Charenton-du-Cher

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Charenton-du-Cher : descriptif

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Charenton-du-Cher

Charenton-du-Cher est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.

Géographie

Charenton-du-Cher est un village faisant partie de la région Centre, dans le département du Cher. Chef-lieu de canton, il regroupe 9 communes (Charenton compris). Pour une superficie de 47,89 Laugère et les Perrons.

Le bourg de 750 habitants s'étire sur la route de Saint-Amand-Montrond à Sancoins et est compris entre la Marmande et l'ancien canal de Berry. La partie centrale du bourg date des époques gallo-romaine (Carento-Magus) et mérovingienne et est limitée par l'ancienne enceinte.

Localisation

Rose des vents Arpheuilles Le Pondy
Thaumiers
Vernais Rose des vents
Saint-Pierre-les-Étieux N
O    Charenton-du-Cher    E
S
Coust Saint-Bonnet-Tronçais Ainay-le-Château

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 amplitude thermique annuelle de 15,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Isle-et-Bardais à 12 vol d'oiseau, est de 11,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Toponymie

Attestée sous les formes vicaria Carintominse en 818, Carentonium en 1327, du nom propre gaulois Carantus et -ó-magos. Les Gaulois mettaient l'accent tonique sur la dernière voyelle -o- du premier élément : les finales en -ômagos se sont donc transformées en -ômos pour finalement être réduites au simple son -on, -an ou -en.
Le mot gaulois magos a d'abord désigné un simple champ, puis un champ de foire, un marché et enfin le village ou la ville qui se développe autour de ce marché.

  1. Ernest Nègre Toponymie générale de la France - Volume 1 - Page 193

Histoire

Origines

Carento Magus est le nom gaulois de Charenton. Ce toponyme de Magus correspond aux bourgs commerçants établis aux carrefours des grands axes routiers. Magus signifie originellement « champ », puis « marché » et enfin « ville ». Carento pouvant signifier ami, il s'agirait du « champ d'un ami ». Cette appellation est liée à la présence d'une fontaine bénéfique comme à Nerimagus ou à Argentomagus. À l'époque gallo-romaine, Carento-magus relève de l'Aquitaine Première et est situé en territoire des Bituriges sur le chemin reliant Avaricum à Bourbon.

  • 620 : fondation de l'Abbaye royale de Bellavaux de Charenton par Theodulf Babolein et Saint Chalans, disciples de Saint Colomban.
  • 819 : siège d'une viguerie carolingienne (Vicaria Carintominsis) selon le cartulaire de saint Sulpice.

Moyen Âge

  • motte castrale ; d'après la tradition, arrivée de la famille des princes Déols (-Châteauroux) : ils seraient les seigneurs de Charenton de 1005 à 1226 (voir plus bas une mise en cause récente de l'origine Déols des premiers Charenton).
  • 1055 : donation à l'abbaye du Moutier d'Ahun dans la Creuse, du Prieuré de Drevant par les seigneurs de Charenton
  • 1139 : construction de l'abbatiale Notre-Dame, laquelle sera démontée lors de la Révolution française à partir de 1796.
  • 1150 : fondation de la ville de Montrond sur Saint-Amand et de l'abbaye cistercienne de Noirlac par les seigneurs de Charenton.
  • 1164 : arrêt du pape Alexandre III à Charenton.
  • 1183 : les Brabançons commandés par Curbaran et Raymond Brun envahissent la ville et s'y installent avant d'y être vaincus par les Capuchonnés le 21 juillet lors d'une bataille au nord-est de la cité.
  • église Saint-Martin.
  • 1215 : Renaud II de Montfaucon fonde l'Hôtel-Dieu.
  • 1226 : seigneur de Charenton, Ebe V (VII), frère de Marie et Mathilde de Charenton ci-après, se noie dans l'étang de la Maison Dieu sur Cher qui prend le nom de Noirlac en souvenir de cette tragédie. L'extinction de la branche aînée masculine des Déols-Charenton s'ensuit. La seigneurie charentonnaise comprenait alors les fiefs d'Orval, de Bruère, du castel de Saint-Amand-Montrond, d'Épineuil et de Meillant.
  • 1242/1250 : le testament de Renaud III de Montfaucon-Charenton (après celui de sa mère Mathilde de Charenton en 1243 ; elle avait épousée Renaud II de Montfaucon — voir la succession à cet article) provoque l'éclatement de la baronnie entre les familles de Sancerre et de Sully.
  • 1264/1266 : Guillaume de Courtenay-Champignelles échange avec Louis Ier de Sancerre les terres de Charenton contre celles de La Ferté-Loupière, à proximité de Courtenay.
  • 1319 : la famille de Challeu (Chaillot - Chaillou) est propriétaire d'une maison dans le « château » de Charenton. Ils bâtiront le château du Creuzet à Coust et le pont de pierre sur la Marmande.

