Saint-Quentin-sur-Indrois

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Saint-Quentin-sur-Indrois : descriptif

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Saint-Quentin-sur-Indrois

Saint-Quentin-sur-Indrois (prononcé [sɛ̃ kɑ̃.tɛ̃ sy.ʁ‿ɛ̃d.ʁwa]) est une commune française du département d'Indre-et-Loire (région Centre-Val de Loire et ancienne province de Touraine)

Dès le Néolithique, l'homme s'installe sur le plateau fertile de la Champeigne tourangelle

Cette occupation est pérenne au fil des millénaires, attestée par les vestiges de mégalithes, de tumulus, de voies antiques et de sarcophages mérovingiens

L'histoire médiévale de la paroisse, dont le nom apparaît dans les textes vers la fin du XIIe siècle, est marquée par les figures de la bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé qui y naquit et d'Adam Fumée, médecin et proche conseiller de plusieurs rois de France, qui se rendit acquéreur du château des Roches

Saint-Quentin fut également le théâtre d'une des scènes d'une tentative d'enlèvement politique du sénateur Clément de Ris à l'instigation de Fouché. Partagée entre le plateau de la Champeigne au nord, la forêt domaniale de Loches au sud et parcourue dans sa partie médiane par la vallée de l'Indrois, Saint-Quentin offre une grande variété de paysages et d'habitats naturels qui hébergent une flore et une faune très diversifiées

Son territoire communal est d'ailleurs intégré à un site du réseau Natura 2000 et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). La courbe démographique de Saint-Quentin-sur-Indrois présente une physionomie très comparable à celle d'autres communes rurales du même département

Après un exode rural important entre les années 1880 et la fin des années 1960, la commune regagne peu à peu une part de sa population depuis le dernier quart du XXe siècle et compte 511 habitants en 2014

Pourtant ce redressement ne se traduit pas par une redynamisation de l'économie locale, mais grâce à l'autoroute A85 : les habitants de Saint-Quentin-sur-Indrois travaillent en très grande majorité en dehors de la commune, sur les pôles d'emploi attractifs constitués par Amboise et Loches, que dessert la même route passant par Saint-Quentin-sur-Indrois

L'achat de l'immobilier ancien se voit rénover et des terrains seront prochainement à vendre, le PLU de la commune ayant été finalisé en 2017.

Géographie

Localisation et communes limitrophes

La commune de Saint-Quentin-sur-Indrois se trouve dans le quadrant sud-est du département d'Indre-et-Loire, dans la région historique de Touraine. À vol d'oiseau, Saint-Quentin-sur-Indrois se situe à 33,2 Tours, préfecture du département d'Indre-et-Loire, à 8,8 Loches, chef-lieu du canton auquel la commune est rattachée.

La commune se situe dans l'aire urbaine de Tours.

Le territoire de Saint-Quentin-sur-Indrois, de forme assez irrégulière mais sensiblement allongé du nord au sud, est séparé en deux parties inégales par la vallée de l'Indrois, avec environ trois cinquièmes de la surface communale au nord et deux cinquièmes au sud.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes

Saint-Quentin-sur-Indrois est limitrophe de six autres communes :

Communes limitrophes de Saint-Quentin-sur-Indrois
Sublaines Luzillé
Chédigny Saint-Quentin-sur-Indrois Genillé
Chambourg-sur-Indre Ferrière-sur-Beaulieu

Géologie et relief

Comme pour la plupart des communes de la basse vallée de l'Indrois, les sols de Saint-Quentin-sur-Indrois reposent sur un socle de sables du Cénomanien, déposés il a environ 95 millions d'années (Ma) à la faveur d'une avancée marine sur la Touraine au début du Crétacé supérieur. S'y superposent successivement le tuffeau jaune du Turonien supérieur (- 90 Ma environ) puis une couche de craie déposée au Sénonien (entre - 89 et - 65,5 Ma) ; la mer se retire à la fin de cette période qui correspond également à la fin du Mésozoïque. Plus tard, au milieu et à la fin de l'Éocène (- 37 à - 34 Ma), une nouvelle avancée des mers dépose sur cet ensemble le calcaire lacustre qui donne les sols très fertiles de la Champeigne tourangelle ; cette formation n'affleure que dans le nord-est du territoire ; plus au sud, ce sont les argiles à silex de la Gâtine de Loches et de Montrésor qui prédominent, issues de la dégradation des strates turoniennes et sénoniennes. Se superposent à cet ensemble, mais de manière irrégulière, des limons éoliens du Quaternaire, battants, assez peu fertiles, formant des sols dénommés « bournais ». En Touraine, les légendes liées à Rabelais et à ses personnages sont nombreuses. C'est ainsi qu'une tradition locale attribue à Gargantua le relief de la commune : « après être passé en Champeigne, le géant, ayant les pieds gras, secoua l'une de ses bottes : la terre qui en tomba fit la motte de Saint-Quentin. »

