Saint-Jean-de-Braye
Localisation
Saint-Jean-de-Braye : descriptif
- Saint-Jean-de-Braye
Saint-Jean-de-Braye est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire. La commune fait partie du périmètre du Val de Loire inscrit depuis 2000 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en tant que paysage culturel exceptionnel
Longtemps restée commune rurale avec ses vergers et ses vignes, c'est aujourd'hui une ville industrielle de près de 21 700 habitants (en 2021 ), faisant partie de la Métropole d'Orléans, qui participe aux pôles de compétitivité orléanais axés sur la chimie et l'électronique
Il y existe un dynamisme associatif avec près de cent-trente associations culturelles et sportives.
Toponymie
Le nom de la commune est dérivé directement de celui de l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste, située dans l'ancien village sur un promontoire en bord de Loire.
Braye, du gaulois braga, qui signifie « lieu marécageux » ou « lieu humide », semble faire référence à la position de l'église à proximité immédiate de la Loire. Lors de la fixation du toponyme, le cours du fleuve laissait probablement un espace marécageux ou une grève au pied de l'édifice .
Braye vient d'un mot gaulois braca ou braga, qui a donné Braie ou Braye en français et qui signifie barrage pour prendre le poisson; le village est nommé ainsi à cause des pêcheries dans la Loire .
Saint-Jean-de-Braye aurait été nommé également « Saint Jean de Bionne » avant 1150. Bionne est un ancien fief actuellement situé sur la commune de Chécy. Il a donné son nom à la rivière qui le jouxte, ainsi qu'à la commune de Boigny-sur-Bionne. Ce Saint-Jean évoque Saint Jean Baptiste et non l'Évangéliste.
La raison du choix de saint Jean-Baptiste comme patron de l'église locale n'est pas connue. Cependant son patronage est fréquent dans la région, ainsi que le montre le cas de paroisses proches : Saint-Jean-de-la-Ruelle et Saint-Jean-le-Blanc. On évoque aussi la coutume orléanaise des feux de la Saint-Jean le 24 juin comme étant l'origine du choix du patron.
- Les origines de Saint Jean de Braye sur le site officiel de la commune.
Géographie
Situation
La ville est située dans la région naturelle du Val de Loire, au point le plus septentrional de la Loire, dans l'aire urbaine et l'unité urbaine d'Orléans. Le site de bord de Loire sur un promontoire offre une vaste vue sur le paysage ligérien et sur la cathédrale d'Orléans. Les centres-ville d'Orléans et Saint-Jean-de-Braye sont distants de 5 A10 est à une distance de 15 RN 20 à 11 Paris, distant de 137 ponts les plus proches sont le pont René-Thinat à Orléans (à 4,5 pont de Jargeau (à 14 km).
Communes limitrophes
Géologie et relief
La région d’Orléans se situe dans le sud du Bassin parisien, vaste cuvette composée d’un empilement de couches sédimentaires d’origines essentiellement détritiques (issus de l’érosion d’anciennes chaînes de montagnes) et carbonatées (précipitation de carbonate de calcium). Ces dépôts s'étagent du Trias (- 250 millions d’années) au Pliocène (- 23 millions d’années) et se font surtout en contexte marin, mais aussi en milieu lacustre. Les successions de périodes glaciaires et interglaciaires au Quaternaire aboutissent à la configuration géomorphologique actuelle : altération plus ou moins profonde des roches en place, terrasses alluviales anciennes perchées sur les plateaux et incision de la vallée actuelle de la Loire,.
