Pont-de-Ruan
Localisation
Pont-de-Ruan : descriptif
- Pont-de-Ruan
Pont-de-Ruan est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire
Comptant plus de mille habitants en 2015, elle est intégrée au sein de la communauté de communes Touraine Vallée de l'Indre.
Géographie
Hydrographie
La commune est traversée par l'Indre (1,897 ,.
L'Indre, d'une longueur totale de 279,4 Saint-Priest-la-Marche dans le département du Cher et se jette dans la Loire à Avoine, après avoir traversé 58 communes. Les crues de l'Indre sont le plus souvent de type inondation de plaine. Sur le plan de la prévision des crues, la commune est située dans le tronçon de l'Indre tourangelle, dont la station hydrométrique de référence la plus proche est située à Monts. Le débit mensuel moyen (calculé sur 14 ans pour cette station) varie de 4,51 ,. Ce cours d'eau est classé dans les listes 1 et 2 au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Au titre de la liste 1, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux. Au titre de la liste 2, tout ouvrage doit être géré, entretenu et équipé selon des règles définies par l'autorité administrative, en concertation avec le propriétaire ou, à défaut, l'exploitant,. Sur le plan piscicole, l'Indre est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche).
En 2019, la commune est membre de la communauté de communes Touraine Vallée de l'Indre qui est elle-même adhérente au syndicat d'aménagement de la vallée de l'Indre. Créé par arrêté préfectoral du à la suite des crues historiques de et , ce syndicat a pour vocation d'une part l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau par des actions de restauration de zones humides et des cours d'eau, et d'autre part de participer à la lutte contre les inondations par des opérations de sensibilisation de la population ou de restauration et d'entretien sur le lit mineur, et sur les fossés situés dans le lit majeur de l'Indre appelés localement « boires », et de l'ensemble des cours d'eau du bassin versant de l'Indre.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 amplitude thermique annuelle de 14,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Cheillé à 9 vol d'oiseau, est de 12,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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Toponymie
Au cours des siècles, le nom du village a changé de très nombreuses fois. Pont-de-Ruan a porté en particulier les noms de Rotomagos (toponyme gaulois désignant "le marché du gué"; magos = marché et ritu = gué), Ritomagum (au temps des romains), Pons Rotomagi (au XIIIe siècle), puis Roenum, paroisse de Ruan, Pont de Ruen au XVIIIe siècle (carte de Cassini) et enfin Pont-de-Ruan.
Sources : (Grégoire de Tours, Histoire des Francs, Liv. X, ch. 31) ; Apud Roen, début XIIIe s. (cartulaire de l’archevêché de Tours, t. 2, n° 312, Livre de Eschequeste, p. 306) ; Radulphus Chebel, de parochia de Ponte Ruami, 1247 (Archives Nationales- JJ 274, Querimoniae Turonum, n° 938) ; Garinus Pagani, de parrochia de Ruam, 1247 (Archives Nationales- JJ 274, Querimoniae Turonum, n° 1137) ; Garinus Pagani, de parrochia de Roam, 1247 (Archives Nationales- JJ 274, Querimoniae Turonum, n° 1143) ; Radulphus Cheder, de parrochia de Ponte Ruanni, 1247 (Archives Nationales- JJ 274, Querimoniae Turonum, n° 1150) ; Radulphus Chebeil, de Ruan, 1247 (Archives Nationales- JJ 274, Querimoniae Turonum, n° 1396) ; Mathaeus Loche, parrochianus de Ponte de Roen, 1247 (Archives Nationales- JJ 274, Querimoniae Turonum, n° 1407) ; Ad Pontem Rotomagi, début XIIIe s. (cartulaire de l’archevêché de Tours, t. 2, n° 312, Livre de Eschequeste, p. 294) ; Au Pont de Ruan, (Cartulaire de l’archevêché de Tours, t. 2, p. 155, charte 245) ; Pont de Ruan, (Archives Nationales-JJ 149, n° 105, fol. 68) ; Paroisse de Ruan, 1467, 1510 (Archives Départementales d'Indre-et-Loire-H, ; Pont de Ruen, XVIIIe s. (carte de Cassini).
