Sibiril

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Sibiril : descriptif

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Sibiril

Sibiril [sibiʁil], en breton Sibirill est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte avec les communes environnantes

Sibiril est une commune littorale de la Manche, limitée à l'est par l'Anse du Guillec, en fait un aber qui correspond à l'estuaire de ce petit fleuve côtier, et à l'ouest par un autre petit fleuve côtier qui se jette dans l'Anse du Port Neuf. Entre ces deux estuaires, le littoral de la commune forme une presqu'île, qui s'avance en mer à la pointe de Tévenn (prolongée par la roche de Roc'h Forc'hic (un écueil qui émerge à marée basse) ; le port de Moguériec s'est développé en site d'abri, face à l'est, ans le petit estuaire d'un minuscule fleuve côtier, le ruisseau de Kérouzéré ; le port de Moguériec a longtemps été un petit port de pêche, spécialisé entre autres dans la pêche à la langouste, désormais largement reconverti en port de plaisance.

Le bourg de Sibiril s'est développé à l'écart du littoral, sur une éminence culminant à 53 mètres d'altitude, en position relativement centrale, un peu décentrée vers l'est toutefois, au sein du finage communal. Cette altitude n'est dépassée que dans la partie sud du territoire communal, qui culmine à 64 mètres d'altitude et est limitée au sud par la partie amont du Guillec et un de ses affluents de rive gauche, le ruisseau de Pont Riou.

Sibiril fait partie de la Ceinture dorée bretonne et a développé une agriculture maraîchère importante. L'habitat rural est dispersé en hameaux, notamment ceux de Saint-Maudez, Kersauzon, Keraval, Kerivoas, Créac'h ar Lia (les trois derniers cités étant proches du littoral) et fermes isolées ; la commune est bicéphale avec deux agglomérations : le bourg de Sibiril et le port de Moguériec.

Communes limitrophes de Sibiril
Manche Manche Manche
Cléder Sibiril Plougoulm
Tréflaouénan Plougoulm

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : 11,5 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,1 j
  • Amplitude thermique annuelle : 9,4 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 883 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1988 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records SIBIRIL S A (29) - 48° 39′ 36″ N, 4° 04′ 36″ O
Statistiques établies sur la période 1988-2010 - Records établis sur la période du 01-05-1988 au 17-07-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4,7 4,7 5,6 6,3 9,2 11,3 13,2 13,4 11,6 9,7 6,9 4,9 8,5
Température moyenne (°C) 7,2 7,4 8,7 9,7 12,7 15 16,9 17,1 15,3 12,8 9,7 7,4 11,7
Température maximale moyenne (°C) 9,7 10,2 11,9 13,1 16,3 18,7 20,5 20,8 19 16 12,4 9,9 14,9
Record de froid (°C)
date du record
−6,7
02.01.1997
−6,9
08.02.1991
−3
02.03.04
−1,9
04.04.1996
1,4
07.05.1997
4,4
01.06.06
7,1
29.07.1994
6,6
30.08.11
4
25.09.03
−2
29.10.1997
−2,5
28.11.1993
−6
11.12.1991
−6,9
1991
Record de chaleur (°C)
date du record
17,1
24.01.16
22,3
27.02.19
23,9
20.03.05
28,4
21.04.18
30,4
16.05.02
34,4
30.06.15
35,4
17.07.22
33,7
02.08.1990
31,4
07.09.21
29,3
01.10.11
20,7
01.11.15
18,3
17.12.1996
35,4
2022
Précipitations (mm) 102,4 91 63,2 74,4 62,8 49,3 54,5 50,6 58,3 91,8 111,7 113,6 923,6
Source : «  » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Sibiril vers 1330, Sebiril en 1371, Sibirill en 1467.

Joseph Loth pense que l'élément Si- pourrait désigner une saline, et Sibiril serait alors la traduction bretonne de Salina Beril (Sibirill en breton). Les sales du littoral ont en effet pu être utilisés autrefois pour la récolte du sel.

  1. a b et c Louis Le Guennec, Morlaix et sa région, p. 371.
  2. Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, p. 114.

Histoire

La paroisse de Sibiril est un démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Plouescat.

Moyen Âge

Une ancienne commanderie de l'Ordre de Malte aurait existé dans le manoir de Saint-Jacques où subsistent des ruines de l'ancienne chapelle.