La famille de Sancerre possédera la baronnie de Charenton jusqu'en 1402. La comtesse de Sancerre, Marguerite, † 1418, laissant une descendance dans les dauphins d'Auvergne-comtes de Clermont (elle fut la dauphin Béraud II), ses héritiers se disputeront les terres jusqu'en 1454. La seigneurie de Charenton revient alors à Anne de Bueil, dame d'Aubijoux, épouse de Pierre Ier d'Amboise de Chaumont, fille de Jean IV de Bueil et de Marguerite d'Auvergne-Sancerre (fille benjamine de la comtesse Marguerite et du dauphin Béraud). L'un de ses fils, le cardinal Georges d'Amboise financera l'embellissement de leur demeure de Meillant ainsi que la réfection de l'abbaye bénédictine féminine à Charenton.

Vicairie et seigneurs

Charenton est au vicairie et forme au Orval, Bruère, le château fort de Saint-Amand, Épineuil, Vallon, Blet, Ainay, Meillant, et très probablement Chalivoy, Neuilly, Sancoins (avec Jouy), Sagonne... Il a longtemps été admis, suivant La Thaumassière, que cet ensemble féodal composait l'apanage d'une branche cadette — apparentée aux La Châtre — de la très puissante maison des princes de Déols et de Château-Raoul (cf. Déols, Châteauroux), laquelle joua un rôle brillant au Moyen Âge mais dont le rayon d'action se trouvait plus à l'ouest, dans le Bas-Berry (l'Indre).

Il semble davantage aujourd'hui que les princes de Charenton ont une origine bourguignonne/nivernaise ou bourbonnaise : les princes de Charenton portent d'ailleurs le nom d'Ebe (le site MedLands indexé plus bas les appelle Ebles), donc pas tout à fait Ebbe(s) comme certains princes de Déols (mais en fait on trouve indifféremment en latin Ebo ou Ebbo, et l'historien du Berry Guy Devailly — né en 1924 — les nomme Ebbes) ; surtout on ne trouve pas chez eux le nom de Raoul, un marqueur des Déols qui a forgé le nom de Château-Raoul/Châteauroux, ni de mention des Déols dans leurs actes.

Cela n'empêche pas des liens étroits avec les Déols, peut-être très anciens, ni bien sûr le mariage d'Agnès de Charenton dame de Meillant, avec Raoul VI de Déols dans la ,.

A noter : Guillaume de Saint-Amand, Saint-Amand le Chastel fondé par les seigneurs de Charenton, était vassal des Bourbons en 1095/96, puisqu'il fut convoqué par Archambaud V de Bourbon avec d'autres vassaux à une réunion avec le pape Urbain II. À cette époque cette région était dans la zone d'influence du Bourbonnais, y compris Charenton.