Histoire
La découverte en 1964 d’un vase romain sur le site des Aulnays confirme une présence gallo-romaine sur la rive gauche de l’Indre au niveau de Pont-de-Ruan. Le gué sur l’Indre et la voie romaine « Via Aquitania » tracés par les ingénieurs romains ont fait très tôt de Pont-de-Ruan un lieu de passage et de commerce (voir section patronyme : rotomagos = marché du gué). Le protecteur du gué était le Dieu romain Apollon, à qui la bienveillance était demandée en laissant quelques piécettes en traversant la rivière. Les musées de Touraine possèdent une clef et un morceau de dague datant de l’époque gallo-romaine, découverts dans le lit de la rivière au niveau de l’ancien gué. La christianisation précoce de la région et du village en particulier (l’église de la Sainte Trinité, consacrée en 444, fait de ce lieu l’une des plus anciennes églises de la région), ont transformé le culte d’Apollon en culte chrétien dédié à sainte Apolline, patronne des dentistes, d’où la présence de l’oratoire près du pont et un vitrail dans l’église dédiés à cette sainte.
Passage de voies romaines, les premiers temps du village ont vu se croiser la Via Aquitania (voie très importante allant du Nord au Sud) et la Voie transversale Vetuta (menant à Chinon) au carrefour de la Corne d’Or. Idéalement situé à 20 km de Tours, le village devint très tôt une étape pour les pèlerins partant vers le Sud pour Saint-Jacques-de-Compostelle, ou remontant vers le Nord pour se rendre à Tours sur la tombe de saint Martin. Et la Corne d’Or marque le souvenir d’une auberge recevant les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle jusqu’en 1750.
La fin de l’époque romaine et le début du Moyen Âge virent le passage de hordes, dites barbares, sur la Via Aquitania. Ces multiples incursions ont conduit à de nombreux pillages, incendies et autres dégâts.
Pour se protéger de ces dangers, les habitants construisirent des souterrains-refuges taillés dans le coteau bordant l’Indre. Les galeries de Château-Robin étaient une succession de boyaux, chausse-trappes aboutissant à des pièces où s’abritaient les familles et leurs vivres. Il existe des plans très précis de ces galeries aujourd’hui condamnées et uniquement fréquentées par des colonies de chauves-souris.
Il est très possible que le coup d’arrêt porté en octobre 732 aux éclaireurs les plus avancés des incursions arabes se soit déroulé au nord du village, sur un lieu-dit « Les Landes de Charlemagne ». Si tel est le cas, ces incursions sont passées par le gué du village.
La période féodale est une succession de périodes plus calmes et prospères, avec des périodes de troubles et de conflits de pouvoir entre seigneurs. C’est à cette époque qu’est construite sur le coteau, en aplomb des galeries-refuges de Château-Robin, une motte féodale comprenant un fossé (encore visible aujourd’hui) et une tour en bois permettant l’observation de la vallée de l’Indre.
Grâce à une période prolongée de paix du XIe au XIIe siècle, le village, comme le reste de la région, connurent une période de progrès et de prospérité.
L’Indre n’ayant jamais été navigable, elle fut très tôt aménagée. Les premières traces d’activités de meunerie datent de 1192. Un premier pont en bois est construit pour franchir la rivière dont le niveau avait augmenté après la création de premières retenues d’eau pour alimenter les moulins. Le nom du village devient alors Pons Rotomagi.
La route redevint très passante avec des commerçants mais aussi des pèlerins souvent hébergés dans l’église. Les nombreux travaux de défrichement permirent l’implantation de nouvelles habitations dans les lieux-dits nés de cette époque : la Ménégenterie, les Pontins, Vonnes, les Porchers, l’Auberdière ou Vaugarni…
La guerre de Cent Ans (1337-1453) et la peste noire (1347-1351) mirent un coup d’arrêt à ces deux siècles de prospérité et de progrès. La région ne fut pas épargnée avant que des jours meilleurs ne pointent avec l’arrivée à Chinon de Jeanne d’Arc le 23 février 1429. La tradition locale dit que Jeanne d’Arc serait passée par le lieu-dit La Croix des Quarts proche de Relay, voire peut-être même dans l’enceinte du Prieuré.
La fin du Moyen Âge vit une nouvelle reconstruction du pont, et la construction de maisons en pierre de tuffeau plutôt qu’en bois. La maison au bord de l’Indre, appelée « La Seigneurie », propriété de René Savary, Seigneur de Saché, vassal des comtes de Sainte-Maure, devint maison de péage. Cette dernière devint également la maison du gardien du pont qui se devait « de faire mettre en bon état ledit pont, en sorte que, soit à pied, soit à cheval ou charrette, l’on puisse y commodément passer ».
Par chance et hasard, le village fut globalement épargné par les guerres de Religion (1562-1598) hormis le passage en 1569 de l’armée catholique conduite par le Duc d’Anjou, frère du roi Charles IX. Cette armée était formée de « dix mille hommes à pied, trois mille reîtres allemands, deux mille arquebusiers espagnols et mille italiens envoyés par le Pape ».
