Nouans-les-Fontaines (prononcé /nu.ɑ̃ le fɔ̃.tɛn/) est une commune française du département d'Indre-et-Loire, dans la région Centre-Val de Loire.
Les vestiges préhistoriques de Nouans-les-Fontaines sont très nombreux, traduisant la présence humaine sur le territoire depuis le Paléolithique
La période protohistorique est également bien documentée, avec de multiples preuves d'une importante activité sidérurgique
Au XVIe siècle, le territoire paroissial est soumis aux influences opposées des protestants et des ligueurs
À l'été 1944, le retrait des forces d'occupation s'accompagne de combats pendant lesquels plusieurs habitants, participants ou otages, sont tués
Pendant tout le XXe siècle, la population de la commune baisse fortement, avec une perte de près de 50 % de ses habitants sur cette période
Ce phénomène se ralentit mais ne cesse pas pour autant, en 2022, Nouans-les-Fontaines compte 669 habitants
Plusieurs entreprises maintiennent cependant leur activité dans la commune, notamment le premier fabricant européen d'équipements pour salles de sport
Nouans-les-Fontaines reste néanmoins une commune agricole, bien que ce secteur d'activité tende à perdre de son importance dans l'économie communale.
Le patrimoine culturel de Nouans-les-Fontaines est surtout représenté par son église, monument historique inscrit qui abrite un tableau figurant une Pietà, attribuée avec beaucoup de vraisemblance à Jean Fouquet, ainsi que deux statues, ces trois objets étant protégés au titre des monuments historiques
Plusieurs châteaux et manoirs des XVe et XVIe siècles, souvent très remaniés au XIXe siècle, et une ancienne tuilerie comptent également parmi les édifices remarquables de la commune.
Géographie
Localisation et communes limitrophes
Nouans-les-Fontaines est une vaste commune d'Indre-et-Loire couvrant 6 331 hectares, située à 7 kilomètres d'Écueillé (Indre) et à 15 kilomètres de Noyers-sur-Cher (Loir-et-Cher).
La cité nouanaise, limitrophe avec les départements de l'Indre et du Loir-et-Cher, est localisée au sein du canton de Loches subdivision administrative de l'arrondissement lochois, à l'extrémité est-sud-est du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
Par ailleurs, la localité tourangelle est rattachée au bassin de vie de Loches ainsi qu'à la zone d'emploi de Saint-Aignan, ville située dans le département de Loir-et-Cher.
Loches, qui se trouve être le bureau centralisateur et le chef-lieu d'arrondissement dont Nouans-les-Fontaines dépend, est distante de 22,9 ,. En outre, la petite cité d'Indre-et-Loire se place à 54,5 Tours, siège du conseil départemental d'Indre-et-Loire.
OpenStreetMap Environnement géographique et délimitation territoriale de Nouans-les-Fontaines.
Nouans-les-Fontaines et ses communes limitrophes.
Nouans-les-Fontaines (en rouge) dans le canton de Loches (en vert).
Communes limitrophes de Nouans-les-Fontaines
Orbigny
Châteauvieux (Loir-et-Cher)
Faverolles-en-Berry (Indre)
Villeloin-Coulangé
Luçay-le-Mâle (Indre)
Loché-sur-Indrois
Villedômain
Écueillé (Indre)
Les frontières de Nouans-les-Fontaines sont délimitées, dans le « sens des aiguilles d'une montre », par la commune de Châteauvieux, située à 12,4 centre-bourg en direction du nord-nord-ouest ; par le village de Faverolles-en-Berry, localisé à 9,2 Luçay-le-Mâle, située à 10,7 Écueillé, localisée à 6,8 Villedômain, située à 9,7 Loché-sur-Indrois, localisé à 7,8 Villeloin-Coulangé, située à 5,6 Orbigny, localisé à 9,5 ,. Toutes les distances en kilomètres sont exprimées de chef-lieu communal à chef-lieu communal,.
