est raidement battue en brèche par le tribunal administratif de Chalons qui constate un fatal dépassement des délais.

Un an s'écoule et les établissements Chazelle sont contraints de déposer une nouvelle demande d'autorisation préfectorale qui sera signée le 1/12/1995 malgré l'opposition des communes lors de la nouvelle enquête d'utilité publique.

En , les Établissements Chazelle sont rachetés par l'entreprise Dectra, filiale de la Lyonnaise des eaux, et le projet de décharge est maintenu.

L'association de défense de la forêt dépose un recours devant le tribunal administratif de Nancy. Le , celui-ci, en délibéré, confirme l'annulation de la première autorisation préfectorale du , jugeant que l'étude d'impact, depuis le début, ne comporte pas assez d'informations sur les conséquences de l'exploitation pour l'environnement.

La société Dectra doit donc interrompre les travaux commencés en et ne fait pas appel de cette décision du tribunal.

  1. Archives départementales de l'Aube, C 1607.
  2. Archives départementales de l'Aube, G 47.

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Les Loges-Margueron dans la littérature

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5164 autres localités pour la Grand-Est

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-ges/265922.html

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