Saint-Julien-sur-Cher
Localisation
Saint-Julien-sur-Cher : descriptif
- Saint-Julien-sur-Cher
Saint-Julien-sur-Cher est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire. Localisée au sud du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Champagne berrichonne », un vaste plateau calcaire aux ondulations tendues
Elle est drainée par le Cher et par divers petits cours d'eau. L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal
Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un site natura 2000 et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)
En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux
À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 43 en 1988, à 9 en 2000, puis à 7 en 2010. Le patrimoine architectural de la commune comprend un bâtiment porté à l'inventaire des monuments historiques : l'abbaye d'Olivet.
Géographie
Localisation et communes limitrophes
La commune de Saint-Julien-sur-Cher se trouve au sud du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Champagne berrichonne,. À vol d'oiseau, elle se situe à 47,7 Blois, préfecture du département, à 8,9 Romorantin-Lanthenay, sous-préfecture, et à 16,3 Selles-sur-Cher, chef-lieu du canton de Selles-sur-Cher dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Romorantin-Lanthenay.
Les communes les plus proches sont : Villefranche-sur-Cher (1,2 La Chapelle-Montmartin (2,8 Langon-sur-Cher (4 Saint-Loup (5,3 Mennetou-sur-Cher (7,4 Gièvres (7,5 Pruniers-en-Sologne (8,8 Dun-le-Poëlier (8,9 Indre) et Romorantin-Lanthenay (8,9 km).
Paysages et relief
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le
Les marges de la Champagne Berrichonne sont constituées d'un plateau calcaire légèrement festonné par le Cher et ses affluents : le relief s'assouplit doucement en suivant une pente légère avant de basculer plus brutalement sur les coteaux proprement dits, formant des croupes aplanies qui s'avancent en doigts de gant vers la vallée.
À l'entrée dans le département, le Cher s'épanouit sur une grande plaine agricole. Les coteaux, éloignés de 2,5 kilomètres entre Châtres-sur-Cher et Maray, offrent des points de vue remarquables qui se répondent d'une rive à l'autre : vers le sud, le regard porte sur les doux reliefs cultivés des confins du Berry et vers le nord, il embrasse l'immense horizon boisé de Sologne. Puis coteaux entre Mennetou-sur-Cher et Gièvres, un couloir régulier d'1,2 .
L'altitude du territoire communal varie de 82 mètres à 152 mètres,.
Hydrographie
La commune est drainée par le Cher (5,62 .
Le Cher, d'une longueur totale de 365,5 Mérinchal (Creuse) et se jette dans la Loire à Cinq-Mars-la-Pile (Indre-et-Loire), après avoir traversé 117 communes. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche).
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 amplitude thermique annuelle de 15,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Romorantin-Pruniers », sur la commune de Gièvres à 8 vol d'oiseau, est de 11,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Sites Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000 : le « Plateau de Chabris / La Chapelle - Montmartin », d'une superficie de 16 669 .
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Saint-Julien-sur-Cher comprend deux ZNIEFF :
- les « Chênaies-charmaies de Saint-Loup-Sur-Cher » (57,47 ;
- les « Prairies de Villefranches-Sur-Cher » (164,52 .
-
Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.
-
Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000 le « Plateau de Chabris / La Chapelle - Montmartin ».
- « », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
- », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesmeta-insee
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
- « », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
- « », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
- « », sur le site du CAUE dédié à l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
- « », sur le site du CAUE dédié à l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
- Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
- Carte de Saint-Julien-sur-Cher, sur Géoportail, consulté le 15 mars 2020.
- « », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
- Sandre, « ».
- « », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « », sur le site du Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
- « » (consulté le ).
- « », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « » (consulté le ).
- « », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
Erreur de référence : Des balises <ref>
existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/>
correspondante n’a été trouvée
Toponymie
Nom actuel
La commune doit probablement la première partie de son nom à l'évêque Julien de Vienne, qui a participé au deuxième concile d'Orléans en 533.
Par souci de différenciation avec les nombreuses communes homonymes, la seconde partie porte le nom de la rivière constituant la bordure nord de la commune, le Cher.
Évolution du nom de la ville
La commune est citée comme :
- In parrochia Sancti Juliani juxta Chesiam, au début du XIIIe s. (cartulaire de l'archevêché de Tours, t. 2, n° 312, Livre de Eschequeste, p. 318) ;
- Sainct Julien du Cher, en (A.N.-JJ 205, n° 182, fol. 99 v°) ;
- Saint Julien, en 1740 (B. M. d'Orléans, Ms 995, fol. 213).
Sous la Révolution, la volonté de déchristianiser la société française requiert un changement du toponyme. Ainsi, après délibération du conseil général de la commune et en application du décret du 25 vendémiaire (), la commune nouvellement créée de Saint-Julien fut temporairement renommée Montjulien, en soutien au mouvement révolutionnaire de la Montagne.
La commune reprit son nom traditionnel le 5 vendémiaire (), en application de la loi du 8 pluviôse () souhaitée].
C'est vers 1825 que la commune a adopté le nom de Saint-Julien-sur-Cher souhaitée].
Erreur de référence : Des balises <ref>
existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/>
correspondante n’a été trouvée
- Roger de Figuères, Les noms révolutionnaires des communes de France : listes par départements et liste générale alphabétique, , 125 lire en ligne [PDF]), p. 34
- Michel Rateau, « Quand l’hydronymie vient au secours de la nouvelle toponymie administrative française (post)révolutionnaire (1789-1793) », Société française d’onomastique, (lire en ligne [PDF])
Histoire
Origines
Le site du village fut habité dès l'époque gallo-romaine. En effet des poteries de l'époque ont été retrouvées au début du XXe siècle dans une carrière de sable.
Moyen âge et Ancien régime
Révolution française et Empire
Nouvelle organisation territoriale
Le décret de l' décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne », mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Saint-Julien-sur-Cher devient formellement « commune de Saint-Julien-sur-Cher »,.
En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Mennetou et au district de Romorantin. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés,. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24. Saint-Julien-sur-Cher est alors rattachée au canton de Mennetou et à l'arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X (),,. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.
Époque contemporaine
Paroisse du diocèse de Bourges jusqu'en 1790, puis de Blois à partir de la création des départements.
- Motte 2003, p. 23-24.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Gérard Lang, « », sur projetbabel.org, (consulté le ).
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ), p. 6.
- Christian Poitou 1997, p. 48.
- « », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
- Gérard Lang, « », sur projetbabel.org, (consulté le ).
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Saint-Julien-sur-Cher dans la littérature
Découvrez les informations sur Saint-Julien-sur-Cher dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.
1838 autres localités pour la Centre-Val de Loire
Vous pouvez consulter la liste des 1838 autres localités pour la Centre-Val de Loire sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-cvl/villes.html.
Version en cache
24/11/2024 17:20:02 Cette version de la page est en cache (à la date du 24/11/2024 17:20:02) afin d'accélérer le traitement. Vous pouvez activer le mode utilisateur dans le menu en haut pour afficher la dernère version de la page.Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-cvl/263890.html
L'infobrol est un site personnel dont le contenu n'engage que moi. Le texte est mis à disposition sous licence CreativeCommons(BY-NC-SA). Plus d'info sur les conditions d'utilisation et sur l'auteur.