Saint-Maurice-sur-Aveyron
Localisation
Saint-Maurice-sur-Aveyron : descriptif
- Saint-Maurice-sur-Aveyron
Saint-Maurice-sur-Aveyron est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.
Géographie
Localisation et communes limitrophes
La commune de Saint-Maurice-sur-Aveyron se trouve à l'extrême-est du département du Loiret, en limite du département de l'Yonne, dans la région agricole de la Puisaye. À vol d'oiseau, elle se situe à 76,2 Orléans, préfecture du département, à 21,1 Montargis, sous-préfecture, et à 6,8 Châtillon-Coligny, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de Châtillon-Coligny.
Les communes les plus proches sont : La Chapelle-sur-Aveyron (5 Melleroy (5,3 Aillant-sur-Milleron (6,4 Châtillon-Coligny (6,8 Le Charme (7,7 Dammarie-sur-Loing (8,1 Montbouy (8,1 Chambeugle (8,6 Yonne), Sainte-Geneviève-des-Bois (8,7 Château-Renard (9,2 .
La Chapelle-sur-Aveyron | Melleroy | Fontenouilles | ||
La Chapelle-sur-Aveyron | N | Chambeugle Marchais-Beton | ||
O Saint-Maurice-sur-Aveyron E | ||||
S | ||||
Châtillon-Coligny | Aillant-sur-Milleron, Le Charme | Marchais-Beton Le Charme |
La commune est très étendue pour sa population : c'est la plus grande commune en superficie parmi les 10 du canton de Châtillon, mais la neuvième en densité de population (et au niveau national 822e en superficie et 10807e en population).
Les lieux-dits suivis d'une astérisque sont situés à l'écart de la route indiquée.
A
- Les Aubins*, Route de Charny (D 56)
- Les Petits Aubins, Route de Charny (D 56)
B
- Les Baillis, Chemin des Fontaines (chemin vers Fontainejean en rive droite de l'Aveyron)
- Les Petits Baillis, Route de Bel-Air
- La Grands Bardellière*, Route de Charny (D 127)
- Les Bauchets*, Route de Charny (D 56)
- Beauchêne, Route de Châtillon (D 56)
- Les Beaubois, Chemin de Fontainejean par le moulin du Court
- Bel-Air*, Route de Bel-Air (rte de Châtillon (D 56))
- Bellefontaine*, Route de Château-Renard (D 150)
- Bois Chamaux*, Route de Bel-Air
- Les Boisseaux, Route du Charme (D 317)
- Les Grands Boisseaux*, Route du Charme (D 317)
- La Grande-Breuille, Route de Marchais-Béton (D256)
- La Petite-Breuille*, Route de Charny (D 56)
- Les Brûlés, Route d'Aillant (D 150)
- Les Boudins*, Route de Charny (D 56)
C
- Le Grand Carrouge, Route de Bel-Air
- Le Petit Carrouge*, Route de Châtillon (D 56)
- La Chabassolerie, Route de Fontainejean au Charme
- Les Chanoines, Route de Charny (D 56)
- Les Petits Chanoines, Route de Charny (D 56)
- Les Charillons*, Route de Château-Renard (D 150)
- Le Château des Lapins*, Route de Marchais-Béton (D256)
- Chicamour, Route du Charme (D 317)
- Les Clairs*, Route de Charny (D 56)
- Le Colombier, Chemin des Yvonnets
- La Cour aux Oiseaux*, Route de Château-Renard (D 150)
- La Croix Lambert*, Route de Charny (D 56)
D
- Les Desponts, Chemin de Fontainejean par le moulin du Court
- Les Dorsoirs, Route de Fontainejean à Aillant
- Les Dubois*, Route de La Chapelle (D 317)
E
- L'Epinoi*, Route de Châtillon (D 56)
- Les Étissaux, Route de Charny (D 56)
F
- Fontainejean*, Route de Charny (D 56)
- Les Fontaines, Chemin des Fontaines (chemin vers Fontainejean en rive droite de l'Aveyron)
- La Forêt*, Route de Fontainejean au Charme
- La Forge, Route de La Chapelle (D 317)
- Les Fours*, Route du Charme (D 317)
- Les Frébitons*, Route du Charme (D 748)
G
- Les Glaives, Route du Charme (D 317)
- Les Petits Glaives, Route du Charme (D 317)
- Le Gué Pinard, Route de Bel-Air
- Les Guidus, Route de Château-Renard (D 150)
- Les Guilliers*, Route du Charme (D 317)
H
- Les Hannebeaux, Chemin des Fontaines (chemin vers Fontainejean en rive droite de l'Aveyron)
- Les Hautes Justices, Chemin des Fontaines (chemin vers Fontainejean en rive droite de l'Aveyron)