Le manoir de Trohéon

Le manoir de Trohéon, construit au Kergournadec'h en raison du mariage vers 1504 d'Alain de Kerhoênt avec Jeanne de Kergournadec'h. De nos jours, seul subsiste de ce manoir un colombier.

Le château de Kérouzéré

Époque moderne

En 1748, le recteur de Sibiril fut en conflit avec ses paroissiens à propos de la réparation du presbytère. Qui doit payer ? La fabrique ou le recteur ? Son successeur (le curé précédent meurt en 1752) est débouté par le Parlement de Bretagne en 1753, mais ne fait pas les travaux qui lui incombent. À sa mort en 1760, le conseil de fabrique fait consigner son héritage afin de procéder aux réparations.

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Sibiril de fournir 19 hommes et de payer 124 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne ».

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Sibiril en 1778 :

« Sibéril, à une lieue ½ à l'ouest-sud-ouest de Saint-Pol-de-Léon, son évêchéet sa subdélégation, et à 42 lieues de Rennes. Cette paroisse ressortit à Lesneven et compte 1000 communiants. La cure est présentée par l'évêque. Le territoire, borné au nord par la mer, est fertile en toutes sortes de grains et très bien cultivé. (...) »

Révolution française

La loi du fait de Plouescat et Sibiril des succursales de la paroisse de Cléder.

Jean Le Breton, nommé recteur de Sibiril en , prêtre réfractaire, fut arrêté en , ainsi que les recteurs de Plounévez et Tréflez et de deux vicaires par Auguste Detung, officier commandant du régiment du Rouergue, alors stationné à Saint-Pol-de-Léon ; ces prêtres furent incarcérés le à la prison des Carmes de Brest, mais libérés dès le . Persistant dans son refus de prêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé, il fut à nouveau incarcéré en à l'abbaye Notre-Dame de Kerlot (en Plomelin), puis à Landerneau ; son âge lui évita la déportation, mais il fut condamné à la prison à vie. Libéré le , il vécut dans la clandestinité jusqu'en 1803, puis redevint recteur de Sibiril jusqu'à son décès le . Lan Inisan affirme qu'il a participé à la bataille de Kerguidu, mais c'est impossible car il était à cette date emprisonné près de Quimper.

En 1793, les paysans révoltés du Léon, dont ceux de Sibiril (parmi eux Jean Kéranguéven, métayer, joua selon Lan Inisan, un rôle de meneur parmi les révoltés), après leur défaite lors de la bataille de Kerguidu, se soumirent à Canclaux, remirent leurs armes, des otages, et payèrent les frais de l'expédition. Le juge de paix de Saint-Pol, le , « considérant (...) que les soulèvements et attroupements continuels (...) ne se font dans les campagnes qu'au son du tocsin qui se fait entendre d'une paroisse à l'autre (...), prions (...) les citoyens commandant les volontaires nationaux, (...) faire descendre toutes les cloches des paroisses de Plougoulm, Sibiril, Cléder, Tréflaouénan, Plouzévédé, Berven et Plouénan, afin d'éviter les rassemblements qui se forment journellement et qui occasionnent une insurrection dans ces paroisses ». Décidée avant même la bataille de Kerguidu, cette mesure fut appliquée seulement après celle-ci.

Jean Prigent, né le à Lanneusfeld en Sibiril, marié le à Tréflaouénan avec Jeanne Le Roy, maire de Plouzévédé à partir de , participa le à l'émeute du bourg de Plouescat ; il nia y avoir joué un rôle de meneur, mais le tribunal criminel de Brest le condamna à mort, attendu que « Jean Prigent est (...) convaincu d'avoir porté les armes à la tête de 1 500 révoltés qui se rendirent avec des fusils, fourches, faux et bâtons et par la suite dans le même jour au bourg de Plounévez ». Il fut guillotiné le à Lesneven.

François Corrigou, né le à Sibiril, ancien chapelain des Ursulines de Saint-Pol, ainsi que François Le Gall, tous deux prêtres réfractaires, et Anne Le Saint, dite "Anna Pennannéac'h" (du nom de la ferme d'où elle était originaire), qui les avait cachés furent arrêtés à Plouénan, dénoncés par un prêtre jureur ; tous les trois furent guillotinés le à Quimper).