Les calcaires de Beauce, qui constituent le socle du territoire communal, se forment à l'Aquitanien (de - 23 à - 20,5 millions d’années). Leur partie supérieure, les calcaires de Pithiviers (m1CPi), les marnes et calcaires de l’Orléanais (m2MCO) et les marnes de Blamont (m1MBI), affleure sur les flancs des vallées de la Bionne, de l'Oussance et de l'Égoutier,. Les calcaires de Beauce sont recouverts par les sables de l'orléanais ( m2MSO), premiers dépôts burdigaliens (de – 20,44 à – 15,97 millions d'années), englobant le bourg. Les sables sont essentiellement composés de grains de quartz émoussés, accompagnés de feldspaths kaolinisés et friables, de silex à patine noire et de graviers calcaires particulièrement fréquents à la base de la formation,. Cette formation est elle-même surmontée par les sables et argiles de Sologne (m3-p1SASO), datés du Langhien supérieur au Pliocène inférieur, une formation composée de sables (quartz gneissique ou granitique) argileux très grossiers à fins et de lentilles d’argile verte, pure ou sableuse, occupant une partie est de la commune. Divers alluvions complètent cette stratigraphie géologique : des alluvions fluviatiles anciennes, les hautes terrasses de la Loire, comprises entre 10 et 30 m (Fw) et affleurant dans le sud du territoire communal, et des alluvions plus récentes, datant de l'Holocène (Fz), situées dans le fond de la vallée de l’Oussance et dans le lit majeur de la Loire.
Fragmentés et fissurés, les calcaires peuvent être le siège de phénomènes karstiques. Les circulations préférentielles d’eaux souterraines érodent ces calcaires en profondeur et entraînent la formation de dépressions, gouffre ou dolines. Les manifestations en surface de ces fragilités ne sont pas rares dans la région orléanaise. Des cavités ont été inventoriées par le service régional Centre du BRGM, en octobre 2003. 40 ont été dénombrées sur l’ensemble de la commune, dont un gouffre et des dolines (dépressions circulaires ou elliptiques liées à l'activité karstique).
Le territoire communal est relativement plat puisque la dénivelée maximale est de 32 mètres. L'altitude du territoire varie en effet de 95 mètres à 127 mètres,.
Hydrographie
Le site est marqué par le lit de la Loire. La commune est en partie inondable, et a fait face à plusieurs crues exceptionnelles, notamment dans certaines parties du vieux bourg, en 1846, 1856 et 1866. En période d’étiage l’été, de larges bancs de sable occupent le lit mineur. En période de crues, les bords de Loire sont inondés, les îles sont submergées et les arbres ont souvent un ou deux mètres de tronc sous l’eau. Le débit de la Loire augmente, elle charrie des végétaux. Enfin, à une échelle plus grande, il a existé des variations du lit de la Loire dans le passé : le tracé des îles, notamment, change.
La commune est inscrite au plan de prévention des risques d'inondations (PPRI) de la vallée de la Loire, dans la section « agglomération d'Orléans », approuvée le 2 février 2001.
Le canal d'Orléans longe la Loire sur sa partie nord.
La Bionne est une petite rivière qui constitue la limite est de la commune. Elle se jette dans la Loire lorsqu'elle pénètre en limite ouest de Combleux. Le Ruet, petit ruisseau qui provient d'étangs de Marigny-les-Usages, forme un étang à l'extrémité nord de la commune, dans le parc de Charbonnières. C'est un affluent de la Bionne. Deux autres ruisseaux sont présents sur le territoire, ils sont busés : l'Égoutier, à l'ouest, en provenance de Semoy, et la Corne, au centre, qui prend sa source à la Borde.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 amplitude thermique annuelle de 15,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Fleury-les-Aubrais à 4 vol d'oiseau, est de 11,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,4 | 0,9 | 3 | 5 | 8,7 | 11,9 | 13,8 | 13,5 | 10,2 | 7,8 | 4,2 | 1,9 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 4,3 | 4,8 | 7,9 | 10,6 | 14,3 | 17,7 | 19,9 | 19,8 | 16,1 | 12,3 | 7,6 | 4,8 | 11,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,3 | 8,7 | 12,9 | 16,3 | 19,9 | 23,5 | 26 | 26,1 | 21,9 | 16,7 | 11 | 7,7 | 16,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−19 17.01.1985 |
−13,8 07.02.1991 |
−13,1 01.03.05 |
−4,5 11.04.03 |
−1 05.05.1979 |
0 05.06.1991 |
3,1 16.07.1984 |
4 26.08.1993 |
0,5 30.09.1988 |
−4,6 21.10.10 |
−11 23.11.1993 |
−12,8 30.12.1985 |
−19 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17 30.01.02 |
22,2 27.02.19 |
24,5 16.03.12 |
29,7 30.04.05 |
32 27.05.05 |
38 29.06.19 |
41,5 25.07.19 |
40,4 10.08.03 |
35 15.09.1982 |
33,1 01.10.1985 |
24 01.11.14 |
19,4 16.12.1989 |
41,5 2019 |
Précipitations (mm) | 59,4 | 55,3 | 51,5 | 52 | 74,6 | 52,9 | 58,1 | 58,4 | 56,3 | 66,8 | 68,6 | 74,9 | 728,8 |
Milieux naturels et biodiversité
Les habitants de l'agglomération apprécient les richesses écologiques et paysagères du territoire et fréquentent assidûment les différents milieux naturels.
