Rozoy-le-Vieil
Localisation
Rozoy-le-Vieil : descriptif
- Rozoy-le-Vieil
Rozoy-le-Vieil est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.
Géographie
Lieux-dits et écarts
Le Bied, les Bodiers, les Bonnes, les Cadeaux, le Donjon, les Martins, les Noues, le Petit Pressoir.
Communes limitrophes
Le Bignon-Mirabeau | ||||
Pers-en-Gâtinais | N | Bazoches-sur-le-Betz | ||
O Rozoy-le-Vieil E | ||||
S | ||||
Mérinville | Ervauville |
Géologie et relief
Géologie
La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La formation la plus ancienne est du poudingue de Nemours, remontant à l’époque Éocène de la période Éocène. La formation la plus récente est des dépôts anthropiques remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « n°330 - Chéroy » de la carte géologique au 1/50 000ème du département du Loiret, et sa notice associée.
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
| ||||||
Pléistocène |
| ||||||||
Néogène (2.58 - 23.03) |
Pliocène | non présent | |||||||
Miocène | non présent | ||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
Oligocène | non présent | |||||||
Éocène |
| ||||||||
Paléocène | non présent |
Relief
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 8,14 ,. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 8,18 . Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint 29 mètres. L'altitude du territoire varie entre 118 .
- « », sur le site du Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie (consulté le ).
- « Carte géologique de Rozoy-le-Vieil » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2022).
- « », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
- « », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
- Insee, « », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
- IGN, « », sur drive.google.com.
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Rosetum Vetus en 1350.
Pour cette commune, les recherches aux archives d'Orléans ont permis de montrer qu'antérieurement au siècle[réf. nécessaire], on trouve déjà la graphie Rozoy le Vieil (avec un z) et cela conjointement à la graphie Rosoy (avec un s), jusqu'à récemment, à tel point que les bases de données légales avaient enregistré le nom de Rosoy-le-vieil. Depuis le : Rozoy-le-Vieil s'écrit officiellement avec un z, car on a considéré que l'ambigüité était préjudiciable aux administrés. Le changement de nom est paru au journal officiel.
Cependant la graphie avec z n'est pas conforme à l'étymologie, le z ayant une valeur différente au Moyen Âge. L'étymologie de Rozoy est la même que celle des Rosoy et des différents Rosay qui remontent tous à un type toponymique gallo-roman *RAUSETU comme en témoigne d'ailleurs la forme archaïque de Rosay (Seine-Maritime, Rausedo en 750-775). Le premier élément Roz- représente le gallo-roman RAUS, d'origine germanique qui a donné l'ancien français ros « roseau », dont le diminutif rosel explique notre roseau. Le second élément est le suffixe gallo-roman -ETU (latin -etum) qui sert à désigner un ensemble d'arbres ou de plantes, mais qui n'est jamais associé à un nom de fleur. Il a évolué généralement en -oy au nord et à l'est, alors qu'à l'ouest, c'est plus souvent -ay / -ey. Plus globalement, RAUSETU a donné le vieux français rosei, rosoi « lieu planté de roseaux, roselière », (le [t] est passé à [d] (lénition), avant son amuïssement complet caractéristique de l'ancien français).
- (lire en ligne)
- Journal Officiel de la République française n°0068. Le 21 mars 2009, page 5074. Décret n° 2009-306 du 19 mars 2009 portant sur le changement du nom d'une commune. NOR: IOCA0823946D.
- François de Beaurepaire (Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 ISBN , OCLC 6403150), p. 130.
- , Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, ISBN , lire en ligne)., (lire en ligne).
Histoire
Les premières traces d’implantation humaine sur le territoire de la commune Rozoy-le-Vieil datent de l’Âge de pierre. De nombreux outils et armes en pierre taillée ont été retrouvés par les archéologues locaux.
Ce n’est qu’à la fin du siècle que la commune entre dans l’histoire avec l’arrivée d’une jeune anachorète nommée Élisabeth, fille du comte Rodolphe de Crespy et de la comtesse Adèle Barri. Cette fille avait d’abord embrassé la vie monastique dans l'abbaye des bénédictines de Chelles. Elle cherche une vie plus austère encore. Elle vient donc se cacher dans les bois au milieu des marais. Des bergers découvrent sa retraite et lui bâtissent un petit monastère où elle se retire avec deux religieuses de son couvent qui sont venues la rejoindre. Élisabeth, appelée depuis sa mort sainte Rose, en est la prieure, à dater de 1106 jusqu’à sa mort en 1130. Le sceau de l’abbaye porte un rosier entre deux fleurs de lys avec, au revers, Notre-Dame avec son paleron (sa pèlerine) à la manière d’une bergère limousine.