- La Herbonnière, Route d'Aillant (D 150)
I
- Les Irlets*, Route de Château-Renard (D 150)
J
- Les Jannots, Route de Bel-Air
L
- Les Lardins, Route de Charny (D 56)
- Les Lotteaux*, Route de Châtillon (D 56)
- Loisy, Route de Fontainejean au Charme
M
- Les Marchaisons, Chemin de Fontainejean par le moulin du Court
- Maurepas*, Route de Charny (D 56)
- Les Millerois*, Route de Charny (D 56)
- La Motte*, Route de Châtillon (D 56)
- Le Moulin Bondon, Route de La Chapelle (D 317)
P
- La Pâture Neuve*, Route de Charny (D 56)
- Le Perthuis (Grand et Petit), Route de Fontainejean au Charme
- Les Pétriers*, Route d'Aillant (D 150)
- La Pilaudière, Route des Plots
- Le Plessé*, Route de Charny (D 56)
- Les Plots, Chemin des Plots
- Le Pont Rompu*, Route de Charny (D 56)
Q
- Les Quatre-Vents*, Route de Marchais-Béton (D127)
R
- Roncebois*, Route du Charme (D 317)
- La Roussellerie*, Route de Charny (D 56)
- La Rue, Route du Charme (D 317)
T
- La Petite Tuilerie, Route de Charny (D 56)
V
- Les Ventes*, Route de Marchais-Béton (D256)
- Les Petites Ventes*, Route de Marchais-Béton (D256)
- La Villeneuve*, Route d'Aillant (D 150)
- La Petite Villeneuve*, Route d'Aillant (D 150)
Y
- Les Yvonnets, Chemin des Yvonnets
Géologie et relief
Géologie
La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années, et du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La formation la plus ancienne est de la craie blanche à silex remontant à la période Crétacé. La formation la plus récente est des alluvions récentes des lits mineurs remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « n°400 - Châtillon-Coligny » et « n°401 - Bléneau » de la carte géologique au 1/50 000ème du département du Loiret, et leurs notices associées,.
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
| ||||||
Pléistocène |
| ||||||||
Néogène (2.58 - 23.03) |
Pliocène | non présent | |||||||
Miocène | non présent | ||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
Oligocène | non présent | |||||||
Éocène |
| ||||||||
Paléocène |
| ||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
|
Relief
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 53,76 ,. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 54,6 . L'altitude du territoire varie entre 126 .
Hydrographie
L'Aveyron, sous-affluent de la Seine par le Loing, traverse la commune.
-
L'Aveyron en décembre
au moulin du Court. -
Le ru de Dorlot en janvier, vu de la D 56 vers Charny près des Chanoines. -
Étang de Bellefontaine.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du bassin Parisien » et « Centre et contreforts nord du Massif Central ».
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 amplitude thermique annuelle de 15,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Grandchamp_sapc », sur la commune de Charny Orée de Puisaye à 13 vol d'oiseau, est de 11,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
La commune héberge la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) continentale de type 1 de la « Chênaie-charmaie de Bois Blanc », dont les contours sont à peu près ceux du bois du même nom. Ses 8,81 hectares de frênes, chênes et charmes sont situés sur la gauche de la D 56 de Saint-Maurice à Charny, sur le versant est du ru du Dorlot (qui traverse la route en direction nord-sud). Le bois est traversé par le ru du Bois Blanc, affluent saisonnier du ru du Dorlot. Ce classement est dû essentiellement à la présence de l'isopyre faux-pigamon (Isopyrum thalictroides), espèce protégée dans 10 régions de France dont la région Centre et dont le bois Blanc abrite une population de rare envergure dans le Loiret, mélangée à la primevère des bois (Primula elatior), communément appelée « coucou ».