Zones Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés,. Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal de Saint-Jean-de-Braye sont au nombre de trois.
Sites d'importance communautaire (Directive "Habitats")
Numéro | Type | Nom | Arrêté | Document d’objectifs | Localisation |
---|---|---|---|---|---|
FR2400524 | SIC | Forêt d’Orléans et périphérie | Arrêté du 20 août 2014. | Validé le 10 juin 2005 | Un noyau est localisé dans la partie nord-est de la commune. |
FR2400528 | SIC | Vallée de la Loire de Tavers à Belleville-sur-Loire | Arrêté du 13 avril 2007. | Validé le 10 juin 2005 | Frange sud de la commune. |
Le site de la « forêt d'Orléans et périphérie », d'une superficie totale de 2 226,40 bryophytes, les lichens et les champignons. 17 habitats naturels d’intérêt communautaire sont répertoriés sur le site qui présente aussi un intérêt faunistique, notamment l’avifaune, les chiroptères, les amphibiens et les insectes. Ce site présente une faible vulnérabilité dans les conditions actuelles de gestion ; il s’agit en effet de parcelles de forêt domaniale dont la gestion actuelle n’induit pas de contraintes particulières pour les espèces citées. Certaines comme le balbuzard pêcheur font l’objet d’une surveillance. D’autres espèces justifieraient un suivi, comme le sonneur à ventre jaune, l’aigle botté, la pie-grièche écorcheur.
Le site de la « Vallée de la Loire de Tavers à Belleville-sur-Loire », d'une superficie de 7 120 .
Zones de protection spéciale (Directive "Oiseaux")
Numéro | Type | Nom | Arrêté | Document d’objectifs | Localisation |
---|---|---|---|---|---|
FR2410017 | ZPS | Vallée de la Loire du Loiret | Arrêté du 4 mai 2007. | Frange sud de la commune. |
Le site de la « Vallée de la Loire du Loiret » s'étend sur 7 684 sternes naine et pierregarin et de mouette mélanocéphale. Des sites de pêche du Balbuzard pêcheur sont également présents. Le site est également lieu de reproduction du bihoreau gris, de l'aigrette garzette, de la bondrée apivore, du milan noir, de l'œdicnème criard, du martin-pêcheur, du pic noir, de la pie-grièche écorcheur.
-
Sterne naine.
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Sterne pierregarin.
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Mouette mélanocéphale.
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Bihoreau gris.
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Aigrette garzette.
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Œdicnème criard.
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Martin-pêcheur d'Europe.
Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Saint-Jean-de-Braye comprend trois ZNIEFF.
