Jargeau

Localisation

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Jargeau : descriptif

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Jargeau

Jargeau est une commune française de la région naturelle du Val de Loire

Elle est située dans l'arrondissement d'Orléans, le département du Loiret en région Centre-Val de Loire, dans le canton de Châteauneuf-sur-Loire, sur la rive gauche de la Loire, en face de la commune de Saint-Denis-de-l'Hôtel. Jargeau, ville johannique célèbre autrefois par son port sur la Loire, est renommée pour son église, son andouille et son carnaval. La commune est située dans le périmètre du Val de Loire inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Géographie

Localisation

Jargeau, vue aérienne, 1953.

La commune se situe dans la région naturelle du val de Loire, l'ancienne province de l'Orléanais et l'aire urbaine d'Orléans. Elle possède un relief plat d'une altitude voisine de 100 . Son territoire est inclus dans la partie sud du bassin parisien et en possède donc les caractéristiques géologiques.

La Loire coule en lisière nord de la commune, le débit du fleuve y est essentiellement souterrain, ce qui peut provoquer des effondrements circulaires du lit appelés les bîmes, rendant les bancs de sable instables. Comme toutes les villes localisées sur le cours de la Loire et au sud du bassin parisien, Jargeau se situe en Loire moyenne.

La Marmagne, une résurgence de la Loire et un affluent du Dhuy, emprunte le sud-est du territoire de la commune.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Darvoy, Bou, Mardié, Sandillon, Saint-Denis-de-l'Hôtel, Férolles et Ouvrouer-les-Champs.

Rose des vents (vers Chécy, Saint-Jean-de-Braye par D960)
Mardié, Bou
(vers Donnery, Pithiviers par D921)
Saint-Denis-de-l'Hôtel
(vers Châteauneuf-sur-Loire, Gien par D960)
Saint-Denis-de-l'Hôtel
Rose des vents
Sandillon
(vers Saint-Jean-le-Blanc, Orléans par la levée de la Loire)
N Ouvrouer-les-champs
(vers Sigloy, Guilly par D107)
O    JARGEAU    E
S
Darvoy
(vers Sandillon, Orléans par D951)
Férolles
(vers Vienne-en-Val, La Ferté-Saint-Aubin par D921)
Férolles
(vers Ouvrouer-les-champs, Tigy par D951)
Villes, petites villes et villages voisins de Jargeau ; distances en km

Saint-Denis-de-l'Hôtel 0,8 Darvoy 2 Férolles 4 Donnery 6 Mardié 6,5 Ouvrouer-les-champs 6,5 Fay-aux-Loges 7 Sandillon 7,5 Bou 8 Vienne-en-Val 8 Châteauneuf-sur-Loire 8,5 Chécy 9 Sigloy 9,5 Tigy 11 Germigny-des-Prés 12 Saint-Martin-d'Abbat 12 Saint-Cyr-en-Val 13 Neuvy-en-Sullias 14 Sully-la-Chapelle 14 Guilly 16 Ingrannes 17 Saint-Benoît-sur-Loire 18 Vitry-aux-Loges 18 Olivet 19 Vannes-sur-Cosson 20 Bouzy-la-Forêt 21 Seichebrières 21 La Ferté-Saint-Aubin 24 Sully-sur-Loire 24 Sury-aux-Bois 24 km

La commune est incluse dans l'unité urbaine de Jargeau définie par l'INSEE. Celle-ci couvre les communes de Jargeau, Darvoy et Saint-Denis-de-l'Hôtel. En 2007, l'unité urbaine compte 8 958 habitants, 184 hab./km2 et 3 982 logements.

Jargeau se situe sur la route départementale 951. La voie rapide, route départementale 2060 ou tangentielle d'Orléans, passe à 3 km au nord de Jargeau. La route départementale 951 permet également de rejoindre Orléans, via Darvoy, Sandillon et Saint-Jean-le-Blanc.

Les grandes villes voisines de Jargeau sont Orléans (19 Pithiviers (37 Gien (46 Montargis (53 Blois (76 Bourges (97 Paris (119 Tours (133 km). Sept communes sont limitrophes de Jargeau, il s'agit de Bou, Mardié et Saint-Denis-de-l'Hôtel, toutes trois séparées de Jargeau par la Loire, de Darvoy, Sandillon, Férolles et Ouvrouer-les-Champs.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Géologie et relief

Carte géologique de la commune de Jargeau.
  • Fz : Alluvions récentes des lits mineurs (Holocène)
  • Fy : Alluvions récentes des levées et montilles de la Loire (Holocène)

La commune est entièrement dans le lit majeur de la Loire, constitué d'une plaine alluviale comprise entre la Loire au Nord et le plateau solognot au sud. Les alluvions de cette plaine (Fy et Fz) sont récentes, datant de l'Holocène. Les sables de la Loire sont essentiellement constitués par des minéraux provenant de la désagrégation des roches granitiques et métamorphiques du Massif central auxquels s'ajoutent principalement, sous forme de graviers et galets, des éléments locaux provenant de l'érosion de roches sédimentaires. Les limites du plateau solognot sont constituées par des alluvions plus anciennes : des alluvions de haute terrasse (Fvb) datant du Pléistocène (Minden) et des alluvions de haute et basse terrasse de la Loire (Fw et Fx), comprises entre 10 et 30 m et datant du Pléistocène.