Les vallées de l'Indrois et de ses affluents, à la faveur des profondes saignées qu'elles ont pratiquées dans le plateau, permettent de retrouver cette succession de strates géologiques, alors que le fond de ces vallées est recouvert d'alluvions fluviatiles récentes donnant des sols à tendance hydromorphe avec, bien souvent, à une faible profondeur, la nappe phréatique du Cénomanien.

La superficie du territoire de Saint-Quentin-sur-Indrois est de 2 723 hectares (au ,.

Exception faite de la vallée de l'Indrois, une grande partie du territoire de Saint-Quentin-sur Indrois se développe à une altitude supérieure à 100 m, le point culminant de la commune, à 127 m, se situant dans la forêt de Loches, en limite de Ferrière-sur-Beaulieu, au niveau du repère de chasse appelé Pyramide de Saint-Quentin. Le point le plus bas de la commune se trouve dans la vallée de l'Indrois, là où la rivière quitte Saint-Quentin-sur-Indrois pour rentrer sur le territoire de Chédigny. Il faut remarquer que le versant nord de cette vallée est plus abrupt que le versant sud, en raison de la direction majoritaire des méandres que dessine la rivière dans son lit majeur.

Hydrographie

Saint-Quentin-sur-Indrois sur la carte de Cassini.

Le réseau hydrographique de Saint-Quentin-sur-Indrois est très riche puisque sept ruisseaux se jettent dans l'Indrois sur le territoire communal, trois sur la rive droite et quatre sur la rive gauche ; un huitième, traversant le nord de la commune, se jette dans l'Indrois à Chédigny. Les ruisseaux de la rive droite ont des cours parallèles, ce qui est le cas pour tous les affluents de l'Indre ou de l'Indrois sur la rive droite entre Genillé et Reignac-sur-Indre ; cette similitude suggère que ces ruisseaux ont emprunté des failles hercyniennes datant du Paléozoïque mais réactivées à l'Éocène ou à l'Oligocène lors de l'orogenèse finale des Pyrénées. La représentation de Saint-Quentin-sur-Indrois sur la carte de Cassini montre bien cette disposition même si elle en exagère les reliefs. Pour la plupart, ces ruisseaux de la rive droite passent de l'altitude du plateau (100 à 110 m) à celle de la vallée de l'Indrois (environ 70 m) en empruntant des vallons encaissés — l'un de ces ruisseaux porte le nom évocateur de Ravin de la Planche-Singé ; ils sont sujets, en cas de fortes pluies, à des crues violentes et subites mais de courte durée, de régime torrentiel.

La faible pente moyenne de l'Indrois dans sa basse vallée (1 m/km dans sa traversée de Saint-Quentin-sur-Indrois) a favorisé la création de nombreux méandres ou de bras secondaires enserrant des petites îles vite submergées en cas de crue. L'Indrois est une rivière moyennement abondante. Son débit est suivi depuis 1977 à Genillé, commune limitrophe en amont de Saint-Quentin. Le module de la rivière y est de 2,29 .

Deux zones humides ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire, : « la vallée de l'Indrois de Genillé à la Queue des Chevaux » et « la vallée de l'Indrois de la prairie de la Mourière à la confluence ».

Paysages naturels

Le taux de boisement de la commune (plus de 20 %) reste important en raison de la présence de la forêt domaniale de Loches dans la partie sud du territoire. Le nord de la commune, pour sa part, a fait l'objet d'importants défrichements de la forêt médiévale de Chênevose qui s'étendait entre l'Indrois et le Cher. Les pentes marquées de la rive droite de l'Indrois et les vallons des ruisseaux sont également boisés.

