Montbouy

Localisation

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Montbouy : descriptif

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Montbouy

Montbouy est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Géographie

Localisation et communes limitrophes

Carte de la commune de Montbouy et des communes limitrophes.

La commune de Montbouy se trouve à l'extrême est du département du Loiret, dans la région agricole du Gâtinais pauvre. À vol d'oiseau, elle se situe à 68,1 Orléans, préfecture du département, à 16,1 Montargis, sous-préfecture, et à 5,0 Châtillon-Coligny, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de Châtillon-Coligny.

Les communes les plus proches sont : La Chapelle-sur-Aveyron (3,3 Sainte-Geneviève-des-Bois (4,8 Montcresson (5 Châtillon-Coligny (5 Pressigny-les-Pins (5,5 Cortrat (5,5 Nogent-sur-Vernisson (6,1 Solterre (7,5 Saint-Maurice-sur-Aveyron (8,1 Ouzouer-des-Champs (8,7 Gy-les-Nonains (9,6 Château-Renard (11,3 .

Rose des vents Montcresson Gy-les-Nonains Château-Renard Rose des vents
Pressigny-les-Pins N La Chapelle-sur-Aveyron
O    MONTBOUY    E
S
Nogent-sur-Vernisson Sainte-Geneviève-des-Bois Châtillon-Coligny

Lieux-dits et écarts

Les lieux-dits suivis d'une astérisque sont situés à l'écart de la route indiquée.

A

  • Les Arnoults, rte de Gy

B

  • Bellevue, chemin de Bellevue
  • Bennes, rte de Sainte-Geneviève
  • Les Bézits, rte de Gy
  • Boisrecourt*, chemin de la Nivelle
  • La Borde, rte de Sainte-Geneviève
  • Les Brangers, rte de Sainte-Geneviève
  • La Brière, chemin du Tertre
  • Les Bourreliers, rte de Gy

C

  • Champault*, D 317 La Chapelle - Montcresson (rte secondaire vers Château-Renard)
  • Les Cerfs, rte de Gy
  • La Chaume, rte de Gy
  • Chenevières, rte de Montcresson (D 93)
  • Les Clefs*, rte de Gy
  • Craon, rte de Montcresson (D 93)

D

  • Les Ducs*, D 317 La Chapelle - Montcresson (rte secondaire vers Château-Renard)

F

  • Le Fourneau*, rte de Sainte-Geneviève

G

  • Les Giraults, rte de Nogent (D 135)
  • Les Guindreaux*, rte de La Chapelle

L

  • Lieu Renard, ancienne rte de Saint-Maurice
  • Les Lombards, rte de Gy
  • Les Lorrains, chemin de Bellevue

M

  • La Maison Bleue, rte de La Chapelle
  • Marchaison, rte de Gy
  • Le Moulin Noir, chemin de halage du canal
  • Mousseaux (moulin de -), chemin du Tertre
  • Mousseaux (château de -), chemin du Tertre

N

  • La Nivelle, chemin de la Nivelle

P

  • Les Perthuiseaux*, transversale de D 93 rte de Montcresson à D 317 La Chapelle - Montcresson
  • Les Petits Bois*, D 317 La Chapelle - Montcresson (rte secondaire vers Château-Renard)
  • Le Pontmonvin*, transversale de D 93 rte de Montcresson à D 317 La Chapelle - Montcresson
  • Pourilly, rte de Gy

S

  • Les Sablons, rte de Gy
  • Salleneuve (château de -), rte de Montcresson (D 93)
  • Salleneuve (ferme de -), rte de Montcresson (D 93)

T

  • Le Tertre, rte de Châtillon (D 93)

Géologie et relief

Géologie

La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentour, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années, et du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La formation la plus ancienne est de la craie blanche à silex remontant à la période crétacée. La formation la plus récente est des alluvions récentes des lits mineurs remontant à l’époque holocène de la période quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « n°365 - Montargis » et « n°400 - Châtillon-Coligny » de la carte géologique au 1/50 000ème du département du Loiret, et leurs notices associées,.

