Ploeren

Localisation

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Ploeren : descriptif

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Ploeren

Ploeren [pleʁɛ̃] est une commune française située dans le département du Morbihan, en Bretagne

La ville, ancienne paroisse primitive qui englobait autrefois les territoires actuels d'Arradon et de l'Île-aux-Moines, est une des villes de la première couronne de Vannes

« Entre Terre et Mer aux portes du golfe du Morbihan », la commune de Ploeren s’étend sur 2 044 ha, en bordure de la voie express RN 165 Nantes−Brest.

Toponymie

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Ploerren en 1387, Ploeveren en 1402, Ploerren en 1427, en 1444 et en 1464, Ploeren en 1448 et en 1536, Ploueraien en 1477, Ploerran en 1481, Pleren en 1801.

Ploeren vient du breton Plou (paroisse en breton) et semble-t-il de saint Even, Meren, Erin. Le nom breton de la commune est Ploeren, écrit également Ploveren.

Ploeren est parfois orthographié, notamment sur les panneaux routiers, Ploëren ou Plœren, Ploeren, sans ligature -oe- reste la forme usitée officiellement (commune, département, insee etc).

  1. Ernest Nègre - 1996 - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1045.
  2. a et b «  », sur infobretagne.com (consulté le ).
  3. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini

Géographie

Le bourg de Ploeren, qui est en voie de rurbanisation, est situé a vol d'oiseau a seulement 8 Vannes. Certains quartiers de la commune, situés à son extrémité est, sont des faubourgs de la ville de Vannes.

Communes limitrophes de Ploeren
Plescop
Plougoumelen Ploeren Vannes
Baden Arradon

Géographie physique

La commune présente un relief relativement plat, l'altitude étant comprise entre 3 mètres et 58 mètres. La commune est coupée en deux suivant un axe est-ouest par la voie rapide de la Nationale 165.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 amplitude thermique annuelle de 11,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Larmor-Baden à 8 vol d'oiseau, est de 12,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. «  », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  4. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le )

Histoire

Il existe une monographie communale écrite par Ch. Blanchard. qui retrace l'histoire de Ploeren de ses origines jusqu'à 1992.

Préhistoire, Antiquité et Moyen Âge

Depuis la découverte d'une hache en pierre polie datant du néolithique final en passant par les restes d’un cimetière mérovingien du côté de Toulprio, ainsi que le camp romain vers Kermurier et enfin, bien visible, la chapelle de Béléan, construite par Jean du Garo qui fit les croisades au  siècle : autant d’éléments qui prouvent que la commune est très ancienne. La porte septentrionale de cette chapelle est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1925.

D’abord occupé par la forêt, le sol fut défriché pour faire place à la terre labourable soit 600 ha, landes et incultes 1 000 ha, prés et pâtures 300 ha et les bois pour le reste.

Sous l'Ancien Régime, on compte plusieurs seigneuries sur le territoire de Ploeren : celle de Le Garo, Le Maezo, Le Pargo, Brementec, Culéac, Loyon, Kervérec, Plesterven, Propiando, Penhoët. La seigneurie du Garo dépasse les 500 hectares, soit le quart de la commune, jusqu'au début du XIIIe siècle, où les Kermeno du Garo, totalement ruinés, doivent vendre.

Toponymie

On rencontre les appellations suivantes : Ploerren (en 1427, 1444 et 1464), Ploeren (en 1448 et 1536), Ploueraien (en 1477), Ploerran (en 1481).

Vue d'ensemble de la porte de l'église Saint-Martin, magnifiquement réalisée par Mr GUILLOTIN, citoyen de Ploeren.

Temps modernes

Les familles nobles de Vannes aimaient à posséder une ferme qui rapportait un revenu non négligeable. Même Nicolas Fouquet, surintendant des finances de Louis XIV, ne fit pas exception à la règle. Cela se passait en 1656.