Désignation | Type | Superficie | Description |
---|---|---|---|
« Étang du bois de Charbonnière » | type 1 | 17,41 hectares | Cet étang (parfois dit du Ruet) se localise à l'extrémité nord-est du Bois de Charbonnière. Il est alimenté par le ruisseau du Ruet, affluent de la Bionne. Il est distant d'environ 6 . Son altitude est de 105 . La rive est du plan d'eau présente localement une végétation neutrophile. La rive ouest montre, à l'occasion de la baisse estivale, des formations amphibies avec une petite dizaine d'espèces déterminantes dont deux sont protégées. Les stations de gratiole officinale (Gratiola officinalis) sont très étendues certaines années. |
« Iles et grèves de Combleux » | type 1 | 127,97 hectares | La zone s'étend sur 5 communes, dont Saint-Jean-de-Braye et se situe dans le lit mineur de la Loire à l'amont de l'agglomération d'Orléans, donc en milieu périurbain. Son altitude varie entre 126 et 174 . Il s'agit d'un ensemble d'îlots boisés ou non et de grèves nues ou végétalisées, très représentatif des paysages de la Loire moyenne. La pulicaire commune (pulicaria vulgaris) est présente de manière constante en plusieurs stations, dont le nombre de pieds est important. Le castor (Castor fiber) est installé de manière pérenne et s'y reproduit chaque année. Il s'agit d'un site important pour cette espèce dans le département du Loiret. Concernant l'avifaune, cet espace assure une fonction de halte migratoire du fait de sa situation dans la partie la plus septentrionale du fleuve et de la présence de surfaces notables de grèves. La zone, au gré des défrichements (entretien) des grèves, redevient périodiquement site de nidification des sternes pierregarin et naine. |
« La Loire orléanaise » | type 2 | 35 hectares | La zone s'étend sur 37 communes, dont Ouzouer-sur-Loire, et se superpose pour la commune à la zone Natura 2000 de nom similaire. Elle correspond à la boucle septentrionale du fleuve. Son altitude varie entre 80 et 135 . Elle se caractérise par un lit mineur largement occupé par des îles et grèves sableuses. Ces milieux soumis au marnage annuel recèlent de multiples habitats plus ou moins temporaires. C'est pratiquement la seule section qui présente des méandres. On observe, sur les basses terrasses, quelques formations sablo-calcaires. |
Écologie ligérienne
La Loire est marquée dans cette région par la migration d’oiseaux (sternes naines, pierregarains, etc.) qui s’y reproduisent, et de poissons (saumons, anguilles, aloses…) qui remontent le courant pour se reproduire dans les eaux claires de la haute Loire. Le lit de la Loire est aussi riche en végétaux : l’étiage permet le développement de plantes annuelles (carex, roseaux). Les bords de Loire sont également un lieu de développement privilégié d’arbres tels que saules, peupliers, ormes, frênes, chênes. Le canal contribue à cette richesse écologique.
La Loire est protégée ou inscrite dans différents classements et réglementations à Saint-Jean-de-Braye. Le site est situé dans le périmètre du « Val de Loire de Chalonnes à Sully-sur-Loire » (85 394 ha), classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture) en 2000. Il est doublement classé au niveau européen, il appartient d'une part depuis 2002 à la zone spéciale de conservation « vallée de la Loire de Tavers à Belleville-sur-Loire », d'une surface de 7 120 hectares, dans la directive Habitat de Natura 2000, pour les espèces et milieux liés à la dynamique du fleuve et est d'autre part classé zone de protection spéciale en directive oiseaux de Natura 2000 depuis 2003 au sein d'une zone géographique assez similaire. Cette zone, de 7 684 ha, s'intitule « Vallée de la Loire et du Loiret ». Enfin, le site est classé au niveau national par un arrêté de 1988 au titre de la loi du 2 mai 1930 au sein du « site de Combleux », d'une superficie de 285 hectares, pour la qualité de ses paysages.
Écologie forestière
Le parc de Charbonnière (180 cerfs, sangliers. Dans la forêt ou la grande prairie du parc, de nombreux végétaux se développent : Orchidées protégées, charmes, chênes, châtaigniers, noisetiers, pins sylvestres, lierre, millepertuis, muguet… Des végétaux plus spécifiques à la Sologne sont également présents : fougères, bruyères, callunes. La mise en valeur du patrimoine naturel du parc de Charbonnière est, de même que pour la Loire, une préoccupation des pouvoirs publics. Elle se traduit par une exploitation du bois qui privilégie la diversité et par une réglementation de la localisation des entreprises : les entreprises les plus importantes doivent se localiser dans les clairières, avec un renforcement des lisières de bois. De plus, les pouvoirs publics ont replanté 10 ha de chênes et veillent à ne pas empêcher le passage des grands animaux,.
