Gy-les-Nonains

Localisation

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Gy-les-Nonains : descriptif

Informations de Wikipedia
Gy-les-Nonains

Gy-les-Nonains est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Géographie

La commune se trouve à l'est du département, dans le Gâtinais de l'Est, une des neuf régions naturelles du Loiret,, caractérisée par des paysages de semi-bocages, vallonnés, boisés, entaillés de vallées marquées (Ouanne, Cléry, Betz, Aveyron).

Elle est située à 8 chef-lieu de canton, Château-Renard, à 11 sous-préfecture Montargis et à 82 préfecture du département, Orléans.

La commune est située dans l'aire urbaine de Montargis et est traversée par les routes départementales 117 et 793 ainsi que par le sentier de grande randonnée 13.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte avec les communes environnantes

Lieux-dits et écarts

Les lieux-dits suivis d'une astérisque sont situés à l'écart de la route indiquée.

A

  • L'Arsenaudière, rte de Montbouy

B

  • Les Baillis*, rte de Montbouy
  • Le Bois Rimbault, rte de Melleroy
  • La Bressesière*, rte de Montbouy
  • La Briqueterie, rte de Montbouy
  • Le Buisson, rte de Château-Renard

C

  • Les Carrières, rte de Montbouy
  • Château de Changy, rte de Conflans-sur-Loing
  • La Chenillotte, rte de Montcresson
  • Le Colombier*, rte de Château-Renard
  • Les Comtes*, rte de Montbouy

F

  • La Fleurière*, rte de Montcresson
  • Le Fourneau*, rte de Montcresson

G

  • La Glandée*, rte de Montcresson
  • La Grande Maison*, rte de Montcresson
  • La Grange Chartier*, rte de Melleroy

J

  • Les Jolis*, rte de Montbouy
  • Le Jureau*, rte de Montbouy

M

  • La Maison Neuve*, rte de Montcresson
  • Le Marchais Roucheux*, rte de Melleroy
  • Mardellerat*, rte de Montbouy
  • Maugelus*, rte de Montcresson
  • La Michellerie, rte de Conflans-sur-Loing

P

  • Le Pâtis, rte de Montcresson
  • Moulin du Perthuis*, rte de Conflans-sur-Loing
  • Pillère, rte de Montbouy

R

  • Le Rotisseau*, rte de Montbouy
  • Les Rousses*, rte de Montcresson

S

  • Le Sochet, rte de Château-Renard

T

  • Les Terreforts*, rte de Montcresson
  • Moulin de Tours**

V

  • Vaux, rte de Château-Renard
  • Moulin de Vaux*, rte de Château-Renard

Communes limitrophes

Rose des vents Conflans-sur-Loing Saint-Germain-des-Prés Saint-Germain-des-Prés Rose des vents
Montcresson N Château-Renard
O    GY-LES-NONAINS    E
S
Montcresson Montbouy Château-Renard

Géologie et relief

Géologie

La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années, et du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La formation la plus ancienne est de la craie blanche à silex remontant à la période Crétacé. La formation la plus récente est des alluvions récentes des lits mineurs remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « n°365 - Montargis » et « n°366 - Courtenay » de la carte géologique au 1/50 000ème du département du Loiret, et leurs notices associées,.

Carte géologique de la commune.
Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - 66.0)
Quaternaire
(0 - 2.58)
Holocène
Fz  : alluvions récentes des lits mineurs, Holocène
FC  : alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires, Holocène
Fy  : alluvions récentes des levées et montilles de la Loire et des basses terrasses du Loing, Holocène
Pléistocène
qOE  : Limons et Loess, Quaternaire
Néogène
(2.58 - 23.03)
Pliocène  non présent
Miocène  non présent
Paléogène
(23.03 - 66.0)
Oligocène
g1CEt  : calcaire d'Étampes, Stampien supérieur
Éocène
e4PN  : poudingue de Nemours, Paléocène-Éocène inférieur
e4A  : argile à faciès sparnacien, Paléocène-Éocène inférieur
Paléocène
e1-4Rc  : complexe argilo-sableux à silex = argiles à silex, Paléocène-Éocène inférieur
Mésozoïque
(66.0 - 252.17)
Crétacé
(66.0 - ≃145.0)
c4Cr  : craie blanche à silex, Santonien
c3Cr  : craie blanche à silex, Coniacien
Relief

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 20,13 ,. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 20,22 . Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint 49 mètres. L'altitude du territoire varie entre 98 .

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 amplitude thermique annuelle de 15,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune d'Amilly à 7 vol d'oiseau, est de 11,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Gy-les-Nonains ne comprend pas de ZNIEFF.

  1. «  », sur le site de la DDT du Loiret (consulté le ).
  2. «  », sur le site de la DDT du Loiret (consulté le ).
  3. Les distances et temps de parcours sont issus de l'évaluateur d'itinéraires de maps.google.fr, consulté le
  4. «  », sur le site du Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie (consulté le ).
  5. « Carte géologique de Gy-les-Nonains » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2022).
  6. a et b «  », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  7. «  », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  8. «  », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  9. Insee, «  », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. Agence nationale de la cohésion des territoires, «  », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  11. Agence nationale de la cohésion des territoires, «  », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  12. IGN, «  », sur drive.google.com.
  13. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  14. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  15. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  16. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  17. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  18. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  19. «  », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).