On y trouve aussi la bécasse des bois (Scolopax rusticola), espèce déterminante de la ZNIEFF car sujette à de nombreuses protections, et le milan noir (Milvus migrans) y a été observé.
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Toponymie
Le premier élément est l'hagionyme saint Maurice, patron de la paroisse. Le second élément se réfère à un hydronyme, l'Aveyron qui passe sur la commune.
Aveyron est d'origine celtique, où avarona signifie « petite rivière » ; le proto-celtique donne pour la rivière *awarā,.
Au siècle, le nom de la rivière est attesté sous la forme Lavion. La forme Averio est antérieure au . Averon est une forme récurrente du début du siècle jusque vers la fin du siècle.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Saint-Maurice-Lavron ou Avron au , Maurice-sur-Laveron en 1793 (pluviôse an 2, en application du décret du = 25 vendémiaire an 2),, Saint-Maurice-sur-Larron au .
- ↑ », sur github.com (consulté le ).
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- ↑ Jean Franville, « », sur warewenna.wordpress.com (consulté le
- ↑ [Aymard 2002] Robert Aymard, « Hydronymie pyrénéenne », Nouvelle revue d'onomastique, lire en ligne [sur persee], consulté le ), p. 186.
- ↑ Communes du Loiret - Saint-Maurice-sur-Aveyron
- ↑ Communes du Loiret - Commune de Saint-Maurice-sur-Aveyron.
- ↑ Antoine-Alexandre Barbier, , 1822.
- ↑ Souvenirs historiques - l'amiral Coligny, sa famille et sa seigneurie de Châtillon-sur-Loing; par Antoine Becquerel.
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Histoire
Le bourg existait déjà aux premiers siècles de notre ère, abritant alors une large population. Des thermes romains considérables, couvrant à peu près 1 hectare et à la décoration soignée (belles mosaïques entre autres), et un aqueduc de même époque desservant d'autres installations, ont été découverts en 1958 près de l'Aveyron en rive gauche (côté sud) ; on peut en voir de nombreux vestiges au musée de l'Hôtel-Dieu de Châtillon-Coligny.
L'abbaye de Fontainejean est fondée vers 1124. Guillaume de Courtenay (1228-1280), fils de de Courtenay et seigneur de Champignelles, de Baillet, de Cloyes, de Nonancourt et de la Ferté-Loupière, y est enterré.
Par la suite, la commune fut dotée de deux châteaux : celui d'en haut puis celui d'en bas, appelés « les Infernats », ou parfois « les Enfermas ».
L'Infernat d'en haut est bâti vers 1150 par le chevalier Renaud de Courtenay (Régnait de l'Enferma) ; ce dernier est inhumé comme d'autres membres de la Maison de Courtenay dans l'église de Saint-Maurice, où il est représenté par une statue de pierre, ceint d'une épée et avec un chien à ses pieds. Ce château, dont les restes imposants sont toujours visibles aujourd'hui, aurait appartenu à Jacques de Bracque et à la Maison de Montmorency-Luxembourg, seigneurs de Châtillon-sur-Loing.
L'Infernat d'en bas fut la demeure de Jacques Cœur après sa disgrâce. Il était situé près de la rivière. Il a aujourd'hui disparu.
Au puis Philippe de Melun († 1345) sont seigneurs de Saint-Maurice-sur-Aveyron.
Fin 1358 Robert Knolles prend Malicorne à 15 km à l'est de Saint-Maurice, et s'en sert comme base pour dévaster les alentours. Il n'en part qu'en octobre 1360 lorsque le traité de Brétigny est ratifié (il a été signé en ). L'abbaye de Fontainejean est entièrement ruinée, y compris l'essentiel sinon toutes ses possessions.
Entre 1359 et 1373, Nicolas Braque acquiert la châtellenie de Saint-Maurice-sur-Laveron de Louis de Melun, un des héritiers des comtes de Sancerre. Il avait déjà acquis en 1359 la seigneurie de Châtillon-sur-Loing (Châtillon-Coligny) pour 7 700 deniers d'or à l'écu.