Les seigneurs princes de Charenton aux , :

  • Ebe Noirlac en 1150, marié à Agnès ? et père de :
    • Agnès de Charenton dame de Meillant, mariée avant 1172 à Raoul VI (ou VII) de Déols-Châteauroux (1148-1176) : leur fille Denise de Déols (1173-1207) assure la succession de Déols et Châteauroux par son mariage en 1189 avec André de Chauvigny ; quant à sa mère Agnès de Charenton, veuve, elle se remarie vers 1176/1182 avec Raoul de Lignières, sire de Cluis-Dessous (du chef d'Agnès sans doute, dont ce pouvait être le douaire puisque Cluis-Dessous est traditionnellement donné comme un fief des Déols)
    • Luce de Charenton, femme de Gilles/Gilon III de Sully, † vers 1195 : elle lui transmet Orval, Bruère, St-Amand, Epineuil, Vallon, Blet, Ainay
    • Geoffroy de Charenton
    • Ebe IV (ou VI), † après 1188/1189 croisé en Terre sainte. La pression des Capétiens se fait de plus en plus forte en Berry depuis la mainmise du roi Philippe Ier sur la vicomté de Bourges en 1101, puis avec la lutte acharnée contre les Plantagenêts rois d'Angleterre et ducs d'Aquitaine (à ce titre, suzerains du Bas-Berry) : ainsi Philippe-Auguste (roi en 1180-1223, mais sacré dès 1179) inaugure son règne par une expédition en Berry en 1179, destinée à punir Ebe IV-VI de Charenton qui s'était mis, sur ses vieux jours, à opprimer les clercs et à s'emparer des biens de l'Église. Fondateur de l'abbaye de Bussière. Marié à une fille — (Agnès) ou Guiburge ? — d'Archambaud VII de Bourbon, d'où :
      • Ebe V (VII), qui se noie dans le Cher à la fin du Noirlac ou à Aiguemorte,
      • Marie de Charenton, x Guillaume Ier de Sancerre : parents de Louis Ier de Sancerre ci-dessous,
      • c'est leur sœur Mahaut/Mathilde de Charenton qui succède à Charenton et teste en 1243. Elle épouse Renaud II de Montfaucon-en-Berry (Villequiers) (4 ; † vers 1214 ou 1235 ?). Mais la grande seigneurie berrichonne de Charenton-Montfaucon ne dure pas puisque leur fils,
        • Renaud III, meurt vers 1242/1250 sans héritier direct de son union avec Isabelle/Isabeau de Courtenay-Champignelles (fille de Robert de Courtenay-Champignelles et de Mahaut de Mehun -Vierzon), qui se remarie vers 1242 avec , futur comte régent de Bourgogne, avec postérité Chalon-Auxerre-Tonnerre. Par testament, Renaud III disperse ses grandes richesses entre ses parents, des amis et des fondations pieuses :
        • Renaud avait un frère, Eb(b)e, et deux sœurs au moins, Sibylle et Agnès/Guillerme de Montfaucon-Charenton, avec une descendance par cette dernière chez les Toucy de la Puisaye (cf. Agnès de Toucy ci-dessous, fille d'Agnès/Guillerme de Montfaucon-Charenton et femme de Guillaume de Courtenay-Champignelles, ce dernier étant le dernier fils de Robert de Courtenay et donc un frère d'Isabelle/Isabeau qu'on vient de rencontrer), les Culan, les Courtenay-Champignelles, les Roussillon...

Le partage successoral de mai 1250 accorde alors Charenton aux Courtenay-Champignelles, Agnès de Toucy — fille d'Anséric II de Toucy de Bazarnes et d'Agnès de Montfaucon-Charenton qu'on vient d'évoquer — ayant épousé Guillaume Champroux). En 1265, un accord entre les Courtenay-Champignelles et les Sancerre accorda les biens hérités par Agnès de Toucy et qui constituaient sa dot, à son grand-cousin et beau-frère Louis de Sancerre ci-dessus, en échange de La Ferté-Loupière : la cohérence ou cohésion géographique l'emportait !

Au Maisons de Sancerre, puis d'Amboise jusqu'en 1540 (les Sancerre étant aussi seigneurs de Montfaucon, environ de 1329 à 1483). En effet, comme on vient de le voir, un échange entre les Sancerre et les Courtenay-Champignelles a fait passer vers 1265/1266 Charenton aux comtes de Sancerre ( ci-dessus, époux de Blanche de Courtenay-Champignelles, une sœur de Guillaume Robert de Courtenay), les Courtenay obtenant en contrepartie La Ferté-Loupière.