Conservatoire botanique
Le conservatoire national du chrysanthème Paul-Lemaire se situe à Saint-Jean-de-Braye. Il a été fondé en 1990. Le Conservatoire a pour mission de collecter des variétés rares et anciennes, et d’assurer la préservation et la valorisation de ce patrimoine végétal rarissime. Il est spécialisé dans les chrysanthèmes uniflores, dont la collection compte plus de 400 espèces.
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- Fiche de la vallée de la Loire et du Loiret, site du ministère de l'écologie, 2006
- Fiche de la DIREN sur le site classé de Combleux, 2000
- Ina Ranson, 1997, Saint-Jean-de-Braye : intégrer l'environnement rural, urbain et industriel en misant sur le partenariat
- Claire Gasnier pour la direction des espaces verts et la direction de l’information et de la communication d’Orléans, 2002, Jardins, parcs et promenades d’Orléans.
- Conservatoire national du Chrysanthème
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Histoire
Époque gallo-romaine
L’habitation de la région orléanaise commence dès l’époque gallo-romaine.
Deux voies romaines sont attestées sur la commune : Orléans (Cenabum) - Sens (Agedincum) et Orléans (Cenabum) - Autun (Augustodunum). Ces deux voies confluent à Saint-Loup. Les Romains plantent les premières vignes, à proximité de la Loire ; cette activité perdurera jusqu’au .
Moyen Âge
Au Moyen Âge, l’agriculture progresse aux dépens de la forêt, la vigne se développe et l’Orléanais est au cœur du domaine royal. Les villages s’organisent autour des églises et la navigation sur le fleuve se développe. L'église date du XIIe siècle, ainsi que le couvent de Saint-Loup, fondé en 1249 et devenu abbaye en 1640. Le 4 mai 1429, Jeanne d'Arc prend d'assaut la bastille Saint-Loup, ouvrant ainsi la voie pour la libération d'Orléans.
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Aux et siècles, les vignerons représentent les deux tiers des métiers exercés. Au Révolution et l’Empire, le canal est la voie la plus fréquentée de France, et il en résulte des embouteillages aux écluses et une vie foisonnante sur ses berges. Entre 1790 et 1794, Saint-Jean-de-Braye s'agrandit en sa partie ouest, en absorbant Saint-Loup-lez-Orléans.
Révolution française et Empire
Nouvelle organisation territoriale
Le décret de l' décrète « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ». En 1790, dans le cadre de la création des départements, le Loiret compte alors 367 municipalités, rattachées à 59 cantons et 7 districts. La municipalité de Saint Jean de Braye est rattachée au canton de Saint Jean de Braye et au district d'Orléans. Le terme « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposé par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () : « La Convention nationale, sur la proposition d’un membre, décrète que toutes les dénominations de ville, bourg ou village sont supprimées et que celle de commune leur est substituée ». Ainsi la municipalité de Saint Jean de Braye devient formellement « commune de Saint Jean de Braye » en 1793.
Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés,. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 58 à 31,. Saint-Jean-de-Braye est alors rattachée au canton Chécy et à l'Arrondissement d'Orléans par arrêté du 9 vendémiaire an X (
Époque contemporaine
Du | ]
En 1843, l’arrivée du chemin de fer à Orléans marque la fin de l’activité fluviale sur la Loire. De 1908 à 1921, le canal est prolongé par le canal de Loire à Saint-Jean-de-Braye, mais il servira très peu aux transports de marchandises, au profit du train. Au début du XXe siècle, le canal n’est plus rentable et il est abandonné.
En 1893, la mairie actuelle est construite. Elle est alors au milieu des champs. En 1912, la crise du phylloxéra entraîne la destruction de deux tiers des parcelles de vigne. Le début du ,.