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Toponymie

Gy dériverait de « Giacum », patronyme d'un envahisseur romain.

Les nonains signifient petites nonnes, du nom de celles qui occupèrent le monastère de Gy jusqu'en 1752,.

  1. Brève histoire de la commune sur le site du Pays Gâtinais.
  2. Soyer, « Étude sur l'origine des noms de lieux du département », Bulletin de la Société archéologique et historique de l'Orléanais, tome ).

Histoire

Vestiges de remparts près de l'église.

Dès l'époque gallo-romaine, Gy est mentionné en association avec l'activité de maraîchage qui aurait bénéficié de la proximité de l'Ouanne. Saint Fiacre étant le patron de cette profession, la petite communauté religieuse installée sur les lieux dès avant le Rothilde, fille de Charlemagne et sœur de son successeur Louis le Débonnaire.

Rothilde est depuis longtemps abbesse de Faremoutiers lorsque, vers 816, Louis le Débonnaire lui donne les terres de Gy-les-Nonains où à partir de la petite communauté existante elle établit l'abbaye de la Gloire-Dieu, un monastère bénédictin. Ce patronage prestigieux est renforcé par la bénédiction de la fondation par saint Aldric, ancien abbé de Ferrières et archevêque de Sens. Cette donation est confirmée par , fils et successeur de Louis le Débonnaire, en 841 : « […] Le dit petit monastère de Gy soit rattaché au susdit monastère de Faremoutiers et que tous les deux soient réunis en un […] sous l'autorité et le gouvernement d'une seule abbesse […] ».

En 961, le comte Renard de Sens, ayant comme son père offensé l'archevêque de Sens, est lui aussi exilé à Château-Renard par le roi, Lothaire. Cette même année, le monastère de la Grâce-Dieu en subit ses premières exactions. Une période de déclin moral avant que matériel s'amorce pour les moines, qui va durer presque un siècle. L'évêque de Chartres accusera l'abbaye de Faremoutiers (« […] la renommée très honteuse du monastère de Sainte-Fare qui n'est plus un lieu de sanctification mais un lieu de perversion pour femmes damnées s'abandonnant à tous les vices […] »), mais ses reproches s'adressent surtout au monastère de la Gloire-Dieu à Gy.

Les moines de Molesme mettent fin à ces dérèglements. Début .

Vers 1155, les terres de Gy passent aux Templiers de Chambeugle et Montbouy ; ils y construisent la grange de la Commanderie et introduisent le culte de saint Aubin, patron de Chambeugle. La chapelle Saint-Fiacre est restaurée au couvent — elle perdurera jusqu'au .

La guerre de Cent Ans épargne largement le monastère, malgré la présence proche de Knolles et Henri de Lancastre. Ensuite viennent les guerres de religion. Aussi, en 1562, les religieuses obtiennent l'accord royal de fortifier leur abbaye d'éventuelles attaques des Huguenots. Grâce à ces murs, l'abbaye traversa à peu près indemne la période des grands ravages par les nombreux foyers protestants alentour.

Après plus de 900 ans de filiation à l'abbaye de Faremoutiers, le monastère de la Grâce-Dieu est supprimé le pour être réuni à sa maison-mère.

Héraldique

Les armes de Gy-les-Nonains se blasonnent ainsi :

D'azur à la divise d'argent côtoyée de deux triangles ondées du même, à l'écusson de sinople, brochant en abîme, à la fasce d'argent chargée d'un cœur de gueules, le tout surmonté d'un pont droit de trois arches d'or maçonné de sable mouvant des flancs, soutenu d'une roue de moulin de huit auges et de huit rayons du même remplie d'argent à dextre, de trois peupliers aussi d'or rangés en barre à senestre et de trois épis du même en pal et en chevron renversé au point de la pointe.

  1. a b c d et e L'Éclaireur du Gâtinais par Liliane Violas sur gatinais.histoire.pagesperso-orange.fr.
  2. Eugène Duchateau, Histoire du diocèse d'Orléans depuis son origine jusqu'à nos jours, Orléans, 1888, ).
  3. Gaso. Consultation : janvier 2010.

Héraldique

Les armes de Gy-les-Nonains se blasonnent ainsi :

D'azur à la divise d'argent côtoyée de deux triangles ondées du même, à l'écusson de sinople, brochant en abîme, à la fasce d'argent chargée d'un cœur de gueules, le tout surmonté d'un pont droit de trois arches d'or maçonné de sable mouvant des flancs, soutenu d'une roue de moulin de huit auges et de huit rayons du même remplie d'argent à dextre, de trois peupliers aussi d'or rangés en barre à senestre et de trois épis du même en pal et en chevron renversé au point de la pointe.

  1. Gaso. Consultation : janvier 2010.

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Gy-les-Nonains dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-cvl/264008.html

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