Puis Anne de Bueil-Sancerre (1405-1458), dame d'Aubijoux, Charenton, Meillant, Sagonne, Jouy..., fille de Jean IV de Bueil et Marguerite- d'Auvergne (héritière de Sancerre), sœur du comte de Sancerre Jean V de Bueil, épouse en 1428 Pierre de Chaumont d'Amboise. Les Chaumont d'Amboise tiendront Charenton jusqu'à Antoinette (1495-1552 ; aussi dame de Chaumont, Meillant, Sagonne, Ravel et Li(g)nières), qui transmet ses fiefs à son mari épousé en 1518, Antoine de La Rochefoucauld-Barbezieux (1471-1537). Leur fils Charles de La Rochefoucauld-Barbezieux (1520-1583) cède Linières, Meillant et Charenton à sa deuxième fille Antoinette de La Rochefoucauld, † 1627, femme en 1577 d'Antoine de Brichanteau marquis de Nangis, amiral de France (1552-1617) : leur arrière-arrière-petite-fille Louise-Madeleine-Thérèse de Brichanteau, † 1713, mariée sans postérité en 1710 à Pierre-François Gorge d'Antraigues, est la dernière dame de Meillant et de Charenton en lignée héréditaire. Voir alors la succession de la baronnie de Charenton ci-dessous et aux articles Brichanteau et Meillant, jusqu'à Armand-Joseph de Béthune, duc de Chârost (1738-1800).

Charenton dépendra jusqu'à la Révolution de la châtellenie d'Ainay-le-Château et de l'élection de Saint-Amand. Sa coutume était particulière et fortement influencée par celle du Bourbonnais.

Le sarcophage de saint Chalan (abbaye royale de Bellavaux de Charenton dédiée à Notre-Dame était une abbaye bénédictine féminine qui à son origine, en 620, avait suivi la règle de saint Colomban. Elle avait, au saint Chalan (visible au musée du Berry à Bourges).

Les plus anciens vestiges trouvés à Charenton lors des travaux d'adduction d'eau en 1963 sont de l'époque romaine (tégula, monnaie, sols...) et surtout mérovingienne (mobilier, boucles de ceinture, sarcophages, lampe à huile en terre cuite...). Sous l'actuelle place de l'Église, il existe un cimetière daté du haut Moyen Âge.

  • Thianges du Creuzet est prieure de l'abbaye Notre-Dame de Bellavaux de Charenton, sa sœur Euchariste (ca. 1572 ; ca. 1686) y est aussi religieuse.
  • 1525 : Georges d'Amboise junior meurt à la bataille de Pavie en Italie. L'héritière Antoinette d'Amboise est l'épouse d'Antoine de La Rochefoucault-Barbezieux qui devient seigneur de Charenton.
  • 1568 : Nicolas de Nicolay, géographe du Roi, décrit la ville dans sa Générale description du Bourbonnais comme « petite ville, abbaye de dames et justice, en laquelle voulait anciennement avoir un beau et fort château à présent ruiné. Contient ladite ville 258 feux ».
  • 1570 : M. de Guerchy (François de Maraf(f)in de Guerchy), capitaine protestant, occupe la ville.
  • 1578 : Antoine de Brichanteau, époux d'Antoinette de La Rochefoucaud (fille de Charles de La Rochefoucauld-Barbezieux, lui-même fils d'Antoine et d'Antoinette de Clermont d'Amboise ci-dessus), devient seigneur de Charenton et de Meillant.