À la mort de sainte Élisabeth-Rose, l’abbaye de Rozoy-le-Vieil a déjà une certaine importance. Une charte du roi Louis VII en 1146-1147 lui confirme la possession de divers bien et privilèges. En 1164, elle bénéficie d’une bulle du pape Alexandre III exilé à l’archevêché de Sens.
Les frères Payan, seigneurs de Chevry en Sereine, en 1207, donnèrent la seigneurie de Villechasson à l'abbaye Sainte-Rose de Rozoy-le-Vieil, dont leur sœur Catherine Payan était alors prieure.
En 1263, les Templiers abandonnent à l'abbaye de Rozoy, une rente d'un muid de grain sur la ferme de Paley. (Arch. nat. F. 5,172.)
En 1428, elle est ruinée puis transférée dans la commune voisine d'Ervauville et prend le nom de Rozoy le Jeune.
Aux et siècles, les guerres de religion ruinent la région.
Au siècle, après une période de grandes épidémies de peste et les hivers rigoureux de 1706 et 1710 qui provoquèrent des famines dévastatrices, les conditions de vie s’améliorent et conduisent à un accroissement de la population. En 1720, 22 feux ou foyers sont recensés, ceux-ci correspondent à environ 140 habitants. En 1780, le nombre de feux est de 29 pour 187 habitants. En 1786, le cap des 190 habitants est dépassé mais les voies de communication se traversent à gué. La superficie du village est d’environ 800 hectares, les principales activités au village sont la culture des céréales, des fruits et de la vigne. À la veille de la Révolution française, Rozoy-le-Vieil est administré par le parlement de Paris, le bailliage de Montargis, la Coutume de Sens et le diocèse de Sens.
L’après révolution modifie peu la vie au village. Il faut attendre 1830 pour constater les premières initiatives qui améliorent les conditions de vie. En 1838, la commune lance une souscription auprès des habitants pour financer le premier pont traversant la Sainte-Rose sur le chemin vicinal de Rozoy-le-Vieil à Mérinville. Cette même année, le conseil municipal décide de construire une maison d’école malgré l’insistance des pouvoirs publics qui souhaitaient envoyer les enfants de Rozoy-le-Vieil à Pers. En septembre 1843, cette petite bâtisse construite à l’emplacement de la mairie actuelle ouvre ses portes aux garçons du village. L’école est ouverte aux filles en 1844 alors que l’État n’imposera la création d’écoles des filles dans les communes de plus de 500 habitants que 23 années plus tard.
En 1866, le nombre d’habitants de Rozoy-le-Vieil est de 273 dont 80 dans le bourg. Dès 1876, l’instituteur organise l’école des adultes où une quinzaine d’élèves s’inscrivent après leurs journées de travail.
En 1891, l’école ainsi que la mairie sont construites à l’emplacement de l’ancienne maison d’école.
En 1903, Gustave Eugène Frégis, originaire du Gâtinais, collaborateur de Louis Pasteur, vétérinaire de Sarah Bernhardt et des cours d’Angleterre et de Russie, décide de prendre sa retraite et se retire au domaine des Noues sur la commune de Rozoy-le-Vieil. Il met alors son savoir au service de ses concitoyens comme conseiller municipal puis comme maire pendant près de 24 ans.
En 1910, le cimetière qui entoure l’église est transféré à l’endroit où il se trouve actuellement. À la même époque, la place du village est transférée de la route du Bignon aux abords de l’église
La Première Guerre mondiale fait 15 morts, soit 8 % de la population.
Les années 1960 marquent un tournant : les premiers lotissements sont créés, la population croît de nouveau, les terres sont remembrées et drainées et le paysage traditionnel de bocage est détruit. L’autoroute arrive à Rozoy-le-Vieil.
En 1991, le conseil municipal décide la construction de l’actuelle école.
Au , Rozoy-le-Vieil a rejoint la communauté de communes des Quatre Vallées.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 amplitude thermique annuelle de 15,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Savigny/clairis », sur la commune de Savigny-sur-Clairis à 12 vol d'oiseau, est de 11,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Bull. Acad. Vét. – Tome XLV (mars 1972) – Vigot frères, Éditeurs – 105-107
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
Héraldique
Blason | D'azur fretté d'or clouté de gueules, les claires-voies semées de roses d'or et de roseaux à massettes d'argent. |
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Détails | Création du Conseil départemental d'héraldique urbaine du Loiret, adoptée par la commune. |
- « », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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Rozoy-le-Vieil dans la littérature
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