Chambon-la-Forêt
Localisation
Chambon-la-Forêt : descriptif
- Chambon-la-Forêt
Chambon-la-Forêt est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.
Géographie
Localisation
La commune de Chambon-la-Forêt se trouve dans le quadrant nord-est du département du Loiret, dans la région agricole de l'Orléanais,. À vol d'oiseau, elle se situe à 33,5 Orléans, préfecture du département, à 13,4 Pithiviers, sous-préfecture, et à 10,1 Beaune-la-Rolande, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie de Beaune-la-Rolande.
Les communes les plus proches sont : Nancray-sur-Rimarde (3,1 Bouilly-en-Gâtinais (4,4 Nibelle (4,4 Courcelles (4,8 Vrigny (4,8 Courcy-aux-Loges (6,2 Saint-Michel (6,4 Batilly-en-Gâtinais (6,5 Boiscommun (6,7 Bouzonville-aux-Bois (6,8 .
Géologie et relief
Géologie
La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La formation la plus ancienne est du calcaire de Pithiviers remontant à l’époque Miocène de la période Néogène. La formation la plus récente est des alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « n°328 - Pithiviers » et « n°364 - Bellegarde-du-Loiret » de la carte géologique au 1/50 000ème du département du Loiret, et leurs notices associées,.
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | |||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène |
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Néogène (2.58 - 23.03) |
Pliocène | non présent | ||||||||||||||
Miocène |
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Paléogène (23.03 - 66.0) |
Oligocène | non présent | ||||||||||||||
Éocène | non présent | |||||||||||||||
Paléocène | non présent |
Relief
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 17 ,. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 17,18 .
Hydrographie
Le territoire communal comprend une partie de la forêt d'Orléans, à la lisière de laquelle se trouve le village. L'est de la commune se situe dans la vallée de la petite Rimarde, affluent de la Rimarde qui se jette au nord dans la rivière Essonne.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Sud-ouest du bassin Parisien » et « Moyenne vallée de la Loire ».
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 amplitude thermique annuelle de 15,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Loury à 17 vol d'oiseau, est de 11,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Zones Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zone Spéciale de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés,.
Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal de Chambon-la-Forêt sont les suivants :
Numéro | Type | Nom | Arrêté | Document d’objectifs | Localisation |
---|---|---|---|---|---|
FR2410018 | ZPS | Forêt d’Orléans | Arrêté du 23 décembre 2003 portant désignation du site Natura 2000 Forêt d’Orléans | Validé le 10 juin 2005 | Dans la moitié ouest de la commune. |
FR2400524 | SIC | Forêt d’Orléans et périphérie | Arrêté du 20 août 2014 Arrêté du Forêt d'Orléans et périphérie (zone spéciale de conservation) | Validé le 10 juin 2005 | Deux noyaux sont situés dans la partie sud de la commune. |
Le site de la « forêt d'Orléans » s'étend du nord-est de l'agglomération orléanaise jusqu'aux portes de Gien, suivant un arc de cercle d'une soixantaine de kilomètres de long et d'une largeur variant de 2 à 15 Ingrannes et de Lorris. Ces deux grandes entités englobent également d'autres parcelles forestières, ainsi que des étangs, en périphérie, de même que la grande « clairière » de Sully-la-Chapelle, Ingrannes et Seichebrières incluse dans le massif d'Ingrannes. Ce site présente un grand intérêt ornithologique notamment avec la nidification du balbuzard pêcheur, de l'aigle botté, du circaète Jean-le-Blanc, de la bondrée apivore, du busard Saint-Martin, de l'engoulevent d'Europe, des pics noir, mar et cendré, de l'alouette lulu et de la fauvette pitchou. Les étangs constituent par ailleurs des sites d'étape migratoire importants pour différentes espèces.
Le site de la « forêt d'Orléans et périphérie » d'une surface totale de 2 226,40 bryophytes, les lichens et les champignons. 17 habitats naturels d’intérêt communautaire sont répertoriés sur le site qui présente aussi un intérêt faunistique, notamment l’avifaune, les chiroptères, les amphibiens et les insectes. Ce site présente une faible vulnérabilité dans les conditions actuelles de gestion ; il s’agit en effet de parcelles de forêt domaniale dont la gestion actuelle n’induit pas de contraintes particulières pour les espèces citées. Certaines comme le balbuzard pêcheur font l’objet d’une surveillance. D’autres espèces justifieraient un suivi, comme le sonneur à ventre jaune, l’aigle botté, la pie-grièche écorcheur.
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Balbuzard pêcheur.
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Aigle botté en vol.
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Circaète Jean-le-Blanc.
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Bondrée apivore.
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Busard Saint-Martin.
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Engoulevent d'Europe.
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Pic noir.
Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Les Bordes comprend une ZNIEFF de type 2, dénommée « Massif forestier d'Orléans ». D'une superficie de 36 086 hectares, elle s'étend sur 37 communes, dont Bouzy-la-Forêt, et se superpose pour la commune à la zone Natura 2000 de même nom. Son altitude varie entre 126 et 174 m. La forêt d'Orléans repose pour l'essentiel sur des terrains de nature comparable à celle des terrains de la Sologne (Burdigalien) épandus sur le coteau de Beauce. Les formations végétales sont donc plutôt acidoclines à acidiphiles avec des secteurs secs et d'autres très humides. L'intérêt dépasse les contours complexes du massif domanial et s'étend également aux lisières et enclaves privées qui le prolongent.
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Histoire
Époque romaine
Vers 1866 a été découvert sur la commune, à environ 100 m du chemin de César, un pot de terre grossière contenant une trentaine de petites pièces de monnaie en cuivre plaqué d'argent, du type monnaies « saucées », portant des effigies de Postume (260 à 269), Gallien (253 à 268) et Salonine (254 à 268).
Cette trouvaille est à rapprocher de la grande quantité de pièces de monnaie trouvées 10 ans plus tôt vers 1856, sur la commune voisine de Nancray à peu de distance du pot précédemment cité, et dont presque toutes les pièces sont frappées à l'effigie de Postume.
L'ensemble laisse supposer l'existence au moins d'une villa, voire d'une ville, et en tout cas un établissement gallo-romain dans les environs proches – les habitants auraient voulu cacher leurs pécules lors des invasions barbares.
Temps modernes
Chambon prend le nom de Chambon-la-Forêt par un décret du .
- Une monnaie saucée est frappée d'abord puis recouverte d'une pellicule généralement en argent ou or ; une monnaie fourrée est recouverte (d'argent ou d'or) avant la frappe.
- Abbé Cosson, , mémoire. Bulletin de la Société archéologique et historique de l'Orléanais, Volume 4, séance du 12 juillet, 1867. p. 442-443.
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Chambon-la-Forêt dans la littérature
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