Pithiviers

Localisation

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Pithiviers : descriptif

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Pithiviers

Pithiviers est une commune française située dans le département du Loiret, en région Centre-Val de Loire. Bordée par l'Œuf, elle se situe sur le socle calcaire de l'ancien lac de la région naturelle de la Beauce et présente peu de reliefs. Un camp de prisonniers, puis de transit, fut installé dans la commune sous le régime de Vichy durant la Seconde Guerre mondiale. Les secteurs de l'agroalimentaire et de la pharmacie sont relativement développés, mais la ville perd régulièrement de la population depuis 1975.

Géographie

Localisation

La commune de Pithiviers se trouve dans le quadrant nord du département du Loiret, dans la région agricole de la Beauce riche et l'aire urbaine de Pithiviers. À vol d'oiseau, elle se situe à 39,7 Orléans, préfecture du département, dont elle est sous-préfecture.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap.
Carte topographique.

Communes limitrophes

Les communes les plus proches sont : Bondaroy (1,3 Dadonville (2,1 Pithiviers-le-Vieil (3,7 Ascoux (5,2 Estouy (5,3 Marsainvilliers (5,6 Yèvre-la-Ville (6 Ramoulu (6,3 Laas (6,7 Guigneville (6,9 .

Communes limitrophes de Pithiviers
Marsainvilliers
Pithiviers-le-Vieil Pithiviers Bondaroy
Dadonville

Lieux-dits et écarts

Le Bourg-l'Abbaye (ancienne paroisse de Notre Dame de l'Abbaye), une des plus petites communes de France (13 ha 51 a), fut rattachée à Pithiviers le .

Géologie et relief

Situé dans le bassin parisien, le territoire est inclus dans le périmètre de l'ancien lac de Beauce. Les formations géologiques calcaires datent d'il y a environ 23 à 20 millions d'années, au début du Miocène, période de l'ère géologique actuelle. Elles sont très homogènes sur tout le territoire, les roches issues des dépôts de sédiment successifs au sein du lac n'ayant pas été déformées par d'autres phénomènes géologiques majeurs.

Sur le territoire communal, l'altitude varie de 97 au sud à 130 mètres au nord.

Hydrographie

Réseau hydrographique de Pithiviers.

Le réseau hydrographique communal comprend un seul cours d'eau l'Œuf qui prend le nom d'Essonne (2,176 . L'Essonne, d'une longueur totale de 97,1 Chilleurs-aux-Bois et se jette dans la Seine à Corbeil-Essonnes, après avoir traversé 44 communes. Sur le plan piscicole, l'Essonne est classée en deuxième catégorie piscicole. L'espèce biologique dominante est constituée essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche).

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 amplitude thermique annuelle de 15,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Boigneville à 20 vol d'oiseau, est de 11,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Pithiviers ne comprend pas de ZNIEFF.

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Toponymie

Le toponyme de Pithiviers est un ancien Ped(e)uerius, d'origine celtique, et pourrait être dérivé de petuarios qui signifie « quatrième », en l'occurrence « le quatrième fort » ou « la quatrième ville » (cf. m. gallois petwerydd, v. breton petguare, breton pevare, quatrième). Cette étymologie se rapproche de celle de Petuaria, actuelle Brough-on-Humber dans le Yorkshire (Pedeverius, 843 (CH2, 64), vicaria Petvarensis, 1025) et se situe à la limite supposée du territoire des Carnutes avec les Parisii. Henri III fit nommer la ville à la suite de recherches infructueuses pour connaître l'étymologie, à cause des Pluviers qui y migrent massivement à la fin de l'automne.

  1. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue Gauloise, éditions errance 2003. Préface de Pierre-Yves Lambert, p. 250.
  2. , La Loire historique, (lire en ligne), p. 580.

Histoire

Le camp de Pithiviers en 1941.

Pithiviers fut un village gaulois (d'où il tire son nom), puis gallo-romain.

Il y avait un château à Pithiviers, dressé vers l'an mille, qui incluait la collégiale Saint-Georges et le donjon commandé par Héloïse de Pithiviers au maître d’œuvre Lanfred, qui interviendra également sur le château d'Ivry-la-Bataille. Ce donjon de 33 mètres dominera la ville pendant près de 840 ans avant démolition en 1837. Aujourd’hui le Théâtre du Donjon évoque son souvenir à proximité.

Durant la huitième guerre de religion, la ville est prise par les deux Henri (le roi de France et Henri de Navarre) en 1589.

Entre le et le , plus de 2 800 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans le Loiret. Devant l'insuffisance des structures d'accueil d’Orléans, 46 centres d’accueil ruraux sont ouverts, dont un à Pithiviers. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, et le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré. Certains de ces réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, ceux préférant rester sont regroupés au camp de la verrerie des Aydes, à Fleury-les-Aubrais.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, ce camp est transformé en camp d'internement pour Juifs puis en camp de transit avant le départ pour les camps d'extermination nazis.

Après la guerre, en 21 ans, la ville gagna rapidement 3 000 habitants en passant de près de 7 000 habitants en 1954 à plus de 10 000 en 1975. Mais la population baisse depuis.

Héraldique

Les armes de Pithiviers se blasonnent ainsi :

D'azur à trois chardons, tigés et feuillés d'or, au chef cousu de gueules chargé d'une fleur de lys aussi d'or,.

  1. Stéphane William Gondoin, « Les châteaux forts au temps de Guillaume le Conquérant », Patrimoine normand, ISSN 1271-6006).
  2. «  ».
  3. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 ISBN , OCLC 299354152, présentation en ligne). p. 353.
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  7. Gaso. Pithiviers.
  8. Malte-Brun, La France illustrée (1882).

Héraldique

Les armes de Pithiviers se blasonnent ainsi :

D'azur à trois chardons, tigés et feuillés d'or, au chef cousu de gueules chargé d'une fleur de lys aussi d'or,.

  1. Gaso. Pithiviers.
  2. Malte-Brun, La France illustrée (1882).

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Pithiviers dans la littérature

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1838 autres localités pour la Centre-Val de Loire

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
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