Nouâtre
Localisation
Nouâtre : descriptif
- Nouâtre
Nouâtre est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
Géographie
Situation
Nouâtre est en bordure sud du département d'Indre-et-Loire, jouxtant le département de la Vienne, entre Tours (46 Châtellerault (30 Chinon est à 31 .
Le Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine est à 31 Marcilly-sur-Vienne.
Voies de communication, transports
- Routes
L'autouroute A10, dite « L’Aquitaine », traverse le sud de la commune dans la direction nord-sud. Elle relie Châtellerault, Poitiers et Bordeaux au sud avec Tours, Orléans et Paris au nord (et Le Mans par la A28 au nord de Tours). Son entrée-sortie la plus proche vers le nord est la Sainte-Maure-de-Touraine » à 10 Châtellerault-nord » à 28 ,.
L'autoroute A85 croise l'autoroute A10 à l'échangeur situé sur la commune de Veigné (au sud de Tours),.
- Trains
La station de chemin de fer la plus proche est la gare de Maillé, desservie par des trains TER Centre-Val de Loire et TER Nouvelle-Aquitaine circulant entre Tours et Port-de-Piles ou Poitiers.
Communes limitrophes
Nouâtre est limitrophe avec six communes, dont une dans la Vienne :
Pouzay | ||||
Marcilly-sur-Vienne | N | Maillé | ||
O Nouâtre E | ||||
S | ||||
Ports-sur-Vienne | Port-de-Piles (Vienne) |
La Celle-Saint-Avant |
Hydrographie
La commune est bordée sur 0,716 Vienne qui coule du sud au nord et constitue une limite séparative avec Ports puis avec Marcilly-sur-Vienne ; et par son affluent la Creuse (0,303 Réveillon (1,835 ,.
La Creuse, d'une longueur totale de 263,6 plateau de Millevaches et se jette dans la Vienne sur les territoires des communes de Port-de-Piles (Vienne), Ports et Nouâtre, après avoir traversé 80 communes. Sur le plan piscicole, la Creuse est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche).
La Vienne, d'une longueur totale de 363,3 Loire à Candes-Saint-Martin à 30 . La station de Nouâtre permet de caractériser les paramètres hydrométriques de la Vienne. Le débit mensuel moyen (calculé sur 61 ans pour cette station) varie de 60 ,, et de 9.06 m le 31 mars 2024. Sur le plan piscicole, la Vienne est également classée en deuxième catégorie piscicole.
Le Réveillon, d'une longueur totale de 15,2 Sepmes et se jette dans la Vienne à Nouâtre, après avoir traversé cinq communes. Il est également classé en deuxième catégorie piscicole.
Deux zones humides ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire : « l'étang des Maisons Rouges » et « les étangs de la Fontaine Blanche »,.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 amplitude thermique annuelle de 15 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Épain à 11 vol d'oiseau, est de 12,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- « Nouâtre, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées.
- « », sur google.fr/maps.
- Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "Itinéraires".
- ↑ « », sur sigescen.brgm.fr (Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire) (consulté le ).
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Appelée Nogastrum Castrum au .
- ↑ [Déchelette 1904] Joseph Déchelette, Les vases céramiques ornés de la Gaule romaine (Narbonnaise, Aquitaine et Lyonnaise), lire en ligne), p. 208.
Histoire
Antiquité
La vallée de la Vienne
Les plus importantes densités d'occupation romaine des Vienne, ce grand axe de communication nord-sud. Les hommes y sont attirés par les basses terrasses alluviales de sa vallée, faciles à travailler.
La via Publica
Selon l'itinéraire reconstitué à partir des cartes et vestiges encore repérables : elle part de Tours, traverse le Cher en direction de Pont-de-Ruan ; de là elle longe Thilouze, passe ensuite par Saint-Epain et sert alors de limites sur 4 villæ à proximité des agglomérations secondaires. Le long de cette voie et du cours de la Vienne, sont établis les vici de Chinon, Mougon, Nouâtre et Antran. À la fin de la Tène, au IIe siècle, une villa à plan méditerranéen est implantée à proximité de l'agglomération nouâtraise : elle est en rapport étroit avec l'agglomération secondaire distante d'environ 3 km, qui lui fournit une place d'échanges commerciaux (voies fluviales et routières), un lieu de culte, un lieu de protection (système défensif, présence militaire). Le bilan des recherches géophysiques de la photographie aérienne ainsi que des sondages ont localisé le vicus et cette vaste villa d'une vingtaine d'hectares environ, au carroi de Chenevelles.