Géologie et topographie
L'histoire géologique de Nouans-les-Fontaines, située dans la partie méridionale du Bassin parisien, est marquée par les épisodes successifs d'avancées et de retraits marins qui déposent des formations calcaires ou argileuses à partir du Jurassique inférieur, mais surtout crayeuses au cours du Crétacé, sur un socle briovérien. Les terrains affleurants les plus anciens datent du Crétacé supérieur. Le tuffeau jaune de Touraine (C3c) déposé au Turonien n'affleure que dans les vallées des cours d'eau où il est mis au jour par l'érosion fluviale, mais il est le plus souvent dégradé, notamment à l'est et au sud, en argiles à silex roussâtres (C3cR). Des argiles blanches à silex sénoniennes (C4-6S) constituent la formation affleurante dominante de la commune. Elles sont masquées par de rares placages de sables grossiers éocènes (eC) mais surtout par des dépôts, sur les plateaux, de limons éoliens (LP) quaternaires ; ces dépôts limoneux sont de faible épaisseur mais concernent une grande superficie au nord et à l'est. Des alluvions récentes (Fz) ont été déposées dans les vallées de la Tourmente, rivière qui traverse la commune, et de ses affluents. La présence d'une faille orientée du nord-nord-ouest au sud-sud-est avec un rejet vertical de 15 à 20 m pourrait être la conséquence superficielle du jeu d'une faille plus profonde, affectant le socle de l'extrême fin du Précambrien ; elle partage le territoire en deux moitiés sensiblement égales,.
Les argiles à silex et les limons, en raison de leur très faible granulométrie, donnent des sols lourds, battants, à tendance hydromorphe et par conséquent difficiles à travailler, ce qui limite fortement leurs qualités agronomiques.
Le territoire communal se présente sous la forme d'un plateau allongé du nord au sud, plus élevé à l'est, au niveau des forêts de Brouard et de la Tonne, s'abaissant progressivement vers l'ouest et la vallée de la Tourmente. Le point culminant (162 m) se trouve à l'est du chef-lieu communal au lieu-dit « Bellevue », en limite de Luçay-le-Mâle, alors que le point le plus bas (101 m) est situé dans la vallée de la Tourmente, là où la rivière entre sur le territoire de Villeloin-Coulangé. Toute la partie est de Nouans-les-Fontaines est constituée d'un anticlinal sur la crête duquel court la limite communale. La forme particulière du territoire, avec une excroissance au sud-ouest, est probablement due à la volonté du propriétaire de Cloffy, lors de la création de la commune, de voir ses terres rattachées à Nouans et donc à la Touraine, alors que son domaine aurait dû dépendre d'Écueillé et du Berry.
Hydrographie et hydrologie
Le territoire communal est arrosé par la rivière Tourmente qui prend sa source à Heugnes (Indre). Elle reçoit le tribut de plusieurs ruisseaux, issus de sources qui ont donné son nom à la commune. Le plus important d'entre eux est le ruisseau de Saint-Martin sur lequel est bâti le chef-lieu communal. Les ruisseaux de l'Issard, de la Jubardière et du Réau — cours d'eau qui se développe d'est en ouest sur une longueur de 8 —, sont également inventoriés sur le territoire communal,,,. Ce réseau hydrographique est particulièrement dense sur la rive droite de la Tourmente, les ruisseaux provenant en majorité des hauteurs des forêts de Brouard et de la Tonne. La Tourmente rejoint ensuite le cours de l'Indrois au niveau de Villeloin-Coulangé.
Les données hydrologiques concernant le régime de la Tourmente sont relevées à la station de « Villeloin-Coulangé/Coulangé », établissement d'observation opérant depuis le . Sur une période d'observation de 40 ans (1966 à 2016), la rivière, dont le bassin atteint une surface totale de 109 débit moyen mensuel compris entre un minimum de 0,213 . Pour cette même période considérée, le module du cours d'eau varie de 0,390 quinquennale sèche jusqu'à 0,830 .
Un lac de réserve, la Jubelière, a été aménagé dans la partie est de la commune en 1990. Cette étendue d'eau artificielle, qui recouvre une surface de 27,.
Neuf zones humides ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « l'étang de la Jubardière et la vallée du Ruisseau de la Jubardière », « les étangs de la Ménardière », « l'étang du Carroi de la Clarté », « l'étang du Parc », « la vallée du Ruisseau de l'Issard à la Grosse Pierre », « l'étang du Liagout », « les étangs du Plessis et de la Tonne », « l'étang de la Péchaudière » et « l'étang de Lambinet »,.
Paysages naturels
La commune est située dans la région naturelle de la Gâtine de Loches. Jusqu'à la fin des années 1970 prédomine un paysage de bocage rythmé par des haies et des bosquets. La partie est du territoire communal se singularise alors par un parcellaire dessiné par des chemins rayonnants à partir du centre-bourg, recoupés par des chemins concentriques, disposition déjà nettement visible sur le cadastre napoléonien. Le remembrement opéré à partir de 1978 bouleverse cette topographie pour donner naissance à de grands champs où la pratique du drainage à grande échelle facilite les conditions d'exploitation à des fins agricoles.