Le nord du territoire communal, sur le plateau de la Champeigne, offre l'aspect d'une zone agricole avec de grandes parcelles, toujours entrecoupée par les vallons des ruisseaux. La vallée de l'Indrois, très humide, est plantée de peupliers qui alternent avec des prairies naturelles et des espaces dévolus aux cultures de céréales, maïs principalement. Quelques parcelles résiduelles de vigne ont survécu entre la vallée de l'Indrois et la forêt de Loches.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 amplitude thermique annuelle de 14,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Sublaines à 7 vol d'oiseau, est de 12,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Voies de communication

Liaisons aériennes

À une heure de trajet routier depuis Saint-Quentin-sur-Indrois, l'aéroport de Tours Val de Loire (code IATA : TUF • code OACI : LFOT) propose en 2014 des dessertes régulières à destination d'Ajaccio, Figari, Marseille, Dublin, Londres-Stansted, Marrakech et Porto ; d'autres dessertes, saisonnières ou occasionnelles, sont assurées.

Réseau ferroviaire

Saint-Quentin-sur-Indrois n'a jamais possédé de gare ferroviaire. En 2014, les voyageurs qui souhaitent accéder au transport ferré doivent se rendre à la gare de Loches, où ils peuvent rejoindre le réseau TER Centre-Val de Loire sur la ligne Tours-Loches-Châteauroux.

Infrastructure routière

La D31 traverse la commune du nord au sud et passe à l'est immédiat du centre-bourg, entre Amboise à 26 km au nord et Loches à 10 km au sud,. C'est à ce niveau que la D31 croise la D10 qui relie, à l'ouest Saint-Quentin à Chédigny puis aux communes de la vallée de l'Indre, et qui à l'est permet de gagner Genillé puis Montrésor.

En empruntant la D31 vers le nord, on accède, après un trajet de 16 km, à l'autoroute A85 par la sortie 11 Bléré qui permet de gagner Tours puis l'autoroute A10 ou Vierzon puis l'autoroute A71 ; cette autoroute fut ouverte en 2007.

Transport en commun routier

La commune est, en 2014, desservie par la ligne LMC du réseau Touraine Fil vert, le réseau interurbain de transport par autocar du conseil général d'Indre-et-Loire. Cette ligne, qui relie Rilly-sur-Vienne à Loches et Amboise, propose une ou deux dessertes quotidiennes avec une halte dans le centre-bourg de Saint-Quentin-sur-Indrois.

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Histoire

De la Préhistoire à l'Antiquité

Le territoire de Saint-Quentin-sur-Indrois était déjà occupé par des peuplements humains dès le Néolithique. Au nord de la commune, un dolmen disparu voisinait avec une possible nécropole néolithique encore utilisée à l'âge du bronze ; ce site peut être considéré comme une continuité du site des Danges sur la commune voisine de Sublaines. À l'est du bourg, le site de Mallée recèle un dolmen encore presque intact, appelée La Pierre Levée dont les fouilles, en 1868 et en 1956, ont révélé la rareté du matériel archéologique, même si, tout autour, des outils néolithiques ont été découverts ; le site de Mallée possédait également deux tumulus, peut-être des tombes, qui ont été arasés au début du . Les dolmens de Touraine passent pour avoir été érigés sur une période assez courte, entre et

L'âge du bronze et l'âge du fer n'ont livré qu'assez peu de vestiges, isolés ou à proximité de la Pierre Levée, dont une monnaie gauloise. Le lieu-dit Le Breuil, situé au confluent de l'Indrois et du ravin de la Planche-Singé et le surplombant de plus de 30 m, pourrait être un ancien éperon barré ou un oppidum laténien. Certains éléments de toponymie, déjà évoqués, suggèrent une activité très ancienne d'extraction et de traitement du minerai de fer.

L'Antiquité n'a livré que peu de vestiges, des tessons de céramique, des vestiges de constructions, qui intéressent toujours le site de Mallée. Deux itinéraires anciens, voire antiques, matérialisent certaines limites communales de Saint-Quentin : à la pointe nord-ouest, le chemin de Manthelan à Montrichard sépare Saint-Quentin de Sublaines et, au nord-est, le Chemin Chaussé souligne la limite territoriale entre Saint-Quentin-sur-Indrois et Luzillé ; ce chemin, venu de Bléré au nord, se dirigeait vers Genillé puis Montrésor ou Loches.

Du Moyen Âge à l'Époque moderne

De l'époque mérovingienne sont parvenus des fragments de sarcophages retrouvés à Mallée, un site par conséquent occupé sans discontinuer depuis le Néolithique. Après les premières mentions écrites du prieuré de Berneçay au , l'histoire médiévale locale prend un autre relief avec, au Cordeliers et deviendra la bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé.