Aux origines du bourg, le vicus
Le vicus de Nouâtre était situé sur la rive droite de la Vienne à quatre kilomètres en aval de sa zone de confluence avec la Creuse, au carrefour routier de la via Publica reliant Tours avec d'autres voies secondaires.
Le vicus antique de Nouâtre se trouve sous une partie du village actuel ; la couche archéologique y est accessible à 80 . Les prospections archéologiques ont révélé une nécropole à incinération, le long de la voie Tours - Poitiers à l'est du bourg actuel[réf. nécessaire].
Atelier de poterie
Bien qu'aucun four n'ait été découvert (en 1904 au moins), un important dépôt de céramique a été trouvé en 1867 à la Richardière (qui s'appelait autrefois les Loges) au nord-est de la motte et un atelier a été reconnu dans le bourg. Des vases moulés y étaient fabriqués, et - signe de l'existence d'un atelier de poterie - des moules ont été mis au jour. Les vases moulés sont notables par leur originalité ; parmi les décors figurant des personnages, un seul décor a été trouvé ailleurs : le pygmée Déchelette, 1904) en commun avec celui sur un vase signé VALEVS, potier de Lezoux. Des fragments de vases Drag. 30 sont décorés de larges métopes qui contiennent plusieurs sujets (un mode de décoration typique de la période de transition). L'atelier de Nouâtre est actif à la fin du .
Moyen-Âge
Nouâtre fut une citadelle féodale aux .
Le village actuel de Nouâtre sis sur la rive gauche de la Vienne entre l'Île-Bouchard et Châtellerault, doit son nom au château que Foulques Nerra y érigea au période gallo-romaine, dont le site a gardé de nombreux témoignages archéologiques, localisés pour certains d'entre eux (vicus, sites religieux, fanum…) dans les limites même de la commune, pour d'autres (villa), à ses abords immédiats (la commune de Pouzay).[réf. nécessaire]
L'occupation régulière du site de Nouâtre a laissé plus proche de nous des témoignages de l'époque médiévale, qui composent aujourd'hui le patrimoine architectural. Citons l'abbaye bénédictine de Noyers, fondée en 1033 à Noyers, à quelques kilomètres du bourg de Nouâtre ; ou encore, au centre du village, dressés en un point stratégique surplombant le lit de la Vienne, les vestiges de la forteresse du [réf. nécessaire]
Dès le [réf. nécessaire]
Pour parvenir à la physionomie que nous lui connaissons, le château de Nouâtre a dû connaître depuis le [réf. nécessaire]
- Le bourg et le premier château
Il exista une première famille de seigneurs dans la première moitié du comtes d'Anjou et de Vendôme (Nerra, son fils Geoffroi Martel, et Foulques l'Oison neveu de Martel) ; un petit-neveu de Ganelon fl. vers 1060-1115) et d'Aénor de Montreuil-Bellay (15). Alors, la seigneurie passa directement aux Vendôme, avec Guy de Nevers ( de Vendôme (Geoffroi de Preuilly († 1102), gendre de l'Oison.
Plus tard, on trouve Hugues de Sainte-Maure (fl. de 1117 à sa mort en 1180, fils de Josselin Henri et Richard contre leur père Plantagenêt ; marié à Avoise de Montgauger) : désormais, Nouâtre partage le destin féodal de Sainte-Maure, et passe donc par succession héréditaire aux familles de Pressigny (notamment, Josbert de Vendôme), de Craon, de La Rochefoucauld, du Fou, et de Rohan-Guéméné-Montbazon ; elle fait partie du duché de Montbazon érigé en 1588/1594.[réf. nécessaire]
- La translation de saint Révérend
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En 1832, Nouâtre a annexé la commune de Noyers.
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- La Seconde Guerre mondiale
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Nouâtre possède depuis 1940 un camp de l'intendance militaire allemande, un dépôt d'essence de matériel et de nourriture surveillé par près de 300 soldats, ce qui aura une influence sur le massacre de Maillé.