Le village et ses proches environs virent la construction de plusieurs « belles maisons » comme Vonnes (bâti vers 1615), La Grand’Maison dit Belle-Croix (ancien couvent dominicain du XVIIIe), un manoir du XVe derrière l’église (ayant au fil du temps servi de presbytère, d’école, et abritant maintenant des logements), ou encore le manoir des Aubuis, appelé en un premier temps Manoir d’Enfer (qui était une dépendance du Prieuré de Relay en 1475, et devenu un manoir privé au XVIIIe avec la construction de 2 ailes ajoutées au pavillon existant) ; on note également que Vaugarni était un fief appartenant à Jean de Berruyer en 1455 et cédé au Prieuré de Relay en 1639.
Entre 1579 et 1770, plusieurs évènements climatiques extrêmes furent enregistrés : tremblement de terre en 1579, chutes exceptionnelles de neige en 1615, tempête de grêle le 29 mai 1644, ouragan dans la nuit du 14 au 15 mars 1751 et crue gigantesque en 1770. Un loup fut même tué par un nommé Malapert dans son jardin à Artannes-sur-Indre à une lieue de Pont-de-Ruan !
En 1787, la paroisse de Pont-de-Ruan ne comptait que 60 « feux », soit environ 200 habitants. En 1790, le village devient « commune de Pont-de-Ruan » et Vincent Marquis en devint le premier maire. L’Assemblée Constituante demandant la levée et la formation d’une Garde Nationale, le village ne comptait que « 33 hommes en état de porter les armes sur 52 hommes actifs ». Trop peu pour constituer un effectif suffisant, le maire de Pont-de-Ruan demanda à celui d’Artannes-sur-Indre de « se joindre à la vôtre et conjointement et sans distinction avec Artannes et reconnaître vôtre drapeau ». Les citoyens d’Artannes acceptèrent et il fut convenu « que les deux communes ne formeraient qu’un seul corps ».
Les biens du clergé furent vendus tels que le Prieuré de Relay (succursale de Fontevraud) et ses terres, le presbytère et la chapelle Sainte-Apolline. Le nouveau maire, Vincent Marquis, se porta acquéreur de plusieurs de ces biens.
La révolution voulut réduire le nombre des communes jugées trop nombreuses. Artannes-sur-Indre tenta un regroupement avec une partie de Monts, Pont-de-Ruan, Saché et Druye mais ne put obtenir gain de cause.
Après le coup d’État de Bonaparte du 18 brumaire 1799, le pays fut réorganisé. Les maires et ses conseillers furent désormais nommés par les préfets qui devenaient alors de véritables gouverneurs des départements. Le pont du village est une nouvelle fois reconstruit par un entrepreneur privé à qui l’État propose 16 années de péage en contrepartie des travaux effectués. La voie romaine est définitivement abandonnée au profit d’une route départementale, la multiplication des routes facilitant le désenclavement des campagnes. Vu le manque général de prêtres, l’église de Pont-de-Ruan fut confiée au curé de Saché.
Le siècle est marqué par les fréquents passages d’Honoré de Balzac (1799-1850) dans ses déplacements entre Tours et Saché. Il décrit le village dans de nombreux livres comme « Le médecin de campagne » paru en 1833 et « Le lys dans la vallée » paru en 1835 (dans lequel le manoir de Vonnes est appelé Clochegourde). La silhouette de Balzac installée dans le jardin du petit moulin rappelle le lien entre l’écrivain et Pont-de-Ruan.
À l’élection présidentielle de 1848, l’ensemble des 86 votants du village plébiscitent Louis-Napoléon Bonaparte !
Aux ver à soie avec la plantation de mûriers mais l’expérience ne dure que quelques années (fin de la sériciculture tourangelle à cause des maladies du ver, du monopole de la région lyonnaise et du désintérêt de la bourgeoisie pour des matériaux moins chers) ; il existe entre autres une magnanerie aux Aubuis dès 1729. Au cours du .
La .
La période entre 1870 et 1914 fut marquée par quelques évènements importants pour la commune :
- La résurrection en 1875 par l’abbé Dechezelles du pèlerinage de la Sainte Trinité. Au cours de ce pèlerinage, les pèlerins venaient à Pont-de-Ruan pour se tremper dans la fontaine sacrée et soigner rhumatismes et arthrites. L’abbé décida de donner une grande expansion à cette ancienne coutume. Il fit imprimer des fascicules détaillant ce pèlerinage des trois dimanches de la Trinité entre mai et juin de chaque année. Le succès fut immédiat et on peut lire : « Pendant les trois dimanches de la Trinité, dès l’aube, vous voyez les rues du bourg se couvrir de pèlerins se dirigeant avec empressement vers la Fontaine Sacrée. Un grand nombre descendent en entier au fond, masqués par des toiles qui font clôture. C’est l’usage avant le bain d’y boire trois fois après avoir fait le signe de croix ».