Carte géologique de la commune.
Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - 66.0)
Quaternaire
(0 - 2.58)
Holocène
Fz  : alluvions récentes des lits mineurs, Holocène
FC  : alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires, Holocène
Pléistocène
Fu  : alluvions de très haute terrasse de la Loire ('-pré-Loing'-), Pléistocène (Villafranchien), terrasse +40 m
qOE  : Limons et Loess, Quaternaire
Néogène
(2.58 - 23.03)
Pliocène  non présent
Miocène  non présent
Paléogène
(23.03 - 66.0)
Oligocène
g1CEt  : calcaire d'Étampes, Stampien supérieur
Éocène
e4PN  : poudingue de Nemours, Paléocène-Éocène inférieur
Paléocène
e1-4Rc  : complexe argilo-sableux à silex = argiles à silex, Paléocène-Éocène inférieur
Mésozoïque
(66.0 - 252.17)
Crétacé
(66.0 - ≃145.0)
c4Cr  : craie blanche à silex, Santonien
c3Cr  : craie blanche à silex, Coniacien
Relief

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 26,73 ,. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 26,68 . L'altitude du territoire varie entre 102 .

Hydrographie

Montbouy est traversée par un affluent de la Seine, le Loing, par la rivière Aveyron qui se jette dans le Loing sur le territoire de la commune à environ 3 ru Simon et par le canal de Briare.

Le ru Simon, qui prend naissance à l'étang des Bruns sur la commune d'Aillant-sur-Milleron, forme la limite de communes entre Montbouy et La Chapelle puis se jette dans le Loing en rive droite sur la commune de Montbouy à la hauteur des Lorrains. Son cours est long d'environ 10,2 km.

En rive gauche du canal, près de Salleneuve au nord de Montbouy (donc en aval), se trouve le ru de la Mortaille, petit cours d'eau artificiel au moins en partie : il débouche sur le canal par une sorte de « double étang » dont la digue de séparation est visiblement artificielle, et qui est peut-être utilisé pour l'alimentation en eau du canal.
Ce cours d'eau suit la vallée de la Mortaille, nom acquis à la suite du décès d'Olivier de Pontchevron, seigneur de Chenevières puis commandeur de Montbouy, lorsque ce dernier voulait franchir le Saut-du-Loup - ancien nom de la vallée.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du bassin Parisien » et « Centre et contreforts nord du Massif Central ».

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 amplitude thermique annuelle de 15,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Nogent-sur-Vernisson à 6 vol d'oiseau, est de 11,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.

La commune héberge deux ZNIEFF et une Zone Spéciale de Conservation.

La ZNIEFF de la chênaie-charmaie des Pertuiseaux se trouve au bois des Pertuiseaux, à 2,5 km de Montbouy sur le coteau sud de la vallée de l'Aveyron. Chênaie-charmaie à géophytes du Carpinion betuli, le bois abrite d'importantes colonies de Scille à deux feuilles (Scilla bifolia) et de Corydale à bulbe plein (Corydalis solida), espèces vernales protégées.

La ZNIEFF des pelouses calcicoles des Lorrains se trouve le long du chemin du Bois Cornu entre le ru Simon et l'escarpement calcaire au nord du ru. Longue d'environ 250 m pour un hectare de surface, cette pelouse de type Mésobromion erecti à forte proportion de Bromus erectus, inclut la Pulsatilla vulgaris (protégée au niveau régional et rare dans le Loiret) et la Phalangère ramifiée (Anthericum ramosum, rare dans le Loiret, et les pelouses des Lorrains sont le seul endroit connu pour la présence de cette plante hors des coteaux de la vallée de l’Essonne). S'y trouve aussi la couleuvre verte et jaune, peu commune dans le Loiret, et le busard Saint-Martin.