- Déchelette 1904, p. 209.
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- ↑ Sébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 ISBN ), p. 339-340.
- ↑ « », sur LiTTéRaTuRe, site de Pierre-Marie Danquigny.
- ↑ [Chevereau & Forlivesi 2005] Sébastien Chevereau et Luc Forlivesi, « Histoire et mémoire d’un massacre : Maillé, Indre & Loire », Actes du colloque organisé par la Fondation de la résistance et la ville de Saint-Amand-Montrond à Saint-Amand-Montrond le mercredi 8 juin 2005 « La répression en France à l'été 1944 », (lire en ligne [sur fondationresistance.org], consulté le ).
Héraldique
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Les armes de Nouâtre se blasonnent ainsi : d'argent au noyer de sinople, fruité d'or, posé sur une motte aussi de sinople, à la bordure d'azur chargée de cinq anneaux et attaches de scellement du champ ordonnés en orle, accompagnés à dextre du chef de Notre Dame tenant l'Enfant Jésus d'or. ou : |
- Ornements extérieurs
L'écu est surmonté d'une couronne murale d'or, à trois tours crénelées, ouvertes et maçonnées de sable. Elle symbolise la ceinture de remparts qui préserve la cité contre les ennemis du dehors ; elle est un souvenir des divinités latines, gardiennes tutélaires que l'on représentait couronnées de tours. Elle rappelle surtout la ville de Noastre qui anciennement était close et circuitée de murailles, ainsi que l'abbaye de Noyers avec tourelles, contreforts et chemins de ronde garnis de créneaux.
En pointe, un listel d'argent aux retroussis de gueules mentionne: "Ville de Nouâtre" car c'est bien sous cette dénomination qu'on la désignait au XVIIe siècle, le 14 aoust 1696, ville de Nouatre.
- Symboles de la composition
La motte fait allusion aux deux têtes de Pont, deux énormes mottes bâties par Foulques Nerra (appelée improprement pour l'une : Tumulus ou Calvaire de Nouâtre et la Motte) pour s'assurer le passage de la Vienne, point d'une extrême importance.
Le noyer rappelle l'origine du nom de la localité. Quant à l'abbaye et paroisse de Noyers, c'est la même origine: pays fertile en noyers qui vraisemblablement donna leur nom à la contrée selon l'abbé C. Chevalier.
Le noyer aime les montagnes et hait les eaux, c'est pourquoi il est représenté sur la motte dans l'écu de Nouâtre.
La noix sert d'armes parlantes. Elle fait penser à une conception analogue à celle de l'œuf cosmique qui se sépare en deux moitiés pour donner naissance au ciel et à la terre.
Notre Dame tenant Jésus, parce que dès l'antiquité, sans en fixer de date, existait à Noyers une petite église dédiée à la Sainte Trinité et à Notre Dame. Noyers avec l'abbaye qui était paroisse fut supprimée après la Révolution et fut rattachée à la nouvelle commune de Nouâtre rappelant ainsi l'ancienne juridiction des lieux.
Aucune allusion, n'est faite aux reliques de saint Révérend dont on ne sait ce qu'il en reste avec exactitude ou du moins en ce qui concerne le crâne dont Saint-Jean-d'Angély possédait également le crâne. On peut seulement rappeler une procession qui se faisait le jour de la fête du saint, le 12 septembre, où l'on portait ses reliques. Quant à la fontaine miraculeuse qui guérit de la folie, le défaut de preuve ne permet pas de constituer l'authenticité du culte rendu à ce saint, malgré une infinité de guérisons rapportées. Seuls subsistent les restes d'un petit monument érigé par la famille d'Argenson sur la fontaine de Saint-Révérend ; et les anneaux de fer, tout autour de la nef qui auraient servi à attacher les fous que l'on amenait dans le but d'obtenir leur guérison.
La fontaine ne peut pas être représentée sous l'arbre dans l'écu de Nouâtre, car le noyer hait les eaux. Les anneaux tout autour de l'écu rappellent saint Révérend, pour la guérison de la folie.
- ↑ « », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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Nouâtre dans la littérature
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