Toute la frontière est de la commune, correspondant à la crête de l'anticlinal, est occupée par une succession de massifs boisés avec, du nord au sud la forêt de Brouard puis celle de la Tonne et les bois de Luçay,. Cette zone limitrophe s'insère dans l'interfluve compris entre le bassin versant du Cher à l'est et celui de l'Indre à l'ouest.
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat du Centre-Val de Loire et Climat d'Indre-et-Loire.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 amplitude thermique annuelle de 15,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Lye à 17 vol d'oiseau, est de 12,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Voies de communication et transports
Réseau routier et ferroviaire
La D 975 qui, sous différentes appellations, relie Blois à la vallée de la Dordogne, via Saint-Aignan et Châtillon-sur-Indre, traverse le territoire de Nouans-les-Fontaines sous forme d'une ligne droite presque parfaite longue de plus de 11 km et passe par le chef-lieu communal. Ce dernier est le centre d'un réseau de routes en étoile qui conduisent vers Orbigny ou Écueillé (D 11/81), ou vers Loches ou Luçay-le-Mâle (D 760). Cette situation favorise le désenclavement du territoire.
Aucune ligne de transports en commun routier ne dessert Nouans-les-Fontaines. Les points d'accès les plus proches sont Genillé (ligne TC) , Écueillé (ligne S) ou Couffy (ligne 5) du réseau Rémi.
La commune n'est desservie par aucune ligne ferroviaire,. Les gares TER les plus proches sont celles de Loches, de Luçay-le-Mâle et de Valençay,.
Chemins et sentiers
Le territoire communal est aménagé d'un circuit de randonnée pédestre qui s'étend sur une longueur de 14 . Un second circuit, appelé les « Sur les terres
de la Piéta de Nouans », forme une boucle qui se développe sur une longueur de 12 .
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Toponymie
Formes successives attestées de la dénomination de la paroisse puis de la commune, :
Sancti Martinus de Novento : 1150-1156 ;
Noent : 1206 ;
Noentum, Noiantum : 1226-1231 ;
Nogento : 1255, confirmation de donation ;
Nogentum : 1255, charte de l'abbaye de Villeloin ;
Noam : 1262, Charte de l'Abbaye de Villeloin ;
Parochia de Noento : 1290, Libri Juramentum et Cartulaire de l'archevêché de Tours ;
Sancti Martinus de Nochento : Cartulaire de l'archevêché de Tours ;
Noem, Noentum : 1331, Charte de l'abbaye de Villeloin ;
Nouans : 1334, Charte de Liget ;
Noham : et , titres ;
Nouan-le-Ferron : , ;
Nouan : seconde moitié du carte de Cassini ;
Nouans : 1790 ;
Nouan : 1793 ;
Nouans : 1831, plan parcellaire communal, ;
Nouans-les-Fontaines : , décret portant changement de nom.
L'une des premières mentions du lieu, sous la forme Noentus, est présente dans un document royal daté de 845 et émis par Charles II. Nouans-les-Fontaines apparaît sous le nom Novientum dans un acte de Charles le Simple en 903. L'origine la plus probable de ce toponyme est une composition du gaulois Novio- « nouveau » et du suffixe également d'origine gauloise -ento : Noviento(um) est donc un « nouveau lieu » ou un « nouvel édifice », créé sur des terres récemment défrichées. Au milieu du , et Novientus.
Dans la seconde moitié du . En l'an II du calendrier républicain (1793 du calendrier grégorien), ce toponyme est conservé. Le déterminant « les-Fontaines » est ajouté par décret du pour différencier les communes nommées « Nouan ». Il rappelle les nombreuses sources présentes sur le territoire.
Par ailleurs, concernant la micro-toponymie locale, l'existence de lieux-dits tels que la « Billaudière »[Information douteuse] et la « Billette », noms dont la racine celtique « Bil- » signifie littéralement « hauteur », indique la très probable présence de sites topographiquement élevés. L'activité agricole se retrouve dans des toponymes comme « le Cherpré », « le Village-aux-Vaches », alors que le boisement ancien est évoqué par « la Buissonnière » ou « le Village-Buisson », alors que le Champ Bleu ou la Minée évoquent les anciennes activités sidérurgiques du sud du territoire. Le toponyme l'Idée, au sud de la commune, pourrait être une dénomination ironique signifiant que la création d'une nouvelle ferme agricole sur ces terrains médiocres n'était justement pas « une bonne idée ». La « Bordebure », nom d'un lieu-dit composé de « Borde », terme issu du francique borda et signifiant « maison », et de « -bure », mot décliné du latin burrus[Information douteuse] et signifiant « brun foncé », ou « roux » ou encore « rouge », fait référence, dans le cas de Nouans, à un établissement d'accueil, une hôtellerie. Ce toponyme, mentionné en 1352, est associé à la présence d'un ancien chemin, le Columniacu (« domaine aux grandes colonnes »), un itinéraire qui se déploie entre Villeloin-Coulangé et Nouans.