À partir de 1411, Jean IV Sans Terre de Courtenay est seigneur de Saint-Maurice-sur-Aveyron. Vers 1450 la seigneurie de Mel-le-Roy appartient à l'argentier royal Jacques Cœur, mais lui est confisquée en 1453 et est distribuée à son principal persécuteur Antoine de Chabannes qui reçoit également de la même provenance nombre d'autres seigneuries de la région.
Au début du siècle, Saint-Maurice comptait 97 hameaux, et nombre de commerces aujourd'hui disparus : un aubergiste, deux entreprises de battage, deux bouchers, deux boulangers, douze cafés (10 au bourg, 1 à Fontainejean, 1 à la Breuille), trois charrons, trois bourreliers, cinq marchands de chaussures, un chiffonnier, cinq cordonniers, trois couturières, un magasin de mode et de lingerie, trois magasins de Nouveautés, deux tailleurs d'habits, deux coiffeurs-perruquiers, trois couvreurs, quatre entrepreneurs de bâtiment, deux menuisiers, neuf épiciers, deux grainetiers, un marchand d'engrais, un meunier, un fumiste, un horloger, quatre maréchaux-ferrants, un tourneur sur bois, deux hôtels, cinq tonneliers, un marchand de vin en gros, un marchand de veaux. Tous les dimanches après-midi se déroulait un marché[réf. nécessaire]. Neuf fois par an on y trouvait une foire : le dernier lundi de février, le dernier lundi de mars, et les , , , , , et ,. Deux « louées aux domestiques » par an : dimanche précédant le , et deuxième dimanche avant la Toussaint.
Entre le et le , plus de 2 800 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans le Loiret. Devant l'insuffisance des structures d'accueil d’Orléans, 46 centres d’accueil ruraux sont ouverts, dont un à Saint-Maurice-sur-Aveyron. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, et le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, ceux préférant rester sont regroupés au camp de la verrerie des Aydes, à Fleury-les-Aubrais.
En plusieurs endroits de la commune et notamment autour de Fontainejean, se trouvent des restes de forges, disparues probablement après épuisement du minerai.
- ↑ . Charles Picard. Galia, 1963, vol. 21, n° 21-2, pp. 377-422.
- ↑ « », notice base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ , sur rootsweb.ancestry.com.
- M. C. de Langalerie. , dans Bulletin de la Société archéologique de l'Orléanais, n° 32, Séance du 14 janvier 1859, pp. 21-22.
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- ↑ « », notice base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ Généalogie de Jacques de Braque sur geneanet.org.
- ↑ Erreur de référence : Balise
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméeshistoireFontainejean1890
- ↑ « Henri I de Sully » sur geneanet.org.
- ↑ Jean Lebeuf (abbé), Mémoires concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre..., lire en ligne), p. 224.
- ↑ , chapitre XIII. Annales de la Société Historique & Archéologique du Gâtinais, t. 10, séance du 15 mars 1891, p. 98.
- ↑ Raymond Cazelles, , 1982. Ascension sociale des Braque : pp. 75-77.
- ↑ Claude-Joseph Trouvé, Jacques Cœur, commerçant, maître des monnaies, argentier du Roi Charles VII et négociateur, Paris, , 472 lire en ligne), p. 378.
- ↑ Foires locales en 1855, Annuaire historique du département de l'Yonne, vol. 19, 1855.
- ↑ , 1842, p. 38 : foires mobiles du Loiret.
- ↑ Jeanine Sodigné-Loustau, , dans Matériaux pour l'histoire de notre temps. 1996, no 44. p. 43.
- Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 43-44.
- ↑ Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 47.
- ↑ Georges Touchard-Lafosse, . Tome III, p. 620.
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Héraldique
Blason | De gueules à saint Maurice équestre d'or tenant un bouclier d'azur chargé d'une fleur de lys d'or, posé sur une terrasse ondée cousue* d'azur chargée d'une carte du territoire de la commune d'argent. |
|
---|---|---|
Détails | * Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives : azur sur gueules.
Renvoie au nom de la commune, avec saint Maurice marchant sur l'Aveyron. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
- ↑ « », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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