Trois marnières abritant quatre espèces de chauve-souris, ont été repérées au Bois Cornu et à la Tuilerie, dans les grottes creusées dans l'escarpement de calcaire au nord du ru Simon. La cavité de la Tuilerie, la plus grande des deux avec 30 m sur 40 m excavés, abrite la plus importante concentration de vespertilions à oreilles échancrées dans le Loiret. Le grand rhinolophe, le vespertilion de Bechstein et le grand murin sont également présents. Les foyers des fours (seule partie de l'édifice encore debout) sont estimés particulièrement propices à l'hibernation de barbastelles, mais cette espèce n'y a pas encore été vue. Le site est classé Zone Spéciale de Conservation, intégré au réseau Natura 2000,.

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  26. Quatre espèces de chauve-souris au Bois Cornu et à la Tuilerie, au comptage du 2 février 2014.
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  28. Sites à chauves-souris de l'est du Loiret, fiche INPN.


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Histoire

Toponymie

En 1307 lors du procès des Templiers, Montbouy est appelé « Monte Boini ».

Préhistoire

Des artéfacts néolithiques ont été trouvés de chaque côté du Loing, au moins en aval de Montbouy aux alentours de Craon.

Antiquité

Des vestiges celtiques importants ont pu laisser supposer que Montbouy était la ville principale des Boïens jusqu'à 1 500 ans B.C.

A l'époque gallo-romaine le site est le lieu d'une agglomération cultuelle appartenant au territoire des Sénons et à proximité de la frontière avec les Carnutes.

Moyen Âge

Montbouy est le siège d'une Maison des Templiers peut-être construite en 1165, classée à l'Inventaire général du patrimoine culturel. Après la maîtrise d'Évrard des Barres, Louis VII fait don aux Templiers de Montbouy, de la seigneurie de Cormont à Boismorand récemment acquise par lui.

En 1307 (année du procès des Templiers) c'est Jean de Thara ou de Tara (ou de Thère) qui en est le commandeur (.

Vers 1314, les Hospitaliers reprennent la maison des Templiers de Montbouy. Leurs temples de Gien dépendent de la commanderie de Chambeugle, mais quand celle-ci fusionne, tous ses biens sont rattachés à la commanderie de Montbouy. Cette commanderie percevait la dîme de Montbouy, de la Chaume, de Mousseaux, de Boisrond et de la Rabbe.
Un rapport de visite des Hospitaliers de 1493 indique que les guerres du  siècle ont détruit la plupart des bâtiments.

En 1452, Jehan Dubois, commandeur de Montbouy, est seigneur de Gien.

En 1604, Montbouy est rattaché à Saint-Marc d'Orléans. Gien est intégré à la commanderie d'Orléans.
Cette même année 1604, commence la construction du canal de Briare. Jusqu'au .

  1. a b c d e et f , sur templiers.net.
  2. Les théâtres ruraux des Carnutes et des Sénons : leur implantation et leurs rapports avec la Civitas. Mme F. Dumasy. Dans Revue archéologique du Centre de la France, 1974, Vol. 13, n°13-3-4, pp. 195-218.
  3. Étude sur les expéditions de Jules César dans les Carnutes. De Monvel. Mémoire de la Société d'Agriculture, Sciences Belles-Lettres et Arts d'Orléans, tome 7, 1863.
  4. Bellet Michel-Edouard. Montbouy. In: Agglomérations secondaires antiques en Région Centre. Volume 1. Tours : Fédération pour l'édition de la Revue archéologique du Centre de la France, 1999. pp. 199-203. (Supplément à la Revue archéologique du centre de la France, 17)
  5. Monuments historiques et bâtiments protégés de Montbouy. Sur Actuacity.com.
  6. Henri Perruchot, « L'ordre des chevaliers du Temple de Jérusalem et le pays Gâtinais », Bulletin de la société d'émulation de l'arrondissement de Montargis,‎ (lire en ligne).
  7. Informations sur le canal et les écluses, dispensées dans le parking de l'église près du canal sur un panneau touristique de la communauté de communes de Châtillon-Coligny.

Toponymie

En 1307 lors du procès des Templiers, Montbouy est appelé « Monte Boini ».

  1. , sur templiers.net.

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Montbouy dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-cvl/264013.html

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