Les communes de Plougoulm, Sibiril et Cléder acceptent les conditions suivantes : « tous les particuliers (...) seront désarmés dans tiers [trois] jours à la diligence de leurs conseils généraux (...) et tous les fusils seront remis et toutes autres armes offensives, aux administrateurs de leurs districts respectifs (...) ; le contingent des dites communes sera fourni dans tout délai de demain (...) ; les frais de l'emploi de la force armée et autres dépenses nécessitées par la révolte des paroisses seront réglées par une contribution dont la masse sera répartie entre les dites paroisses de Plougoulm, Sibiril et Cléder, et payée dans tiers jours après qu'elle sera connue ; (...) les principaux coupables et les chefs de l'insurrection dans chacune des trois communes seront désignés par elles aux commissaires ; (...) les cloches des dites paroisses seront descendues (...) ; les ponts abattus par les rebelles seront rétablis aux fais des paroisses insurgées (...) ; les communes de Plougoulm, Sibiril et Cléder fourniront chacune quatre otages de choix et parmi leurs notables habitants pour sûreté de l'accomplissement des conditions ci-dessus (...) ». Le , le conseil municipal de Sibiril accepta ces conditions, « sauf que nous ne pouvons répondre d'exercer aucune voie à l'égard des coupables, reconnaissant tous notre faute, ne voulant dorénavant vivre qu'en qualité de frères, d'amis de la patrie et de bons citoyens » et désigna comme otages Hervé Péron, procureur de la commune, François Stéphan et Henry Queviger. Sibiril dût payer 9 000 livres.

Marie Michelle Nouël de Lesquernec, veuve de Nicolas Éon du Vieux-Châtel, propriétaire du château de Kérouzéré, resta pendant la Terreur dans son château sans être inquiétée.

Le | ]

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Sibiril en 1845 :

« Siberil ou Sibiril : commune formée par l'ancienne paroisse du même nom, aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Keravel, Moguéric, Kernavalot, Kersauzon, Saint-Maudez, Kerhardis, Penfeunteniou, Kerouzern, Kerminguy. Maisons importantes : châteaux de Trohéon, de Kerouzéré. Superficie totale : 1 181 hectares, dont (...) terres labourables 694 ha, prés et pâtures 81 ha, bois 48 ha, vergers et jardins 9 ha, canaux et étangs 2 ha, (...), landes et incultes 200 ha (..). Moulins : 3 (de Penfeunteniou, de Kerouzéré, de Kerlan, à eau). Le château de Kerouzéré (...), depuis 1790 (...) a servi pendant quelque temps de collège pour Saint-Pol. (...) Il y a foire à Sibiril le 28 octobre, le 6 et le 27 décembre ; le lendemain lorsqu'un de ces jours est férié. On parle le breton »

Le journal Océan , reprenant un article de l'Écho de Morlaix, écrit le  :

« Conséquences de la misère. De nombreuses maladies, telles que dyseneries, fièvres putride, etc.. sévissent en ce moment dans plusieurs communes rurales du Léonais : une affreuse misère et la mauvaise alimentation qui en est la conséquence, en favorisent le développement et en multiplient les cas. Ainsi les communes du nord du canton de Landivisiau ont déjà enregistré plusieurs décès de ce genre : dans les communes de Plouzévédé, Guiclan, Sibiril ; à Plouénan, particulièrement, où les indigents ne se nourrissent guère que de légumes crus, la classe pauvre a été cruellement décimée. »

Le | ]

La Belle Époque
Le port de Moguériec vers 1900
Moguériec vers 1900

En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par Mgr Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur de Sibiril écrit : « Ici on ne se sert que de l'idiome breton. on ne comprendrait pas une autre langue ». Répondant en 1904 à une enquête de l'inspection académique, l'instituteur de Sibiril écrit : « exceptant les personnes d'un certain âge, les habitants de la commune peuvent parler ou entendent le français », mais « s'expriment couramment en breton ». Il ajoute : « Si l'enseignement religieux, le catéchisme compris, était donné en français, notre tâche serait considérablement facilitée et les progrès des enfants beaucoup plus rapides. D'autre part la fréquentation scolaire serait beaucoup plus régulière car tous les enfants viendraient à l'école pour apprendre le français, en vue de l'étude du catéchisme ».