Avec l'abandon des extractions de sables dans le lit mineur des cours d'eau dans les années 1990, les lits majeurs ont fait - et font encore l’objet d’une intense exploitation. La réduction des extractions dans les lits majeurs est un objectif national, ce principe étant inscrit depuis 1995 dans la circulaire qui précise les modalités d’élaboration des schémas de gestion des eaux. En région Centre-Val de Loire concernée en particulier par les extractions dans le lit majeur de la Loire, dans la continuité du protocole de « bonnes pratiques » mis en place par la Profession et les services de l'Etat en 1999, le SDAGE Loire-Bretagne 2010-2015 fixe un objectif de réduction progressive des extractions en lit majeur de 4 % par an. Cet objectif est reconduit dans le SDAGE 2016-2021. Plusieurs entreprises d'extraction de matériaux sont en activité dans la commune.

Le territoire communal est relativement plat puisque la dénivelée maximale est de 11 mètres. L'altitude du territoire varie en effet de 97 mètres à 108 mètres,.

Hydrographie

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 amplitude thermique annuelle de 15,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Benoît-sur-Loire à 15 vol d'oiseau, est de 12,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

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  3. «  », Michelin (consulté le ). Option de calcul : itinéraires les plus courts.
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  8. Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
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Toponymie

L'origine du nom Jargeau peut se trouver dans Garrigoïalum , de Garrig signifiant le chêne. L'analyse est confirmée en donnant pour Darvoy, le village voisin, l'étymologie celtique Der de Dervos (chêne) ou Dervetum (chênaie). Le nom d'un lieu-dit situé au sud de la commune, Le Chênat, tend à corroborer cette hypothèse.

Désignant la ville et au travers des époques, on trouve les dénominations suivantes : S. Crucis Gargogilensis, Gangosilensis 990, Gagogilum en 1167, Jargogilum en 1218, Jargolium en 1226, Jargolio en 1362, Gergolium en 1488. Les formes Jargolium, Gergueau, Gergeau, Jergueau, Jargiau, Jargeau ont longtemps cohabité.

  1. Jacques Soyer, Les noms de lieux du Loiret : recherches sur l'origine et la formation des noms de lieux du département du Loiret, Roanne, Horvath, , 735 ISBN , lire en ligne).
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  3. Les différents noms de la ville ont été répertoriés à partir des cartes présentées en illustration.

Histoire

Préhistoire

Plusieurs bifaces et silex moustériens sont retrouvés à l'emplacement de l'actuelle commune de Jargeau dans la carrière du clos des Bouères et dans le lit de la Loire. Ces découvertes corroborent l'hypothèse d'une présence humaine sur le site au Paléolithique.

Antiquité

Le site du bourg, appelé à l'époque gallo-romaine "Gargogilum" se situait au nord d'une boucle de la Loire, aujourd'hui disparue, comme l'atteste la présence de turcies.

Moyen Âge

La Porte-Madeleine portant sur son montant gauche la plaque commémorative célébrant le 500e anniversaire de la bataille de Jargeau.

Le , d'Orléans installé à Jargeau avec ses frères y rédige une lettre de défi à Jean sans Peur alors duc de Bourgogne.

Au cours de la guerre de Cent Ans, les Anglais s'emparent de Jargeau le alors qu'ils sont déjà installées dans la ville d'Orléans. Ils s'y maintiennent jusqu'au mois de , date de la bataille de Jargeau. La ville, fortifiée à l'époque, est une position stratégique pour les Anglais qui envisageaient d'envahir le sud de la France.

La bataille se déroule les 11 et . Le dauphin Charles, futur Charles VII, doit être sacré à Reims. Jeanne d'Arc est chargée de libérer et sécuriser la route que le dauphin empruntera jusqu'à la Champagne. Après sa victoire à Orléans le , elle s'emploie à éliminer les troupes anglaises encore en place dans la vallée de la Loire. La bataille de Jargeau est l'un des cinq combats de la campagne de la vallée de la Loire de 1429. Dans l'ordre chronologique se succédèrent, le siège d'Orléans ( - ), la bataille de Jargeau (11 et ), la bataille de Meung-sur-Loire (), la bataille de Beaugency (16 et ) et la bataille de Patay (). Une plaque commémorative posée sur la Porte-Madeleine célèbre le 500e anniversaire de cette bataille. La mention suivante y figure : « Jeanne d'Arc, le 12 juin 1429, assaillant ici le rempart, fut blessée par une pierre et rejetée dans le fossé, s'élançant à nouveau son étendard en main, elle franchit la brèche, délivrant Jargeau. Cinquième centenaire »

Le , le contrat de mariage d'Anne de France, fille aînée du roi Louis XI, et de Pierre de Beaujeu fut signé à Jargeau. Les fêtes célébrant le mariage durent 8 jours. L'origine des armoiries de la ville sont attribuées à cette visite.