Adam Fumée est médecin à la cour de Charles VII puis de Louis XI qui l'emploie aussi comme homme de confiance chargé des missions de négociation délicates, garde des sceaux de France en 1479 ; il garde la même charge sous le règne de Charles VIII. Toutes ses activités auprès des rois lui permettent d'accumuler une fortune immense grâce à laquelle il achète, en 1483, la seigneurie de Genillé puis, cinq ans plus tard, le château des Roches-Saint-Quentin qui était passé entre les mains de la famille du Puy en 1449. Adam Fumée meurt à Lyon en 1494 mais il est inhumé dans la chapelle du château des Roches-Saint-Quentin. En 1515, à la demande de son fils Adam II, Genillé, Saint-Quentin et les Roches-Saint-Quentin sont réunies dans une même châtellenie dépendant du château de Loches alors que le fief de Saint-Quentin, jusque-là distinct de celui des Roches, appartenait depuis le ,.

En 1562, l'église de Saint-Quentin est pillée et saccagée par les protestants ; leur chef, arrêté, est condamné à mort, ses biens confisqués servant à payer les réparations faites à l'église.

En 1712, la châtellenie de Saint-Quentin et de Genillé devient la propriété de la famille de Menou, et le restera jusqu'à la Révolution française. Le décret du 14 décembre 1789, qui réorganise les territoires administratifs de la jeune république française, crée la commune de Saint-Quentin, qui s'appellera peu de temps Quentin. Jusqu'à cette date, les hameaux des Vallées et de Courtray sont « virants » : dépendant de Saint-Quentin les années impaires, ils relèvent de Genillé les années paires. Cette situation, loin d'être exceptionnelle, est administrativement très compliquée car elle impose la mise en place d'un système de compensations financières entre les deux paroisses concernées.

La forêt de Loches, qui couvre la partie sud du territoire communal de Saint-Quentin, assure un approvisionnement en bois, en gibier, mais aussi en poisson grâce aux étangs qu'elle renferme, et plus accessoirement en châtaignes. Au  siècle, plusieurs habitants de Saint-Quentin sont condamnés pour l'abattage et le vol de chênes — les coupes de bois « non nobles » sont tolérées, mais pas celles du chêne ou hêtre qui constituent la majorité du boisement —. Les peines vont de la simple amende à la prison, parfois assorties de l'obligation de changer de domicile pour s'établir « plus loin de la forêt ».

Époque contemporaine

Dominique Clément de Ris, par Joseph-Benoît Suvée, 1795.

Saint-Quentin est, en 1800, le théâtre de l'un des épisodes de l'affaire Clément de Ris. Le sénateur Dominique Clément de Ris, ayant entre les mains des documents attestant d'un tentative de complot de Fouché contre , est enlevé par Fouché dans son château de Thilouze. Malheureusement pour ses ravisseurs, le cabriolet dans lequel est enfermé le sénateur s'embourbe à Saint-Quentin à la sortie du pont sur l'Indrois en raison de la mauvaise qualité de la route accédant à l'ouvrage — le pont est encore en réparation après les inondations de 1770 — et il faut transférer de Ris sur un cheval. Peu de temps après, devant les conséquences possibles de son opération, Fouché fait libérer le sénateur. Cette affaire fut une source d'inspiration pour Honoré de Balzac, dans son roman Une ténébreuse affaire,.

Pendant la Première Guerre mondiale, ce sont 32 combattants quentinois qui perdent la vie sur les fronts du Nord de la France, mais également en Belgique et en Allemagne. En 1911, la population de la commune étant de 611 habitants, c'est donc plus d'un Quentinois sur 19 qui meurt lors de ce conflit.

En juin 1940, l'armée allemande descend à marche forcée vers la Loire, qui est franchie à Amboise le 19 juin 1940. Le Saint-Hippolyte, sur l'un des rares ponts encore intacts. Trois soldats de Saint-Quentin meurent dans les combats de la Seconde Guerre mondiale.

  1. a b c et d Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées C767
  2. Croubois, p. 33.
  3. Jacques Dubois, « Archéologie aérienne : Prospections de 1993, 1994 et 1995 en Touraine », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, vol. XLIV,‎ , p. 740-741.
  4. a et b Couderc, p. 765.
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  6. Christophe Meunier, Genillé... au fil des temps, Chemillé-sur-Indrois, Hugues de Chivré, , 255 ISBN ), p. 52-58.
  7. Jacques-Xavier Carré de Busserolle, Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine, lire en ligne), p. 243.
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  9. Ranjard, p. 627.
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  11. Alain Jacquet, « Délits, dols et dommages aux et  siècles (1636-1791) en forêts tourangelles », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. LIX,‎ , p. 217-218.
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Saint-Quentin-sur-Indrois dans la littérature

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