- Vers 1900, Mme Blain, femme énergique, rassembla une activité de fabrication de beurre, de caséine et de fromages. Cette activité fut reprise et industrialisée en 1924 pour créer la Cloche d’Or encore en activité aujourd’hui.
- En 1910, une crue centennale dévasta toute la région, et le centre du village fut totalement dévasté. Seules les barques permettaient encore de circuler.
- Avant 1914, Paul Foste, meunier du village, eut l’idée de faire installer des dynamos fonctionnant grâce à l’énergie fournie par la roue du moulin. Cette production électrique permit aux habitants du village (et du village voisin) de pouvoir s’éclairer très tôt avec des ampoules à filaments.
- Enfin, à la même époque, le progrès industriel étant en plein essor, un projet de construction d’une ligne de tramway fut envisagé entre Tours et le camp militaire du Ruchard pour déplacer les militaires en manœuvre. Dans ce projet, le tramway devait passer sur le pont de Pont-de-Ruan… Le début de la Première Guerre mondiale mit fin à cet ambitieux projet.
Également, un four à chaux fut acheté comme bien national en 1791, et démoli en 1833. Il en exista un autre construit à la fin du .
- Le lavoir toujours existant date de 1907 ; il conserve sa cheminée et sa porte encadrée de briques.
- Parlons aussi de cette curiosité littéraire (1897-1898) se déroulant à Pont-de-Ruan et écrite par Jules Mary : La Pocharde et Les Filles de la Pocharde (œuvres également adaptées au théâtre et au cinéma).
Cette Première Guerre mondiale n’épargna pas le village qui se vida, hommes appelés au front. Le moulin fonctionna grâce à l’énergie et la volonté de la femme du meunier et des femmes du village.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Pont-de-Ruan fut occupé. Les troupes d’occupation s’installèrent dans la maison de Belle-Croix. Pendant ces quatre années, plusieurs personnes furent arrêtées et déportées sans retour, comme l’instituteur du village Marcel Ballon pour fait de résistance et M. Viguier pour détention de postes-émetteurs. De son côté, Mme Bourne, tenancière de l’hôtel-restaurant du village, cacha pendant de longues semaines et sans se faire prendre, un aviateur américain nommé Steward.
Le 30 août 1944, alors que les troupes d’occupation refluaient vers le Nord et l’Est de la France, trois maquisards tombèrent sur trois Allemands à bicyclette. Deux Allemands se rendirent mais le troisième résista. Il fut tué dans la rixe et son cadavre laissé sur la route principale en sortie de village. Heureusement, trois adolescents du village, Jean Person, Jack Lambert et un certain Ledugne récupérèrent et cachèrent le corps évitant au village un sort probablement identique à celui d’Oradour-sur-Glane en Haute-Vienne ou de Maillé en Indre-et-Loire.
La vingtaine de kilomètres entre Pont-de-Ruan et Tours ainsi que l’absence de route directe préservèrent la croissance démographique du village jusqu’au début des années 1970. En 1968, le nombre d’habitants étant encore équivalent à celui de 1881 (pour rappel : 250 habitants en 1801, 270 en 1851, 323 en 1901, 273 en 1946, 537 en 1993 et 1215 en 2021). À cette époque, le village connaissait encore de nombreux commerces. Le développement du transport individuel, l’amélioration des réseaux de circulation ont considérablement réduit la durée des trajets vers la communauté urbaine de Tours, permettant le développement immobilier du village dont la population a quasiment triplé en 40 ans.
Le village est très régulièrement traversé par des groupes de randonneurs suivant les sentiers balisés par la FFR ; certains ont même la chance d’y voir la fritillaire pintade, magnifique fleur malheureusement en voie d’extinction, donc interdiction formelle de la cueillir! Aujourd’hui, Pont-de-Ruan est essentiellement connue pour sa vue du pont et les 4 moulins dits « de Balzac » à la suite du passage de l’auteur, ainsi que pour ses fameux fromages de chèvre fabriqués à La Cloche d’Or. Et enfin, pour les amoureux du patrimoine français, cette petite commune d’Indre-et-Loire offre un panel intéressant à voir.
- Jacques Maurice, Pont-de-Ruan et son passé, (ISBN )
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Pont-de-Ruan dans la littérature
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