Temps modernes

  • 1651-1652 : durant la Fronde et le siège de Montrond, Charenton est occupé par les troupes royales comprenant plus de 500 cavaliers et chevaux, les pillages sont nombreux. La ville et la campagne avoisinante sont ruinées.
  • 1675-1697 : l'abbesse Renée de Mesgrigny fait faire d'importants travaux de rénovation à l'abbaye avec la construction d'un logis abbatial.
  • 1710 : à la suite de la faillite économique de la famille de Brichanteau, vente par adjudication des terres charentonnaises (Charenton et Meillant) à M. Pierre Gorge d'Entraigues de Roise, dont le fils cadet Pierre-François Gorge d'Antraigues s'est marié sans postérité avec l'héritière Louis-Madeleine-Thérèse de Brichanteau († 1713, dernière dame de Meillant et Charenton en lignée héréditaire), et dont la fille Julie-Christine-Régine Gorge a épousé Paul-François de Béthune-Charost.
  • Armand-Joseph (1738-1800), fils de François-Joseph (1719-1739), petit-fils du duc Paul-François (1682-1759) et de Julie-Christine-Régine Gorge d'Antraigues, féru d'agronomie et de philanthropie, introduit les béliers mérinos, le tabac, le colza... et développe les forges.
Révolution
  • 1790 : fondation de la commune de Charenton rattachée au département du Cher, district de Libreval (alias St-Amand-Montrond ; cf. Geneawiki : Noms des communes du Cher sous la Révolution française). Charenton quitte le Bourbonnais pour le Berry.
  • Démantèlement de l'abbaye : 1791 vente des biens mobiliers, en août 1792 vente des cloches, en septembre évacuation du couvent par les religieuses, en 1793 martèlement des écussons, en mai vente des biens meubles de l'appartement de l'abbesse, installation du comité de surveillance jusqu'au 10 octobre 1797, en 1794 division en lots de l'enclos abbatial, en 1795 vente de l'enclos abbatial à Pierre Barbarin pour 15 570 francs, en 1817 les pierres brisées provenant de la démolition de l'abbatiale servent à remettre en état les chemins et la butée du pont de pierre.
  • 1805 : premier conseil municipal - Gaston Bouzique est maire et Pierre Alexandre Duliège son adjoint.
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  • 1825 : installation provisoire d'une prison dans l'ancien logis abbatial.
  • 1826 : percement du canal de Berry.
  • 1836 : organisation des sapeurs-pompiers.
  • 1832 : organisation du bureau de bienfaisance.
  • 1839 : en juillet, décision de la démolition de la porte sud dite « Saint-Priest » prise par le conseil municipal avec alignement de la maison dite « La Verrye » pour élargir l'abord du marché avec échange de terrains et construction d'un mur partant de l'angle du midi de la façade de la maison jusqu'au poirier du jardin.
  • 1840 : percement de la route Angoulême - Nevers, les remparts sont éventrés, le donjon démoli ainsi que la chapelle Notre-Dame-de-Grâce qui sera reconstruite dans le narthex de l'ancienne abbatiale.
  • 1851 : arrivée de la maréchaussée et du bureau de poste.
  • 1858 : installation d'une école dans les locaux du couvent.
  • 1860 : fermeture des forges.
  • 1869 : arrivée du télégraphe.
  • 1891 : le 6 septembre, inauguration du « tacot », chemin de fer économique.
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  • 1900 : la cité est dotée de 13 réverbères allumés d'octobre à mars de 5 h à 10 h et le soir du lundi de Pâques.
  • 1929 : transfert du cimetière à la sortie du bourg, route de Coust.
  • 1938 : fermeture de la tuilerie.
  • 1945 : fermeture du canal de Berry.
  • 1955 : Le canal de Berry est déclassé et aliéné.
  1. Histoire du Berry: Volume 2 - 1844 - Louis Reinal - page 64-72
  2. «  », sur Le Berry du Xe siècle au milieu du XIIIe, par Guy Devailly, chez Mouton, à Paris et La Haye, 1973.
  3. «  », sur Société française d'Archéologie - Congrès archéologique de France, dir. Etienne Hamon, 176e session, 2017 : Cher, Gothique flamboyant et Renaissance en Berry.
  4. «  », sur MedLands.
  5. «  », sur Villequiers.
  6. «  », sur blog Berry médiéval.
  7. «  », sur blog Berry médiéval.
  8. «  », sur blog Berry médiéval.
  9. «  », sur blog Berry médiéval.
  10. Saint Chalan sur portal amisaintcolomban.org

Héraldique

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

Taillé : au .

  1. «  », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
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