Des Johnnies originaires de Sibiril trouvèrent la mort lors du naufrage du Hilda dans la nuit du 17 au . En tout ce sont 70 Johnnies, membres des cinq compagnies Pichon, Quiviger, Jaouen, Calarnou et Tanguy (la liste précise des victimes est indiquée dans le journal L'Univers du ) qui périrent en tout dans cette catastrophe.

Article de journal évoquant l'expédition de brocolis depuis la gare de Sibiril vers celle de Saint-Pol-de-Léon en 1910

L'inauguration de la ligne de chemin de fer des Chemins de fer départementaux du Finistère allant de Plouescat à Saint-Pol-de-Léon, via Sibiril, eut lieu le  (les travaux avaient été entrepris en 1905). Cette ligne, surnommé "train-patate", servit à transporter légumes et passagers jusqu'à Saint-Pol-de-Léon ; mais la nécessité d'un transbordement coûteux en gare de Saint-Pol-de-Léon ou de Roscoff (la ligne de Plouescat à Saint-Pol-de-Léon étant à voie métrique à la différence de celle de l'Ouest-État au départ de Saint-Pol-de-Léon ou de Roscoff) fit que beaucoup de paysans préférèrent continuer à transporter leurs productions maraîchères en charrette jusqu'à l'une ou l'autre de ces deux gares ; elle ferma en 1946.

Le , avec un grand déploiement de forces, l'inventaire des biens d'église de Sibiril pût être fait sans incidents graves, le clergé ayant prêché énergiquement le calme ; les portes de l'église paroissiale étant fermées, elles furent forcées par des crocheteurs aidés de quelques soldats.

« L'agent du fisc arrive à six heures du matin, la foule entoure l'église, et le tocsin sonne. La porte placée au fond du porche est enfoncée à coups de pique et de hache. L'agent du fisc opère à la lueur des falots. Dans la sacristie est le vicaire. Il dit qu'il n'ouvrira jamais. La porte vole en éclats. L'inventaire est terminé au bout d'une demi-heure. »

En , le bateau de pêche Marie-Françoise, de Moguériec, mouillé à l'Île de Sieck, rompit ses amarres et se brisa à la côte. De nombreux sauvetages sont évoqués dans la presse de l'époque, par exemple celle d'une gabare de Henvic sur le point de couler face à Mogériec en ou celle d'un jeune marin de l'Hirondelle en .

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Sibiril porte les noms de 70 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux Étienne Rozec, maître canonnier, est mort lors du naufrage du cuirassé Suffren ; Jacques Prigent a été tué à Arsimont dès le et Ernest Saout le lendemain à Maissin, tous les deux sur le front belge ; Yves Bihan, Jean Boulc'h, Claude Jacq et Charles Séité sont morts alors qu'ils étaient prisonniers de guerre en Allemagne ; Yves Floc'h est mort à Tunis des suites d'une maladie ; Jacques Jacq est mort en Grèce ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français, dont Joseph de La Lande de Calan, maire de Sibiril, mort des suites de blessures accidentelles à l'hôptal temporaire Vadelaincourt (Meuse).

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Sibiril porte les noms de 19 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles, Hervé Rohou est un marin mort au large de Dunkerque lors du torpillage du torpilleur Siroco le  ; Mathurin Abjean est mort à Beyrouth (Liban) ; Yves Péron est mort, victime de bombardements soviétiques, alors qu'il était prisonnier de guerre en Prusse-Orientale et Jean Riou est aussi mort alors qu'il était prisonnier de guerre en Allemagne.

Trois aviateurs britanniques (Robert Holt et deux inconnus), morts en combat aérien le , sont enterrés dans le cimetière de Sibiril.

L'après Seconde Guerre mondiale

Quatre soldats (O. Guivarch, P. Le Guen, R. Meudec, C. Seité) originaires de Sibiril sont morts pour la France pendant la Guerre d'Algérie.