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Histoire
Préhistoire
Le territoire communal a livré des outils et des pièces d'armement attribués aux périodes paléolithique et néolithique,. Une meule, d'aspect trapézoïdale, et constituée d'une plaque fabriquée à partir de silex datés du Turonien, a notamment été mise en évidence au lieu-dit « Les Ébattés ». Une deuxième meule a été recueillie sur le site de « La Pauvredilière ». La pièce lithique retrouvée à La Pauvredilière mesure 34 . À environ 800 pointes de flèche, pourvues de deux ailerons et d'une sorte de tige, ont été signalées lors d'opérations archéologiques.
Le site de Cloffy a également fourni, bien que sous forme fragmentée, une autre meule fabriquée au moyen d'un grès de couleur brune et présentant des agglomérats à caractère ferrugineux.
Par ailleurs, situé à 300 pierre à aiguiser en granite rose. Ces artefacts, lors de leur découverte, étaient associés à des haches, certaines conçues en silex, et d'autres fabriquées à partir de jaspe. Enfin, d'autres objets lithiques, telles que des haches polies faites de fibrolite, viennent compléter l'inventaire des pièces attribuables à cette période. L'ensemble de ces artefacts indiquent une très probable occupation humaine du territoire nouanais au cours de l'époque néolithique,, apparemment concentrée sur les versants des vallons.
Ce sont au total 124 sites et découvertes relatifs à cette période qui ont été inventoriés par Gérard Cordier sur l'ensemble du territoire de la commune.
Protohistoire
Plusieurs enceintes protohistoriques associées à des ateliers d'extraction et de traitement du minerai sidérurgique, datant de l'âge du fer, sont recensées dans un périmètre réduit sur le territoire communal,,. Ces constructions quadrangulaires, qui possèdent une longueur comprise entre 60 et 140 .
L'une de ces structures, dont le plan se présente sous l'aspect d'un trapèze, a été mise en évidence dans les années 1970 par des clichés réalisés au moyen de prospections aériennes,. La photographie de ce site montre des contours, probablement des fossés, de couleur vert sombre ; ils apparaissent blancs sur un cliché de l'IGN en 1974, probablement en raison de la résurgence d'argile ou de calcaire. Les fouilles effectués sur l'un de ces gisements, situé au lieu-dit de « l'Idée », ont notamment permis de dégager un four à réduction directe muni d'une plaque confectionnée à partir d'argile et de rognons de silex,. Bien que ces pièces archéologiques aient été attribuées à l'époque laténienne (second âge du fer) par Gérard Cordier en raison de leurs fortes similarités avec les bas-fourneaux retrouvés dans la région du Siegerland ou ceux mis au jour dans le Jura bernois, cette datation demeure, en l'absence d'éléments matériels suffisants, peu ou pas assez fiable,. En revanche, le toponyme Champ bleu, site ayant livré des traces d'exploitations minières, indique une ancienne activité sidérurgique. Les scories retrouvées sur place sont, en raison de l'imperfection des techniques d'extraction du fer de l'époque, encore fortement métallisées et elles sont même, au Luçay-le-Mâle.
Antiquité
La période antique, par contre, est assez mal documentée. Au cours de l'époque gallo-romaine, plus précisément au Haut-Empire, bien qu'il soit localisé à la frontière du territoire biturige, le site de Nouans, fait a priori partie intégrante de la des .
Une tombe gallo-romaine, dite « à épée », pouvant s'apparenter aux sépultures qui appartiennent au groupe de « Fléré », aurait été mise en évidence au hameau de Mazère. Le mobilier inséré dans la sépulture, de type « aristocratique », se compose notamment d'une épée, la probable présence d'un casque ayant été également signalée. Selon son découvreur, l'abbé Bourderioux, cette pièce d'armure présenterait de fortes similitudes avec le casque d'Agris. Cependant, en l'absence de matériel archéologique suffisamment conséquent, d'études, d'analyses et de publications abouties, les découvertes effectuées au sein de cette tombe ne peuvent être interprétées avec certitude. Des fragments de tegulae, indices de constructions antiques, ont également été trouvés à proximité.