Le territoire paroissial englobait alors Kéranguen, Le Bondon, Le Vincin et Culéac : par contre, il s’arrêtait à 500 mètres environ en partant de l’église vers l’ouest.

De nombreux domaniers travaillaient pour les propriétaires terriens. L’ouvrage ne manquait pas, procuré par les fermes cossues et les moulins très actifs.

Révolution française

Dans la refonte d’après 1789, Vannes a incorporé une part de la paroisse de Ploeren, mais pour rééquilibrer le territoire, Tréoguer et Le Lain (autrefois sur la paroisse de Plougoumelen) sont intégrés à la commune.

La Révolution française divisa les habitants en chouans et républicains. Bon nombre de Ploerinois s’engagent avec Georges Cadoudal. Ils risquent d’avoir leurs biens confisqués ou même de perdre la vie. Mais qu’importe ! La liste est longue des cultivateurs faits prisonniers.

Le | ]

Le Premier Empire voit l’état de la commune se stabiliser ; bien sûr, comme partout, chacun rechigne devant la conscription. Mais la paix s’installe et le bourg devient prospère, même s’il est plutôt d’aspect minable avec ses chemins défoncés.

Il ne s’agit plus de résidences secondaires comme à l’époque de l’Ancien Régime, mais d’une population active avec des hameaux presque aussi peuplés que le bourg.

En 1841, Ploeren compte 1 053 habitants. La population agglomérée au bourg n'est que de 189 habitants, la population éparse étant de 864 personnes.

Le | ]

La Seconde Guerre mondiale

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, deux avions militaires, l'un allié, l'autre ennemi, se sont écrasés sur la commune :

  • le , un Messerschmitt Bf 109 E-4 accidenté piloté par le caporal-chef (Obergefreiter) Horst CUNO se crasha tuant son pilote ;
  • le , un B-17, le Concho Clipper serial 42-29838 de la US Army Air force 351th Bombardement Group, 509th Bomb Squadron (RQ) s'écrasa faisant 4 morts parmi les membres de l'équipage.
    • Lt. C. F. Russell (KIA).
    • Lt. Colonel J. Russell Jnr. (POW).
    • Lt. Charles B. Woerhle (POW).
    • Lt. Roy P. Stealey (POW) (Chicago Heights, IL).
    • F/O Leo Grikstas (POW) (Brooklyn, NY).
    • T/Sgt. James F. Welk (KIA).
    • T/Sgt. Wayne I. Baldwin. Plot L Row 12 Grave 21. Brittany American Cemetery St. James.
    • S/S. Charles T. Eaton (POW).
    • S/Sgt. Nahannie Bader. Plot H Row 1 Grave 13. Brittany American Cemetery St. James.
    • S/Sgt. Maurice A. McLaughlin (POW).
    • S/Sgt. Frederick D. Williams Jnr (POW) (Bridgeport, CT).

POW : prisonnier de Guerre ; KIA : mort au Combat

Une cérémonie commune aux deux crashs eut lieu le en présence de Charles B. Woehrle, le dernier survivant de l'équipage, et du bourgmestre de Dorum, ville jumelée avec Ploeren, représentant le pilote allemand.

  1. C. Blanchard, "Une certaine histoire de Ploeren", Malestroit, 1991.
  2. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).

Toponymie

On rencontre les appellations suivantes : Ploerren (en 1427, 1444 et 1464), Ploeren (en 1448 et 1536), Ploueraien (en 1477), Ploerran (en 1481).

Vue d'ensemble de la porte de l'église Saint-Martin, magnifiquement réalisée par Mr GUILLOTIN, citoyen de Ploeren.

Héraldique

Le blason situé en en-tête fut adopté le , il s'agit de trois blasons réunis représentant les principales familles de l'Ancien Régime.

Parti au premier d'argent à deux fasces de sable et au chef chargé d'un maillet de gueules, au deuxième de gueules à six besants d'or, au chef d'hermines.

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Ploeren dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-bre/34299.html

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