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  2. Benjamin Girard, "La Bretagne maritime", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744832r/f229.image.r=K%C3%A9rouz%C3%A9r%C3%A9?rk=1888421;2
  3. Louis Moreri, "Le grand dictionnaire historique ou le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane", tome 7, 1760; consultable https://books.google.fr/books?id=vg1ZAAAAcAAJ&pg=RA1-PA8&lpg=RA1-PA8&dq=Trob%C3%A9on&source=bl&ots=2uo89uImTR&sig=cFR5indyf_NB3WQTWRC5_gkdhrY&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiDwPPSyZrZAhWoB8AKHf0dCogQ6AEIPTAB#v=onepage&q=Trob%C3%A9on&f=false
  4. «  », sur Letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
  5. Jean Rohou, Fils de ploucs, tome 1, 2005, éditions Ouest-France, (ISBN ).
  6. "Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f8.image.r=Plovan
  7. Personnes en âge de communier
  8. Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 4, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist04og
  9. "Collection complète des lois promulguées sur les décrets de l'assemblée nationale, imprimée par ordre de l'assemblée nationale", tome 12, 1791, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5685361x/f432.image.r=Cl%C3%A9der?rk=21459;2
  10. Jean Le Breton, né le à Kerlivit en Saint-Thégonnec, descendant d'une famille de juloded
  11. Jacob, vicaire à Saint-Pol-de-Léon, et Le Hir, vicaire au Folgoët
  12. a b et c Albert Laot, « La bataille de Kerguidu. Révolte contre-révolutionnaire en Basse-Bretagne, mythe et réalité », Skol Vreizh, no 65,‎ .
  13. Jean Kéranguéven, né le au Bant en Sibiril, métayer dans une métairie dépendant du château de Kérouzéré à partir de son mariage survenu en 1786, ; décédé le à Sibiril
  14. A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=DI8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj-_Yzm8PnYAhVEWhQKHQRmANoQ6AEIODAD#v=onepage&q=Cl%C3%A9der&f=false
  15. François Le Gall, né à Guimiliau, recteur de Plouénan
  16. Anne Le Saint, née le à Plouénan, guillotinée le à Quimper
  17. Abbé François Tresvaux du Fraval, Histoire de la persécution révolutionnaire en Bretagne au XVIIIe siècle, t. 2, .
  18. Paul Peyron, "Documents touchant l'insurrection du Léon en mars 1793", 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5656046p/f89.image.r=Cl%C3%A9der
  19. http://patrimoine-de-france.com/finistere/sibiril/manoir-17.php
  20. A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 2, 1845, consultable https://books.google.fr/books?id=9o8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiS553huZrZAhUGcRQKHda_CvkQ6AEIJzAA#v=onepage&q=Sibiril&f=false
  21. Yves Le Gallo, Le Finistère de la Préhistoire à nos jours, Éditions Bordessoules, (ISBN ), page 371.
  22. Fanch Broudic, L'interdiction du breton en 1902 : la IIIe République contre les langues régionales, Spézet, Coop Breizh, , 182 ISBN ).
  23. Louis Fabulet, Braves gens de Roscoff, Cléder et Sibiril, journal L'Ouest-Éclair, n° du 26 novembre 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6408995/f1.image.r=Cl%C3%A9der?rk=21459;2
  24. La Compagnie dirigée par Jean-François Pichon (né le au Raz en Roscoff) a eu 14 victimes, la plupart originaires de Sibiril
  25. La Compagnie dirigée par Louis Quiviguer (né le à Lesleaou Bras en Cléder) a eu 15 victimes, originaires de Roscoff et Cléder, et quatre survivants
  26. La Compagnie dirigée par Paul-Marie Jaouen (né le à Kerscao en Plouescat) a eu 14 victimes, la plupart originaires de Plouescat et Cléder
  27. La Compagnie dirigée par Jean-Marie Calarnou (né le à Kerfissien en Cléder) a eu 12 victimes, la plupart originaires de Cléder
  28. La Compagnie dirigée par Louis Tanguy (né le à Plougoulm, mais domicilié à Sibiril) et comprenant notamment ses trois fils Guillaume, Claude et Jean, a en tout eu 7 victimes
  29. Journal L'Univers, n° du 26 novembre 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k712546d/f4.image.r=Cl%C3%A9der?rk=21459;2
  30. «  », Histomar (consulté le ).
  31. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 24 juin 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641474m/f4.image.r=Cl%C3%A9der?rk=7274714;0
  32. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 24 février 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6406247/f4.image.r=Cl%C3%A9der?rk=9871294;2
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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
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