Moyen Âge
Quelques sarcophages d'époque mérovingienne ont sans doute été mis au jour, mais perdus. Lors de leur découverte, à la fin des années 1930, ces cercueils datés du Haut Moyen Âge, mis en évidence à l'ouest du centre-bourg, sont apparus, pour nombre d'entre eux, sous la forme d'une simple sépulture plate, certains isolés et d'autres regroupés ; cet éparpillement laisse supposer, selon Gérard Cordier, l'existence d'une nécropole. Néanmoins, en raison d'une quasi-absence de fouilles approfondies et programmées, ces tombeaux mérovingiens n'ont révélé que peu d'indices concernant leur viatique, leur disposition spatiale, leur conception artisanale, mais également les défunts auxquels ils étaient destinés. Il est possible que ces sépultures soient liées à la présence d'un premier édifice cultuel à proximité.
Une motte castrale, située au nord du bourg, est mentionnée dans un cartulaire du début du . À la même époque, les sources historiques évoquent quelques aménagements ou constructions à Nouans-les-Fontaines : l'église en 1200, un four en 1216 et une voie en 1126. Les textes évoquent également un enclos autour de l'église, limité par des fossés disparus au . L'église puis cet enclos structurent le village qui se construit autour d'eux. L'existence de la paroisse est d'ailleurs attestée dès l'an 1100.
Époque moderne
La Réforme protestante s'implante en Touraine au pasteurs. Alors qu'à Tours, la réaction antiprotestante est brutale dès 1561, l'édit d'Amboise de 1563, qui prévoit une certaine liberté de conscience, protège le culte privé dans les localités sans église. D'autres îlots protestants tourangeaux subsistent, notamment au sud de la Loire, à Chinon et l'Île Bouchard, également à Montoire, ainsi qu'à Vendôme, ville dans laquelle Antoine de Bourbon et Jeanne d'Albret ont implanté le culte protestant. L'influence des protestants à Nouans quant à elle est forte, pendant les guerres de Religion. La ligue catholique s'y implante à son tour, se livrant à des pillages et des saccages, les ligueurs s'installant au château de Cloffy.
Présenté à l'occasion des États généraux de 1789, le cahier de doléances du tiers état pour la paroisse de Nouans reprend des demandes communément exprimées dans ce type de document : simplification du système d'imposition et suppression de la plupart des privilèges, pour une gestion de la nation plus rigoureuse et plus juste. Vers la fin du Première République.
Époque contemporaine
Les premiers remaniements et assemblages cadastraux de la commune sont réalisés au début des années 1830. En , alors que se déroule le second plébiscite, qui permet à Napoléon III d'asseoir sa légitimité, l'ancien président, élu empereur, recueille la quasi-unanimité des suffrages de la commune : 273 des 275 votants (pour un total de 317 inscrits), se prononcent favorablement.
La gare de Nouans-les-Fontaines.
Au début du XXe siècle.
En 2018.
En 1902, la ligne ferroviaire Ligueil-Loches-Écueillé est mise en chantier. Le chemin de fer à voie métrique, concédé à la compagnie des chemins de fer départementaux passe par Nouans-les-Fontaines où une gare est construite. L'inauguration du tronçon est de la ligne a lieu en 1907 ; la gare d'Écueillé accueille déjà le chemin de fer du Blanc-Argent, ce qui devrait augmenter le trafic sur la ligne nouvelle mais les prévisions ne sont pas atteintes et la ligne ferme en 1949, comme la plupart des autres lignes départementales.
La Première Guerre mondiale fait 72 victimes dans les rangs des conscrits nouanais. Entre 1940 et le
Le plan cadastral de Nouans fait l'objet d'une rénovation en 1954. En octobre 2013, un projet d'implantation de 6 éoliennes pour une puissance globale de 12 mégawatts est lancé sur le territoire de la commune. Des études d'impact environnemental sont réalisées en 2014 et, en avril 2015, le projet fait l'objet d'une enquête publique. De nombreuses oppositions se manifestent et, le 6 avril 2016, le préfet de région annonce le rejet du projet en raison de son impact négatif sur le paysage.
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Héraldique
Article connexe : Armorial des communes d'Indre-et-Loire.
Blason
Écartelé: Aux 1er et 4e d'argent au jet d'eau d'azur jaillissant d'une jumelle ondée et alésée du même, au 2e d'azur à la châtaigne de sinople feuillée de deux pièces du même, au 4e d'azur au gland de sinople feuillé de deux pièces du même; à quatre épis d'or, posés en croix, les tiges nouées en abîme, brochant sur la partition.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 23/12/2024 Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-cvl/263687.html
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