Époque moderne

Gergeau au XVIIe siècle sur une gravure de Claude Chastillon. On peut remarquer les remparts et le pont de pierre.

Un synode protestant s'établit à Jargeau en 1562 dans l'actuelle rue du Temple.

Au cours des guerres de religion, une troupe dirigée par le capitaine huguenot François de La Noue s'empare de la ville et saccage l'église.

La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy perpétué à Paris atteint Jargeau le , et le massacre des protestants par les catholiques s’y répète.

Les 20 et , Henri III et Henri de Navarre forcent le passage à Jargeau afin d'emprunter le pont sur la Loire vers Paris.

Un synode national protestant se tient à Jargeau le 9 mai 1601.

La ville, alors dénommée Gergeau, est prise en 1620 par les troupes royales durant les rébellions huguenotes.

Durant la Fronde (1648-1653), le prince de Condé fait refortifier la ville.

Un arrêté du conseil d’État du roi de France Louis XV daté du 7 mai 1726 confirme le droit de péage au bénéfice de l'évêque d'Orléans sur chaque bateau de sel passant au niveau du pont de Jargeau.

Révolution française et Empire

Nouvelle organisation territoriale

Le décret de l' décrète « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ». En 1790, dans le cadre de la création des départements, le Loiret compte alors 367 municipalités, rattachées à 59 cantons et 7 districts. La municipalité de Jargeau est rattachée au canton de Jargeau et au district d'Orléans. Le terme « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposé par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () : « La Convention nationale, sur la proposition d’un membre, décrète que toutes les dénominations de ville, bourg ou village sont supprimées et que celle de commune leur est substituée ». Ainsi la municipalité de Jargeau devient formellement « commune de Jargeau » en 1793.

Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés,. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 58 à 31,. Jargeau est alors rattachée au canton Jargeau et à l'Arrondissement d'Orléans par arrêté du 9 vendémiaire an X (

Époque contemporaine

Des brèches sont ouvertes dans la levée de la Loire à Jargeau au cours des crues de 1856 et 1866.

Durant la Seconde Guerre mondiale, entre mars 1941 et décembre 1945, Jargeau hébergea un camp d'internement (à l'emplacement du collège Clos Ferbois) qui compta jusqu'à 1 700 prisonniers, l'essentiel étant des Tsiganes ou des gens du voyage et des prostituées. Contrairement aux camps voisins de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande, il ne s'agissait pas d'un camp de transit mais d'isolement (voir Porajmos). Longtemps, l'histoire du camp est restée taboue à Jargeau. François Landré, alors maire de la ville, a, le , inauguré une plaque commémorative dans l'enceinte du collège Clos Ferbois. Le texte suivant y figure : « ici, 1 700 personnes ont été privées de liberté entre 1939 et 1945 dont Tsiganes, résistants, réfractaires et personnes marginalisées ».

  1. André Nouel, Bulletin de la Société préhistorique française. Le Paléolithique des bords de la Loire dans le département du Loiret, lire en ligne), p. 296.
  2. Dictionnaire universel d'Histoire et de Géographie, éd. Hachette, année 1860, page 909.
  3. Cyril Castanet, « Les risques d'origine fluviale en Val de Loire et leurs gestions par les sociétés du passé : les apports de la géoarchéologie », dans La Loire, Dessus dessous : archéologie d'un fleuve. Catalogue de l'exposition, Faton (ISBN ).
  4. Boutet de Monvel 1875, p. 251-252.
  5. Boutet de Monvel 1875, p. 253-254.
  6. Bibliothèque nationale, Fr.3882, folio 153 ; vérifié et publié par Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome III, Société de l'histoire de France et Librairie Renouard, Paris, 1887.
  7. Boutet de Monvel 1875, p. 256.
  8. a et b Boutet de Monvel 1875, p. 257.
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  10. Boutet de Monvel 1875, p. 260.
  11. Eugène Haag et Émile Haag, La France protestante, ou Vies des protestants français qui se sont fait un nom dans l'histoire depuis les premiers temps de la réformation jusqu'à la reconnaissance du principe de la liberté des cultes par l'Assemblée nationale ; ouvrage précédé d'une Notice historique sur le protestantisme en France ; suivi des Pièces justificatives et rédigé sur des documents en grande partie inédits. Pièces justificatives, lire en ligne), p. 476.
  12. Gergeau petite ville sur la rivierre de Loire avec le paizaige prochain
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  14. Conseil d’État, Arrêt du conseil d’État qui confirme le Sr évêque d'Orléans dans son droit de péage sur chaque bateau de sel passant par le détroit de Jargeau, Paris, Imprimerie royale, , 4 lire en ligne).
  15. Motte 2003, p. 24.
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  25. Vion 1993.


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Héraldique

Blason
D'argent à trois annelets de gueules; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Alias du blason de Jargeau
De gueules à trois annelets d'argent, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or
  1. Ramon Poivet et Gaston Pouillot. Jargeau sur la rivière de Loire. Voir bibliographie.
  2. «  », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

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Jargeau dans la littérature

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1838 autres localités pour la Centre-Val de Loire

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-cvl/34700.html

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