Après 1950, l’agriculture se modernise, les parcelles sont remembrées, les vignes et le maraîchage laissent place à l’arboriculture (pommiers, poiriers, cerisiers) puis à des lotissements. Le village devient ville. Ceci est d’autant plus marqué à Saint-Jean-de-Braye où l’ancien bourg (avec l’église) et le nouveau centre-ville sont séparés.
Aujourd’hui, il ne reste que 200 hectares d’arboriculture (poiriers, pommiers et 1 ha de vigne). Quelques champs de céréales marquent encore le paysage mais l’industrie et le tertiaire prédominent désormais.
Le centre-ville se construit à partir de 1980, avec d'abord des maisons groupées, puis des immeubles, et divers équipements publics en 1988-1989.
Bien que Saint-Jean-de-Braye appartienne à un espace à l'est d'Orléans occupé depuis 2 000 ans, l'évolution des dernières décennies l'ont profondément modifié. L’impact paysager est fort, les vignes jadis présentes partout sur le territoire ont disparu, et les cultures fruitières et le maraîchage n'occupent plus qu'un espace restreint.
« Les vergers étaient partout, et ils sont encore, inclus dans toutes les mailles du tissu urbain : [...] il en reste dans Saint-Jean-de-Braye et ailleurs. Il en reste surtout rive sud. […] En attendant leur disparition, ils contribuent indirectement à l’image de marque des établissements, pour peu que ceux-ci acceptent encore leur voisinage, comme c’est le cas dans la banlieue est, autour de Dior ou de la caisse régionale du crédit régional mutuel. »
— Orléans, 1995
La ligne B du tramway est inaugurée en 2012.
Anciens lieux-dits, hameaux et écarts
Beau-Séjour, Beauvois, Bellevue, Bionne, Charbonnière, Coquille, Feularde, Frédeville (ou Fretteville), Genouilly, Gradoux (ou Gradou), Guignegault, la Bédinière, la Belle-Allée, la Binoche, la Bissonnerie, la Borde, la Bouillère, la Bussière, la Camardière, la Fausse-Belaude (ou Fosse-Belaude), la Gerberie, la Godde, la Grand-Maison, la Grenouillère, la Haute-Croix, la Motte-Saint-Euverte (château), la Picardière, la Pointe, la Poudrerie, la Providence, la Vallée, Laveau, le Barreau-Vert, le Bignon, le Bourg, le Carré (ou le Grand-Carré), le Célériau, le Coin-Buffet, le Larry, l Pavillon, le Petit-Bignon, le Petit-Bois, le Petit-Pavillon, le Petit-Vomimbert (ou le Petit-Vaumimbert), le Poirier-Bonneau, le Port, le Quiard, les Bas-Avaux, les Bons-Enfants, les Châtaigniers, les Coutures, les Fourchettes, les Longues-Allées, les Maisons-Neuves, les Noues (ou Noué), les Quatre-Vents, les Tilleuls, les Venelles, l'Orbette, l'Orme-aux-Loups, l'Orme-du-Martroi, Ormeteau, Miramion, Montdésir (château des Longues-Allées), Roche (ou la Roche), Rochefort, Sainte-Marie, Saint-Loup (ou Carré Saint-Loup), Vomimbert (ou Vauminbert),.
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Héraldique
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Les armes de Saint-Jean-de-Braye se blasonnent ainsi : D'azur à la porte d'enceinte fortifiée avec ses entremurs d'argent ajourés et maçonnés de sable ouverte de gueules le tout posé sur des ondes du même mouvant de la pointe ; l'ouverture chargé d'un agneau pascal la tête contournée d'argent nimbé d'or tenant une croix haute pommetée de sable à laquelle est appendue une bannière d'argent à la croisette de gueules ; la porte crénelée sommée d'un avant-bras issant d'argent tenant une épée en pal du même à la garde d'or, la pointe férue en une couronne royale ouverte aussi d'or et accostée de deux fleurs de lys du même. |
- « », sur armorialdefrance.fr.
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Saint-Jean-de-Braye dans la littérature
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1838 autres localités pour la Centre-Val de Loire
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